Le p’tit gros teinté est allé rencontrer la finance internationale et des tas de riches à plus de 4000 euros de revenu pour leur expliquer comment sauver le monde. Il a aussi essayé de leur fourguer des abonnements de soutien à Charlie, mais la lutte des classes possédantes reste vivace. Et son style, son embonpoint (c’est d’ailleurs son seul bon point) m’ont fait penser au comique regretté Raymond Devos qui pratiquait un humour de jeu de mot absurde, avec une touche de désespoir, des analyses fines politiques (“Ça n’a pas de sens”), des jugements économiques prémonitoires (“Sens dessus dessous”), une vue sur les politiciens (“Matière à rire”) et surtout sur leur programme (“Parler pour ne rien dire”).
Flanby n’a pas ce talent, lui qui fait de l’humour involontaire quand il dévoile ses visions politico-socio-économiques. On s’éloigne très vite des retombées de l’émotionnel de Charlie.
Excellent ! Merci !