En avant pour des quotas de stagiaires, parce que ça va bien aider.

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En avant pour des quotas de stagiaires, parce que ça va bien aider.

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 novembre 2015
- A +

En 2006, une guillerette association décidait de s’occuper du sort alors peu enviable des stagiaires en entreprise, dénonçant avec force vociférations l’absence de rémunération pour des stages toujours plus délicats à dénicher. Dans un billet un peu trop long, je prenais note des revendications excitées du petit groupe auto-représentatif, et concluais que cette affaire présageait du pire en termes de développement juridique et social. Las. J’ai eu raison.

J’écrivais en effet qu’une fois le lobbying de cette bruyante association réussi, les entreprises se verraient confrontées à des règles encore plus strictes pour prendre des stagiaires, ce qui provoquerait à la fois une raréfaction de ces stages et des difficultés supplémentaires pour les embauches fermes.

Neuf années se sont écoulées, et on découvre, au détour de ces petits articles de la presse subventionnée, que le dernier volet de la loi de 2014 sur les stages est devenu effectif ce 28 octobre dernier. Très concrètement, cette magnifique loi (réclamée, je le rappelle, à cors et à cris par différentes associations dont Génération Précaire) plafonne la part de stagiaires dans les effectifs d’une entreprise et renforce les moyens d’identifier et de sanctionner les abus. Une entreprise de moins de 20 salariés ne pourra ainsi pas prendre plus de trois stagiaires, et pour une entreprise de plus de 20 salariés, l’effectif de stagiaires ne pourra dépasser 15% ramené à l’entier supérieur.

Youpi, donc, notamment de la part de cette fameuse association, frétillante d’aise à l’idée qu’enfin, les entreprises seront un peu plus contraintes dans leur rapport avec le reste de la société :

« C’est une mesure que nous demandons depuis la création de Génération Précaire, il y a dix ans. Nous regrettons que le seuil de 10% que nous défendions, et que le gouvernement avait porté auprès des parlementaires lors du vote de la loi, n’ait pas été adopté, mais cela reste une avancée historique. »

On ne sait pas trop ce qui est historique dans l’affaire, si c’est la rapidité avec laquelle le collectif a réussi à conscientiser les députés pour leur faire pondre une telle loi, si c’est le seuil de contrainte imposé, ou si c’est le fait qu’encore une fois, le législateur s’est cru avisé d’intervenir entre des relations interpersonnelles dans lesquelles il avait déjà lourdement agi, provoquant la situation problématique en premier lieu.

Parce qu’en fait, oui, la situation s’est effectivement et largement détériorée depuis les premiers couinements du collectif Génération Précaire, et comme prévu, le stage est devenu une denrée rare et complexe à gérer en entreprise alors qu’il n’en était pas ainsi du tout il y a vingt ou trente ans.

Et de là à conclure que cette situation est devenue progressivement invivable précisément à cause des actions mal dirigées et contre-productives de ce genre de collectif, il n’y aurait qu’un pas à franchir. Je le franchis d’ailleurs d’autant plus facilement que tout se déroule comme prévu.

gifa - nonne qui danse - tralalalalala

Encore une fois, un problème, analysé de travers, aura provoqué l’ire d’un groupe de collectivistes à la petite semaine qui, décidant de faire résoudre la difficulté par celui-là même qui en fut le principal responsable, applaudit maintenant à deux mains les mesures mises en place et qui provoqueront une nouvelle brouettée d’ennuis et de vexations, vexations qui entraîneront à leur tour une nouvelle salve de protestations outrées de ces mêmes collectivistes, qui retourneront, le sourcil en bataille, chouiner auprès du même responsable. Le cercle vicieux est amorcé, attendez-vous à de grands moments de n’importe quoi.

Je m’explique.

L’analyse simpliste de nos groupistes précaires est qu’ils se retrouvent devant des entreprises méchantes qui leur offrent de trop rares stages, à la fois pourris et pas rémunérés. L’analyse qui leur bondit au visage et qui sied assez bien à leur bien trop courte réflexion est que ces entreprises font exprès, d’une part parce qu’elles sont méchantes, et d’autre part parce que la loi les autorise à ce genre de débordements. La conclusion, inévitable, est qu’il faut donc réguler tout ça.

Quant à savoir pourquoi, en premier lieu, les entreprises ont ce toupet inouï de proposer des stages non ou mal rémunérés, en trop petite quantité, cela ne leur traverse même pas le crâne (et c’est normal, puisque ces entreprises font exprès parce qu’elles sont méchantes).

Pourtant, la situation n’a pas toujours été aussi catastrophique. Pourtant, il y a vingt ou trente ans, les entreprises n’étaient pas enrobées de ces dizaines d’articles de loi tentant de leur faire comprendre que prendre des stagiaires est une tâche ingrate, pénible, coûteuse, et que le moindre écart leur coûtera chèrement. Pourtant, il y a quelques décennies, les stages n’avaient aucune rémunération obligatoire, et pourtant, les étudiants trouvaient des stages sans problème.

Mais voilà : à mesure qu’on a fait monter le SMIC, les stagiaires sont devenus coûteux. À mesure qu’on a encadré, normé, régulé stages et salariat, chaque jeune en formation est devenu un risque juridique de plus pour l’entreprise. Et de la même façon qu’il a fallu déverser des tombereaux de lois pour encadrer les loyers et les méchants propriétaires et que ces lois ont inexorablement fait grimper les loyers et ont progressivement bouté les locataires les moins riches dans les clapiers les plus éloignés de leurs centres d’intérêts (travail, écoles, crèches, universités), entraînant une hausse stratosphérique du coût de la vie, de la même façon l’augmentation du nombre de lois encadrant les stages et les employeurs a rendu l’obtention d’un stage bien plus complexe, a provoqué d’importantes réticences des employeurs et a transformé l’idée même de stage en parcours du combattant.

Par exemple, l’obligation de rémunération a mécaniquement rendu les stages plus coûteux, et par voie de conséquence, a fermé tous les stages pour lesquels les entreprises dépensaient déjà une somme conséquente en vue de former leurs futurs collaborateurs. Concrètement, prendre un stagiaire il y a 20 ans se traduisait assez régulièrement par une embauche de la personne ainsi formée. De nos jours, l’entreprise aura toutes les peines du monde à rentrer dans ses frais, le poids mort de la formation s’ajoutant à la rémunération obligatoire. Parallèlement, le différentiel avec un CDD ou un intérimaire devient plus étroit, ce qui ou bien rend les choses plus difficiles pour les prétendants au CDD, ou bien ferme des portes aux stagiaires éventuels… ou les deux, ce qu’on observe très concrètement.

well done old chap

Par exemple, imposer des quotas (que ce soit par maximum ou minimum) dans l’entreprise revient à lui fixer d’une façon arbitraire une partie de sa masse et de sa compétence salariales. Les quotas actuels représentent un maximum ? Les entreprises aux trésoreries tendues et qui n’ont pas de temps à consacrer à la formation proposeront donc… 0 stage. Dès lors, une baisse du nombre total de stages disponibles dans les entreprises est inévitable, sans aucune hausse parallèle des embauches, soit l’effet inverse de celui recherché. Les quotas deviendront un minimum ? Les entreprises utiliseront alors massivement le réseautage, le piston et la cooptation, fermant définitivement l’idée d’un stage à tous ceux qui ne pourront bénéficier de ces influences internes.

Non, décidément, le lobbying en « faveur » des stages continue de provoquer un désastre : des milliers de jeunes ne seront plus formés, des milliers d’autres seront utilisés pour des tâches ingrates et peu formatrices. L’État, s’immisçant encore une fois dans des relations privées, va caraméliser les interactions des uns et des autres, les figer dans un bon sentiment épais mais destructeur au final.

Rassurez-vous : même si la réflexion du collectif effervescent a été bien trop courte, cela n’empêchera pas ses membres de continuer sur la même lancée nuisible. Notant que la France vient, avec cette loi, de se doter d’un dispositif assez unique en Europe, ils incitent les autres pays à faire la même grosse boulette :

« Le combat reste à mener au Royaume-Uni, en Italie, en Grèce, en Espagne. Il en va de même aux États-Unis et dans les organisations internationales. Avec des collectifs d’autres pays, nous allons organiser, mardi 10 novembre, la première journée internationale des stagiaires. »

souplex bon sang mais c'est bien sûrMais bon sang, c’est bien sûr ! Comme d’autres pays n’ont jamais pensé à une idée aussi débile lumineuse, c’est forcément parce qu’ils sont trop bêtes ou trop timorés et qu’ils méritent amplement que la France leur montre le chemin ! Et surtout, surtout, ne faisons aucune analyse critique de la situation actuelle, de ce qu’elle était et de ce qu’elle est devenue. Tout comme les 35 heures que le monde nous envie mais ne copie certainement pas, il ne suffit pas que notre marché du stage soit en déconfiture, il faut saboter aussi celui des autres pays !

La France, phare du monde moderne, montre à nouveau la voie, qui est droite mais de pente raide. Avec un mur en face.

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  • « même si la réflexion du collectif effervescent a été bien trop courte, cela n’empêchera pas ses membres de continuer sur la même lancée nuisible »: et quel est le montant des subventions perçues par ce très desintéressé « ‘collectif » collectiviste? Et ne me dites surtout pas qu’ils est composé uniquement de stagiaires non -rémunérés…

    • Ba bien sur que non, tout comme la Martine… qui clamait haut et fort « nous les ministres et députés nous travaillons sans compter nos heures, des centaines d’heures par semaines » et qui nosu a pondu les 35h…
      Faites ce que je dis pas ce que je fais, je peux m’enrichir, mais toi simple peuple ferme la. Et bien cette assoc de bénévoles, pas vraiment bénévoles et lourdement subventionnée on le suppose sans trop vérifier… est contre le bénévolat, contre le fait qu’un stagiaire puisse apprendre quelque chose… donc un patron qui paie son employé n’a plus aucune chance de perdre du temps a lui transmettre quelque chose, puisque désormais le temps de ce stagiaire est payant, donc il faut a tout prix le rendre rentable… c’est ainsi, l’association de bras raccourcis a réussi (comme a chaque fois qu’une assoc se mele du privé) à faire en sorte que les stagiaires n’apprennent plus rien, et ne devienne que des outils de productivités à moindre couts…
      Ah.. satané association ultra-néo-utilitaro-capitaliste qu’est « Génération précaire ».

  • J’ai été stagiaire dans une entreprise qui m’a « utilisé » en remplacement d’un salarié. Je n’ai pas été embauché, j’ai eu un sujet de stage bidon mais j’ai beaucoup manipulé, observé, consulté ce qui a été très formateur malgré tout. C’est bien le but du stage non ?

    Désormais je recrute des stagiaires. Leur motivation première est loin d’être l’aspect financier mais d’améliorer leurs connaissances et d’appliquer la théorie vue en classe.

    Pour limiter les abus de la part des employeurs, un meilleur suivi des professeurs (hebdomadaire par exemple) serait un vrai plus.

    • Il y a bien des raisons de prendre des stagiaires!

      Avant que le terme n’existe, juste après le bac, je me rappelle avoir eu un « job-étudiant » dans une banque: d’abord, c’est une première expérience du « monde du travail » et « de la vie réelle »; d’autre part, à l’époque, nous étions un certain nombre de ces « petites mains », payées le minimum légal mais il ne faut pas être grand clerc pour deviner que, ignorant tout des problèmes bancaires, nous étions enclins à ouvrir un compte dans cette banque-là plutôt qu’une autre, en un temps où on ne changeait pas de banque (ni de courtier d’assurances) de sa vie! Marketing intelligent et rentable, à la longue!

      Actuellement, pour une banque, prendre en stage un geek doué (ils sont majoritairement jeunes et vifs), en stage, peut devenir un placement rentable. Il y a donc un gros avantage possible pour les entreprises d’engager des stagiaires « intéressants », de les rémunérer (c’est normal!), et de voir en 3 à 6 mois, si ils conviennent à l’entreprise, d’où l’embauche ou pas.

      Il est clair que la réglementation doit rester « légère » afin que le système soit souplement adaptable et aux entreprises et aux stagiaires: c’est donc le « dialogue social » (représentants du patronat et des « travailleurs », mais représentant, cette fois, vraiment aussi (concrètement) les stagiaires et les chômeurs (« travailleurs sans emploi », selon le lexique idoine), qui devrait en définir les termes, au bénéfice de tous: les « travailleurs » supportent et respectent bien mieux ce genre de consensus (compromis) que toutes les lois votées par ces politiciens coupés des réalités concrètes. Mais un syndicat comme « Sud » ou la CGT, est-il capable de signer un accord avec le patronat? Leur conception de « lutte » des classes, s’y oppose idéologiquement, malgré toutes les conséquences. (Il n’y a pas que les politiques qui doivent se moderniser).

      • Que ce sujet soit un sujet est déprimant.
        J’étais patron en France. Je n’avais pas besoin de stagiaires. Mais alors, pas du tout.
        J’avais besoin de pouvoir recruter, tout bêtement. Et si je me trompais, de pouvoir limiter les frais. C’est tout. Accessoirement, de protéger mon investissement si ce dernier était conséquent.
        Maintenant, si stagiaire il doit y a avoir, c’est rémunéré, enfin! Ca, c’est la part du contrat patron envers le salarié stagiaire qui n’aurait jamais du être remise en cause. Et il a été remis en cause par les éternels cyniques de la politique française, qui y ont vu un moyen de masquer le taux de chômage réel des jeunes. En revanche, la part du contrat salarié stagiaire envers le patron n’existe pas. Investissez 2 ans sur quelqu’un pour le voir partir a date anniversaire, vous vous en souviendrez longtemps.
        C’est toujours le même cinéma dans ce pays. Un droit du travail délirant, un code inapplicable même avec la meilleure volonté du monde, l’hérésie du CDD et du CDI, une montage d’obligations, de règles, de mystifications.. Tout va a l’encontre de l’économie de marché et du bon sens, et tout va dans l’abandon de la responsabilité individuelle.
        L’auteur ne signale pas que les pires abus de stagiaires sont a trouver, systématiquement, dans le public, éducation nationale en tête. Suivent les grands groupes. Et, bien sur, quelques salespatrons tout de meme qui serviront bien d’épouvantails a la clique habituelle de victimes professionnelles.

        • Après deux ans il doit bien y avoir une raison à son départ, non?

            • Dépit amoureux, ca doit être ca.
              Bref. On s’en fout.
              Mon idée est qu’il vaut peut être mieux embaucher et investir librement entre 2 adultes responsables et consentants. Faire un statut de stagiaire est une couche supplémentaire de grand n’importe quoi dans la très épaisse croute de grand n’importe quoi communément appelée code du travail.
              Un comptable de mes amis a commencé stagiaire dans un des big four. Il avait un très bon salaire, des heures pas possibles et un examen interne a passer a la fin de l’année, avec remboursement d’une partie des frais en cas d’échec. On lui demandait un engagement total, on le payait pour ca et il a signe en tant qu’adulte responsable connaissant le risque mais sur de sa force. J’oubliais. Ce n’était pas en France.

  • Donc si je résume bien l’article, les entreprises n’ont plus d’offres pour les stagiaires (et ce déjà avant cette loi), et vont donc être gênées par un quota de 15% maximum de stagiaire.
    Ça semble *parfaitement* cohérent.

    • t’as raison, plantons des drapeaux anti-girafes partout dans Paris, vu qu’il n’y a déjà pas de girafes ça ne les dérangera pas, donc pourquoi se gêner ? Çà ne coutera rien, c’est sûr …
      Dans la même veine, interdisons aux membres du PS de voter FN, vu qu’il ne le font pas ça ne les dérangera pas, non plus que les quelques mesures de contrôle indispensables pour que la loi ne reste pas lettre morte.

      Et interdisons à 2Petits Verres d’écrire des conneries, vu qu’il ne le fait jamais ça ne le dérangera pas, et si il proteste contre les vérifications, voire contre la loi (qui pourtant ne le concerne pas) c’est un peu louche tu ne crois pas ?

      • Ce n’est pas moi qui affirme qu’il n’existe pas d’entreprises qui abusent de stages là où ils cherchent des employés, c’est l’article (personnellement, je pense l’inverse.) Je pointe seulement une incohérence dans l’article.

        • Ce n’est incohérent que si on considère que les entreprises sont toutes identiques et les jobs de même. Sinon, on peut effectivement cumuler une perte par non-rentabilité et une perte par restriction d’effectifs.

    • Pas exactement: après relecture attentive vous comprendrez que cette Loi est l’aboutissement des obligations de plus en plus prégnantes décidées par l‘Inaptocratie pour encadrer toute Activité sociale/économique.

      Inaptocratie: gouvernement des moins capables, élus par les moins capables de produire, et où les moins aptes à subvenir à eux-mêmes bénéficient de la confiscation de la richesse du Travail de Producteurs en continuelle diminution

      L’intérêt de l’Inaptocratie est d’augmenter la viscosité sociale/économique… pour justifier son existence!
      CQFD

      Ceci écrit, il y aussi des Entreprise « Thénardières »… mais sont-elles la majorité?

      • « Ceci écrit, il y aussi des Entreprise « Thénardières »… mais sont-elles la majorité? »

        Dans tous les cas on ne parlera que d’elle mais en aucune manière de ceux qui rémunèrent leur stagiaire et qui les formes.

        • Il m’étonnerait que la loi française et le code du travail (2,3 Kgs!) n’ait pas de quoi lutter contre les « Thénardier’s »!

    • Ce n’est pas ça 🙂

      Ma compréhension est la suivante, en partant de ce postulat : les entreprises qui sont contraintes/régulées par différentes lois en terme d’embauche, de rémunération, de temps de travail, etc… sont rationnelles. De fait, quand elles comparent le coût entre un stagiaire (rémunération, formation à donner, etc..) à celui d’un CDD (ou intérimaire), avec en face les risques associées, elles vont préférer prendre un CDD/intérimaire. Ce dernier, normalement, sera formé et apte à son poste plus rapidement.

      Ce quota de 15% de fait qu’accroître cet état de fait, il s’ajoute donc à la liste des contraintes que subit une entreprise.

      Pour limiter les stages « bidons », il serait plus sain que les professeurs jouent leur rôle, comme le dit en commentaire Flo. Ces derniers doivent s’assurer que le stage correspond bien au périmètre des études suivies par le stagiaires (pour faire exemple : un stagiaire étudiant la chimie, ne doit pas se retrouver à faire que du secrétariat).

      • Je pense qu’il faut faire une différence entre

        – les stages compris dans le programme des années d’études, qui doivent avoir un lien étroit avec le programme et n’est que le côté pratique de l’enseignement, logiquement non rémunéré puisque participant au processus pédagogique, au bénéfice de l’étudiant, d’une part,

        – l’apprentissage dans les études techniques et professionnelles où le stagiaire assure une portion du travail effectué, qui peut être défrayé, mais pas salarié, d’autre part,

        – enfin, le stagiaire diplômé qui dot logiquement être rémunéré un minimum pour son travail, quitte à ce que l’entreprise sélectionne les profils qui l’intéressent, a priori.

        Le problème concernant la 3ième catégorie (les « chômeurs avant le premier emploi », non rémunérés, diplômés ou non), est qu’ils sont sans vraie ressource, commenceront à « cotiser » effectivement plus tard pour leur retraite et la sécurité sociale (futurs pauvres!) et restent, pour une part, sans activité pendant la période de vie gâchée où ils sont le plus aptes à acquérir des connaissances et des pratiques et à devenir rapidement performants: pour les plus motivés, ce doit être toxique dans un état-nation qui bride administrativement et légalement l’iinitiative et en alourdit la charge financière et administrative, dès le départ. Pas étonnant que l’émigration devienne la solution!

  • avec une telle loi , personne ne trouvera de stages sans un cercle de connivence , ils viennent d’organiser la pénurie comme ils l’ont fait pour l’apprentissage !

  • c’est vrai qu’une entreprise remplis de stagiaire non remunéré je vois le tableau, en fait c’est l’administration, d’ailleurs c’est applicable à l’état, parce que si c’est le cas, ils vont être obligé de fermé certaine assoc ou certain service, et dans les communes oh non c’est trop drole…..(j’imagine que c’est pas pour l’état)

    Bah c’est tous simple moins de stagiaire encore en formation eheh, moi je dis il nous faut encore plus de loi comme ça et on ira plus vie dans le mur, vite vite une nouvelle je me régale ….

  • La réponse debile du quota a un problème reel. Celui de la multiplication des stages successifs.
    Ancien cadre dirigeant je peux témoigner que le stage n’était souvent pas un préalable a une embauche mais un moyen peu coûteux de remplacer un salarié permanent. Dans une entreprise ou j’étais DRH nous avons ainsi eu jusqu’à plus de 30% de stagiaires dans certains départements. Ceux ci étaient cependant rémunérés.

    • Je confirme, j’ai un avis contraire à l’article, toutes les structures ou j’ai pu passer, abusaient clairement du côté des stagiaires, et s’en servaient même pour éviter de de devoir embaucher quelqu’un.
      Mieux, la plupart, préféraient changer de stagiaire tous les ans, pour les payer au minimum, et prendre évidemment les plus jeunes pour moins devoir les payer.

      • Dans un de mes stages j’ai vécu ça mais c’est mieux que ne pas avoir de stages du tout. Les entreprises en France n’embauchent pas de jeunes car ils ‘n’ont pas d’expérience’ et les stages peuvent aider justement, mais comment les jeunes gagneront cette expérience nécessaires au 1er emploi s’il n’y a plus de stages ou pas assez??

      • @ Constant @ Hervé @ Akashi

        Comme Akashi (voir son post), je crois que les entreprises qui voient les stagiaires comme de « la main d’oeuvre bon marché » en remplacement de salariés habituels ou en « esclaves » sous-payés pour des travaux répétitifs sans intérêt sabotent le stagiaires et le système au lieu de les utiliser intelligemment, à bon escient et après sélection, soit en vue qu’ils remplacent les départs « naturels » prévisibles (les retraités) par de jeunes, « promus » par un CDD, voire un CDI, intéressants pour l’entreprise, le stage les ayant formés déjà aux habitudes de la maison, quitte à s’intéresser quand même à leurs idées neuves, vu qu’ils représentent la génération de l’avenir à la fois des salariés de l’entreprise comme des futurs clients de la production.

        C’est en tout cas ce qu’apprend le système industriel allemand qui semble mieux correspondre à la réalité, quand on est jeune, à l’idée de « culture d’entreprise » qu’on peut défendre si celle-ci ne vous a pas, dès le départ, écrasé de son mépris en vous considérant facilement comme « pièce » interchangeable, et, en fait, sans aucune importance personnelle.

        Le jour où la « reconnaissance » (pas forcément rémunérée, d’ailleurs) de la valeur de tous les collaborateurs de l’entreprise sera effective, il ne sera pas nécessaire de conserver les « parasites » inefficaces: question de bonne gestion: un D.R.H. n’est pas là que pour virer des employés selon un plan social mais pour trouver « the right man » pour le mettre à sa « right place ». (Problème d’autorité prétentieuse en France?)

        L’exemple de Mathias Müller, issu du sérail (et du bas de l’échelle) de l’entreprise et arrivé à la tête du groupe VW , dans une période difficile, montre bien la différence de mentalité entre France et Allemagne.

      • Oui dans les grosses structures, dans les petites et moyennes, c’est radicalement différent. Si je me réfère à mon expérience, et à mes anciens potes de différentes promos, le son est le meme. Dans les petites structures, certains se plaignaient de faire le ménage ou le café, en omettant que leur collègue salarié le faisait également… et que cela représentait quelque chose comme 10 minutes par mois… mais peu importe, moi perso mes stages, se sont tous super bien déroulés, les référants prenaient leur temps pour me transmettre les savoirs et me faisait participer mais on voyait très clairement que ce n’était pas dans un but de rentabilité, j’étais rarement seul à faire quelque chose.
        Petite expérience personnelle :
        – J’ai passé mes premières années d’études en BEP et BAC pro electronique, donc dépannage de téléviseur & co, j’ai fait des stages chez les petits artisans et chez Darty, a aucun moment je me suis senti exploité, et a chaque fois, ils me transmettaient ce que j’avais a apprendre… et passait un peu de temps a m’expliquer les choses, chez les petits et chez les gros…
        – Ensuite j’ai fait un BTS force de vente, la en effet c’est de la main d’oeuvre gratuite a 100% de mes expériences, que ca soit chez le petit commercant ou bien au Parisien ou j’ai du vendre du parisien en porte a porte….
        – Ensuite école de commerce mais en alternance, donc je ne vais pas le mettre dans le panier, car la j’étais considéré comme un salarié, mais c’est normal j’en étais un….

        Pour résumé, autant dire que l’artisan du coin de mon BEP et de mon bac pro, ne va pas courir pour prendre un stagiaire, et ne va lui donner que du travail rentable si il doit le payer et adieu la transmission du savoir, car payer pour transmettre un savoir c’est comme si on demandait à un prof de payer ses élèves. Déjà que c’était compliquer de trouver des stages non rémunérés, mais des stages rémunérés, ils vont souffrir les pauvres étudiants…

        Comme d’hab on prend des mesures générales pour des minorités d’abus, juste car certains ont eu « la mauvaise expérience »…

    • La logique n’est-elle pas qu’une entreprise devrait sur le long terme embaucher un pourcentage de ses stagiaires au risque de rattrapage fiscal (pourcentage négocié selon les branches d’activité, et non pas imposé par l’état) ?

      Cela bien sur exclut le travail saisonnier ou les stages pour ados, cas sociaux, ou l’apprentissage de la notion même de stage. Le premier doit correspondre à un intérim et le second à une mission payée en totalité par l’état ou le stagiaire (si quelqu’un arrive à prouver son utilité).

  • En tant que stagiaire 2 fois en 1 an j’ai effectué mes 3 stages à l’étranger et il en va de même de nombreux autres étudiants. C’est agaçant et injustes c’est clair, d’un autre côté un stage à l’étranger apporte davantage qu’un stage en France et ouvre d’autres horizons.

    • Pour un stagiaire, percevoir une (bonne) indemnité est gratifiant et indispensable pour ceux qui n’ont pas de ressources. Néanmoins, si le stage est réellement formateur (et permet d’acquérir l’expérience de travail dans une langue étrangère), l’intérêt du stage dépasse très largement celui de la rémunération. Il y a même des cas (pilote de ligne) ou certains acceptent de payer pour le stage. Ce qui est plus logique pour le stagiaire que pour le client de la compagnie aérienne …

      • @ Pramat
        Bonjour Pragmat,

        Logiquement, si le stagiaire remplace le co-pilote d’un avion, c’est un travail et « tout travail mérite salaire »!

        Il est évidemment dégoûtant de faire payer pour co-piloter réellement un avion commercial en action, avec fret ou passagers payants embarqués, quelqu’un qui sort, diplômé, d’une école de pilotage dont on connait le coût déjà exorbitant de l’écolage (au bas mot, 50 à 75.000 €: 360 € l’heure sur simulateur de vol à Roissy).

        Quoi de plus normal de sélectionner intelligemment plutôt les jeunes pilotes et de les engager avec un salaire de bas de l’échelle dans la compagnie où, avec l’expérience, les heures de vol et les formations, ils monteront les échelons?

        La France n’a pas du tout cette mentalité de recruter tôt, les jeunes qui feront l’avenir de l’entreprise dans un « esprit-maison » consensuel partagé par les membres du personnel, heureux et fiers d’y avoir acquis son expérience et d’y avoir donné son effort, pour le bien personnel et partagé, sauf chez les artisans, sans doute.

        Et les syndicats (comme la CGT, FO, SUD et le SFPL; peut-être pas la CFDT) font tout pour que ce soit une lutte « bons travailleurs jamais assez satisfaits contre mauvais patron » qui règne: c’est leur » fond de commerce » mais il est « vétuste » et, personnellement, source de perpétuel sentiment d’injustice, injustifié: c’est purement idéologique!

  • Encore une situation qui démontre que ce n’est pas l’économie qui doit être régulée mais bien la politique.

    Même le moins bien équipé de nos contemporains observe sans effort que le vote ne permet absolument aucune régulation du domaine politique. La pseudo-démocratie se résume tout au plus à un jeu de chaises musicales, mais le fond politique demeure collectiviste quelle que soit l’expression de la population. Une démocratie qui ne respecte ni la liberté, ni la propriété privée, et qui méprise à ce point l’expression populaire, est une parodie de démocratie. L’expression populaire a du sens si et seulement si la liberté et la propriété privée sont respectées sans restriction ni exception. L’expression d’esclaves assujettis n’a en effet aucune valeur. Dit autrement, les divers socialismes ne sont pas solubles dans la démocratie. L’Etat obèse collectiviste, qui redistribue des richesses volées à leurs légitimes propriétaires, au nom de l’égalitarisme ou de l’écologie, est le contraire de la démocratie. Le temps est venu de réguler fermement la politique afin de retrouver la véritable démocratie, fondée sur un principe inaltérable : qui paye décide. Mais pour pouvoir payer, encore faut-il produire d’abord, et non voler. Le vol fiscal ou réglementaire a beau être légal en apparence, il n’en est pas moins un vol illégitime et immoral.

    On ne peut pas continuer à laisser des partis et associations politiques prétendument républicains ou citoyens (en réalité non constitutionnels, car les partis ou associations collectivistes qui, par définition, attentent à la liberté et à la propriété privée, n’ont pas d’objet) disposer librement de la Nation et de ses membres, agir ouvertement contre l’intérêt général, contre les individus et contre tout ce qui a permis et permet encore un peu la société, mais de moins en moins au fur et à mesure de la multiplication des agressions. Ce terrorisme politique est doux en apparence, mais il est tout aussi criminel que le terrorisme guerrier violent, car il vise à saper les fondements de la démocratie et de la société que sont la liberté et la propriété privée. Il prospère uniquement par la capacité de nuisance criminelle de ses affidés improductifs, par leur capacité de spoliation et de destruction systématique des richesses volées à leurs victimes productives. Il durera tant que ces dernières ne réagiront pas à la mesure des agressions subies, et même un peu plus, histoire que l’envie de nuire à nouveau ne reprenne pas de sitôt les collectivistes forcenés.

    • ils sont rendue a se volés entre eux alors pourquoi voulez vous que ça change. Et puis tant qu’on ne fait rien qu’on ne dit rien qu’on ne manisfeste pas ….. on aura droit a rien qu’a payer et ce la fermer et si on paye pas on nous pille donc on fait quoi ? Dès fois je me dis …. rien vaut mieux que je me taise tellement la colère est en moi.

    • Il y a, en France, un fait historique redoutable:

      C’est Ch.De Gaulle qui a inspiré l’esprit et la lettre de la Vième: financièrement, il était intègre, politiquement, son sens démocratique se résumait ainsi: « tant que je suis soutenu par une majorité significative, je poursuis ma vision « pour le bien de la France » et pour cela, j’ai besoin de décider seul, quitte à faire approuver mes décisions par l’assemblée nationale », après.

      Ce régime était bien une forme de dictature démocratique.
      Dictature: il avait l’habitude de décider seul, ce qui ne l’empêchait pas de demander l’avis de ses interlocuteurs.
      Démocratique: le Général l’a prouvé: désavoué par un référendum, il a mis moins de 12 heures à quitter l’Élysée.

      Tous les présidents de la République qui ont suivi n’ont pas changé l’esprit de cette constitution sans avoir leur « vision désintéressée de La France » de son rédacteur.

      Les partis ont donc pu prendre leur revanche et s’engouffrer dans la brèche en devenant les vrais lieux de pouvoir, soutenus par des conglomérats hétéroclites si bien exprimés par des termes aussi binaires et simplistes que « droite » ou « gauche », en négligeant toutes les nuances, les sensibilités personnelles et particulières, dans le seul but de l’emporter, scrutin majoritaire oblige.

      Si on fait le calcul des Français qui, par leur préférence personnelle, voulaient que Fr.Hollande soit président à la place d’aucun autre candidat, on doit être à un maximum de 20 % de ceux qui avaient la possibilité de voter. Était-il le favori de ce groupe de Français: sans doute, non! Rien ne dit qu’un autre candidat, en-dehors des partis et de leurs « primaires », n’aurait pas eu une meilleure cote personnelle.

      Le côté démocratique est donc bien ébréché! Et il est difficile d’affirmer que Fr.Hollande soit « vraiment » le président de TOUS les Français, sans prendre en compte préférentiellement les idées de son parti d’origine.

      Si on regarde « à droite », le parti classique ne vaut pas mieux: quasi toutes les nuances de la « droite » y sont représentées, se haïssant parfois sévèrement..
      La prière vespérale commune doit y être sans doute: « Mon Dieu, protégez-moi de mes « amis politiques », mes ennemis, je m’en charge »!
      C’est un parti dont l’étiquette peut apporter des voix, aux élections, et dont les moyens financiers seront utiles pour la campagne.

      Comme souvent, en démocratie, si le nombre des députés est connu pour être pléthorique à 577 personnes, il n’est pas rare de voir des votes majoritaires à 2 chiffres seulement: là non plus, ce n’est pas la démocratie qui les étouffe! « On vote majorité contre opposition, les 2 « officielles », comme toujours, point-barre ».

      Jamais, le libéralisme n’aura voix au chapitre, dans cette assemblée!
      La liberté est un combat, combat pour quoi que ce soit, abandonné depuis longtemps par ces députés au premier rang desquels on retrouve les éternels complices de toutes les politiques: les fonctionnaires!

  • Complètement HS, mais je viens d’avoir une preuve qu’une pub vidéo démarre automatiquement sur contrepoints 🙁
    Ce jour à 14h30, pub « Health seasonal depression » (Sekindo = régie pub ?).
    J’ai même une photo d’écran s’il le faut.

    Je vous aime bien, j’accepte de la pub même ciblée. Mais pas en vidéo autostart, pretty please !

    • Sauf qu’il n’y a rien, au niveau du site ici, qui déclenche une telle pub. En revanche, sur tablette, il est connu que certains malware s’installent pour déclencher ce genre de choses.

      • Je suis sur hybride pc+tablette Toshiba Intel Inside Windows 8.1. ADblock installé et activé mais inefficace. La MAJ protection Microsoft merdouille, peut-être j’ai chopé des cochonneries.

        C’est quand même bien intégré à la page d’accueil Contrepoints, une case de vidéo à droite, juste au dessus du dessin de RLH. On dirait que c’est fait exprès.

        Va donc me falloir une grosse opération nettoyage (reformatage ou win 10…) Je m’en doutais un peu.

        Désolé pour le dérangement. Et merci pour vos textes (ici et blog).

      • C’est très intéressant!

        Il semble bien que les internautes en avaient marre d’avoir à regarder une vidéo avant de voir ce qu’ils venaient chercher sur internet,
        marre aussi de toutes ces pubs qui se déclenchaient sur les écrans qu’ils regardaient.

        Donc, ils se sont jetés sur les logiciels qui vous évitent ces bannières surgissantes, ces vidéo se déclenchant seules, automatiquement et ce traçage sur tous vos centres d’intérêt, pour vous envoyer des pub’s ciblées … faisant perdre 2 milliards à la pub, sur le net.

        Ça bousculait les sites « gratuits » et, en fait, payés par la pub.
        Dès lors, un « gentelmen agreement » est intervenu, essentiellement entre news-letters « gratuites » de la presse journalistique habituelle et les publicitaires, les premières devenant capables de traverser les logiciels « purifiants », pour une certaine somme, évidemment, quand les autres ne franchiront pas le barrage.

        Faut-il que je précise que mon ordi portable est bien muni d’un de ces logiciels aussi « nettoyeur » que Léon?

        • « Il semble bien que les internautes en avaient marre d’avoir à regarder une vidéo avant de voir ce qu’ils venaient chercher sur internet »

          Outre l’aspect intrusif ou la collecte d’information, la consommation de ressources sur la machine est tellement élevée que la navigation devient impossible sur des machines de faible puissance sans éradiquer les scripts de traçage. Et je ne vous parle pas du cout en bande passante si vous utilisez un réseau radio. Si les éditeurs Web n’optimisent pas, ce sont les internautes qui finiront tous par optimiser … sauvagement.

          Ils scient la branche sur laquelle ils sont assis. (Et nous avec car il faut admettre que la pub et l’analyse sont indispensables pour financer la plupart des sites).

  • « La France, phare du monde moderne, montre à nouveau la voie, qui est droite mais de pente raide. Avec un mur en face »

    Collector. Merci.

  • Bof, à compter d’aujourd’hui, dans l’éducation nationale, les nouveaux chefs d’établissement et inspecteurs devront eux aussi faire un stage en entreprise dans leur cursus prise de poste. Croyez vous que l’entreprise devra aussi les rémunérer en plus de l’Etat ,

  • Génération précaire , composée de membres inconnus ? en fait ces assos c’ est comme des syndic : quelq personnes décident – on ne sait pas qui – au nom du groupe sans consultation , comme le mariage homo français nous on décide toi tu t’écrases on te demande pas de voter mais d’ élire ok ? tu piges la différence?

  • J’ai effectué un stage à Bac+4 dans une entreprise qui tournait avec 3 salariés (chefs de projet), encadrant chacun une dizaine (oui une DIZAINE) de stagiaires environ. On était au total plus de 30, avec moins de 5 salariés/patrons. Bon, ok, ce n’était pas en France mais à Bruxelles, mais quand même…

    C’est sans regrets, j’ai beaucoup appris, et surtout j’ai été aussi opérationnelle qu’un improbable salarié après 3 semaines, pour un stage de 3 mois. Pour autant, j’estime les mesures suscitées justifiées pour dissuader d’autres sociétés de suivre le même chemin.

  • excellent article ….. souvent, rien qu’à lire le phrasé , j’ arrive à reconnaître H16 …..

    et pour en revenir au sujet, c’ est ce qu’on appelle l’ effet boomerang ……

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Par la rédaction de Contrepoints.

Le Projet Arizona est un programme destiné aux jeunes leaders de demain qui ont un intérêt majeur pour la liberté (20-30 ans). Il est dirigé par Jacek Spendel, président de Liberty International. Le projet Arizona est une combinaison intelligente de stage, d’éducation, de réseautage et de bénévolat.

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Selon différentes sources journalistes bien renseignées, 10% de nos députés auraient eu un jour l'expérience de l'entreprise. C'est devant la faiblesse de ce pourcentage, d'ailleurs même pas remis en cause, qu'une association patronale, au nom réjouissant d' "Entreprise et Progrès", propose d'en envoyer quelques uns en stage histoire de les former à cette réalité qui leur est bien souvent complètement inconnue.

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