Non conformisme

Décriée par la meute, les pratiques BDSM sont beaucoup plus répandues qu’on ose le croire, au cinéma comme ailleurs.

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Non conformisme

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 29 septembre 2014
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Par Guillaume Nicoulaud

Laissez-moi vous montrer une image qui devrait vous rappeler quelque chose.

Carrie Fisher Star Wars Ep VI - image promo

En supposant que vous n’avez pas vécu dans une grotte isolée ces trente dernières années, vous avez sans doute reconnu Carrie Fisher dans le rôle de la princesse Leia – Star Wars, épisode VI, Le retour du jedi (1983). À l’époque, je n’avais que huit ans et jusque-là, la princesse Leia n’était à mes yeux qu’une gourde un peu coincée coiffée comme une vieille fille. Comme certainement un bon nombre d’entre nous, cette scène a complètement changé mon point de vue.

Nouvelle image :

Lucy Liu - Payback - image promo

Cette fois-ci, c’est Lucy Liu dans Payback (1999). Évidemment, nous sommes un certain nombre (environ 99,9% des mâles hétérosexuels qui peuplent cette planète) à ne pas avoir attendu la sortie de ce film pour placer Lucy dans notre panthéon personnel des filles les plus attirantes qui soient. Certes. Reste que dans Payback – pardon mesdames – elle est juste irrésistible.

Si je vous montre ces deux images, c’est qu’elles ont un point commun qui ne vous a peut-être pas sauté aux yeux de prime abord : on est là en plein univers BDSM ; soit l’ensemble des pratiques entre adultes consentants qui tournent autour du sadomasochisme et des jeux de domination/soumission. Leia tenue en laisse, Lucy en dominatrice : on est en plein dedans.

En principe, à ce stade de mon exposé, vous devriez commencer à être un brin mal à l’aise. Passez outre.

Jillian Keenan est une jeune et jolie journaliste new-yorkaise dotée d’une très belle plume qui, il y a une paire d’années, a fait un coming out un peu spécial. Jillian a avoué que, dans l’intimité du couple qu’elle forme avec son mari, elle appréciait particulièrement recevoir des fessées. Voilà : Jillian est une kinkster ; son truc à elle, c’est l’univers BDSM et elle l’a écrit en pleine page dans les colonnes du New York Times.

nsbm hollande rené le honzecTrès clairement, il faut avoir une sacrée épine dorsale pour avouer ce genre de penchants en public. Si vous avez le moindre doute là-dessus, je vous invite à parcourir rapidement les commentaires auxquels elle a dû faire face : en application de la Great Internet Fuckward Theory, elle a eu droit à une attaque en règle de tout ce qu’internet compte de trolls nocifs ; lesquels l’ont accusée d’à peu près tout jusqu’à suggérer qu’elle était somewhat pédophile (lisez sa réponse, ça vaut le détour.)

Bref, Jillian a mis les deux pieds dans le plat. Elle a brisé un tabou et, comme tous ceux qui font preuve de ce genre de courage, elle est devenue une victime du biais de conformité.

Je m’explique : les pratiques BDSM n’ont absolument rien de nouveau – un demi-millénaire avant notre ère, des étrusques n’hésitaient pas à afficher ce genre de penchants sur les murs de leurs tombes – mais surtout, elles sont beaucoup plus répandues qu’on ose le croire.

Au cinéma, comme évoqué plus haut, mais aussi dans la publicité, les arts plastiques, la littérature, la musique, les magazines, la mode etc. on ne compte plus les références plus ou moins explicites à cet univers. Fifty Shades of Grey, pour prendre un exemple récent, a été traduit dans 52 langues et s’est vendu à plus de cent millions d’exemplaires dans le monde ; en France, c’était le best-seller toutes catégories confondues de l’année 2013. Faites donc un tour dans le moindre sex-shop et vous pourrez vérifier par vous-même que le petit secret de Jillian est plus que largement partagé.

Alors pourquoi un tel déferlement d’agressivité ? Eh bien c’est une pure logique de meute, du biais de conformité comme s’il en pleuvait : l’opinion dominante, celle qui est exprimée en public, juge que Jillian est anormale alors on s’empresse de faire allégeance avec d’autant plus de courage qu’on sait que presque personne n’osera prendre sa défense.

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il était à ce point difficile de se dire libéral en France ? Pourquoi même celles et ceux qui, de toutes évidences, partagent l’essentiel de vos opinions n’osent pas l’admettre ? Pourquoi aucun parti, de gauche comme de droite, n’ose se réclamer du libéralisme ? On y est : c’est du biais de conformité. Prendre la meute à rebrousse-poil, ça demande du courage, c’est prendre un risque personnel et il se trouve que nos élites – contrairement à Jillian – en sont parfaitement incapables.


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  • C’est comme pour ces pratiques sexuelles, pleins de gens se retrouvent dans les idées libérales mais n’osent pas le dire.
    Donc cela les rassure suffisamment pour continuer à penser ainsi, mais pas suffisamment pour qu’ils affirment leurs opinions/pratiques, d’autres le font à leur place et s’en prennent pleins la figure pour eux. Du coup est ce que cela vaut le coup de l’ouvrir?

    • Décidément, vous êtes dans les coins sombres….pour une potiche, vous êtes mobile !

      Je voulais parler de mes copains d’avant, Dede et Fh. De nos femmes. Etc….mais bon, ça m’ennuie le passé.

      Par contre personne ne sait ce que font Najat, Ségo, Aubry (imaginez Aubry en Sm, mdr…), duflot, pire Taubira.

      Non, je n’y arrive pas. Ça fait trop mal le conformisme.

    • ce mécanisme se retrouve dans pas mal de sujet.
      sur l’excision en Afrique la plupart des parent, les hommes surtout y sont opposée, mais la majorité s’y soumet.

      en science sur certains sujets sulfureux l’opinion réel et public des scientifiques est très différent. surtout si on élimine les gens qui n’on rien suivi.

      le Groupthink de Benabou
      http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Groupthink%20IOM%202012_07_02%20BW.pdf

      c’est dit de façon assez technique :
      « When interdependence among participants is high enough, this Mutually Assured Delusion (MAD) principle can give rise to multiple equilibria with different « social cognitions » of the same reality. The same principle also implies that, in organizations where some agents have a greater impact on others’ welfare than the reverse (e.g., managers on workers), strategies of realism or denial will « trickle down » the hierarchy, so that subordinates will in effect take their beliefs from the leader. »

      et le pire c’est que l’individi fini par y croire alors qu’il ne fait que se soumettre à la terreur de ses voisins, qui le terrorisent pour ne pas voir qu’ils en souffrent.

      • « et le pire c’est que l’individi fini par y croire alors qu’il ne fait que se soumettre à la terreur de ses voisins, qui le terrorisent pour ne pas voir qu’ils en souffrent. »

        Logique. On appelle ça la dissonance cognitive.

  • La démarche de cette femme se situe dans la même ligne que celle de homosexuels depuis quelques décennies. Dés lors que les praticiens d’une déviance se jugent assez forts pour ça, ils se mettent à exiger qu’on inclue leur déviance dans une redéfinition de la normalité. Pfff !

    A ce petit jeu, il y a aussi les couples qui aiment s’étaler leurs excréments sur le corps, ceux qui aiment faire prendre la femme par le chien de la maison etc qui sont encore un peu trop dans la réprobation pour se lancer dans ce genre de démarche, mais demain sans doutes… Reste que je ne vois pas trop en quoi on progresse en humanité avec tout ceci.

    • Oui, enfin, cette femme ne demande rien à personne. Parfois, certains d’entre nous ont envie de s’assumer publiquement.

      Pour ce qui est des homosexuels, je n’ai pas l’impression qu’ils demandent grand chose. Sauf à les assimiler aux associations de défense des homosexuels, qui ne me semble pas spécialement représentatives.

      « ils se mettent à exiger qu’on inclue leur déviance dans une redéfinition de la normalité.  »

      Procès d’intention.

      « Reste que je ne vois pas trop en quoi on progresse en humanité avec tout ceci. »

      Et moi, je ne vois pas trop en quoi c’est pertinent. Mon repas de ce matin non plus, ne fait pas beaucoup progresser l’humanité, et ça m’a pas empêché de le prendre.

  • « c’est prendre un risque personnel et il se trouve que nos élites en sont parfaitement incapables. »

    Et pour cette absence de courage, ils mériteraient une bonne fessée ! 😉

  • Jean Jacques Pauvert est décédé la semaine derniere. J’aurais apprécié que Contrepoints rende hommage a ce grand éditeur, defenseur des libertés. Son édition des oeuvre complètes de Sade lui a coûte bien des soucis de la part de la bien pensence représentée par la justice de notre pays.

  • Oui, mais c’est une femme qui a fait son aveu… En libéralisme, cela tient du cas de l’etatiste qui fait lever les foules au journées du MEDEF….

  • « Great Internet Fuckward Theory »
    C’est plutôt « Greater Internet Fuckwad Theory », la théorie formulée par Gabe et Tycho de Penny Arcade, selon laquelle un type lambda à qui on fournit l’anonymité et un large public devient automatiquement un connard profus.

    Sinon, pour rester dans le sujet: « The Secretary » est très largement préférable à « Fifty shades of grey », en tant qu’introduction à l’univers BDSM.

  • Mouiiii
    Elle a le courage de dire qu’elle aime bien que son mari lui donne la fessée (mais bon, on est après la « révolution sexuelle » des années 70, ce serait bien pire si elle avait n’avoir jamais connu d’homme que son mari et qu’ils se fréquentent dans les draps de leur lit, en missionnaire, la lumière éteinte….). Ça peut défriser quelques coincés aux US (et comme souvent le fait de dire un truc déclenche une vague de trolling, mais dire « j’aime les Ferrari », déclenche au moins autant de trolling, n’est-ce pas, Victor Dubuisson ?)
    Maintenant, elle ne va pas jusqu’à aller contre le tabou éducatif moderne ultime, bien plus solide, et défendre la fessée pour les enfants. Et hop de sortir le gros argument bidon « plein de gens ont pris des fessées et n’ont pas mal trourné, mais plein de gens ont fumé sans avoir de cancers »… Sauf que d’un point de vue statistique, du temps de la punition corporelle généralisée pour les enfants, d’un point de vue statistique, délinquance et taux de suicide étaient bien plus bas qu’à l’époque du « on ne frappe jamais un enfant, vaut mieux faire des guerre contre les ‘terroristes’ « .

    Parce que bon, le courage et l’anti-conformisme, ça va bien, mais à petite dose et uniquement dans les domaines ou l’anti-conformisme est une forme de conformisme.

    Comme disait un de mes vieux potes qui était dans un groupe de punk-rock au début des années 2000 : « pour les concerts on est en chemise-cravate et on se vouvoie, parce qu’aujourd’hui, c’est ça l’anti-conformisme qui choque ».

    • Ben votre pote il est donc conforme puisque le domaine « punk-rock » fait partie de ceux où être anti-conforme c’est être conforme…
      Mais Franz, parlons des châtiments corporels pour les enfants ou les adultes d’ailleurs. Déjà je commence par une bonne torniole pour vous remettre les idées en place, ensuite concernant les principes educs, je ne vois pas le pb de la fessée, moi ça ne me pose pas de pb, mais faut pas en abuser, sinon elle n’aura plus de sens.

      • Ben oui, c’est la responsabilité des parents, vis à vis de leurs enfants qui leur délèguent (à l’insu de leur plein gré, n’est-ce pas) leur liberté le temps qu’il puissent avoir une responsabilité qui va avec (donc qu’ils soient adultes).
        Sinon, mes enfants ne reçoivent jamais de fessées, juste des tapes sur la main assez rarement. Mais je ne vois pas au nom de quelle autorité supérieure on viendrait me dire (ou je viendrais dire) aux autres ce qu’ils doivent faire avec leurs enfants. Ou s’ils le veulent, ils payent pour tout et s’occupent de tout (ah, on me dit qu’effectivement c’est ce qu’ils voudraient parce que je transmet d’affreuses idées nauséabondes tendance libertariennes extrémistes, pire Rothbardiennes, à mes enfants, et que ça… ça mes petits amis, c’est la mort des polyponeys et des chatons mignons).
        Et pour finir, essayez voir de me mettre une torgnole ;-). D’une je pense que vous n’y arriveriez pas, de deux je pourrai me défendre, vous savez, libéré que je serai du principe de non agression !

        • Ben vous voyez, il n’y a rien de mal à parler punition corporelle, chacun peut le faire dans l’intimité, vous êtes dans l’extrême, du genre c’est tabou, ça va, je sais que Franz est entouré de sa cour, c’est difficile, mais pas besoin d’avoir des réflexions de basse-cour avec des gens normaux 😉
          Vous n’en êtes pas déjà libéré du principe de non-agression? Je mords aussi quand je ne suis pas contente ou contente, au choix 🙂

          • Ah, non. Pas de libération du principe de non agression. C’est, avec le principe de propriété privé, la base même de toute civilisation. Le truc sur lequel on ne doit pas transiger.

            Ne jamais exercer la violence sur quelqu’un qui n’a pas commencé. Ou qui ne l’a demandé 😉 . Mais en me tentant de me mettre une torgnole vous invitez sur vous la violence et assumez de devoir passer quelque temps à l’hosto :green:

            • La coercition, pas la violence. Rien dans le libéralisme n’interdit, par exemple, la pratique de la boxe, pourtant très violente.

              • Si vous voulez, mais c’est bien la violence physique non-invitée qui est condamnée. La « non-agression ».

                La coercition qui ne repose pas sur la violence est une excuse de socialiste « hooouuu, mais il m’a forcé à signer ». Sans me menacer de violence ou exercer de violence, juste parce qu’il était plus malin ?

                La violence sans coercition, mais non-invitée. Genre je passe à coté de quelqu’un et je le frappe, même sans lui prendre son portefeuille. Là aussi c’est contraire aux principes libéraux de non-agression.

                Dans la boxe, je donne et je prends des coups avec quelqu’un qui est d’accord. Dans le « sado-maso » aussi (enfin, normalement). Même si c’est violent, pas de problèmes. Maintenant vous me frappez, comme ça, au passage… Et je suis fondé à riposter, quitte à ce que ce soit létal (bon il y a débat là dessus, la proportionnalité de la riposte) puisque libéré du principe de non-agression (j’ai été agressé, je me défends).

                • « La coercition qui ne repose pas sur la violence est une excuse de socialiste « hooouuu, mais il m’a forcé à signer ». Sans me menacer de violence ou exercer de violence, juste parce qu’il était plus malin ? »

                  La coercition sans la violence c’est surtout la fraude. Être plus malin n’a rien de condamnable.

                  « La violence sans coercition, mais non-invitée. Genre je passe à coté de quelqu’un et je le frappe, même sans lui prendre son portefeuille. »

                  Depuis quand on est obligé d’avoir un motif pour exercer de la coercition? Si je frappe quelqu’un j’exerce une coercition et le porte-feuille n’a rien à voir la-dedans.

                  Et je persiste, la coercition est un concept très différend de la violence, et le libéralisme s’oppose à la coercition et non à la violence en tant que telle.

                  Dans le match de boxe et la relation SM ce qui est pertinent ce n’est pas qu’on donne et qu’on recoit des coups, c’est qu’on est d’accord pour les donner et les recevoir.

                  « (j’ai été agressé, je me défends) »

                  Non. Vous tentez de frauder pour couvrir un meurtre.

                  • Hé non. La coercition sans la violence n’est pas un problème, puisqu’elle est évitable

                    La violence qu’on initie de sa propre initiative est un problème, quelle qu’en soit la raison.

                    Après, j’ai comme l’impression que sur le fond on est d’accord mais que vous vous arc-boutez sur le mot que vous connaissez et ne voulez pas formuler votre pensée différemment. Tant pis mais ce n’est pas très grave.

                    Permettez moi juste de relever que d’un point de vu vocabulaire, « coercition » c’est le fait de forcer quelqu’un à quelque chose, et un coup de point dans la gueule sans justification, pour le fun, c’est tout sauf ça. Et la notion de fraude n’a pas non plus grand chose à voir. Et que la coercition sans violence physique ou menace réaliste de violence physique ne devrait jamais exister mais est pourtant souvent brandie (notamment par rapport à un chef… « oui mais il m’aurait viré », ben oui, mon gros, mais t’aurais surtout du démissionner avant… )

                    • « Hé non. La coercition sans la violence n’est pas un problème, puisqu’elle est évitable »

                      Vous rigolez, c’est ça?

                      « Après, j’ai comme l’impression que sur le fond on est d’accord mais que vous vous arc-boutez sur le mot que vous connaissez et ne voulez pas formuler votre pensée différemment.  »

                      Vous pouvez la formuler comme vous voulez, vous pouvez remplacer le mot coercition par le mot violence si ça vous amuse, vous allez être obligé de faire des périphrases comme vous faites 2 commentaires plus haut, mais au final, vous parlez de coercition sans lâcher le mot.

                      La violence est l’un des moyens de la coercition, mais ce n’est pas le seul.

            • Ah oui oui j’assume, pour accoucher, surtout du premier, j’avoue que je préfèrerais que vous m’envoyez à l’hosto, j’aime qd vous me répondez avec amour 🙂
              Juste 1 question: vous parlez de violence/d’agression, elle est simplement physique chez les libéraux?

              • Pour les libertariens oui. Seulement physique.
                Les libéraux moins « utopistes/extrémistes/fondamentalistes » (j’aime le coté « fondamentaliste de la liberté ») étendent la violence à d’autres formes. Mais pour moi seule la violence qui repose sur quelque chose de physique est réelle. Une insulte pourrait être considérée comme de la violence, mais finalement comme dit le proverbe anglophone « sticks and stones may break my bones, but words will never hurt me ». D’ailleurs la common law se base dessus pour dire que les mots quels qu’ils soient ne peuvent pas être utilisés comme justification à la violence (assault) alors que la menace de danger physique, si.

                • a l’époque médiévale, les mots étaien criminels comme les actes, et les gens le savaient et n’insultaient pas sans savoir qu’ils risquaient leur vie.

                  ma position est que les mots peuvent faire mal sur les esprits imparfaits, c’est a dire sur la plupart des gens.
                  d’un autre coté la violence, verbale comme physique est le dernier recourt de l’incompétence.

                  la violence verbale est de plus assez inefficace contre les sociopathes, sauf a être manipulatrice.
                  ca marche bien dans les organisations ou l’opinion des autres décide de votre succès (science, politique,aristocratie), car cela fait peur aux voisins qui comme expliqué avant vont rejoindre la meute de peur d’être du coté de la proie. ce qui fait mal c’est que le groupe va, suite a ces violence verbales, en venir aux violence physique, sociales ou économique.
                  les insultes sont donc un signal pour la meute.Dans un contexte de meute c’est une association de malfaiteur, agir en commanditaire,si on prend une approche juridique.

                  ne pas confondre violence verbale et dire ses quatre véritées, ce qui est une forme d’affection et de respect, autant que de ne pas dire la vérité ou s’appitoyer est la pire des insulte et des discriminations.

                  j’ai vus des gens me traiter de troll, m’insulter, après qu’ils aient insulté mes convictions rationnelles, pour le simple fait que j’argumentais contre leur consensus… bof , ca fait mal mais au final c’est risible.

                • Messieurs, je ne sais pas, j’y réfléchis. Je crois que le plus difficile à vivre est l’indifférence pas,l’agression ni la violence. Car l’indifférence c’est la mort de l’organisme.
                  Maintenant le principe de non-agression, je ne me perçois pas comme agressée car je pense que j’agis par Amour.
                  Sauf que je ne suis pas sure que Franz pensait à me faire un enfant, quoique les 2 peuvent prendre le même chemin, qu’en pensez-vous Franz??
                  @ Alain: j’avoue que la sensibilité à la violence est individuellement ne saurais dire si la violence verbale est à prendre en compte ou non!

                • « Pour les libertariens oui. Seulement physique. »

                  Pour quels libertariens? Parce que même Rothbard condamne la fraude et la coercition sans violences. Comme tous les libéraux. Donc, de quels libertariens parlez-vous? De ceux qui sont dans votre tête.

                  • Arrêtez de laisser les autres penser pour vous, ça pourra vous mener, doucement, vers un peu de liberté de pensée, et donc peut-être par après vers le libertarianisme.

                    la fraude n’a rien à voir, ni chez Rothbard, ni chez moi, ni chez personne avec le principe de non-agression et la question de la violence (et tout à voire avec le respect du contrat), et la coercition sans violence directe n’existe pour R. ou n’importe qui de conséquent, que par la menace de violence physique.

                    • « La fraude n’a rien à voir, ni chez Rothbard, ni chez moi, ni chez personne avec le principe de non-agression et la question de la violence »

                      Non, en effet, ça a à voir avec la coercition. Et c’est là qu’on voit bien qu’utiliser le bon mot pour le bon concept est important.

                      « Arrêtez de laisser les autres penser pour vous, ça pourra vous mener, doucement, vers un peu de liberté de pensée, et donc peut-être par après vers le libertarianisme. »

                      Arrêtez de parler au nom des libertariens dont vous ne connaissez vraisemblablement pas la pensée. Du reste, si vous voulez repartir de 0 et réinventer la poudre libre à vous. Certains d’entre nous reconnaissent que les grands auteurs libéraux ont écrits des choses intéressantes qui peuvent être utilisés comme support à la pensée.

                    • Bien, arrêtez donc de lire de mauvaises traductions de Rothbard et prenez vos un bon dictionnaire, genre celui de l’académie, ou le littré. La fraude n’a pas de rapport avec la coercition.
                      Cela dit je vais arrêter ici cette discussion, j’ai l’impression de parler à un enfant qui sort d’une leçon qu’il n’a pas bien comprise, qui mélange les mots mais ne veut rien entendre, convaincu que son souvenir est juste et que son maître à tout dit parfaitement.

  • Non conformiste et alors ?

  • BMDSM et non pas BDSM espèce de gauchiste attardé ..LOL

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