Super Bowl, Super Symbole (III)

Dans la nuit de dimanche à lundi se tiendra le Super Bowl, la finale du championnat de football américain.

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Super Bowl XLVII Trip Credit djanimal (CC)

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Super Bowl, Super Symbole (III)

Publié le 1 février 2015
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Dans la nuit de dimanche à lundi se tiendra le Super Bowl, la finale du championnat de football américain. Méconnu en France, ce sport intrigue en ce qu’il est censé représenter les États-Unis, sa société, son rapport à l’argent et son sens du spectacle. Et pourtant, ce statut spécial a été long à acquérir. Au-delà des montants astronomiques des pages de publicité et du spectacle de la mi-temps, les multiples innovations introduites par les ligues et les franchises ont contribué à faire du football le sport préféré de l’Amérique.

Par Kévin Mailly

Super Bowl XLVII Trip (Crédit djanimal, licence Creative Commons)
Super Bowl XLVII Trip (Crédit djanimal, licence Creative Commons)

 

La fusion

En 1966, la signature du kicker Pete Gogolak, alors joueur d’une franchise AFL, par les New York Giants, équipe NFL déclenche un casus belli. Si les ligues s’étripent pour attirer les meilleurs rookies, une convention informelle interdit aux franchises de signer les vétérans des équipes de la ligue adverse. En réaction, l’AFL mobilise les propriétaires de franchises pour offrir aux joueurs NFL des contrats en or. Constatant l’impasse dans laquelle une telle guerre conduirait les 2 ligues, Tex Schramm et Lamar Hunt, autrefois farouches adversaires à Dallas, mèneront les négociations (en secret du commissioner de l’AFL Al Davis mais sous l’égide de Pete Rozelle) en vue de conclure une fusion entre les deux ligues. Lors des négociations finales sur les conditions de la fusion, Lamar Hunt emploiera le terme Super Bowl pour désigner le dernier match de la saison opposant le champion NFL au champion AFL. Le terme finira par s’imposer au grand dam des responsables des 2 ligues, pour qui ce terme vague de super ne reflétait pas l’intensité que se devait d’avoir un tel match. Le match ultime du sport n°1 aux États-Unis sera créé avec l’idée que son cœur de cible serait le téléspectateur. 3 000$ de peinture verte seront utilisés pour rendre la pelouse plus attrayante à l’œil. Diffusé sur CBS et NBC, une minute de publicité pendant le Super Bowl coûte alors 85 000$. Les annonceurs doivent désormais débourser 4,5 millions de dollars pour 30 secondes. Pour assurer une visibilité médiatique à ce nouvel évènement, la ligue alloue un budget de 250 000$ pour divertir et offrir des cadeaux aux journalistes. L’objectif de Pete Rozelle : que les médias repartent du match en ayant en tête que le Super Bowl est bien supérieur aux World Series de baseball.

En 1970, le Super Bowl IV oppose pour une dernière fois le champion NFL contre le champion AFL, avant que la NFL ne finisse d’englober l’AFL. Le match sera vu par plus de 60 millions de personnes. Plus d’américains étaient devant leur télévision à ce moment-là que pour voir les premiers pas de Neil Armstrong sur la lune.

Dieu, Nixon et la NFL

Alors qu’une part de la société américaine exprime son mécontentement à l’égard de la guerre du Viet-Nam et célèbre la paix et l’amour, un sport violent réunit les américains. « Le football n’est pas un sport de contact, c’est un sport de collision. La danse est un sport de contact » dira Vince Lombardi. « C’est un symbole de courage ; c’est le symbole du travail d’équipe, qui je pense, sont des qualités américaines ». Le football concilie à la fois l’esprit guerrier et le sens de la coopération et de la communauté, rassemblant va-t-en-guerre et hippies. La majorité silencieuse de Nixon possède son sport exaltant la discipline et l’excellence, et les beatniks de gauche trouvent en Joe Namath une icône. En juillet 1969, William Phillips écrit dans le magazine Commentary1 que « Le football n’est pas que le plus populaire des sports, c’est aussi le plus intellectuel. C’est en fait le vice secret des intellectuels… Une grande part de sa popularité est due au fait qu’il rend respectable les instincts les plus primitifs comme la violence, le patriotisme, la virilité. »

À la fin des années 60, le football est perçu comme le sport emblématique du chaos enveloppant la société américaine. Il ne s’agit pas de guerre au sens strict du terme, mais d’une métaphore de celle-ci. Des gladiateurs harnachés, casqués, se livrant un combat à mains nues, des généraux élaborant des plans d’attaque. Johnny Unitas le considère comme « la chose la plus proche de la guerre totale ». Sa terminologie relève d’un champ sémantique particulier. La position sur le terrain (field position) est un élément crucial, le quarterback envoie une « bombe », la défense va « blitzer ». Le comédien George Carlin constate cet état de fait2 : « Le baseball est joué sur un diamant, dans un parc. Le football est joué sur un gril, dans un stade parfois appelé Soldier Field ou War Memorial Stadium. Le baseball débute au printemps, saison de la renaissance. Le football débute en automne, quand tout est en train de mourir. »

Ron Powers, écrivant sur la redistribution des droits TV3, affirme que Rozelle « était en réalité en train de construire patiemment un parfait modèle socialiste ». Cette idée fait sens si l’on considère les franchises uniquement comme des entreprises concurrentes. Or, les principales concurrentes des équipes de football ne sont pas les autres équipes de football, mais les équipes de baseball, de basketball et de hockey. Pour être plus compétitif sur le marché du divertissement, la NFL choisit de maximiser la compétition entre ses équipes. « Le partage des revenus donne à chacun les outils, l’argent, pour s’affronter équitablement. […]Le management, le coaching et les joueurs faisant la différence, ils ont l’opportunité de lutter à armes égales ». Cette décision, toujours discutée et critiquée de nos jours, a permis à la NFL de dépasser ses principaux concurrents, notamment la MLB, et de mettre en place un système uniquement méritocratique qui permet à la « bourgade » de Green Bay, avec un bon coaching et un bon management, de défaire les New York ou Los Angeles. NFL Properties, gérant les droits des produits dérivés des franchises, s’aligne sur cette stratégie. Les produits vendus à l’effigie de chaque franchise sont de qualité égale.

Le football entretient des liens très étroits avec le pouvoir politique, d’abord pour la simple raison que les ligues doivent se conformer aux règlements antitrust et doivent passer par un processus législatif pour entériner la création de nouvelles franchises et discuter avec les autorités locales, mais aussi car certains présidents des États-Unis sont de véritables fans de ce sport. Carroll Rosenbloom4 entretient une amitié sincère avec la famille Kennedy, Pete Rozelle avec Pierre Salinger, porte-parole de la Maison Blanche rencontré à l’université. En 1968, Vince Lombardi est une super star. Robert Kennedy, candidat à la primaire démocrate lui envoie un câble, lui demandant de le rejoindre et d’être son coach. Richard Nixon envisage de lui proposer la vice-présidence, avant d’apprendre que Lombardi est démocrate. Condoleeza Rice n’a jamais caché être intéressé par un poste de commissaire de la NFL5. Pour entériner la fusion de la NFL et de l’AFL, Rozelle est mis en relation avec Hale Boggs, majority leader à la chambre des représentants. Ce dernier usera de son influence pour entériner la fusion en échange de la création de la franchise des New Orleans Saints dans ce qui reste un parfait exemple de cronyism entre politique, clientélisme et sport.

Nixon est lui-même mordu de football. Recevant la nomination à la convention du parti républicain en 1968, Nixon remercie sa mère, son père et son coach de football. Certaines des opérations de la guerre du Vietnam font référence au football, comme l’opération linebacker. Eugene McCarthy, sénateur du Minesota déclare pendant la primaire démocrate de 19686 que « La politique est comme entraîner une équipe de football. Vous devez être assez malin pour comprendre le jeu, et assez bête pour croire que c’est important. » Les communautés amérindiennes s’emparent du domaine politico-judiciaire en poursuivant les équipes de football aux emblèmes se rapportant aux indiens. Aujourd’hui encore, la franchise historique des Washington Redskins, les Kansas City Chiefs ou l’équipe universitaire des Seminoles de Florida State voient fleurir régulièrement des polémiques et des rumeurs sur leur changement de nom. L’écrivain Gerald Early fait un parallèle avec la guerre froide. « La société américaine se définissait elle-même par rapport à l’Union Soviétique pendant la guerre froide. Certaines particularités avaient à voir avec notre capacité à planifier, élaborer des stratégies et atteindre un certain nombre d’objectifs. […] Et qu’est-ce que le football ? Le football est une affaire de préparation, d’analyse vidéo, amenant à préparer un plan et une stratégie. »

La fascination de Nixon pour le football a donné à ce sport une image conservatrice. Champ Clark, essayiste au Time, note7 que « par essence, le football s’adresse à la classe moyenne dans toute sa splendeur. C’est le tapage de la Majorité Silencieuse qui soulage ses frustrations dans l’excitation visuelle procuré par le sport le plus populaire de la nation. » La contreculture américaine considère le football comme un véhicule du conservatisme. Le journaliste gonzo Hunter S. Thompson (dont un ouvrage a inspiré le film Las Vegas Parano) écrit pour le magazine Rolling Stone un article8 motivant sa décision de se rendre aux festivités précédant le Super Bowl VIII comme « un futile effort d’expliquer la nature extrêmement tordue de ma relation avec Dieu, Nixon et la NFL. Dans mon esprit, les trois sont inséparables. »

Les années 70 voient la domination des Dallas Cowboys sur la ligue, équipe surnommée « America’s Team » par un employé de NFL Films. Ce surnom suivra l’équipe des Cowboys. Son quarterback emblématique, Roger Staubach est à lui seul un condensé de ce qu’attendent les téléspectateurs. Diplômé de la Naval Academy, il est volontaire pendant une année au Vietnam et chrétien « born-again ». Répondant à un journaliste, il déclare aimer le sexe « autant que Joe Namath, mais je ne le fais qu’avec une seule femme. » Journaliste au Boston Globe, Leigh Montville exprime son admiration pour la franchise. « Les Cowboys de Dallas sont une équipe que je voudrais mettre dans une capsule temporelle. Si le sport dominant de notre génération a été le football – et il l’a été – alors les Cowboys sont le choix légitime. Aucune équipe ne décrit mieux le football et les dimanches passés à la maison cette dernière décennie. L’équipe incarne l’efficacité, la controverse, le strass et les paillettes. C’est la meilleure définition imaginable du football professionnel. »9 Pendant les années 80, le réseau ESPN se développe, mais ne trouve sa légitimité que lorsque la chaîne obtient les droits de 8 matchs de saison régulière en 1987. Le format 24h/24 d’ESPN donne également un coup de fouet à NFL Films dont la série hebdomadaire This is the NFL devient un incontournable de la chaîne parmi les programmes enregistrés (non directs).

La fureur du dimanche

Après que la ligue ait été forcée de dédommager les joueurs sur décision du tribunal, le « plan B free agency » fut réaménagé en free agency plus classique. Le juge estimant que cette pratique violait les lois antitrust en étant plus restrictive qu’il n’est nécessaire pour assurer une compétition équilibrée. Le juge fournit alors une liste de 7 pratiques autorisées par le législateur qui permettrait d’atteindre cet objectif en respectant la loi. Parmi celles-ci, la 5è sera celle privilégiée par la ligue : limiter le montant total des salaires versés par équipe. Au début des années 90, la NFL va instaurer, avec l’accord de l’association des joueurs, le salary cap ou plafond salarial, toujours dans l’optique de renforcer la compétition et les rivalités entre franchises. L’introduction du statut de free agency va permettre aux Carolina Panthers et Jacksonville Jaguars d’intégrer la NFL en 1995 en étant compétitifs immédiatement, contrairement aux équipes de la précédente vague d’expansion, en 1976. Les Seattle Seahawks et les Tampa Bay Buccaneers gagnent alors 9 matchs sur leurs 2 premières saisons au sein de la ligue. Les Panthers et les Jaguars en gagneront 35 sur la même période. Les Cowboys et les 49ers sont de leur côté sur une pente descendante, l’introduction du salary cap et du statut d’agent libre ne permettant pas l’instauration de dynasties aussi longues qu’auparavant. Le niveau des équipes se resserre avec ces mesures. Selon Brian Billick, « la chose que la plupart des gens ne comprend pas est le niveau de concurrence dans la ligue, à quel point elle est élevée. La preuve de cela est qu’une équipe avec 6 victoires et 1 défaite perdra contre une équipe au bilan de 1 victoire pour 6 défaites. Je promets, ayant été des deux côtés de la barrière, que vous vous inquiétez quand vous affrontez une équipe à 1-6 si vous êtes à 6-1. […] Vous avez raison de vous inquiéter, car l’autre club a des atouts, et seulement quelques réglages à effectuer pour gagner. » La NFL, avec son cadre égalitaire, est plus en phase avec les aspirations de l’Amérique à l’égalité des chances et au pur mérite que les autres sports.

Sur le plan de la culture populaire, le football américain tient une place importante. De grands stades impliquant de grands parkings, toute une série de célébrations, jeux ou pratiques se développeront aux portes des stades, et font partie de l’évènement. Les barbecues entre voisins de parking, le « tailgating » et ses jeux (dont le plus connu, le beer pong) sont des éléments de la culture populaire américaine, de ses communautés et son rapport au voisin, et participent à l’image que l’on peut avoir des États-Unis à l’étranger. Ce sont aussi des lieux privilégiés de rencontre avec l’électeur pour les politiciens en campagne. La NFL fut la 1ère ligue à lancer son site Internet en 1995, et deviendra plus tard la 1ère ligue à développer et intégrer les ligues fantasy sur son site Internet et à valoriser ce jeu sur ses supports de communication. En 2003, le marché fantasy représente 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires10 et le football est le sport le plus populaire sur ce marché. Le week-end du Super Bowl est celui pendant lequel les américains organisent le plus de soirées à la maison, et celui pendant lequel sont célébrés le plus faible nombre de mariages. Thanksgiving est le seul jour pendant lequel plus de nourriture est consommé11. C’est l’évènement qui rassemble le plus d’hommes devant leur télévision. C’est aussi celui qui rassemble le plus de femmes, d’enfants, de retraités, de noirs et d’hispaniques. Le spectacle de la mi-temps, mini-concert ultra médiatisé n’est toutefois un évènement que depuis récemment. Avant 1992, les spectacles étaient fades, des spectacles de fêtes foraines. Pour le Super Bowl XXVI, la Fox annonce la diffusion d’un sketch d’une série à succès calée sur le timing de la mi-temps du match, pour capter les téléspectateurs zappeurs. L’année suivante, la ligue programmait Michael Jackson pour un mini-concert de 10 minutes à la mi-temps du match. Tous les spectacles de pré-match ou de mi-temps ne furent néanmoins pas couronnés de succès. En 2001, Ray Charles chante « America the Beautiful » suivi de l’hymne national par les Backstreet Boys… Les prestations des New Kids On The Block en 1991 ou des Black Eyed Peas en 2011 sont considérées comme les pires performances réalisées pendant le Super Bowl.

Un Saint Bowl

Lors des attentats du 11 septembre 2001, le journaliste du Washington Post Thomas Boswell rend compte12 des décisions des ligues d’annuler les matchs de la semaine. « La NFL a agi en premier, ce qui est approprié étant donné que c’est clairement le sport dominant aux États-Unis, ainsi qu’un symbole du pays à l’étranger. » Comme un symbole, le Super Bowl de la saison 2001 voit la victoire in extremis d’un challenger mené par un quarterback non titulaire en début de saison : Les New England Patriots. À la mi-temps du match pendant le concert de U2, la liste des victimes des attentats est projetée sur un écran géant.

Les joueurs sont désormais extravertis, millionnaires et soumis à de grosses pressions de la part de leur club dans un sport où une perte de balle est parfois synonyme de licenciement. En 1992, les Chiefs sont la 1ère franchise à embaucher un salarié à plein temps chargé de conseiller les joueurs sur leurs finances, la gestion de l’image, le contrôle de soi, etc. Début 2000, toutes les équipes comptent parmi leur personnel au moins un salarié dédié à cette tâche.

Si les publicités du Super Bowl sont un événement presque aussi attendu que le match lui-même, il convient de noter que les publicités sont quasi-absentes de la surface de jeu. La ligue autorise 25 minutes de publicités par match, sans compter la mi-temps. Mais ce qui frappe, notamment pour un fan de sport européen, est l’absence de bandeaux publicitaires autour du terrain, ainsi que sur les maillots, immaculés ou presque. Les seules marques autorisées sont celles qui font partie du jeu : la virgule Nike (sur les manches du maillot et les chaussures), Gatorade sur les bancs de touche, Motorola sur les casques de communication utilisés par les entraîneurs. Ces marques fournissent des éléments nécessaires au jeu. Cette volonté affirmée est résumée ainsi par Pete Rozelle : « Quand le match est en cours de jeu, le seul produit que nous vendons est la National Football League. »

Plus que n’importe qui, Rozelle aura été l’architecte de la transformation du football, « le faisant passer d’un statut de sport localisé[…], pratiqué par des mineurs de charbon et des psychopathes texans à un sport regardé et diffusé sur les chaînes nationales »13. L’atmosphère électrique de la guerre menée par les ligues concurrentes fera parler du football dans tous les médias tout au long de l’année, et plus seulement pendant la saison sportive. Chacune des ligues, pendant leur compétition, intègrera des éléments innovants. Quand les ligues fusionnèrent, l’ensemble en résultant était plus solide encore que la somme des deux entités prises séparément. Interrogé sur le jeu moderne, Johnny Unitas le décrit comme un show business, parfaitement mis en valeur par la télévision. Contemplant l’état de la ligue et sa décision de nommer le stade de Cincinnati en l’honneur de son père Paul plutôt que de louer le nom à une marque, Mike Brown justifie ses choix. « Je ne vois pas la National Football League comme un business ordinaire. J’y vois un train d’union entre sport et business. Et pour moi c’est tout différent. Faire le plus d’argent possible n’est pas le but ultime. Le but ultime est d’avoir une bonne équipe, de remporter les matchs. D’avoir des frissons quand l’équipe remporte le championnat et que la ville soit impliquée. » Un témoignage flagrant de la préoccupation constante des américains de faire cohabiter la compétition, le succès et la communauté.


Lire aussi sur Contrepoints : 

  1. William Phillips, A Season in the Stands, Commentary, Juillet 1969.
  2. George Carlin, Brain Droppings (New York : Hyperion, 1997), pp. 51-53.
  3. Ron Powers, Supertube : The Rise of television Sports, p .174.
  4. Propriétaire des Baltimore Colts, puis des Los Angeles Rams.
  5. Elle est actuellement membre du comité NCAA en charge de l’organisation du championnat de football universitaire.
  6. Larry Merchant, And Every Day You Take Another Bite, 1971, p.34.
  7. Champ Clark, Time, 9 octobre 1971.
  8. Hunter S. Thompson, Fear and Loathing at the Super Bowl, Rolling Stone, 15 février 1973.
  9. Thomas and Zimmerman, Duane Thomas and Fall of America’s Team, p.124.
  10. Business Wire, 14 Août 2003.
  11. Bernice Kanner, The Super Bowl of Advertising: How the Commercials Won the Game, 2004, pp.2-3.
  12. Thomas Boswell, A Situation Much Too Serious For Any Games, Washington Post, 14 septembre 2001.
  13. Arthur J. Donovan et Bob Drury, Fatso : Football When Men Were Really Men (New York : Morrow, 1987), p.27.
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