Gratuité, neutralité, facebook

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Gratuité, neutralité, facebook

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 5 janvier 2016
- A +

Voilà, ça y est, nous sommes en 2016. Et rien ne change : les États se démènent toujours autant pour nous éviter de tomber bêtement dans la richesse ou la prospérité. Force est de constater qu’ils y arrivent plutôt bien.

C’est ainsi qu’on apprend qu’après l’Inde, c’est au tour de l’Égypte de mettre un terme à l’actuel service de Mark Zuckerberg, Free Basics, proposé depuis quelques mois dans le pays. Avec ce projet (initialement lancé sous le nom d’internet.org), le dirigeant et philanthrope de Facebook vise en effet à offrir un accès internet aux populations des pays en voie de développement qui n’y ont pas accès, et permet d’accéder via une appli mobile à tout un éventail de services gratuits couvrant les domaines de la santé, de l’emploi, ou des informations locales. Ciblant en particulier l’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie, Free Basics est disponible dans 37 pays, via des partenariats avec des opérateurs télécoms locaux.

facebook - become a fan

Mais en Inde, puis en Égypte, l’initiative rencontre de vives critiques, à tel point qu’elle est interrompue : en substance, Free Basics, bien que gratuit, ne respecterait pas la neutralité du net, c’est-à-dire l’égal accès à tous les services accessibles sur internet. En Inde par exemple, Facebook décide des services gratuits et ceux payants, et favorise bien évidemment ceux de son choix : version allégée de Facebook, recherche par Bing, mais Google Search et Youtube payants.

Bref : le service, bien que gratuit, serait honteusement biaisé et donc pas assez bon pour justifier une autorisation de commercialisation, tant l’État indien qu’égyptien savent en effet mieux que leurs citoyens ce qui est bon pour eux. Les autorités ont heureusement agi pour éviter que, de fil en aiguille, leurs citoyens s’habituent à d’aussi honteuses facilités.

Et c’est bien normal, après tout : si c’est gratuit, c’est donc que les utilisateurs ne sont pas des clients, mais des produits. Quel scandale ! Si c’est gratuit, c’est pour augmenter le nombre d’utilisateurs de Facebook. Quelle honte ! Et si c’est gratuit maintenant, c’est à l’évidence pour obtenir un retour sur investissement pour la société de Mark Zuckerberg. Quelle ignominie !

… Mais d’un autre côté,…

    • C’est ça ou rien. Apparemment, pour ces États, pour ces détracteurs du service Free Basics, ce « rien » est préférable, puisqu’au moins, rien serait neutre. C’est évidemment faux : « rien » est la situation de base, contre laquelle chaque individu travaille et lutte, souvent chèrement. Et lorsqu’enfin un moyen apparaît pour surpasser ce problème, l’État intervient heureusement et évite ainsi que l’abondance survienne et biaise malencontreusement une situation auparavant neutre par l’aspect universel de son emmerdement. C’est super, non ?

 

    • Ça ne coûte rien au contribuable. Or, toute solution vraiment neutre apportée par l’État et ses sbires se traduira par une facture bien réelle, qui sera envoyée aux citoyens solvables (ou à leur descendance). Si ce système (collectiviste par essence) fonctionnait si bien, ça se saurait ; les cas des transports en commun, de l’eau, de l’électricité, de la santé, avec leur cortège de corruption, de capitalisme de connivence, ou de gestion publique calamiteuse viennent à l’esprit. L’alternative (revenir à la situation où le service n’existe plus, et l’État ne fait rien) coûte malgré tout, non seulement par les efforts qu’il aura fallu faire pour annuler le déploiement du service, mais par les efforts qu’il faudra faire pour chaque individu afin d’obtenir quand même le service équivalent devenu intégralement payant.

 

    • Et puis, si on comprend bien que l’utilisateur est le produit, si on imagine sans mal que Facebook en tirera, à terme, un bénéfice, on semble ici oublier très vite que pour ces individus aussi, obtenir une connectivité se traduira très vite par des retombées économiques palpables pour eux puis, par voie de conséquence, pour ceux qui vivent autour d’eux et qui commercent avec eux. Autrement dit, si Facebook sera un bénéficiaire évident de cette opération, sinon immédiat, au moins à terme par retombées commerciales diverses, il reste cependant extrêmement dommageable pour tout le monde, État y compris, de s’interdire ce genre de facilités pour des raisons qui sont exclusivement idéologiques. Par analogie, si Facebook était dans le domaine de l’eau potable, on reprocherait ainsi à cette entreprise de distribuer gratuitement une ou deux marques d’eau de source spécifiques plutôt que toutes celles possibles sur le marché. Seulement de la Volvic et pas de la St-Yorre ? Pouah, autant tout interdire !

 

Au passage, on ne s’étonnera pas trop de retrouver dans les États qui interdiront avec le plus de véhémence ce genre de services ceux qui ont, assez généralement, beaucoup à perdre d’une nouvelle forme d’indépendance de la population vis-à-vis d’eux. Ce n’est pas un hasard du tout : si internet est un bienfait, il l’est par sa capillarité qui touche tous les individus, depuis le patron du CAC40 jusqu’au guerrier Masaï au fin fond du Kenya en passant par le petit commerçant du Caire ou de Calcutta, et qui permet à chacun d’entre eux de s’affranchir progressivement de toutes les contraintes que les États s’ingénient à construire pour se rendre omniprésents et indispensables.

Alors oui, bien sûr, l’initiative de Zuckerberg est lourdement teintée de marketing, d’une vision qui n’est clairement pas entièrement philanthropique, mais si l’on dépasse l’idéologie idiote, purement anticapitaliste, et qu’on en reste aux faits, on doit constater qu’en définitive, les perdants de cette interdiction, bien avant Facebook, seront les individus les plus pauvres qui seront tendrement protégés d’un accès gratuit à internet.

Ah, franchement, si l’État n’était pas là, qui s’occuperait d’interdire l’internet gratuit ?

without government who would neglect the roads
—-
Sur le Web

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  • Une histoire bien malheureuse, surtout pour l’Inde vu sa population gigantesque et très pauvre. L’Inde c’est un pays très prometteur mais qui semble avoir du mal à aller de l’avant à cause de politiciens corrompus et arriérés…toutes les réformes de Narendra Modi ont échoué à passer à cause d’eux.

    Quant à l’Égypte dictature militaire donc…d’autres pays plus ouverts en bénéficieront et ces 2 pays le regretteront dans plusieurs années.

  • C’est aller un peu vite en besogne car pour l’instant me semble t-il, il ne s’agit que d’une suspension et non pas d’une interdiction définitive. De plus je ne trouve pas illégitime que des pays en retard cherchent à se protéger contre des projets comme celui de FaceBook, puissante multinationale étrangère, dont personne ne peut garantir la probité.
    Défendre son identité et sa souveraineté c’est aussi une liberté.

    • artemus: « cherchent à se protéger contre des projets comme celui de FaceBook, puissante multinationale étrangère, dont personne ne peut garantir la probité. »

      Facebook dispose d’une milice, d’une police ?
      Facebook peut vous déclarer hors la loi à cause de vos opinions, puis vous emprisonner ou vous torturer ?

      Se « protéger » de quoi exactement ? d’un accès gratuit à internet ?
      Se protéger des publicité pour le shampoing Boreal alors que ces gens vivent avec quelques euros par jour et risquent à tout moment la violence arbitraire de leur états corrompus ?

      Vous plaisantez j’espère ?

      artemus: Défendre son identité et sa souveraineté c’est aussi une liberté.

      Ces mesures ne défendent que les dirigeants et leurs régimes corrompus.

    • Commentaire atterrant ! Priver un pays d’investissements étrangers et donc d’emplois, de richesse et développement juste par volonté de rester ignares et enfermés c’est tout simplement répugnant!

      Vaut mieux rester pauvre et ignorant, ce serait dommage que ces gens s’ouvrent au monde et à la connaissance hein ?

      Ça me rappelle ce dirigeant d’un Etat indien très pauvre qui refusait l’ouverture d’une école anglophone par « souci de protéger la langue et la culture locale » et qui a été pris la main dans le sac quand on a appris qu’il envoyait son fils dans une université américaine prestigieuse ! Suite aux manifestations qui ont suivi il a dû se résoudre à accepter les écoles anglophones.

      La fermeture, la « souveraineté » et l’identité sont utilisés par les politiciens pourris qui veulent contrôler leurs populations.

      • Ce sont vos commentaires qui sont aberrants, c’est ne vraiment rien connaître au développement d’internet et de l’informatique que de cautionner ce que Facebook fait…
        La politique du moins pire est toujours la pire des politiques, choisir entre rien et l’internet non neutre, c’est comme devoir choisir entre François Hollande et Marine Lepen…

        • Hervé: « La politique du moins pire est toujours la pire des politiques »

          Oui oui, la paix c’est la guerre, la liberté c’est l’esclavage… on connait.

          Hervé: « choisir entre rien et l’internet non neutre »

          Des gens pauvres, asservis à un régime corrompu et privés d’internet vont devoir visionner des publicités pour les raviolis « Tutti Buoni », quel horreur !

          • Ça nous montre bien la connivence entre la gauche anticapitaliste et la droite souverainiste : Même pensée qui mènent aux mêmes dégâts.

            • Hi hi, je déclarais que PS=FN, et là vous allez dans mon sens 🙂 Génial 🙂

              Alors tout à fait d’accord 🙂

              • il parlait de l’extrême gauche, pas du PS. Le FN est pire que le PS car il n’est pas juste de gauche mais d’extrême gauche ! Donc non le FN est pire 😉

          • Tu rabâches tu ressasses, tu te répètes. Allez ziva lache l’affaire. Facebook ca pue.

        • Allez dire aux indiens pauvres que c’est lieu pour eux de ne rien avoir du tout. Commentaire d’enfant pourri gâté de pays riches qui ne reconnaît plus la valeur des choses.

          Excellente initiative de Facebook qui d’ailleurs reste active dans 35 autres pays qui en reconnaissent davantage l’intérêt.

          • L’enfer est pavé de bonnes intentions.

            • Pas d’enfer ici : Excellente initiative qui aide les pauvres toi en s’enrichissant, magnifique.

            • @ hervé et aux autres trolls :

              Toute action humaine étant par essence faite dans le but d’améliorer son bien-être, pourquoi reprocher à Facebook ce que vous ne reprochez pas aux gouvernements ?

              De plus, affirmer que Facebook c’est pas bien, qu’il faut protéger le consommateur revient toujours « in fine » à penser ceci :

              Vous êtes les bergers, nous sommes le troupeau.

              Mais comme le soulignait très bien Bastiat au 19 ième siècle déjà, êtes vous fait d’un autre limon que nous ?

              Si vous voulez nous dirigez, si vous pensez que nous sommes des majeurs àm ettre sous tutelle de votre intelligence clairvoyante, la moindre des choses serait de nous fournir quelques preuves de votre supériorité avant que nosu acceptions d’être vos esclaves non ?

              nous attendons donc maintenant que vous nous expliquiez pourquoi le pauvre indien ou le pauvre égyptien est un être inférieur, un enfant, un quasi animal, et vous un être supérieur ?

              dites ?

              pour voir ?

              qu’on rigole…

              • Lorsque vous dirigez les « pauvres hères sans sous et malheureux car ils n’ont rien et croulent sous la misère alors que nous riches occidentaux bouffis dans notre orgueil d’enfants gâtés » vers des services qui ne sont rien d’autre que des tourniquets à information dirigée (vous le vivez actuellement rien qu’en consultant les médias dits « mainstream »), eh bien vous pouvez argumenter aussi loin que vous le pouvez, il n’en demeure qu’une seule et unique conclusion:

                Si le prix à payer pour la connexion à un subnet ersatz d’internet (car non, ce que propose Facebook, ce n’est pas internet) est de préparer le lubrifiant et les gants de latex, seriez vous prêt à le faire?

                Généralisez maintenant ce modèle et vous obtiendrez le fameux internet à deux vitesses que l’on vous rabâche sans cesse (dénoncé par toutes les organisations, notamment la quadrature) et que vous ne comprenez pas.

                • « Généralisez maintenant ce modèle et vous obtiendrez le fameux internet à deux vitesses que l’on vous rabâche sans cesse (dénoncé par toutes les organisations, notamment la quadrature) et que vous ne comprenez pas. »

                  Je comprend le problème, je ne suis pas inscrit à Facebook, je n’aime pas cette entreprise, je suis un forcené de Linux… Toutefois, ces questions d’éthiques doivent rester des questions individuelles. Les gouvernements n’ont pas à interdire le service de Facebook comme ils n’ont pas à interdire Microsoft Windows, même si vous pensez comme moi que ce produit est une vaste escroquerie.

                • Effectivement, si tout le monde peut soumettre son service a free-basic (anciennement internet.org) https://developers.facebook.com/docs/internet-org/how-to-submit
                  sont banni les videos, fichiers et photos plus grandes que 200 KB.

                  Exiger une bande passante youtube-like quand on vous offre l’accès c’est quand même se foutre de la gueule du monde un peu exagérer comme il est exagéré de dire que c’est un internet très limité et fermé puisque tous le monde peut y participer.

                  Ce sera donc pas d’internet et a zéro vitesse ce qui est bien mieux pour les pouilleux sans-dents.

                  On ne peux s’empêcher de penser qu’avec les réactionnaires grincheux on n’aurait pas internet non plus aujourd’hui parce que la « neutralité du net », les « conflits d’intérêts » avec les possesseurs des tuyaux et les grands comptes des débuts…comment dire !?

                • Merci Sine, enfin un commentaire exprimant ma position sans que je n’ai à m’offusquer et devoir répondre aux trolls qui dénoncent des trolls, moi même.

                  Les entreprises n’ont pas d’amis, et ne font pas de charité, elles n’ont seulement que des intérêts.

                  Croire que Facebook propose un pseudo internet digne du minitel aux indiens pour autre chose que seulement se faire du fric, c’est avoir de la merde dans les yeux, le côté philanthrope c’est uniquement de la branlette marketing.

                  • @ hervé : les entreprises n’ont pas d’amis : STOP.

                    erreur dans le concept : les entreprises n’existent pas, ce sont des personnes morales, leurs dirigeants, eux, ont des amis et font la charité, et ont des intérêts comme tout être humain.

                    Facebook en force personne, arrêtez de vous prendre pour un être supérieur sachant mieux que les autres ce qui est bon pour eux.

                    troll…

                    • C’est très petit ça, traiter les autres de troll parce que vous n’êtes pas d’accord avec eux…

                      Vous avez quoi ? Cinq ans ? Ça suffit maintenant, un débat sain et équilibré ou on ne doit pas forcément être d’accord avec la majorité d’entre nous, c’est possible ? Autorisé ?

                    • « un débat sain et équilibré ou on ne doit pas forcément être d’accord avec la majorité d’entre nous, c’est possible ? Autorisé ? »
                      Un peu de cohérence : défendre l’interdiction du service de FB revient justement à affirmer qu’on doit forcément (« forcément » au sens propre : de force !) être d’accord avec le gouvernement (« la majorité d’entre nous » dans un pays « démocratique »), et qu’il est possible, mais pas autorisé, de demander un « débat sain et équilibré »

                      Il ne vous traite pas de Troll parce que vous n’êtes pas d’accord avec lui, il vous traite de Troll parce que vous n’êtes pas d’accord avec vous-même.

                • @ Sine :

                  « lorsque vous dirigez des pauvres hères vers des services » STOP.

                  Facebook ne force personne. Ces gens sont libres ou pas d’adhérer, vous lesprenez encore une fois pour des idiots, des mineurs sous tutelle.

                  Encore une fois, le sous entendu est le même que celui souligné dans mon post précédent :

                  Vous êtes les bergers, nous sommes le troupeau.

                  Mais comme le soulignait très bien Bastiat au 19 ième siècle déjà, êtes vous fait d’un autre limon que nous ?

                  Si vous voulez nous dirigez, si vous pensez que nous sommes des majeurs àm ettre sous tutelle de votre intelligence clairvoyante, la moindre des choses serait de nous fournir quelques preuves de votre supériorité avant que nosu acceptions d’être vos esclaves non ?

                  nous attendons donc maintenant que vous nous expliquiez pourquoi le pauvre indien ou le pauvre égyptien est un être inférieur, un enfant, un quasi animal, et vous un être supérieur ?

            • Hervé: « L’enfer est pavé de bonnes intentions. »

              En enfer ils y sont quasi déjà à cause de leurs gouvernements et il n’ont pas internet pour s’informer, communiquer, parce qu’ils pourraient s’organiser et déclencher des mouvements pour leurs droits et leurs libertés.

              « L’enfer de facebook », A part dans les délires de gamins trop gâtés, je ne vois pas trop ?
              Vous pouvez expliquer ?

            • Bah tout comme chez les socialistes ❗

            • C’est pour cela que les états socialistes ont tué 200 millions de personnes… Ou sont les 200 millions de victimes de Facebook ?

              • Quitte à faire la comparaison, autant être honnête, si on met en avant le nombre de morts dus au socialisme/communisme, autant mettre en face le capitalisme.

                Je pense que d’un côté comme de l’autre, sur un temps et une population égale, ça ne doit pas être si éloigné, l’un et l’autre ont eu autant de dérives dues au facteur humain et sans doute causé autant de mort.

                • « Quitte à faire la comparaison, autant être honnête, si on met en avant le nombre de morts dus au socialisme/communisme, autant mettre en face le capitalisme.  »
                  Ça a été fait, ça s’appelle « le livre noir du capitalisme ».
                  Le « livre noir du communisme » n’a fait rire personne. Trop réel, trop sérieux, trop humain, ou plutôt trop inhumain. Il n’y a guère que des communistes pour avoir protesté, pas trop fort quand même.
                  Le « livre noir du capitalisme » n’a jamais été qu’une vaste blague, une outrance ridicule imputant à un croquemitaine appelé « capitalisme » (mais jamais décrit précisément ) une liste à la Prévert de catastrophes. A part des convaincus d’avance, qui a pris cet ouvrage au sérieux ?

                • Hervé: « autant mettre en face le capitalisme. »

                  Non, le communisme est un système politique, le capitalisme une modalité d’échange de richesse.

        • Ce sont vos commentaires qui sont aberrants

          Non. je ne suis pas toujours d’accord avec lui, mais sur ce coup, je trouve qu’il a raison.

      • Dés lors que l’on émet une réserve sur un sujet on vous sort pêle-mêle toutes les atrocités humaines. J’appelle ça une attaque asymétrique digne des êtres les plus corrompus. Ce n’est pas celui qui en parle le plus qui en mange le plus..

        Je ne suis pas opposé par principe à Facebook et je ne suis pas partisan du gouvernement de l’Inde ou de l’Egypte loin s’en faut. Cependant définir tous les événements humains autour des libertés ou des non libertés c’est de l’aveuglement, de la naïveté ou de l’ignorance sur la nature humaine et les rapports humains. Je suis neutre dans cette histoire pour le moment. Après selon l’évolution on verra.

        • @ artemus :

          Ah bon ?

          Il y aurait donc un autre critère absolu et universel que les droits fondamentaux des individus pour juger un acte ou un évènement humain ?

          Et croire dans les droits fondamentaux des individus, c’est être aveugle, naïf ou ignorant ?

          Je comprends mieux pourquoi il y a encore des gouvernements comme ceux de l’Inde ou de l’Egypte, et pourquoi tant d’êtres humains sont encore si malheureux …

          • Vous parlez de jugement et non moi ; je parlais de cause ou d’explication.
            C’est bien ça je suis jugé et je suis une mauvaise personne (alors que vous ne savez rien de moi) parce que dans cette affaire ici je suis prudent sur les motivations de ces suspensions, motivations qui regroupent probablement plusieurs choses.

            Comme vous (général) savez spontanément les intentions de toutes entités humaines individuelles ou collectives, je m’incline par conséquent je me retire et ainsi c’est autre bonne chose car je vais pouvoir bosser un peu tout compte fait. Allez zou !!
            A+

            • @artemus :

              réponse à côté de la plaque : ce n’est pas cela que je vous demande.

              il y a-t-il selon vous d’autres critères absolus et universel de jugement des actes et évènements humains que les droits fondamentaux des individus ?

              voilà ma question …

            • artemus: « je suis prudent sur les motivations de ces suspensions, motivations qui regroupent probablement plusieurs choses. »

              Tu justifierais l’interdiction de facebook en France sous quel motif exactement en l’état ?

              Aucun, bien évidemment,
              la seul motivation pour ces pays aux gouvernements liberticides c’est d’interdire à leurs peuples de communiquer et de se révolter.

              • Je répond au seul commentateur qui le mérite, les autres sont trop nazes et je doute que dans la réalité ils soient de vrais libéraux.

                Je ne portais pas un jugement du style « c’est bien » concernant les décisions des gouvernements en question. Sans doute (je dis sans doute car c’est aux habitants de ces pays d’en juger) que du point de vue des libertés et des conséquences de ces libertés ce n’est pas une bonne chose. Mais de là à affirmer qu’il s’agit uniquement d’actions gouvernementales visant à réduire les libertés, le sens de l’article de h16, permettez-moi de ne pas être d’accord. Il y a certainement cette tentation je ne le nie pas, cependant on ne peut pas ignorer les rivalités entre pays qui peuvent conduire ou participer à ce type de décisions. FB est une entreprise américaine qui manipule des données et avec son immense savoir-faire il y a de quoi effrayer des pays qui se sentent (qui sont) inférieurs.

                Mais la prochaine fois je garderai mon avis pour moi puisqu’il règne trop souvent sur ce site une dictature du mépris.

                • @artemus : traiter les autres de méprisants alors que vous n’osez pas leur répondre en argumentant et en les traitant de « nazes », voilà qui est comique !!

                  c’est celui qui dit qui est 🙂

                • « Il y a certainement cette tentation je ne le nie pas, cependant on ne peut pas ignorer les rivalités entre pays qui peuvent conduire ou participer à ce type de décisions. »

                  Le coup de la cinquièmes colonne pour justifier la répression intérieure… Très original…

            • « je suis prudent sur les motivations de ces suspensions, motivations qui regroupent probablement plusieurs choses. »

              Et moi je suis convaincu que l’homéopathie est une arnaque pour arnaquer les bobos idiots. Pourtant, je ne veux pas interdire l’homéopathie.

              Même si vous pensez que Facebook est méchant et que les gens qui utilisent ce service prennent une mauvaise décision, cela ne justifie pas de l’interdire.

        • Peut-être ta phrase était malheureuse dans ce cas mais il semble plutôt que ce soit un défaut de compréhension de la situation:

          Internet c’est la communication sans censure, c’est les printemps arabe et bien d’autres peuples qui se révoltent et s’organisent contre leurs gouvernements et leurs caste politique corrompue.

          Dès lors ce n’est pas du tout comme tu le disais: « des pays en retard [qui] cherchent à se protéger contre des projets comme celui de FaceBook »

          Mais des castes corrompues qui ont une trouille bleue que leur peuple accède à internet sans contrôle de leur part.

    • @ artemus

      C’est plutôt de leur gouvernement corrompu et des entreprises locales sous la coupe de leur gouvernement que les gens devraient se protéger… Une entreprise étrangère a un pouvoir de nuisance bien moindre!

      D’autre part, le libéralisme ne défend pas toutes les libertés, mais seulement celles qui découlent du droit naturel. La défense de l’identité et de la souveraineté ne sont légitimes qu’en cas d’agression physique, ce qui n’est pas le cas ici. Si le fait de dépendre de facebook et microsoft peut faire peur à juste titre, vous pouvez être sûr que si l’initiative fonctionne, d’autres entreprises se lanceront à leur tour sur ce marché et l’on retrouvera très vite une diversité…

    • « Défendre son identité et sa souveraineté c’est aussi une liberté. »

      Vous êtes libre de défendre individuellement votre identité et votre souveraineté, quoique cela signifie pour vous, mais laissez les gens libres de faire leur propres choix.

  • La fable du bénévole et du politique

    Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux.
    Après sa coupe, il demanda combien il devait.
    Le coiffeur répondit: « c’est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine ».
    Le fleuriste s’en alla tout content.
    Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte
    une carte de remerciements et une douzaine de roses.

    Plus tard, c’est le boulanger qui se présenta pour se faire couper les cheveux.
    Quand il demanda à payer, le coiffeur lui dit :
    Je ne peux accepter d’argent, cette semaine, je fais du bénévolat ».
    Heureux, le boulanger s’en alla tout content.
    Le lendemain, il déposa à la porte du coiffeur une demi-douzaine de
    croissants, avec un mot de remerciements.

    Puis, ce fut le député du coin qui se présenta.
    Lorsqu’il voulut payer, le coiffeur lui répondit :
    Mais non, cette semaine c’est gratuit, je fais mon bénévolat !
    Très heureux de cette aubaine, le député quitta la boutique.
    Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir,
    une douzaine de députés et de sénateurs attendaient en ligne pour se
    faire couper les cheveux gratuitement…

    Voilà, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays et les
    politiciens qui nous gouvernent.
    Et il paraît que dans la file, il y avait même…des chauves !!!!!!!…….
    Si, si !!!!

    CQFD !

  • Commentaire modéré : insultes

  • « le dirigeant et philanthrope de Facebook »
    Généreux oui, philanthrope faut pas pousser !

    Tout comme Bill Gates, Mark Zuckerberg a versé une grande partie de sa richesse à lui même à travers une association qu’il préside lui permettant de très gros avantages fiscaux … Donc bon question philanthropie on repassera.
    Et puis même s’il investi dans quelques bonnes actions louables, je ne crois pas qu’il ait directement investi dans des infrastructures permettant l’accès à l’eau, à la nourriture et à un minimum d’hygiène, en Afrique notamment rendant la vie plus digne, et limitant ainsi de fait la prolifération des pires maladies …

    Après, je pense que l’exemple de Snowden et de la nsa devrait quand même rappeler à certains que plus un système est gros, quand bien même l’initiative serait saine, plus l’espionnage de masse est facilité.
    Je trouve donc la décision de l’Inde plutôt intelligente, après à chacun de créer son système ouvert, éventuellement interopérable. Facebook pourrait œuvrer et aider en ce sens !

    « si c’est gratuit, c’est donc que les utilisateurs ne sont pas des clients, mais des produits. »
    Indirectement et peut-être contre la volonté de Mark Zuckerberg cela peut s’avérer vrai à terme.

    • Erwan: « même à travers une association qu’il préside lui permettant de très gros avantages fiscaux … Donc bon question philanthropie on repassera. »

      Attention au mot « avantage » qui sonne comme un tas d’or qui fait bling bling aux oreilles des socialistes.

      Tout comme bon nombre de niche fiscale ça ne représente pas UN GAIN financier, l’argent est bel et bien perdu sauf qu’au lieu d’aller dans la poche des états sans rien produire de positif il se paie un avantage moral avec.

      Ça répond aussi bien à la définition de philanthrope qui n’est que très rarement désintéressé. (don totalement anonyme)

      Erwan: « Et puis même s’il investi dans quelques bonnes actions louables, je ne crois pas qu’il ait directement investi dans des infrastructures permettant l’accès à l’eau »

      Oui, ce n’est jamais assez bien…. (grin)

      • « dans la poche des états sans rien produire de positif il se paie un avantage moral avec. »

        Pas faux

        « Oui, ce n’est jamais assez bien…. (grin) »

        C’est pas ce que j’ai dit, j’ai dit qu’il était généreux, mais de là à parler de philanthropie faut pas pousser, ce n’est pas l’abbé Pierre.

        • Erwan: « C’est pas ce que j’ai dit, j’ai dit qu’il était généreux, mais de là à parler de philanthropie faut pas pousser, ce n’est pas l’abbé Pierre. »

          Je suis d’accord évidemment mais on pourrait aussi discuter de ce qu’est réellement la philanthropie 😉 l’abbé Pierre par exemple n’a pas dépensé toute cette énergie sans aucune récompense intellectuelle ou morale sur terre ou dans les cieux.

      • « Attention au mot « avantage » qui sonne comme un tas d’or qui fait bling bling aux oreilles des socialistes. »

        Cela étant Zuckerberg me semble totalement imprégné de l’idéologie socialiste. L’article de h16 pointe vers un article sur latribune.fr – qui semble être sa source – , article qui renvoie lui-même sur deux articles du times of india :
        un de Zuckerberg himself
        un autre de Nikhil Pahwa

        Dans son article, Zuckerberg défend son offre d’accès gratuit à internet, en la comparant à d’autres service gratuits que sont les bibliothèques, les hôpitaux et systèmes de santé ou l’éducation. Donc, pour lui, un système financé par l’impôt est gratuit : si ça, c’est pas du socialisme !

        Il demande ensuite, aux indiens, de choisir entre des faits et de la fiction; puis conclue son article à propos de consultation du TRAI (autorité de régulation des télécommunications indienne) ainsi : « Choose facts over false claims. Everyone deserves access to the internet. Free basic internet services can help achieve this. Free Basics should stay to help achieve digital equality for India. » Tout en écrivant un peu plus haut : « Right now the TRAI is inviting the public to help decide whether free basic internet services should be offered in India. »

        Sauf que le TRAI ne demande pas au public de décider si il veut des accès gratuits à internet, mais des accès neutres ! Ce que ne laisse pas du tout sous-entendre l’article de h16, car il existe déjà des accès gratuits et neutres en Inde; accès qui, eux, ne sont pas interdits. 😉

        Pour ce qui est de la neutralité du réseau, elle est définie ainsi dans l’article de M. Pahwa : « Net Neutrality is about the ISPs (and telecom operators) not giving a competitive advantage to any particular website or application. »

        Au final, ce qui est reproché à Zuckerberg n’est pas la gratuité – comme le laisse croire h16 – mais le modèle économique choisi qui ne respecte pas la neutralité du réseau. Un modèle gratuit et neutre n’encoure aucun reproche de la part du TRAI.

        Après, on peut toujours discuter si c’est à l’État ou aux consommateurs de choisir entre les différentes offres : gratuite et neutre vs gratuite et non neutre. Pour un libéral, la seconde alternative est sans doute la meilleure; mais cela change complètement l’angle d’analyse choisi par h16 dans son article.

        • « ce qui est reproché à Zuckerberg n’est pas la gratuité – comme le laisse croire h16 »
          Vous n’avez rien compris à l’article. C’est consternant.

          • Pourtant vous avez bien écrit :

            « C’est ça ou rien. Apparemment, pour ces États, pour ces détracteurs du service Free Basics, ce « rien » est préférable, puisqu’au moins, rien serait neutre. »

            Ce qui est faux, il y a des offres neutres et gratuites en Inde. Ce que ses détracteurs lui reproche est le modèle économique qui est à la base de la gratuité de son service : la non neutralité du réseau.

            Ce qui renvoie à la conclusion de mon commentaire : est-ce à l’État ou aux consommateurs de rejeter un service non neutre ?
            En tant que consommateur, l’argumentaire de Zuckerberg dans son article ne m’a nullement convaincu; celui de M. Pahwa beaucoup plus.
            En France, l’Arcep avait bien enquêté au sujet de l’affaire Free-Youtube.

            • Vous écrivez « ce qui est reproché à Zuckerberg n’est pas la gratuité – comme le laisse croire h16 »

              Or, tout l’article porte sur la critique de l’argumentaire utilisé (« non neutralité ») et pas sur un reproche de la gratuité. Je n’ai rien laissé croire. Vous avez cru ou lu de travers.

              Le fait qu’il y ait d’autres offres gratuites neutres ne change absolument rien : l’état n’a pas à intervenir (et notamment parce que ces offres ne sont pas présentes aux mêmes endroits que celle de FB, ce qui me semble une évidence). Mieux : s’il y a d’autres offres gratuites neutres concurrentes, il n’y a alors aucune espèce de raison d’interdire FB puisque le consommateur aura toute latitude de choisir mieux ! C’est encore plus ridicule.

              • Les conditions sont-elles claires pour le consommateur, Zuckerberg ne surfe-t-il pas sur la confusion qu’il pourrait y avoir entre l’offre d’un accès total et gratuit à l’Internet et son offre restreinte et gratuite ? Ne surfe-t-il pas aussi sur l’acceptation habituelle de la structure originellement neutre de l’Internet (il a tout de même été conçu techniquement comme tel) ? Et enfin l’utilisation de moyens utilisés pour mettre en œuvre leur filtrage (qui ne va pas de soi techniquement) est-elle transparente ?
                L’interdiction par le gouvernement me semble abusive, mais je ne suis pas certain que la stratégie de Facebook ne le soit pas aussi. Je pense qu’il est possible, nécessaire et suffisant de demander à un acteur économique d’être dans la transparence sur les services qu’il rend à ses usagers.
                Pouce qui est des données personnelles, puisque c’est le business model de Facebook, je ne vois pas de scandale particulier, si ce n’est que je pense que ce serait juste (et gagnant-gagnant) que Facebook les restitue aux personnes concernées. Alors on pourrait dire que l’usager peut choisir de faire confiance ou non à Facebook et que finalement ce secret il peut le refuser… sauf que tout de même il n’a pas beaucoup d’informations à sa disposition pour pouvoir faire cette mesure. De toutes manières s’il existe tout un tas de débats sur ces sujets c’est qu’il y a de la gêne, je crois que Facebook aurait intérêt à dissiper tous ces blocages et à en être l’acteur le plus responsable (puisque les états sont de toutes façons complètement perdus sur toutes ces problématiques).

  • Petit commentaire: Les personnes n’ayant pas (plus) les moyens techniques pour s’inscrire à FB ne s’inscrivent pas. Of course…
    Les personnes ayant la possibilité technique de s’affilier à FB choisissent de le faire, ou pas.
    Donc, les commentaires sur FB:pfff
    Et si vous n’aimez pas ça, n’en dégouttez pas les autres.

  • Je trouve cet article très intéressant, quand bien même je ne suis pas d’accord sur la conclusion.

    Il est tout à fait logique qu’une compagnie telle que FB puisse accorder gracieusement un service d’accès à internet. La question du tout ou rien revient souvent sur le tapis.
    En effet, filtrer les informations serait perçu comme une forme de censure. Est-ce vraiment le cas?

    Pas vraiment.

    On pourrait prendre la situation ainsi: un individu pose un tuyau qui mène vers une source, mais celui-ci doit obligatoirement parcourir certaines étapes, quitte à tordre ledit tuyau dans tous les sens, afin que l’eau s’y écoule.

    Mais le processus ne se limite pas à l’accès à l’eau: c’est également le type d’eau qui circule dans le tuyau, quelle autre substance que l’eau s’y mêle, quelles étapes de portage de l’eau dans des seaux pour la mettre à nouveau dans le tuyau.

    En gros, une eau pleine « d’impuretés », mais qui reste consommable si on ne fait pas trop attention aux « détails ».

    Est-ce que c’est une situation acceptable? Le débat est ouvert.

    • Sine: « Le débat est ouvert. »

      …De savoir s’il vaut mieux ne rien donner à des gens qui ont soif plutôt que de l’eau impure ?
      A mon avis le débat est clos depuis longtemps.

      Et « impure » !? quand même, vous pouvez soumettre votre propre appli pour free-basics et il y a énormément de soumissions.

    • impureté?
      boisson potable non toxique, facebook ne prétend pas que c’est de l’eau…et on peut difficilement imaginer que un accès internet soit aussi vital que de boire.

      non , la question n’est pas Facebook est ses intentions, la question est au nom de quoi l’etat interdit un truc pour des raisons fumeuses dont une est le client est con.

      • Non, dans ce cas précis, le client « pauvre », serait en situation de faiblesse, nuance.

        Et Facebook s’engouffrerait dans la brèche pour imposer à tout le monde ses services et ceux de bing, tout en aspirant un max de données personnelles.

        Personnellement, je pense qu’un service se paie et que chacun devrait être en mesure de le faire, pas qu’une entreprise devrait faire de la pseudo charité en refourguant un pseudo charitable internet limité tandis qu’elle se fera des brouzoufs sur le dos de pauvres gens derrière qui devront se contenter d’une vitrine de connaissance sans pouvoir payer pour accéder à des connaissances auxquelles nous avons accès.

        • « Non, dans ce cas précis, le client « pauvre », serait en situation de faiblesse, nuance. »

          Imaginez à quel point l’indien pauvre est en situation de faiblesse face à son gouvernement, qui, contrairement à Facebook, est une force coercitive. Vous ne pensez pas qu’il serait moins en situation de faiblesse avec un accès, même limité, au reste du monde ?

          « Et Facebook s’engouffrerait dans la brèche pour imposer à tout le monde ses services et ceux de bing, tout en aspirant un max de données personnelles. »

          Et alors si les gens sont d’accords ?

          « Personnellement, je pense qu’un service se paie et que chacun devrait être en mesure de le faire, pas qu’une entreprise devrait faire de la pseudo charité en refourguant un pseudo charitable internet limité tandis qu’elle se fera des brouzoufs sur le dos de pauvres gens derrière qui devront se contenter d’une vitrine de connaissance sans pouvoir payer pour accéder à des connaissances auxquelles nous avons accès. »

          Et d’où vous vient le droit d’imposer votre vision des choses aux autres ?

          • Je ne l’impose pas, je l’exprime.

            J’ignorais que commenter sur contrepoint avait un quelconque poids économique et politique ou pour but d’influencer mon prochain.

            Je me coucherais moins bête ce soir.

  • Mais ils font comment Facebook pour que certains sites soient gratuits et que d’autres soient payants ?

  • Dommage de virer un service comme celui-là, pour répondre à certains commentaires qui critiquent l initiative de Facebook,il N y a qu seul argument de valable: l initiative de Facebook laisse le choix aux gens, alors que rien, ne donne aucun choix possible et cela ce N est pas attaquable

  • Je pensais ce site plsu tolerant… il en est de ca comme du reste, mais valeurs actuelles dit bien que els violeurs allemands sont des arabes et des nord africains.
    Je suis un anti facebook donc il m’est interdit de donner mon opinion

  • C’est dommage, j’aimais bien h16 et sa morgue. Mais oublier que vouloir faire se l’argent sur le temps des autres n’est pas neutre est une grave erreur. Facebook est tout ce que devrait detester le libéral: contrôle de la vie privée, big data et Goldman Sachs. Ce n’eat en rien libre (peer pressure, vous connaissez?), et gratuit (mon temps est assez précieux). Bref, on tombe bien dans le panneau de la super company cannibalisante qui empêche l’innovation (le Zuck n’a rien inventé et facebook copie mais n’innove pas) et de fait la compétition pour des solutions de vraies relations humaines. Une sorte de microsoft foireux version web.
    Offrir aux pauvres indiens l’internet pour qu’ils passent deux heures par jour à poster des photos du petit neveu pour recevoir des « like » n’est pas forcément signe de progrès. Facebook est l’antilibéralisme à l’état pur. Et ce n’est pas parce qu’il est dans des mains privées (en est-on certain?), qu’il faut tout lui permettre. La Stasi ne contrôlait « que » 8% de la population. Facebook, 60% (France et pays de losers). Remplacez Facebook par RDA er communisme par « pubs qui vous ressemblent » et vous avez un tableau peu reluisant. La naïveté perdra les libéraux.

    • Rien, absolument rien, ne vous impose de vous inscrire à FB. Le peer pressure dont vous parlez n’est même pas efficace (la fréquentation de FB par les 18-25 ans est en diminution constante ces dernières années, par exemple). Comparer FB avec la stasi est parfaitement grotesque (vous êtes visiblement trop jeune pour savoir ce que cette police politique pouvait faire et que FB ne pourra jamais).

      Ergo, tout ce que vous dites s’apparente avant tout à une critique pour la critique : vous conspuez FB, … et c’est tout.

    • @ leb

      Le libéralisme est défini par le droit naturel, or facebook ne s’oppose pas à ce droit puisqu’il n’impose rien à personne. Facebook est en accord avec la doctrine libérale.

      A l’inverse, lorsque l’Etat indien interdit à des gens de contracter librement avec facebook, il va à l’encontre de leur droit naturel et c’est lui qui est dans une position clairement antilibérale.

      Maintenant, toute la complexité du libéralisme est que l’on fait passer la défense de la liberté selon le droit naturel avant ses propres convictions. Vous avez le droit d’être convaincu que facebook est une mauvaise chose (et je ne vous donne pas forcément tord sur ce point), mais si des gens choisissent librement de s’y adonner, c’est leur liberté et elle doit être défendue, même si elle nous déplaît fortement.

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