Le regard de René Le Honzec.
La fraternisation est à la mode dans certains milieux d’historiens qui n’ont jamais admis que des millions d’hommes aient décidé de servir la Patrie/Nation de tous côtés, qui ont toujours détesté la guerre « que la capitalisme porte comme les nuées le tonnerre ». Bon, du coup nous avons régulièrement droit à des livres/films/documentaires laudateurs célèbrant désertion, fraternisation et lâchetés en tous genres. Ayant eu mon grand-père Jean-Mathurin qui a combattu toute la guerre (une blessure, croix de guerre, etc., mon grand-oncle, son frère, le maréchal-des-logis-chef Jean-René tué en 16 (croix de guerre…), mon arrière-grand-père ayant combattu les Prussiens en 70 (là, bien vu, c’était Gambetta…) et enfin mon père, engagé volontaire en 44, campagne d’Alsace, médaille commémorative, barrette » Libération » (bonne guerre, méchants nazis, pas de fraternisation), Indochine, Algérie, Tchad… Je n’ai guère de sympathie pour ces « fraternisations » et commémorations d’icelles, surtout quand on en voit le dernier avatar : le général Hollande serrant la main du colonel Bertrand, qui doit sa victoire à la fraternisation des troupes la veille ennemies.
Aotrou Le Honzec, pour une fois, votre billet ne me fait pas sourire; mon père était de 1914…
Vous ne l’avez pas fait exprès: vous êtes pardonné.
Merci, paotr ag er vro…Mais je maintiens: j’ai eu le privilège d’assister – et de participer, modestement,-aux conversations entre deux anciens combattants des deux guerres: mon père et mon grand-père. Ils n’auraient jamais accepté ce genre de cérémonies, dont je rappelle le côté « politiquement correct »: personne n’envisage d’en célébrer de même pour la Deuxième. Et Bigeard n’a pas pardonné, ni fraternisé, avec Giap.
Genoh aveid re Vro!
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