Les palpitantes aventures des chambres de bonne parisiennes [Replay]

Le problème de la lutte contre les méchants propriétaires qui louent des logements trop petits se transforme en une nouvelle lutte contre les méchants propriétaires qui ne louent pas, donc ne rentrent pas dans leur frais, donc n’entretiennent pas.

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Les palpitantes aventures des chambres de bonne parisiennes [Replay]

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 11 octobre 2016
- A +

Par H16.

Les politiciens sont des êtres merveilleux qui, à l’instar des leprechauns, des korrigans et des farfadets, bousillent toutes vos solutions en y apportant un problème inventif et rapidement inextricable. Les exemples abondent, mais je vous propose aujourd’hui de regarder l’immobilier.

parcours institutionnel - étape finaleIci, je pourrais bien sûr m’étaler sur les aventures rocambolesques de la Loi ALUR, malencontreuse production législative d’une Cécile Duflot au top de sa méforme et qui fut l’occasion d’illustrer de façon légendaire le parcours institutionnel moyen dans notre beau pays. On sait maintenant tous, après quelques mois de pratique, les effets tout simplement catastrophiques que l’entrée en vigueur même progressive de cette loi aura provoqué sur l’immobilier français (et l’environnement forestier, la charge de papiers administratifs divers liés à la cession immobilière ayant explosé).

Cependant, c’est d’un autre (nouveau) rebondissement dans ce domaine que je voudrais évoquer le temps d’un billet. Pour cela, je vous invite à revenir un peu dans le temps, dans ces années bénies où la France allait si bien et où la majorité d’alors, intelligente et pragmatique, faisait passer des lois bien conçues et drôlement pratiques, et plus précisément en 2002, cette année qui vit un président pourtant parfaitement incompétent se faire réélire avec un score de république bananière grâce à l’élimination du candidat socialiste bien trop falot par le patron du Front National d’alors. Et au début de cette année pendant laquelle la France découvrait l’euro, le gouvernement, toujours aussi finaud, faisait joyeusement passer le décret d’application de la Loi SRU dont les effets, plus de 10 ans après, se font encore douloureusement sentir.

Cette loi, rappelez-vous, pose la notion d’habitat décent. On le sait : l’État sait mieux que vous ce qui est décent ou non, et il peut donc, à loisir, le définir et l’imposer à tous. Et le décret d’application de la Loi SRU du 30 janvier 2002 fut justement l’occasion de bien préciser tout cela en imposant notamment que la surface de ce logement ne soit pas inférieure à 9m², et que son volume ne puisse être en dessous de 20m³.

Immédiatement, les chambres de bonne, typiques des grandes villes françaises à commencer par Paris, deviennent insalubres de jure, parce que, parce que, parce que bon et puis c’est tout. Ceci n’est évidemment pas sans conséquence : outre l’immédiate indisponibilité de toutes ces chambres de bonne ce qui accroît un tantinet les petites tensions sur le marché de l’immobilier locatif, notamment à Paris, la perte subite de revenus liés à ces chambres de bonne n’incitent pas des masses les propriétaires, capitalistes veules à l’ultralibéralisme chevillé au corps, à les entretenir. Rapidement, ces ex-logements se dégradent.

Le problème de la lutte contre les méchants propriétaires qui louent des logements trop petits, finement gérés par l’État, se transforme en une nouvelle lutte contre les méchants propriétaires qui ne louent pas, donc ne rentrent pas dans leur frais, donc n’entretiennent pas. Rassurez-vous, l’État a des solutions plein les bottes.

À Paris, la force publique, très maligne, crée donc la SIEMP (Société immobilière d’économie mixte de la Ville de Paris) qui se verra chargée de l’éradication de l’habitat indigne, vilain et cracra. La convention publique d’aménagement, conclue en 2002 avec cette SIEMP, s’achevant fin 2010, une société publique locale d’aménagement, la Société de Requalification des Quartiers Anciens (Soreqa), est créée dans la foulée en mai 2010. L’immobilier parisien continue donc de nager dans le bonheur car, comme l’explique alors Céline Brodovitch, sa nouvelle directrice, « L’enjeu est d’assurer la relève et de poursuivre le travail de résorption de l’insalubrité accompli depuis huit ans par la Ville de Paris ». Et en avant, ♪♬ fiers administrateurs de la Soreqa, ♩ en avant tagada sur vos petits poneys tagada ♪♬ de la résorption de l’insalubrité tsoin-tsoin ♩♩ !

putin_cat

Cette Soreqa, dont la notoriété et le succès immense ne sont plus à discuter, se charge donc depuis 2011 de claquer les thunes du contribuable de lutter contre cette insalubrité, et utilise pour cela toutes les armes légales à sa disposition. Fini de rire, les méchants propriétaires vont trinquer : en effet, la société publique locale d’aménagement foncier (SPLAf !), outre les préemptions et les expropriations (splaf dans le nez), n’hésite pas à user de la gestion intercalaire (splaf dans les dents) et peut même se lancer, sans sourciller, dans des chantiers divers et variés (c’est dit ici) répondant à des stratégies de la ville de Paris (splaf dans le portefeuille), car, oui oui, la ville de Paris, contrairement à ce que toutes les observations laissent croire, a bel et bien une stratégie concernant l’habitation, le logement, la salubrité et la festivité des quais par temps estivaux.

En parallèle et de façon totalement fortuite (parce qu’en Socialie, le hasard fait tout simplement assez bien les choses), l’article 87 de la loi Macron récemment votée modifie quelque peu le droit de préemption. C’est fort pratique puisque, comme je l’avais montré dans un précédent article, cette modification permet de donner de nouvelles facilités d’action de la force publique en matière de préemption en donnant notamment la possibilité à cette dernière de déléguer ses actions sur le terrain à des sociétés d’économie mixte qui ont alors de bonnes latitudes pour agir prestement.

Youpi. Bien sûr, pendant ce temps et du côté des petits logements parisiens, tout se déroule comme prévu. Les chambres de bonne redeviennent salubres et…

soyons vigilants lol dog

Ah tiens non, ça ne marche toujours pas, il y a toujours autant de chambres de bonne inoccupées. Mais qu’à cela ne tienne : moyennant une belle impulsion politique, la ville de Paris va pouvoir lancer une nouvelle stratégie qui permettra de les remettre rapidement sur le marché, ce qui se traduit par un joli petit site web. Pour être précis (parce que les termes sont importants), les chambres de bonne inoccupées sont « un vivier de logements dont la Ville va s’emparer ». Pour situer, rappelons que les synonymes de « s’emparer » sont entre autres : approprier, attraper, capter, confisquer, dérober, faucher, intercepter, prélever, saisir ou soustraire. Réjouissant, non ?

Et comme « une étude de l’Atelier Parisien d’Urbanisme (l’APUR) l’indique dans une étude » (sic), ce sont plus d’un million de mètres carrés qui dorment dans ce vivier de logements exigus mais inexploités, et, en plus, plus de la moitié « dans des arrondissements déficitaires en logement social », donc méchants. Ces chiffres sont bien sûr tout à fait crédibles.

Tous ces logements, toute cette place, toutes ces opportunités de s’immiscer dans la propriété privée des autres, d’imposer du logement social aux communes et aux propriétaires déviants, ce serait vraiment dommage de passer à côté. Il faut agir, et ça tombe bien : la loi le permet aux autorités publiques. Et comme en Socialie, le hasard fait franchement assez bien les choses, on va confier à la Soreqa la réalisation d’une étude d’ingénierie sur le sujet.

Je résume.

Grâce à la loi, des logements qui remplissaient une fonction, modeste mais bien précise, sont déclarés impropres à la location. Ces logements, devenus indisponibles, provoquent des tensions sur le marché de l’immobilier, et deviennent plus ou moins insalubres. Grâce à la loi, la préemption par la force publique est privatisée. Grâce à la loi, une société d’économie mixte va pouvoir s’occuper de recenser ces biens, probablement de les préempter (le moment venu) et de les louer pour combler le vide de leur disparition.

C’est beau.

—-
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  • Le seul mot qui me vienne à l’esprit pour décrire cette situation est ubuesque… Le pire étant que les politiciens seront capables de se glorifier de ce type d’intervention.
    Bref, je vais sacrifier un chaton sur l’autel libéral !

  • Pourquoi moquer ces mesures prises par l’Etat depuis plusieurs années, qui ont grandement aidé à réduire les abus faits par des propriétaires peu scrupuleux sur le marché immobilier parisien.
    A priori, vous n’avez jamais habité un logement de 9m2, sinon vous seriez convaincu que plus petit, c’est vraiment pas possible.

    • « abus », « propriétaires peu scrupuleux », « 9 m2 », je m’ attends au pire, niveau réactions. Vous aimez vous faire battre, Irène?

    • c’est de l’humour ?
      Sinon c’est une remarque digne d’un créationniste, parce que si vous l’évolution naturelle s’applique, le propriétaire peu scrupuleux qui abuse est voué à la disparition par la fuite de ses locataires vers d’autres baux plus avantageux.
      Si il existe, c’est qu’il n’abuse pas. Ou qu’il est favorisé par l’État, et c’est exactement ce que font ces lois débiles, ALUR et autre loi de 1948 : ruiner les honnêtes propriétaires, les chasser du marché, et laisser le champ libre aux moins scrupuleux qui seuls pourront encore prospérer.
      Et ne parlons pas du locataire qui abuse… et dont l’État fait l’élevage, en le protégeant le plus possible.

      J’ai partagé un 12 m² meublé avec un coloc (un vrai, hein : deux lits bien séparé…), c’était très bien. pas cher et loueur réglo. Ça compte comme plus petit possible ?

    • J’ai déjà vécu dans 9m² et je suis convaincu que plus petit, quand il s’agit simplement d’avoir un endroit pour dormir pour un salarié seul qui doit passer sa semaine à Paris, c’est parfaitement suffisant : tant qu’il y a un accès à des sanitaires décents et la possibilité de cuisiner il ne faut pas grand chose de plus…
      Attention, on ne parle pas de loger une famille de 5 personnes, on parle d’une personne seule, sans attache locale. Quand je suis arrivé à Paris en 2006 ça m’aurait intéressé, plutôt que ne trouver que des studios à au minimum 600€/mois pour 15m²…

    • La priorité est donc pour vous de lutter contre les propriétaires ? Quelqu’un mettait-il un pistolet sur la tempe des locataires pour les obliger à prendre 8.5 m2 à Paris plutôt que, pour le même loyer, un F2 de 30 m2 à Limoges ?

    • Trouvez donc un logement de 18 m2…
      Autrefois, on s’en contentait, c’était un logement de fonction : on y était pas en permanence ❗ Et c’est bien là qu’est la différence … ❗

    • Moi, j’ai fait le choix de vivre en banlieue. Tu sais cet endroit plein de noirs et d’arabes ou les gauchistes ne mettent jamais les pieds. Si quelqu’un vie dans un 9m² a Paris, c’est qu’il l’a choisi ! Rendre ce logement inlouable ne résoudra pas le probleme du locataire, il devra juste trouver plus cher ailleurs… Si il trouve.

      • Du coup forcément tu te tapes un truc du genre 1h de transports pour aller trimer au taf. Ou si t’as de la chance à 20min dans une des rares entreprises qui a recruté dans le coin.

    • Une dizaine d’années après que l’Etat déclare inhabitable ces chambres de bonne privées, celles ci redeviennent miraculeusement habitable sous contrôle de la mairie. Le socialisme est merveilleux. Il ne partage pas non plus, il est le seul a pouvoir exploiter la misère.

    • J’ai vécu dans 14m2 pendant des années et même à deux pendant presque 4 ans mais ce n’était pas cher du tout.

      Il faut quand même avoir une mentalité de lemmings idiot pour aller s’entasser tous au même endroit et demander que les autres paient à votre place pour ça.

      Ce qui est rare est cher, si les socialos ne distordaient pas le marché, les gens seraient partis et des pôles d’excellence d’étude et d’emploi comparable à Paris mais bien moins cher et pénible auraient vu le jour partout en France. Problème réglé.

    • Tiens ! Irene est notre chocolat du jour, il est bon aussi celui-là ! 🙂

      9m² je l’ai fait en étant étudiant sans douche avec toilette à la turc commune sur le palier : je m’en suis bien sorti. Cela correspondait à mon budget, sur Paris j’aurai eu du mal à trouver autre chose et ça me convenait. Où est le problème ?

      Le propriétaire (entreprise qui possédait tout l’immeuble) a décidé ne pas renouveler mon bail pour récupérer ces chambres. Elle voulait réaménager l’étage, rassembler les chambres pour en faire des studios : c’était son choix, son droit, et elle n’a pas attendu les lois SRU, ALUR et autres joyeusetés socialistes. Était-ce un bon choix stratégique, sur le plan commercial, pour elle ? Je n’en sais rien, je m’en fous, mais elle n’a pas eu besoin qu’on lui force la main.

      C’est quoi cette obsession permanente de vouloir réguler, contrôler, mais surtout au final fausser et perturber le marché ?

    • Irène, ces mesures n’ont aidé personne. Elles ont contribué à renchérir les bies et à réduire l’offre. J’ai vécu dans 6m2, lavabo eau froide, chiottes sur la pallier. Cela m’a probablement sauvé financièrement. Je ne vais pas dire que j’y étais bien, mais je suis passé de 5 à 2h de trajet par jour, j’ai réduit ma dette, ma fatigue quotidienne. Je l’ai fait à 22ansparce que j’étais seul. Si j’étais à nouveau seul et professionnellement dans une situation difficile, je souhaiterais ardemment pouvoir le refaire, plutôt que me retrouver à la rue. Voilà les faits, et ils sont incontestables, 20 ans plus tard.
      Malheursement, les lois que vous aimez tant, vous la misanthrope, ont rendu ces surfaces illégales. Ce sont elles qui ont développé les marchands de sommeil. La loi, c’est la misère.

      • Pareil. 6m2. Mes bras tendus touchaient les murs. Je demarrais dans la vie et j’étais heureux d’habiter les beaux quartiers. J’ai même ramené des canons de beauté, à deux c’était encore mieux !!!

        Aujourd’hui je paye l’isf. La roue tourne avec un peu de chance et de courage.
        Les politiques sont des bons à riens.

    • J’ai vécu dans un 7-8 m², je n’en suis pas mort, et je suis même content d’avoir trouvé ça alors que je ne pouvais pas payer plus cher pour un logement plus grand.

    • Le choix n’est en effet pas d’obtenir une location plus grande ou rester en dessous de 9m2, mais plutôt d’obtenir le choix de coucher sous les ponts ou de se loger ailleurs ( à Limoges par exemple…)

    • C’est pas grave. A la place d’un propriétaire peu scrupuleux, vous aurez un État propriétaire peu scrupuleux (notez bien que l’État était peu scrupuleux déjà avant).

    • Et donc les mêmes 9m2, maintenant qu’ils vont être preemptés et loués par des émanations de l’Etat, vont bien sûr se transformer en lofts gracieux et ultramodernes. C’est ca, la magie socialiste…

  • Sommes nous à un délire près de la part de ces Pieds Nickelés qui sont censés nous « gouverner », droite et gauche confondues ?????

    • Il n’y a pas eu de gouvernements de droite depuis plus de 40 ans, non ?

      par ailleurs plus d’une fois et demi le budget de l’état a été confisqué par les « partenaires sociaux » qui se partagent le gâteau depuis l’élaboration de la sécurité sociale.

  • On est dans la parfaite logique qui règne en France depuios fort longtemps: on préfère des chômeurs plutôt que des mini-jobs, on préfère la pénurie plutôt que des mini-logements.

    • et on préfère louer au noir des garages à des clandestins plutôt que louer des 8 m2 avec un bail et des impôts.

    • Bien résumé!
      Mais la morale est sauve, hein?
      Puisque que c’est pour ton bien, n’est ce pas?
      Tu ne seras pas libre et responsable, tu vivras ou on te dis, tu ne travailleras pas, tu toucheras ce qu’on te dit, et tu y iras déverser ta haine et ta rancoeur sur ceux qu’on te dit.
      Les Iréne de la France amènent les capitaines de pédalo, les duracell a talons et les vieux cyniques amateurs de bières.
      Merci Iréne. Quel beau pays plein d’avenir et d’opportunisme vous nous laissez. Merci.

      • Calme toi mon petit, je disais juste que si tu n’encadres pas un minimum, ça laisse la place à beaucoup d’abus, abus que j’ai personnellement subit. Et oui, parfois les gens n’ont pas le choix. Merci de ne pas d’enflammer, tu ne me connais pas, donc des phrases comme « Tu ne seras pas libre et responsable, tu vivras ou on te dis, tu ne travailleras pas, tu toucheras ce qu’on te dit, et tu y iras déverser ta haine et ta rancoeur sur ceux qu’on te dit. », garde les pour toi.

        • Mais c’est qu’elle s’énerve Irene..

          Elle au moins elle à une conscience sociale, pas comme les libéraux mangeur d’enfants.

        • Irene: le tutoiement ne vous était absolument pas destinée. Comment vous expliquer? Figure de style?

          En revanche, que vous soyez une victime qui ait subit énormément d’abus de gens très méchants ne faisait absolument, et malheureusement, aucun doute, je vous rassure.
          Et l’état a volé a votre secours avec les mirifiques résultats que nous savons. Donc c’est très bien. Vive l’état. Tout va très bien. Les conséquences vous importent peu, c’est entendu.
          Comme le souligne Fm06, appliquez cette logique a tous les sujets ou l’état a mis ses doigts et a sauvé la veuve, l’orphelin et accessoirement le ti chaton et son pote l’ours polaire, et vous avez la France d’aujourd’hui. Je persiste et je signe, avec toute la courtoisie que je vous dois: MERCI.

          Bon dieu je fatigue.

        • Le marché fonctionne toujours, mais des gens comme vous préfère élire des princes sotscialistes qui tuent le marché. Dans un marché équilibré, pas d’abus, parce que le choix existe. mais les charlots que vous mettez au pouvoir réduisent ce choix à zéro. 0.000000000000000000000000000000000000*.

          N’élisez donc plus ces charlots, et les profiteurs disparaîtront la queue entre les jambes ❗

    • Mais qui est ce « on » ?
      Si mini-job et mini-logement était réellement inacceptable, personne ne les accepterait et par suite personne ne les offrirait.
      « On » fait des lois contre, parce que justement des gens sont susceptibles de s’en contenter, alors que « on » considère que c’est intolérable.
      Il s’agit en fait de discipliner le peuple, de le mettre au pas, de gommer toute différence d’appréciation sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.
      il s’agit de normaliser, standardiser les humains jusqu’au but : tous semblables pour mieux faire société, pense-t-« on ».
      Mais « on » a tort : on ne fait pas société avec son semblable, on fait société, bon gré malgré, avec des gens complémentaires donc dissemblables.
      Et c’est ainsi que la quête du meilleur vivrensemble par la ressemblance conduit à toujours plus de dissolution sociale.

  • Durant le temps de l’Avent,
    une pensée va vers les SDF de la Défense,
    ces moins de 9m seront le paradis !

    Mais ceci n’est qu’illusion !

  • ces gens arriveraient sur une ile déserte , avant de bosser ,ils commenceraient à organiser des élections pondre des lois et lever des impôts, imprimer de la monnaie…

    mais il faut bien comprendre « l’esprit » de la loi anti chambre de bonne : le marché est mauvais… il y a des gens qui louaient des chambres de bonne sans le vouloir…

  • mon petit doigt me dit que les habitants y sont aussi illégaux que les habitations, et tout aussi productifs que leurs habitants qui bossent illégalement comme des fou.

    nous développons l’illégalisme, système d’organisation du droit basé sur des lois débiles et des gens qui ne les respectent pas.
    Le drame ce serait qu’on les respecte.

  • Merci H16, toujours aussi caustique et percutant !

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