Par Jean-Pierre Chevallier

L’Amérique aurait pu sauver la zone euro grâce à sa croissance qui a un puissant effet d’entrainement comme le montre par exemple le relèvement des rendements du Bund à chaque fois que des membres du FOMC ont déclaré qu’ils allaient remonter leur taux de base (du fait de cette croissance restaurée).
Pas de chance : les rendements du Bund sont bien orientés à la baisse maintenant, même après les dernières interventions de membres du FOMC.
Les très fortes baisses des indices boursiers correspondent en fait (pour les bons spéculateurs) à cette baisse des rendements du Bund qui auraient dû être négatifs, en rejoignant ceux du Schatz, ce qui aurait mis en évidence le très grand danger que court la zone euro.
En conséquence, l’écart entre les rendements du Bund et ceux du Schatz plonge inexorablement.
Document 3 :
L’Amérique peut ne pas sauver la zone euro car les effets négatifs de la création monétaire à l’étranger (comme l’écrivent les membres du FOMC), c’est-à-dire dans la zone euro, en Chine et au Japon se font sentir aux États-Unis comme en témoigne la chute de l’ISM.
La relative bonne performance française est à relativiser car la croissance y est plus faible que dans les autres pays de la zone,
Document 5 :
En conséquence, les rendements des bons du Trésor des États-Unis se positionnent une fois de plus en attente, dans des bandes qui correspondent à une croissance américaine presque normale mais dans la crainte de grands désordres dans la zone euro,
Les écarts entre les rendements des bons à 10 ans et à 2 ans des Trésors américains et allemands confirment ces analyses,
Carpe diem (car l’avenir sera pire).
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