Mon ennemi, c’est l’ignorance

Madame Polony, mon ennemie à moi, ce n’est pas la finance. Ni la logique marchande. Mon ennemie à moi, c’est l’ignorance. Est-ce notre ennemi commun ?

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Ignorance credits melanie hayes (licence creative commons)

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Mon ennemi, c’est l’ignorance

Publié le 13 août 2014
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Natacha Polony se fend d’une tribune dans Le Figaro, où elle dénonce l’imposture généralisée de la politique française pour s’en prendre finalement à la logique marchande, mère de tous nos maux. Mon ennemie à moi, ce n’est pas la finance, ni la logique marchande. Mon ennemie, c’est l’ignorance.

Par Baptiste Créteur.

 

Ignorance credits melanie hayes (licence creative commons)

 

Natacha Polony, dans « France, royaume des imposteurs », n’a pas tort sur toute la ligne. Oui, la politique française est une imposture de grande envergure. On pourrait d’ailleurs étendre le champ de l’imposture à l’ensemble de la politique dans le monde.

Pas pour les raisons qu’elle invoque. La logique de communication, qui pousserait les hommes politiques à agir dans le sens des sondages ou des succès perçus, est en réalité une facette de la logique démocratique, qui pousse les hommes politiques à agir dans le sens de leur meilleur intérêt en détournant le meilleur intérêt des citoyens. Le plus souvent, cela équivaut à aller dans le sens de leurs futures élections et de celles de leurs alliés et divers soutiens.

La logique démocratique repose sur l’idée que la majorité des suffrages exprimés peut décider pour tous les citoyens. Elle suppose que les citoyens ne doivent pas décider pour eux-mêmes, et s’oppose en cela à la logique libérale. Qui, d’un point de vue économique, s’incarne pas la « logique marchande » que dénonce Natacha Polony : le marché, ce sont tous les citoyens. Et même plus : le marché, c’est l’ensemble des citoyens du monde.

Et le marché est une excellente chose, pourvu que les dirigeants politiques n’interfèrent pas avec la volonté des citoyens. Pourquoi le feraient-ils, alors qu’ils sont censés la représenter ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question, mais aux partisans de l’intervention étatique dans l’économie comme madame Polony.

Le meilleur défenseur de l’intérêt des citoyens, ce n’est pas la classe politique. Les prétendus contre-pouvoirs médiatiques sont loin, très loin, de représenter ou défendre les citoyens, ni à vrai dire de l’informer ou l’impliquer. Les associations sont tantôt appuyées par le pouvoir, tantôt coulées, et peu représentent réellement l’intérêt des citoyens. Ce qui ne laisse plus que le citoyen lui-même, qui ne dispose de toute sa souveraineté que dans la logique libérale, marchande.

Mon ennemie, ce n’est donc pas la finance – et non pas surtout, mais seulement si elle est libre ou, comme madame Polony le dirait, libérale. Il n’y a rien de libéral dans le financement de la dette des États (sic) par des banques fortement règlementées et tout aussi fortement favorisées par les États (re-sic). Non. Mon ennemie, ce n’est c’est pas la finance, ni la logique marchande. Mon ennemie, c’est l’ignorance.

Mon ennemie, c’est l’ignorance.

Vous n’aimez pas les banques ? Vous voulez donner plus de pouvoir aux États sur le sujet ? Vous pouvez déjà constater, chaque jour, les effets du pouvoir étatique en la matière. À dire vrai, il est difficile de savoir si les États font des cadeaux aux banques tout en les tenant fermement en laisse, ou si c’est l’inverse. Les uns et les autres se soutiennent et se refinancent dans les moments difficiles. Et il en va de même des grandes entreprises proches des milieux politiques, qui s’appuient sur les services rendus par des politiques proches des milieux d’affaires.

Il ne faut donc pas reprocher aux entreprises de chercher à répondre aux besoins et attentes des consommateurs, ni aux politiques de traiter les électeurs comme des clients. Au contraire. Il faut traiter chaque individu comme un client, et comprendre qu’il a le droit d’acheter ou ne pas acheter, vouloir ou ne pas vouloir, obéir ou ne pas obéir. Il a le droit de choisir, aussi bien son soda que sa protection sociale, de choisir les produits qu’il consomme et ceux qu’il refuse. Vous n’emploieriez pas la force pour forcer un client à acheter, pourquoi contraindre un citoyen ? Vous ne limiteriez pas artificiellement l’offre disponible pour le client, pourquoi gêner Free, Netflix et Amazon ? Vous n’auriez rien contre des services gratuits aux acheteurs et aux vendeurs, pourquoi en vouloir à Google ?

C’est l’imposture démocratique qu’il faut dénoncer, non pas pour enlever leurs choix aux citoyens, mais pour les leur rendre. Aucune majorité ne devrait pouvoir aller contre les droits de l’homme, que sont la liberté, la propriété privée et la sûreté. Personne ne devrait pouvoir aller contre eux. Pourquoi ne pas lutter tous contre notre vrai ennemi, l’ignorance, en commençant par balayer devant notre porte ? Informons-nous, éduquons-nous, apprenons, et avançons.

Pour s’informer, s’éduquer et apprendre, les auteurs et l’équipe de Contrepoints offrent de nombreux conseils de lecture et recensions d’ouvrages.

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  • Oh ce qui serait bien c’est que Cps est une bibliothèque en ligne ou on peut emprunter un livre puis le rendre et prêter nos livres 🙂
    L’ignorance, un ennemi? Que nenni, une très bonne amie!

    • Oh, c’est génial! Et si par exemple, j’ai acheté un iBook, je l’ai lu et je voudrais le partager sur librairal, c’est possible? ( oui je débarque…, j’en suis encore à aller à la bibliothèque municipale!)

  • L’ignorance est effectivement l’ennemi de l’homme libre et par extension le meilleur ami du Politique ou tout autre organisation/club/société….Seulement voilà il est illusoire de penser que toute personne peut ou veut s’éduquer. Il est parfaitement faux de penser que l’intérêt général doit prévaloir sur l’intérêt individuel ou vice versa. Quand à la Finance il est plus que nécessaire de lui laisser sa capacité de création mais elle oit aussi être réglementé….C’est pas si simple….Par contre il est juste de dire que la situation actuelle est une grande imposture et qu »il serait temps de remettre de l’ordre, ie rendre impossible toutes ces associations/compromission s et autres clientélisme digne de l’ancien régime: cela détruit le pays. Une des solutions serait peut-être d’instaurer une transparence obligatoire mais la encore dangereux car les français ont un vrai problème ideologique avec l »argent

  • « Il n’y a pas de liberté pour l’ignorant »
    Condorcet

  • « C’est l’imposture démocratique qu’il faut dénoncer »

    Non, je préfère miser sur ma bonne vieille démocratie imparfaite, désolé.

    Je préfère que mes enfants grandissent en démocratie.

    • Belle démocratie que la France… Regardez donc la composition de l’AN, est-elle représentative des opinions exprimées par la population? Et le sénat? Et l’élection du PR qui relève de l’inaptocratie? Est-ce cela une démocratie?

      • bonjour Damien ,amusant que vous fassiez cette remarque ; c’est ce que je serine depuis tantôt 30 ans ; nous sommes dans une oligarchie de fait ! La réalité oblige à dire que c’est en partie de notre faute ; partant il y a régulièrement jusqu’à 30 % d’abstentions ,les blancs ne sont pas comptabilisés .les électeurs des petits partis ne sont pas représentés ou si peu .
        Si donc vous additionnez l’opposition + l’abstention + la non représentation petits partis et les blancs ,vous constatez que vous êtes « gouvernés  » par plus ou moins 35 % ,vous avez dit Démocratie ?

    • Encore faut-il qu’on soit en démocratie, même imparfaite.

      J’attends le jour ou l’on aura un parlement représentatif du peuple. Donc commençons par établir la proportionnelle sans seuil. Ensuite on pourra voir si la démocratie est effectivement liberticide, j’en doute.

      Tout du moins, une première mesure urgente : supprimer le seuil des 500 signatures.

      • Si vous vous lancez dans les traités arides de droit constitutionnel comparé, vous verrez qu’à peu près tous les systèmes éléctoraux ont un « rationale » défendable. Il n’y a pas de vérité absolue en matière de systèmes électoraux. Chaque système a ses effets pervers et ses avantages. Il n’y a pas de système intrinsèquement « juste ».

        • Les effets pervers des systèmes électoraux politiciens s’expliquent aisément : le système le plus parfaitement démocratique jamais inventé, qui permet l’expression de tous tout en préservant les droits fondamentaux de chacun, dans la combinaison harmonieuse des actions humaines, c’est le marché libre.

          La dérive inexorable de nos pseudos démocraties vers la dictature tient en l’excès insoutenable de la politique et du manque cruel du marché.

          • ‘le système le plus parfaitement démocratique jamais inventé, qui permet l’expression de tous tout en préservant les droits fondamentaux de chacun, dans la combinaison harmonieuse des actions humaines, c’est le marché libre.’

            Avez vous un exemple historique d’une société parvenue à ce nirvana d’harmonie entre les hommes, Cavaignac ?

            • Toujours ce biais socialiste, ce besoin infantile irrépressible de promettre ou d’attendre la société idéale… Revel avait raison.

              Lisez Bastiat à propos de l’harmonie des intérêts individuels. Puis jetez un oeil à Mises à propos de l’action humaine.

              • Vous faites référence à un supposé « système le plus parfaitement démocratique jamais inventé ».

                Vous avez donc certainement des exemples historiques illustrant de manière convainquante ce « système » ?

        • Hume Rawls, vous êtes à coté de la plaque. La démocratie ne se mesure pas à la façon dont ont fait les élections (proportionnel ou majoritaire à un ou deux tours ou autre variante), elle se mesure au fait que ceux qui prennent la décision sont bien les même que ceux qui en subiront les conséquences, en bien ou en mal.
          Le nombre des uns et des autres importe peu, et que ça passe par une élection entre 40 type ou 40 millions ne change rien. Sinon que de tout façon dans une démocratie on vote peu : on pratique surtout le tirage au sort, parce que tout le monde vaut tout le monde et que dès lors on n’a pas besoin de choisir le « meilleur ».
          Par exemple et notamment, la « démocratie » s’est imposer pour la question fiscale, parce que ce sont les contribuables qui sont censés voter l’impôt, pas les gens qui décide de l’usage des impôt et encore moins ceux qui bénéficieront de la distribution à partir du trésor public.
          Ainsi, clairement, la France n’est rigoureusement rien d’une Démocratie.

          • @p

            « dans une démocratie on vote peu : on pratique surtout le tirage au sort, »

            Citez moi un exemple récent d’une démocratie parlementaire où la population a accepté d’échanger son droit de vote aux législatives contre un tirage au sort.

            • « démocratie parlementaire » c’est du discours vernaculaire de propagande politique. Aucun prof de science politique ne qualifiera une république parlementaire de démocratie.

              Votre question de savoir si le peuple échangerait la possibilité de voter pour un élu contre la certitude de voir un panel représentatif du peuple à l’assemblée est pertinente, mais comme on ne l’a jamais posée on ne peut rien conclure de l’absence de réponse positive. Perso je vote oui au tirage au sort pour les désignation de membres des assemblées, par contre je préfère voter directement pour les lois.
              A contrario, citer moi un exemple récent un exemple récent d’une démocratie parlementaire où la population a accepté d’échanger le tirage au sort pour la désignation des jurés par une élection … Le peuple est contre, il sait parfaitement que cela serait le meilleur moyen d’assurer une parfaite impunité aux membres du pouvoir et une dépossession de son pouvoir.

              • « comme on ne l’a jamais posée on ne peut rien conclure de l’absence de réponse positive. »

                Vous avez tout à fait raison. On ne peut dire si ce serait le cas ou non. Je pense à la base que ce serait un gros non, déjà parce que les plus fortunés et les plus influents feraient à grand frais campagne vigoureusement contre cette réforme (tirer les députés au sort donnerait un résultat sociologique beaucoup plus plébéien qu’aujourd’hui… et d’ailleurs probablement beaucoup plus à gauche qu’aujourd’hui).

                Mais bon, c’est du « si ma tante en avisme » tout cela.

    • Quand je dis que je préfère les imperfections de la démocratie je dis par exemple :

      – Je préfère avoir la nationalité Française que la nationalité chinoise ou turkmène
      – Même si je préfèrerais une démocratie à la Suédoise (qui a d’ailleurs aussi ses défauts), je préfère une démocratie avec ses défauts que pas de démocratie du tout.
      – Je préfère les tracasseries de l’URSSAF ou du fisc (qui peuvent me ruiner) à la police chinoise (qui peut m’emprisonner sans procès ni raison).

      Il n’y a aucun régime, démocratique ou non, qui respecte strictement les droits de l’homme, mais les démocraties présentent l’avantage de ne pas emprisonner ou tuer les individus qui les défendent, et c’est un bon acquis à préserver.

      • « se dire qu’il existe pire ailleurs n’est qu’une maigre consolation. »

        Je serai très content que mes enfants puissent encore bénéficier de cette consolation, si maigre la trouviez vous.

        Moi je la trouve considérable.

        • Bof, se faire exterminer* par un régime démocrate n’est pas meilleure que de se faire exterminer par un régime dictatorial…

          *ou ruiner, voler, assassiner, enfermer…

          • Un de mes collègues a eu une brève expérience dans un pays autoritaire, je peux vous affirmer qu’il préfère se faire ruiner par l’URSSAF que massacrer quasi pour le fun par une horde de policiers véreux. Mais bon, vous avez vos préférences, chacun ses croix!

        • Mieux vaux une bonne dictature qu’une mauvaise dictature ❗

  • « Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance » – Camus (La Peste)
    ( http://uplib.fr/wiki/Camus )

  • Natacha est comme Alice : elle devine que le monde qui l’environne est anormal (l’imposture politicienne balayant ses illusions de pseudo démocratie : c’est vraiment trop injuste) mais elle ne comprends pas pourquoi, ni même en quoi. Attendris, nous observons la petite fille qui cherche et se cherche, rebondissant violemment contre les murs d’une réalité qui la fuit constamment. Pour l’instant, c’est désordonné, ça part dans tous les sens jusqu’aux frontières d’un revival fasciste glamour, avec cet espèce de collectivisme socialoide inavoué, mais au terme de son introspection, elle pourrait finir libérale, si jamais elle devient enfin adulte. Demain, peut-être.

    Pendant que les petites filles cherchent, les adultes savent déjà qu’il convient d’interdire le socialisme sous toutes ses formes, condition nécessaire et suffisante de l’émergence de la véritable démocratie. Ce n’est pas l’économie qui doit être mise au service de l’homme, mais la politique et l’État.

    • Il ne s’agit pas d’interdire le socialisme, mais inlassablement de démontrer que le socialisme est en réalité l’ennemi du genre humain.
      Et pour cela la lutte contre l’ignorance, contre le mensonge, et pour l’information, est cruciale, car le socialisme, l’étatisme et le top-down reposent primordialement sur ça.

      http://uplib.fr/wiki/Ignorance
      http://uplib.fr/wiki/Mensonge
      http://uplib.fr/wiki/Socialisme
      etc

      • « les adultes savent déjà qu’il convient d’interdire le socialisme sous toutes ses formes, condition nécessaire et suffisante de l’émergence de la véritable démocratie. »
         » inlassablement de démontrer que le socialisme est en réalité l’ennemi du genre humain. »

        Cette attitude est désolante.

        COnsidérer ceux qui ne pense pas comme nous comme des enfants ou des ignorants, est-ce une bonne base pour débattre avec eux ?

        • Il n’y a pas de débat possible avec les socialistes (cf Revel). On ne débat pas avec les voleurs, on combat sans merci leur potentiel de nuisance.

          • « Il n’y a pas de débat possible avec les socialistes »

            Dans ce cas là, Cavaignac, je crains que vous n’ayez presque personne avec qui débattre. Vous avez une tendance certaine à appeler socialiste quiconque ne partage pas la plus infime de vos convictions.

            • Ça tombe bien : nulle intention de perdre mon temps à débattre pour savoir si l’eau mouille ou si le feu brûle (c’est trop injuste), propositions qui résument les débats avec les infantiles socialistes.

              J’ai pris soin de ne pas vous désigner sous ce terme mais si par hasard vous vous sentez concerné, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison.

              • « « Il n’y a pas de débat possible avec les socialistes » »
                « nulle intention de perdre mon temps à débattre pour savoir si l’eau mouille  »

                Donc pour vous, toute personne qui trouve utile de débattre avec un socialiste est forcément un socialiste, donc un enfant ?

                Vous devez être content d’être entouré d’autant d’enfants, ça doit vous maintenir jeune!

                • Non Cavaignac a raison dans le sens où il s’est rendu compte que le peuple de gauche, socialistes, communistes, trotskistes, cégétistes, est plus manipulé par le mouvement de masse de la fourmilière et de leur intérêt collectif de prise, de maintien de pouvoir passant par les antennes, par leur effet de meute aveugle, que par la raison, par le pragmatisme, par les faits. Regardez par exemple les regards de fou d’un Montebourg, d’un Hamon, d’un Mélenchon, d’une Taubira… Des commissaires politiques sanglants en herbe, des Robespierre en germe. La folie est déjà dans leur regard, seules les circonstances ne sont pas encore idoines ! Un livre majeur parle de cette dichotomie intellectuelle qui porte son champ d’influence jusque dans les faits de sociétés puisque désormais ils impactent la société gravement jusqu’à l’étouffer : « la gauche contre le réel ». Avant l’intérêt global de la société et des individus chez l’homme de gauche qui n’a pas d’autre logiciel que le marxisme-léninisme est l’intérêt de sa meute, de son clan, aveuglement, quel qu’en soit le prix social et humain à payer. Les morts, les chômeurs, les meurtres symboliques, les tribunaux politiques, les suicides dus au socialisme ne sont que des dommages collatéraux pour qu’advienne le grand soir, qui est toujours leur perspective intime incontournable. Ce n’est même pas un intérêt raisonné, car il a été implanté de base à la place du cerveau sain lors d’un upgrade mental.

                  Discuter avec un socialiste (toutes les catégories précédentes) c’est comme discuter avec une fourmi pour essayer de la convaincre de ne pas envahir sa maison ou son champ. Les nazis, les gestapistes, les kagébistes avaient cette froideur mentale. Le sentiment est étranger à leur logiciel. Il n’y a pas de raison dans cet esprit, il n’y a que de l’obéissance aveugle à l’idéologie. Le socialisme est supérieur aux idées libérales en ce sens que le porteur des idées libérales a des doutes, des interrogations. L’homme de gauche, le socialiste a des réponses toutes faites prévues par l’idéologie, hors observation du réel. Comme chacun sait, les prophète en ont été Marx, Lenine, Trotsky qui ont pondu tout un bréviaire, une Bible, auquel le disciple peut se référer en cas de doutes sur la réponse à apporter.

                  Cavaignac a donc raison avec Revel de ne pas parler avec le socialisme, c’est peine perdue. On ne parle pas avec un idiot utile, on ne peut le convaincre. On ne convainc ni un logiciel ni un ordinateur, on fait avec ou on en change. On n’essaie pas de convaincre un croyant d’une nouvelle religion révélée de son erreur. On a pas réussi à convaincre par la raison les adeptes des religions précédentes que le paradis n’existait pas. On n’arrivera pas plus à convaincre un socialiste que sa société idéal n’existera jamais dans les faits. La croyance est toujours supérieur au faits dans les esprits malades. Le socialiste est un adepte de la psychanalyse et un abonné de la psychiatrie, c’est logique. L’esprit fondamentalement rationnel et animal de l’humain n’aime pas le grand écart entre l’épreuve des faits et les croyances.

                  • en traitant vos opposant de fous et de malades, vous vous comportez exactement comme le pouvoir soviétique sous brejnev ! dans quel hopital allez vous enfermer les socialistes ?

                    • C’est pourtant la triste et prégnante réalité. Pour croire à une telle hérésie, il faut soit être fou soit malade. D’ailleurs, tous les opposants au socialisme doivent disparaître. Mais de mon côté, je les assimile à plus à des comiques et à des guignols, dont le pouvoir de nuisance pourtant est infini, comme on avait pu le constater partout et toujours.

                      C’est mon mécanisme de défense dans ma tête contre l’abjection universellement notoire, suffisant pour les anéantir dans ma tête.
                      Quant au constat fait urbi et orbi depuis 100 ans, il est suffisant pour les anéantir moralement, politiquement, juridiquement et civilement sur la Terre, de manière irréversible.

                      Réveillez-vous ! Seul le socialisme dans l’histoire des hommes a été aussi loin pour anéantir ses adversaires, les peuples. Il n’y a pas de précédent de cette ampleur. Staline, Hitler, Mao, leur œuvre entière a été faite au nom du socialisme.

                      Je n’ai pas de sang sur les mains, moi, ni dans ma conscience.
                      Je n’ai pas à défendre une idéologie criminelle et criminogène.

                    • fraserve

                      vous surestimez les hommes, qui peuvent croire à des fadaises invraisemblables :

                      par exemple, mon arrière grand-père, en plein milieu du 20ième siècle, alors que la bombe atomique était sur le point d’etre inventé, à eu deux boeuf de malade, de manière inexpliqué. la médecine véterinaire, qui mème maintenant n’explique pas tout n’était pas si évoluée alors … le bougre à été voir une espèce de cartomancienne à la grande ville et lui a dit qu’un de ses voisin lui avait jeté un sort et que cette homme ne mourrait pas dans son lit… quelques années plus tard, un homme est mort par accident dans le village, il avait mauvaise réputation, dés lors, tout le reste de la famille fut persuadé que c’était bien lui qui avait jeté un sort au deux bestiaux …

                      les gens de la base ( et pas seulement … ) ne sont point fous, ils sont simplement victimes de bon propagandistes !

                  •  » On n’essaie pas de convaincre un croyant d’une nouvelle religion révélée de son erreur. »

                    J’ai presque mot pour mot entendu un communiste historique dire ça d’un jeune « militant libéral »… je devrais vous présenter l’un à l’autre.

                    • J’ai presque mot pour mot entendu un communiste historique dire ça d’un jeune « militant libéral »… je devrais vous présenter l’un à l’autre.

                      Vous connaissez bien les communistes puisque vous fricotez avec eux.
                      Vous avez la corde autour du cou, et vous vous étranglez vous-même, et à chaque gigotement, la corde se resserre.
                      L’action violente, c’est bien vous-même qui la conduisez.
                      Donc nul besoin d’en rajouter : il suffit d’être spectateur, un spectateur ravi :mrgreen:

                    • Hume Rawls, le nouveau pseudo de l’étudiant Spo en 2ème année qui a obtenu son stage d’été à Solférino et dont l’objectif est de faire le malin sur les forums d’opposition à Pépère.

                  • excellent et en verve fraserve !
                    A par l’exemple des fourmis : chez moi j’ai remarqué que si la 1er colonne d’exploratrices étaient aplaties dans les règles et sans survivantes, j’étais tranquille, elles ne retentaient pas l’expérience avant l’année suivante 🙂
                    ce qui démontre en fait, que même les fourmis sont plus intelligentes et raisonnables que les socialistes !

    • Cavaignac nous dit :  » les adultes savent déjà qu’il convient d’interdire le socialisme sous toutes ses formes, »

      Et vous feriez comment concrètement pour « interdire le socialisme » (sans exécutions ni emprisonnements, si possible) ?

      • Qu’ils renoncent à leur prélèvements obligatoires, et il ne leur sera fait aucun mal, puisqu’ils seront libres comme les autres.

        Vous voyez, ce n’est pas inaccessible à une intelligence même limitée : il suffit que les criminels renoncent à leurs crimes sans délai, cessent de martyriser leurs victimes. Évidemment, s’il persistent, on peut spéculer sans trop de risque de se tromper qu’ils devront faire face à quelques justes et saines réactions de la part de ces victimes.

        • « quelques justes et saines réactions de la part de ces victimes. »

          Vous voulez dire donc : tuer et emprisonner des socialistes ?

          • Leur sort de criminels m’indiffère absolument. Quel qu’il soit, ils ne devront pas se plaindre car s’ils persistent dans le crime, ils devront en payer le juste prix (nul n’échappe à la loi de la morale) et ne pourront pas prétendre ne pas avoir été prévenus (tels les nazis qui se défendaient en affirmant qu’ils ne faisaient qu’obéir aux ordres).

            Ceci dit, il n’est jamais trop tard pour renoncer à ces activités criminelles, pour renoncer au monopole de la SS par exemple.

            • Cavaignac, si le crime en question c’est l’impôt, les auteurs les socialistes que sont les étatiste donc les non liberaux, soit 90% de l’humanité. Concrètement vous en faites quoi si jamais ils n’adhèrent pas à vos projets ?

              • De la persistance jusqu’à ce qu’ils adhérent. Ou bien de la concurrence.

              • On les tue tous et on mange leurs enfants.

              • On ne vous empêche pas de faire un Kolkhoze que je sache. mais ne l’imposez pas à tous.

                • En l’occurrence, vu la définition très large du terme « socialiste » en cours ici, je crois que ce sera plus rapide pour vous d’aller sur une plateforme pétrolière dans les eaux internationales pour créer votre communauté « socialist free ».

                  • Vous vous démasquez tout seul ❗
                    Vous laisseriez vivre seuls sur une barge au large de la France ❓
                    Alimentée par une centrale nucléaire ❓

                  • « socialist free »

                    Ne serait-ce pas le nouveau nom de la société idéale qu’envisagent désormais les peuples partout autour de la Terre ?

                  • manque de pots, certains ont essayés et se sont fait envahir militairement par les démocrates d’à coté 🙂

                    • « manque de pots, certains ont essayés et se sont fait envahir militairement par les démocrates d’à coté »

                      Tiens tiens, un exemple concret en tête ? Dites nous en plus !

                    • Le camarade Hume Rawis ne m’a pas répondu :

                      Vous nous laisseriez vivre seuls sur une barge au large de la France ❓
                      Alimentée par une centrale nucléaire ❓

            •  » nulle n’échappe à la loi de la morale  »

              on croirait entendre robespierre :  » la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante … la vertu , sans laquelle la terreur est funeste … « 

          • Je pense être assez jeune pour voir les responsables de nos régimes de retraite actuels aller en prison pour mensonges, trahisons et dilapidation d’argent.

            • Vous n’avez pas bien lu les suites de la chute du Mur de Berlin. Où sont les procès de Nuremberg ?

              • Cher fraserve, allez sur les marchés, rencontrez les « vrais gens » 😉 et vous verrez le potentiel de violence qui est en train de monter. Observez aussi que nos maîtres ne se déplacent plus en province sans un bataillon de gens en armes.

                Le socialisme, c’est le vol. Et cet argent finance une administration et un modèle social mis en place pour une génération qui s’est arrogé des droits que plus personne ne verra. Je ne voudrais pas être un retraité dans 10 ans… ça va être dur pour eux.

                Sur LCP il y a 4 jours un documentaire expliquait que depuis 1976 on sait que les régimes de retraite vont péter. Ca n’a pas empêché nos soixante-huitard de voter en 1981 pour la retraite à 60 ans.

                Trahisons, mensonges => punition.

                Aller à la banque, piller le compte de votre voisin sous prétexte qu’il est plus jeune que vous n’est pas ma conception de la solidarité. Alors quand le jeune en question va s’énerver vous pouvez vous attendre à tout.

                • Je suis d’accord avec vos constats de la colère qui monte, je ne peux qu’être d’accord avec vous. Ce que je vous dis juste, c’est que l’oligarchie, la nomenklatura a déjà un pied dehors pour ne pas subir les conséquences de ses actes criminels contre la Nation. La seule notion que j’exprimais par cette phrase est qu’il n’y a pas eu de procès dignes de ce nom contre les crimes socialistes, partout où ils ont été commis, et cela sera de même en France.

                  Avez-vous déjà vu un criminel de gauche devant un prétoire ?
                  Il y a une règle immanente : la gauche divine est innocente.

                • « Sur LCP il y a 4 jours un documentaire expliquait que depuis 1976 on sait que les régimes de retraite vont péter »
                  On le sait depuis 1956, au moins. http://lwdr.free.fr/retraite.html (le paragraphe de Louis Armand)
                  On le sait même probablement depuis l’origine, depuis 1945, et même 1941 : les circonstances de l’époque ne permettait guère de faire autrement que de la cavalerie financière…

            • Le goudron et les plumes suffiront largement :mrgreen:

      • « Et vous feriez comment concrètement pour « interdire le socialisme » (sans exécutions ni emprisonnements, si possible) ? »

        La réponse est dans l’article :
        « Aucune majorité ne devrait pouvoir aller contre les droits de l’homme, que sont la liberté, la propriété privée et la sûreté. »

        • Cavaignac : Donc, si quelqu’un manifeste un jour en faveur du maintien du monopole de la sécurité sociale, il commet un crime et, dans un régime que vous jugeriez juste, il doit être emprisonné (ou rééduqué, s’il est un ignorant) ?
          Breizh06 : par quel scénario politique imaginez-vous qu’un jour monsieur Gérard Rivière (pdt CNAV) traduit en justice ? Précisez un peu votre pensée.
          Pmn : précisez votre pensée en termes pratiques. Vous faites comment pour « interdire le socialisme » ?

          • Qu’il manifeste tant qu’il veut. Mais qu’il s’attende à se voir recevoir comme un gangster s’il vient me réclamer l’application de ce monopole.

            • « qu’il s’attende à se voir recevoir comme un gangster  »

              Se faire recevoir par qui ? Comment ? par quelle autorité ?

              Pensez de manière plus concrète, et vous serez surpris des implications.

              • Par les flics. Menottes. Par l’autorité de la loi.

                • Bon, prenons un exemple plus concret.

                  Le 28 septembre, les Suisses vont voter pour ou contre le monopole de la sécu santé dans leur pays par le biais d’un référendum d’initiative populaire.

                  Pour Cavaignac, je suppose qu’il serait, dans une Suisse « juste » constitutionnellement interdit de militer en faveur d’une telle mesure criminelle. Ou que le CC interdirait de poser cette question aux citoyens.

                  Et pour ceux qui s’aventureraient à organiser une votation citoyenne pour contourner l’interdiction, enverrait il les flics, menottes, arrêter les promoteurs d’un tel crime ?

                  Et, si par malheur tout cela échouait et que le monopole s’installe, est ce que MichelO recevra les armes à la main (en Suisse, il peut en posséder) l’huissier venu saisir sa maison pour obtenir ses cotisations ?

                  • D’abord en Suisse il n’y a pas de référendum d’initiative populaire ni de CC.
                    Ensuite dans une Suisse « juste » constitutionnellement, personne ne devrait pouvoir proposer une limitation de la liberté d’autrui, quand bien même elle pourrait être acceptée par une majorité.

                  • l’huissier venu saisir sa maison pour obtenir ses cotisations ?

                    C’est pas une bonne idée, car MichelO et ses enfants seront à la rue. Et c’est cela que désire ardemment le néo-ultra-socialiste dans ton genre : un client de plus à la charge de la communauté, car cette famille, il faudra la reloger en urgence aux frais de l’état.

                    Il n’est pas interdit d’être stupide.

                    • vous interpellez  » michelO  » et c’est  » micheclC  » ( c’est quoi ? le siusse … ? ) qui répond !

                      c’est ça contrepoint, c’est plein de michel … faudrait leur demander si la mère michel a retrouvé son chat ?

                    • faudrait leur demander si la mère michel a retrouvé son chat ?
                      J’ai l’impression que non …

                  • L’ordre constitutionnel n’est pas juste. il relève du fait, et pas du droit.
                    savez vous d’où vient le vote ?
                    Du dénombrement des forces militaires sur un champs de bataille. les guerriers votent pour leur roi, par acclamation, en frappant leur épée contre leur bouclier. Le roi mesure leur attachement : le suivront-ils vraiment ?
                    Voter, c’est facile. Plus facile que se battre vraiment.
                    Voter, c’est une des premières marches dans l’escalier entre la paix et la vraie guerre, celle qui tue. Cette escalier fonctionnent dans les deux sens. Remplacer un affrontement par un vote est bien pour tous le monde, ce qui donne le mantra des diplomates « cette guerre ne pourra cesser que par un processus politique ». Par contre, s’engager dans un processus politique en faveur d’une mesure criminelle est une faute, qui fait du mal à tous le monde, et qui porte des risques d’escalade comme tous les pays en ont connu.
                    La démocratie est donc paradoxale : d’un coté, il est juste et bon d’arrêter ceux qui s’engage dans la voie d’une mesure criminelle. De l’autre coté, tout dépendra de toutes façon du rapport de force entre les justes et les factieux, et qui dit rapport de force, dit, en démocratie, politique et votation.
                    Ce qui donne la réponse démocratique, libérale, à votre question :
                    Si les criminels sont assez nombreux pour vouloir légaliser leur crime, ils sont une force dont on doit tenir compte, et qu’il serait malsain de barrer par des arguties juridiques ou le filtrage d’une autorité comme le CC. Un vote reste le meilleur moyen de leur faire comprendre qu’ils ne passeront pas.
                    La lutte armée est, paradoxalement, la voie des déjà perdants : ceux qui ne sont pas assez fort pour gagner par les voies civiles.
                    En tout cas, la première des choses à faire, pour MichelO, c’est de militer pour que la proposition échoue ; parce qu’on ne transforme pas un sujet de débat en question de vie ou de mort avant d’avoir au moins engager un peu de temps et de ressources dans le débat civil. Si le monopole n’est pas instauré, la question de la lutte contre l’huissier ne se posera pas. si la votation donne un résultat contraire, par contre, il faudra bien en tenir compte, avant de s’engager sur la voie de la lutte armée … ou de la fuite.

                    • « si la votation donne un résultat contraire, par contre, il faudra bien en tenir compte, avant de s’engager sur la voie de la lutte armée … ou de la fuite. »

                      Je vous conseille plutot la fuite, la lutte armée demande beaucoup de moyens, et votre position est si minoritaire que vous aurez un mal fou à trouver des financeurs de long terme.

                    • la lutte armée ne réclame aucun moyen. Seulement des hommes, qui sauront bien, ensuite, trouver les moyens : à partir du moment où l’action politique est déclarée illégale, et réprimée plus férocement que l’illégalité de droit commun, les ennemis ne sont plus que « fair game » pour ce qui relevait auparavant de la criminalité, et les activités pacifiques n’ont plus de sens. C’est bien pourquoi il y a tant de conflits armés, d’ailleurs…
                      La fuite n’a aucun sens en lui-même. Le pouvoir ne connait que deux positions pour ses sujets : soumis ou insoumis, et le fuyard est un insoumis autant que le résistant. Ainsi la fuite ne peut être qu’une phase provisoire, qui précède soit la soumission, soit la reprise de la lutte.

                    • « la lutte armée ne réclame aucun moyen. Seulement des hommes, qui sauront bien, ensuite, trouver les moyens  »

                      Nonsense, plain and simple, désolé.

              • Par moi. L’expression des opinions est un droit, le racket est un crime, point barre.

                Quelles implications voulez-vous me faire valoir ? Que chacun peut aller racketter son voisin au prétexte qu’il ne saurait se défendre sans déplaire à la majorité ?

              • Si certains veulent faire un Kibboutz SS libre à eux. Mais ne forcez pas les autres à y adhérer, chacun doit pouvoir choisir son assurance.

                •  » si certains veulent faire un kibboutz SS  »

                  godwin one point …

                  • Mouais, c’est fortiche hein ?
                    Bon j’ai quand même précisé qu’il s’agissait d’assurances ( donc SS = Sécurité Sociale ) afin d’éviter une ambiguïté complète pour les esprits mal tournés.
                    Il y a aussi moyen d’utiliser le gras. Pour en faire aussi ses choux gras…

          • « Pmn : précisez votre pensée en termes pratiques. Vous faites comment pour « interdire le socialisme » ? »

            En limitant les pouvoirs de l’état dans la constitution par un strict respect des droits de l’homme.

            Un état qui respecte strictement la liberté, la propriété, l’égalité des droits et la sécurité des personnes ne peut pas être socialiste puisqu’il ne peut pas prendre aux uns pour donner aux autres.

            • « Un état qui respecte strictement la liberté, la propriété, l’égalité des droits et la sécurité des personnes ne peut pas être socialiste puisqu’il ne peut pas prendre aux uns pour donner aux autres. »

              La quasi intégralité des pays européens est il donc socialiste selon vous ?

              Les constitution de 25 pays européens sur 28 garantit la gratuité et l’obligation de l’éducation primaire (au moins primaire), c’est à dire le droit au parent pauvre de profiter de l’argent du parent riche pour faire éduquer son enfant de pauvre…

      • Visiblement, vous ne comprenez pas la différence entre la politique et l’opinion/expression.

        Interdire un type de politique n’est pas interdire une pensée ou une opinion.
        Le nazisme est néfaste, interdire son application politique serait mauvais ? Est-ce qu’on tue et emprisonne ceux qui ont des idées nazies pour autant ?

        Vous confondez liberté et souveraineté.

        • Donc si je vous suis, un pouvoir « juste » pourrait autoriser la publication de Politis ou toute autre organe d’expression socialiste ou communiste, mais dissoudrait le PS ou le PCF, et emprisonnerait ceux qui voudraient le former à nouveau, parce que ce pouvoir jugerait les revendications du PS et du PCF « criminelles » ?

          • Pas besoin de les enfermer : ils ne peuvent pas se présenter aux élections, tout simplement, conformément à l’article 2 de la DDHC. Le PS, l’UMP ou le FN, EELV et le FG sont déjà inconstitutionnels du fait de leurs programmes politiques complaisamment publiés.

            Et même s’il parviennent à se présenter, les élections sont nulles par défaut. D’ailleurs, les Français ne s’y tompent pas puisqu’ils sont plus des 2/3, majorité super absolue, à refuser de voter pour ces partis illégaux. Il va falloir se faire une raison : loin d’être soumise malgré la guerre civile au quotidien menée par l’Obèse contre elle, la population française ne joue plus le jeu des branleurs de la politique.

            • « Le PS, l’UMP ou le FN, EELV et le FG sont déjà inconstitutionnels du fait de leurs programmes politiques complaisamment publiés. »

              Vous demandez donc la dissolution, ou l’imposition (par quelle force?) de réécriture des programmes, de partis représentant une fourchette basse de 700 000 adhérents, mais aussi la plupart des élus, pour lesquels 23,6 millions d’électeurs ont voté aux dernières législatives.

              Vous obtenez ça comment, concrètement ? Quelle succession d’étapes historiques peut elle, dans votre raisonnement, mener à un tel scénario de dissolution de forces politiques de cette envergure ?

            •  » loin d’etre soumise malgrés la guerre civile menée par l’obèse contre elle …  »

              a un tel niveau d’onirisme , cavaignac, ce n’est plus du rève , mais de l’ agroécologie …

      •  » les adultes savent déja qu’il convient d’interdire le socialisme sous toutes ses formes  »

        il faudrait aller en chine lancer de tel paradigme, instruire pareillement 1400.000 d’ignorant peut vous valoir le prix nobel …

        il faut également aller le dire au chrétiens d’iraq :  » l’urgent , c’est d’interdire le socialisme  » …

  • La logique libéral marchande seule source de contre aliénation? Vous nagez en plein délire.

    • La logique libérale reste la seule source initiale de la société qui s’est constituée avant toute chose par les échanges marchands de produits et de services. Les tribus se constituent sur ce mécanisme, par une division (non scientifique) du travail générée par les talents différentiels. C’est la plus respectable des lois puisqu’elle s’appuie sur le mérite et le travail, les talents individuels, les services naturels rendus à la collectivité. Le socialisme n’aime pas l’échange, il préfère la spoliation des mérites et des talents comme mode d’action. Le socialisme est une doctrine idéaliste imposée à la société. Le libéralisme est un fait naturel constaté et observé dans ces mêmes sociétés.

      Je n’espère pas vous convaincre.
      On ne convainc pas un croyant.

  • 2014 et être encore obliger d’expliquer le drame du socialisme aux Français!!!

    Mais on arrive au bout..plus de richesse à dépenser.
    le retour de manivelle et le réveil pour certains va être terrible.
    les anxiolytiques ont de beaux jours en France.

    • -0,3 % c’est la déflation et cela sent partout la panique la plus totale!!!!

    • « 2014 et être encore obliger d’expliquer le drame du socialisme aux Français!!! »

      Vous voulez les envoyer en camp de rééducation ? 😉

      • Arrêtez un peu avec vos camps de rééducations. Vous êtes le seul ici à parlé de ou à envisager des camps de rééducations.

        Nous on est plutôt dans la liberté. On est pas des socialistes.

        • @moi C’était une boutade. J’aurais du mettre 6 smileys au lieu d’un.

          Ceci dit, demandez à Cavaignac, Breizh06 ou Pmn s’ils envisagent des solutions carcérales pour les socialistes récalcitrants, j’ai l’impression qu’ils n’y sont pas complètement hostiles.

          • Encore un qui n’a pas pris une minute pour comprendre mon pseudo. Wiki, à l’aide !

          • Je vous parle de garantir les droits de l’homme et vous comprenez que je veux emprisonner ou tuer des gens… vraiment ?

            • Pmn, vous êtes favorable à un truc que je n’arrive pas à définir et que vous appelez « interdire le socialisme ».

              Vous voudriez y arriver par des voix constitutionnelles, d’après ce que j’ai compris.

              Mais concrètement, votre constitution, comment la feriez vous s’appliquer aux nombreux récalcitrants ?

              Le PS, par exemple, c’est 9,4 millions d’électeurs aux dernières législatives, a peine moins qu’en 1997, et on va dire 150 000 encartés (fourchette ultra basse) + des milliers d’élus, nationaux et locaux.

              Comment concrètement vous envoyez une telle masse de personnes voter, militer ou se présenter dorénavant pour un autre parti, ou en former un autre ?

              Avez vous en tête un scénario concret pour arriver à un tel résultat ?

              • 1) Il y’a 170000 encartés au PS donc votre fourchette n’est pas si basse.

                2) Ce n’est pas moi qui ait parlé d’interdire le socialisme mais Cavaignac. Je ne faisait que remarquer qu’une constitution respectueuse des droits de l’homme interdit de fait le socialisme.

                3) Il n’y a pas besoin ni de convaincre ni de forcer personne. Si l’état n’a plus le droit de créer des lois qui limitent la liberté des gens, peu importe que certains électeurs ou partis veuillent faire le contraire, ils ne pourront pas (a moins de déclencher une guerre civile).

                4) Non, il n’y a pas vraiment de scénario dans lequel la France devient pas magie libérale du jour au lendemain.

          • Pourquoi pensez-vous qu’il faille vous enfermer, à part peut-être que dans un asile pour fous ❓

      • Eh bien il faudrait d’abord nous libérer avant que l’on puisse vous retourner le compliment :mrgreen:

      • Oui. Et leur séjour en camps de rééducation Monsanto/Goldman Sachs sera titrisé en bourse.

    • Cela prouve en effet que le virus a été profondément inoculé dans les têtes. Faudra-t-il interner toute une génération ? En tous cas les prémisces de la folie collective ne sont pas loin quand on voit les prescriptions actuelles d’anxiolytiques et de psychotropes, les usages de drogues dans ce pays qu’on appela la France et qui fut peuplé autrefois de Français, quand ce terme avait encore un sens. Symptômes et paramètres qui sont de toute évidence à mettre en corrélation étroite avec « la gauche contre le réel ».

      Qui sont aujourd’hui ces gens, ce peuple « de veaux que l’on mène à l’abattoir » ?
      Où est l’esprit de révolte ?
      Où est la volonté de dégager manu-militari ces importuns ?

      On ne peut embarquer impunément un peuple dans la folie.
      On ne peut mentir impunément et durablement. Il y a un prix à payer et nous sommes en train de passer à la caisse.
      Les codes-barre défilent et la facture est… salée.

      Chassez le naturel, il revient au galop !
      Le réel présente sa facture.

  • Je ne comprends pas, il y a pourtant de nombreux arguments philosophiques, économiques, moraux, pratiques, qui semblent légitimes contre la mondialisation, la liberté des capitaux, le libéralisme…

    Prenez Jacques Sapir, ce n’est pas n’importe qui, et tout est très argumenté chez lui :

    http://russeurope.hypotheses.org/2615
    http://russeurope.hypotheses.org/2433
    http://russeurope.hypotheses.org/792

    Pourquoi vous n’organisez pas des débats avec des illibéraux ?
    Si vos arguments sont si bons, nul doute qu’ils plairont aux spectateurs.

    • Parce que vous croyiez que les spectateurs jugent d’un débat à la valeur des arguments ? Vous avez beaucoup de chemin à faire… Personne n’a jamais été convaincu de sa vie de quoi que ce soit en regardant un débat. Ce genre de dialogue de sourd ne fait que renforcer les positions de chaque camp.

      Je ne sais pas d’où vous tenez que Jacques Sapir n’est pas « n’importe qui ». C’est un nostalgique de l’URSS et un économiste universitaire médiocre comme il y en a des centaines en France. Il jouit d’une certaine popularité médiatique parce qu’il est acoquiné avec certaines leaders politiques. Son « oeuvre » est insignifiante.

    • des débats pour quoi faire ? pour se mettre d’accord ?
      mais les libéraux ne demandent pas l’accord des autres sur leurs idées, ils veulent juste qu’on laisse chacun pratiquer ses idées avec ceux qui les partagent. Ils ne sont pas fanatiques du consensus et de unité, ils aiment la diversité. Ils trouvent le socialisme débile, pervers et inhumain, mais si des gens veulent s’organiser entre eux, avec leurs biens et leurs moyens, sur un mode communiste, ils n’y a pas de raisons de les en empêcher. La société des futurs centenaires qui épargnent 50% de leurs revenus doit pouvoir cohabiter avec la société des bruleurs de chandelle par les deux bouts qui préfèrent une vie intense à la perspective de dépasser 40 ans. Les tradi qui ne concoivent la vie qu’en couple hétéro uni jusqu’à la mort et avec 20 enfants doit pouvoir cohabiter avec les adeptes de la parthénogène trans humaniste, sans que les premiers payent pour les prothèses augmentatives des seconds, ni les seconds pour les enfants des premiers.

      Les libéraux ne demandent pas des débats théoriques, ils demandent la liberté. La liberté pour les Sapir et amis de s’organiser sans mondialisation, sans liberté des capitaux, sans libéralisme, etc. La liberté pour les autres, qui préfèrent la mondialisation, la liberté des capitaux, ou le libéralisme, voire les 3.
      Parce que le seul débat qui vaille, c’est la pratique. Les idées en théorie géniales doivent faire la preuve de leur application pratique, comme les idées débiles en théorie ont droit à une chance d’essai, ne serait-ce que pour voir ce qui se passe d’inattendu.
      Et c’est ce débat que les illibéraux refusent. Ils ne veulent que les libéraux restent libéraux, pendant qu’eux s’organisent entre eux sur le mode illibéral de leur choix (ce qu’il est parfaitement possible de faire dans une société libérale : il suffit d’une association)
      Et il ne veulent pas de ce débat parce qu’ils le perdent, toujours. Les mutuelles se dé-mutualisent, les kibboutz se dissolvent, les SCOP font faillite, et les gens fuient la patrie du socialisme.

      •  » Les idées en théorie géniales doivent faire la preuve de leur application pratique »

        Par exemple : comment on interdit en pratique le socialisme dans une démocratie ?

        • @Hume Rawls:

          faites-vous semblant de ne pas comprendre? ce que demande Cavaignac et d’autres par l’interdiction du socialisme est pourtant simple:

          le mot socialisme fait ici reference a la contrainte etatique, soit le fait qu’une majorite puisse forcer une minorite a lui ceder une partie de sa richesse, par exemple. C’est le vol legal.

          Il n’y a pas besoin d’enfermer qui que ce soit pour interdire le socialisme. Dans une pays liberal, sans solidarite force, si une majorite de personnes souhaite s’associer librement et partager ses richesses, selon un mode de fonctionnement socialiste, elle peuvent le faire, tant qu’elles ne forcent personne a participer. Sinon cela revient a un vol pur et simple.

          Si le socialisme (la contrainte) etait reconnu comme ce qu’il est, un vol, il serait illegal, et les socialistes pourrait militer pour le retour de la contrainte, ils pourraient s’exprimer librement tant qu’ils ne forcent personne.

          Si demain plus de la moitie de la population francaise militait pour le droit au meurtre ou au viol, vous trouveriez normal qu’etant en democratie, ils obtiennent satisfaction?

          •  » il n’y a pas besoin d ‘enfermer qui que ce soit pour interdir le socialisme  »

            surtout qu’en on s’appelle  » cavaignac « … évidemment , les morts, on ne les enferme pas , ou alors définitivement… dans un cercueil !

             » sans solidarité forcé  »

            et quand il faudra défendre les frontières contre les djihadistes, par exemple, comme les kurdes sont en train de la faire en iraq , vous allez dire aux braves citoyens  » libre  » :  » pas de solidarité forcé  » ?

            la différence entre vous et hume rawls , c’est que vous etes dans le rève et lui dans le concret …

            • et quand il faudra défendre les frontières contre les djihadistes, par exemple, comme les kurdes sont en train de la faire en iraq , vous allez dire aux braves citoyens » libre » : » pas de solidarité forcé » ?

              Etre libéral, ce n’est pas être contre l’état et les forces de police, armée. Au contraire, avec un dose minimale d’état, ce permet de laisser assez de ressources financières pour avoir du matériel qui fonctionne, ce qui ne sera bientôt plus le cas avec les coupes incessantes.

              • je suis bien d’accord avec vous, mon ami, mais je voulais simplement dire que le monde réel a des bornes que la philosophie n’a pas ….

                il y en a plus haut, qu’il suffit d’interdire le socialisme. certains voudrais l’interdire dans la constitution, d’autre par des moyens dont le pseudo montre bien quels ils pourraient etre …

                est-ce que margaret thatcher a interdit le socialisme ? non, car ce n’était pas une philosophe, mais un vrai homme d’état : elle a fait ce qu’il fallait faire, elle c’est attaqué aux syndicats et a dégonflé l’état providence.

                tout ce qui est excessif est insignifiant !

                • tout ce qui est excessif est insignifiant !

                  Ce n’est pas faux du tout.
                  L’excès peut être très souvent contre-productif, comme on le voit avec les socialistes qui sont en train de s’emmêler joyeusement les pinceaux.

                  • les socialistes ne sont pas si fou que vous le croyez, ce sont des parasites et ils vivent sur le dos de la société comme le faisait le clergé il y a deux siècle en arrière : au lieu de diriger une entreprise, ce à quoi leur origine bourgeoise devrait les porter, il font de la politique… moins risqué.
                    ils escomptent que leur système de redistribution généralisé qui est au bout du rouleau nationalement parlant sera pris en charge par l’europe pour que ça dure encore une génération…

                    • Des parasites, exactement.

                      Combien de temps pourront-ils rêver ? A mon avis, surement pas une génération, car la compétition internationale va de plus en plus se faire sentir. L’Europe et ses cocos-ecos-socialos ne sont pas seuls sur terre.

            • Rappelez-vous de Juin 1940.

              Les troupes françaises reculent, c’est la débâcle. Le gouvernement a à ce moment là la possibilité de vider les arsenaux et de distribuer les armes et les munitions à la population.

              Ils ne le feront pas car nos maîtres veulent garder le contrôle sur la population, pour le coup d’après.

              Réflechissez: un peuple de gens armés jusqu’aux dents peut-il être envahi et contrôlé aussi facilement ?

              Et en France, pensez-vous que nos maîtres se fatigueraient à organiser des « élections » s’ils savaient que la population est sans arme ?

              •  » un peuple de gens armés jusqu’aux dents  »

                avec les problème que j’ai eu avec mes voisins, et avec d’autres… je ne voudrais pas vivre dans votre far west !

                allez voire en iraq ce que donne votre chouannerie généralisé : victoire de la mafia et de la secte la plus agressive …

          • F.Bastiat, « dans une pays liberal » vous évoquez ici l’ile Utopie ? Sinon, precisez nous le ou lesquels on souhaite vite sortir de l’ignorance.

            • « et quand il faudra défendre les frontières contre les djihadistes, par exemple, comme les kurdes sont en train de la faire en iraq , vous allez dire aux braves citoyens » libre » : » pas de solidarité forcé » ? »

              la defense nationale n’est pas une question de solidarite forcee, elle sert les interets de chacun, je n’ai jamais dit que j’etais pour l’absence d’Etat ou d’impot, tant qu’ils servent a payer la justice, l’armee et la police, et qu’ils sont du meme montant (pas pourcentage) pour chacun.

              « F.Bastiat, « dans une pays liberal » vous évoquez ici l’ile Utopie ? Sinon, precisez nous le ou lesquels on souhaite vite sortir de l’ignorance. »

              on peut tendre vers un ideal de liberte sans pour autant refuser de vivre dans le monde reel: il y a des pays plus liberaux que la France, ce n’est pas difficile, desquels on pourrait s’inspirer: la Suisse par exemple. Apres tout il y a un siècle il n’y avait quasiment pas d’impots en France.

              • « la defense nationale n’est pas une question de solidarite forcee, elle sert les interets de chacun »

                Eh bien croyez le si vous le voulez, beaucoup de « socialistes’ (il y a environ 15 définitions de ce mot sur ce seul fil de discussion) dit exactement la même chose de l’assurance maladie, et ont une pensée très structurée sur le sujet. Et la plupart n’ont pas le sentiment d’être des tyrans en le pensant, et considèrent que s’ils expliquaient mieux, les anti sécu comprendraient d’eux mêmes.

                Ma conviction : face aux pensées « socialistes », dire « on va supprimer le socialisme » n’a pas de sens.

                Il me semble largement hypothétique d’espérer rendre marginale des modes de pensée aussi anciens, persistants et structurés (genre plusieurs millénaires pour la pensée étatique, et quelques siècles pour la pensée socialiste), ancrés dans l’histoire et des lustres de cultures nationales (y compris religieuses!), et aussi répandues.

                Il m’apparait peu pertinent de considérer que 10 millions d’électeurs socialistes (ou 23 millions d’électeurs tout court, puisque certains ont l’air de dire que voter = socialisme), sont des enfants ignorants mal élevés ou délinquants, auxquels il faut interdire toute capacité d’influence sur la marche de la cité.

                Il est irréaliste de croire possible de détruire la capacité d’action d’une force politique aussi forte, ancienne et aussi résiliente, à moins d’instaurer une dictature très sanglante après ou avant une guerre civile, et encore cela ne me semble même pas possible ne serait ce que matériellement.

                • sauf si les mentalities evoluent, comme elles sont en train de l faire en ce moment meme dans de nombreux pays, notamment chez les jeunes.

                  le but n’etant pas de supprimer la pensee socialiste, mais plutot d’empecher l’Etat de reduire les libertes economiques et sociales. Pour cela, il faut commencer par le limiter a ses fonctions regaliennes.

                  • la depense publique est a 57% du PIB contre moins de 40% dans les annees 70 et avant. Si deja on pouvait revenir a ces niveaux la, sans remettre en question les millenaires de tradition etatiste, je pense que beaucoup de francais seraient content. Ce serait un premier pas dans la bonne direction.

                    •  » sans remettre en question les millenaires de tradition etatiste »

                      Nous sommes bien d’accord… Meme si je ne sais jamais trop ce que signifie « Etatisme ».

                • « …n’ont pas le sentiment d’être des tyrans en le pensant, »
                  Non les socialistes refusent le choix, les socialistes utilisent tjs la brutalité, les socialistes veulent les monopôles.
                  Les socialistes sont anti-libéraux, ils sont dans une logique de contrainte.

                  • Gillib, quand je dis « n’ont pas le sentiment d’être des tyrans », le mot important est « n’ont pas le sentiment ».

                    Vous ne pouvez pas empêcher des « socialistes », qui sont des gens ne pensant pas comme vous, de se sentir normaux et gentils et de considérer que c’est vous l’agresseur, et pas eux.

                    Ces sentiments sont une réalité importante.

                    • Vous êtes un peu bébête mais on vous excuse, comme vous n’avez pas le sentiment d’être un peu bébête…

                    • De plus en plus fort, cela prend des hauteurs vertigineuses … :mrgreen:

                    • Je me répète, mais j’adore la phrase de Desproges :

                      « L’ennemi est bête : il croit que c’est nous l’ennemi, alors que c’est lui. J’en ris encore ».

                    • il y a parait-il plusieurs millions de socialistes en France. Ça devrait être facile pour eux, entre gens qui sont d’accord, de mettre en place leur société socialiste appliquant leur idées, simplement en ignorants ceux qui n’adhèrent (ou pas encore) ; aucun besoin de déménager, de « prendre le pouvoir », etc. Il suffit d’une SCOP ou association géante à quelques millions de membres, animée bénévolement par les centaines de milliers de militants actuels.
                      Mais il ne le font pas. Plus exactement, il ne le font plus : pendant très longtemps, les socialistes ont bel et bien eu ce projet et cette pratique, créant des milliers d’association militantes ayant explicitement un projet socialiste pratique, avec des contributions des membres croissantes avec leurs ressources et un usage en faveur des moins dotés.
                      Mais il ne le font plus.
                      Pourquoi ?

                    • Hume Rawls
                      Les socialistes sont anti-liberaux et sont pour la contrainte.
                      C’est pas moi qui le dit, ce sont eux. Ils sont contre la liberté.
                      Ils le revendiquent.
                      Quand on parle de dictature du prolétariat, c’est du français.

              • « la Suisse par exemple.  »

                En Suisse ils n’ont pas d’impôts imposer ? Ce que vous insinuer dans la comparaison France / Suisse c’est une différence de degré et non de nature.
                Cavaignac parle clairement d’une différence de nature de l’impôt, Volontaire plutôt qu’imposé.

                • Désolé c’était une réponse à F. Bastiat 23h37

                • Vous avez raison : la Suisse veut gaspiller trop de sous en achetant 20 avions à 2 ou 3 milliards de CHF.
                  Alors que des drones supersoniques suffiraient largement, soit des avions israéliens, soit des russes à 30 millions pièces.
                  Ce n’est pas un bon exemple.

              •  » la défense nationale n’est pas une liberté forcée, elle sert les interets de chacun …  »

                un exemple trés connu de l’histoire de france :

                avril 1792, la france déclare la guerre au roi de bohème et de hongrie. avec une habile propagande , dont notamment ce qui deviendra l’hymne national, un grand nombre de volontaires s’enrolent et vont combatre aux frontière …
                début 1793, avec l’hiver, les privations, la dureté des combats, une grande partie des volontaires retournent chez eux, et alors qu’en belgique, le front prend l’eau de toutes parts, la convention decrète la levée de 300.000 hommes suplémentaire. en vendée, on refuse d’aller se faire tuer en belgique et on se révolte…

                tout un chacun n’a pas la mème idée de ses interets, y compris en matière de défense nationale.

          • Cher F. Bastiat,

            Dans ce que vous appelez un « pays libéral », les socialistes  » pourraient s’exprimer librement tant qu’ils ne forcent personne ».

            Dans le monde réel, aucune force politique d’envergure ne s’exprime que pour s’exprimer. Elle s’exprime pour conquérir du pouvoir et mettre des programmes en oeuvre. Les programmes « socialistes » comprennent une part de programes qui « forcent » les gens.

            Est-ce que vous conseilleriez aux Suisses de réécrire leur constitution dans un sens rendant impossible la tenue du référendum du 28 septembre prochain sur l’instauration d’un monopole public d’assurance santé?

            • tout a fait

              que le monopole d’Etat soit illegal, tout comme le vol l’est: je ne pense pas que la Constitution Suisse permette au peuple de legaliser le vol, le meurtre ou le viol, suggerez vous que si telle est la volonte de la majorite, ces choses devraient pouvoir etre legales?

              • et si une majorite d’une religion decidait d’interdire une autre religion, d’autoriser la torture, d’interdire l’exil, d’exproprier une minorite?

              • « suggerez vous que si telle est la volonte de la majorite, ces choses devraient pouvoir etre legales? »
                non, il suggère qu’elle le SERONT, légales. Quant à savoir si cela « doit » être, et bien c’est digne du sexe des anges, car il n’y a aucun doute qu’on trouvera des professeurs chenus pour justifier que ce qui est, est également ce qui « devait » être, aussi scandaleux cela puisse-t-il paraitre à d’autres

              • Et pourtant, la constitution Suisse autorise les Suisses à voter pour légaliser ce que vous appelez un « vol », et ca ne crée pas de guerre civile.

                Pourquoi ? Sans doute parce que l’immense majorité des suisses, y compris ceux les plus opposés à une telle réforme, ne considèrent ca comme du « vol » : ils n’ont pas la même définition que vous de ce terme, et vous aurez du mal à les convaincre du contraire.

                Ils jugent que mettre au voix la manière d’administrer le système de santé fait partie de la sphère normale discussion de la gestion de la cité.

                C’est pour celà qu’ils ne demandent pas de réforme constitutionnelle interdisant de poser aux électeurs une telle question.

                Pareillement, la quasi totalité des constitutions et jurisprudences de cours constitutionnelles des pays développés soit instituent soit autorisent certains monopoles ou certains modes de gestion publique que vous considérez, avec quelques autres marginaux, comme crimes ou des délits. Et pourtant, même des traités internationaux garantissent aux pouvoirs nationaux d’en instituer ou d’en préserver.

                Je pense que votre définition du « vol » n’a aucune chance de s’imposer, ni même de progresser, dans les dizaines de constitutions du monde réel développé (et non développé) : vous risquez fort de mourir en ayant le sentiment d’être entouré de « voleurs » ou de victimes aveugles et ignorantes.

  • La plus grande imposture de France, Polony comme les autres : tous les gens qui comptent, arts, médias, culture, business, économie, doivent nécessairement être « de gôche ». Son article est rempli de cette morgue suffisante et satisfaite, destiné aussi à satisfaire aussi son club d’amis. La dénonciation du système, mais avec les arguments justes nécessaires pour ne pas s’en faire sortir. Quel courage, bon Dieu ! On n’est malheureusement plus aux temps héroïques du « J’accuse » où l’on risquait sa carrière et sa peau pour un article et des convictions qui sortaient des tripes.

    Là cela ne dégouline qu’à peine que sur le ricil. « On va quand même pas risquer sa place, quand même, bordel ! »

    J’ai aussi l’impression qu’elle lit Contrepoints… Autre imposture, elle ne cite pas ses sources… J’ai toujours l’impression d’être copié avec ces gens tellement ils enfoncent des portes ouvertes… Car beaucoup d’intellectuels aujourd’hui se gavent de la richesse intellectuelle produite ici, dans les articles comme dans les commentaires. Ayant compris, enfin, qu’on ne pouvait pas apprendre grand chose de nouveau, d’intelligent et de révolutionnaire, en lisant Le Monde, Libé, Le Nouvel Obs, L’humanité, Marianne… ou ses forums gravement impactés par les sbires de Solférino, du Colonel Fabien ou de la Porte de Montreuil.

    Des imposteurs. Tous, sans aucune exception, le PAF en est rempli. La France se goberge de ses médiocres et de ses imposteurs, Polony y compris. On appelle cela l’entre-soi. Mêmes milieux d’origine, mêmes écoles, mêmes critères, mêmes réflexes, mêmes dogmes fondateurs (« la gôche »), mêmes clubs fréquentés, mêmes plateaux télé ou salles de rédactions ou instituts de formation, agence de pub pour arrondir les fins de mois… Ayant décrété que la richesse de notre pays ne pouvait se trouver qu’en ces lieux, ils ont de même décrété la décadence de la société française. Dont la richesse, la vraie, part désormais se faire voir ailleurs, afin enrichir d’autres pays qui lui ouvrent les bras, à la « vraie » richesse française, celle qui ne peut trouver un écho dans ce marasme médiocre.

    • Ceux dont la soumission à l’Etat est totale s’attendent à tirer de son autorité, de ses gendarmes, des privilèges concédés aux dépens de tous.

    • Mille fois d’accord avec vous.
      Désolant soubresaut d’une journaliste fiere de son statut mais perturbée par la déliquescence de son environnement. A la recherche de « stature », de « sens », « de « victoire de la vertu sur le vice ». Décidement tout fout le camp. La raison ma bonne dame, la communication et à n’en point douter; le marché.
      vision étriquée d’une future quadra d’un conventionnel suffoquant à l’heure du monde non conventionnel.
      Car enfin, F. Hollande est bien l’homme de la situation. Celui là même qui nous montre clairement la voie. Bien évidemment pas celle de ses discours niais pour QI d’huitre fine de claire. Non celui du stabilo boss, « pour que l’essentiel saute au yeux ».
      Le politique est un pantin. L’organisation republicaine actuelle ne permettra aucun changement et ce d’autant plus que corporatisme et syndicalisme y veillent. L’homme providenciel façon pauvre de Gaulle si cher aux judéo-chrétiens ne viendra pas avec ses 178 fantassins sur les plages Normandes. La mère nourricière étatique a un cancer du sein et disseminent ses métastases à sa progenitures non sevrée.
      Finallement c’est J. Attali, pourtant socialistequement démocrate, qui propose la meilleure vision non conventionnelle dans son article http://www.slate.fr/story/85455/debrouillez-vous-attali .
      Alors laissons de Gaulle à sa croix, Mitterand et tous ses amis de la collaboration à leurs saloperies, la communication de masse étatique et subventionnée à ce qu’elle fut, le marché à ce qu’il est et non pas à sa représentation religieuse fantasmée par les ignorants de « l’entre-soi ». Le monde est bel et bien devenu non conventionnel et c’est une très bonne nouvelle pour le Libéralisme et la Liberté.

  • Peut-on s’ indigner à la fois de l’ignorance du plus grand nombre et du fait qu’on pousse 80% d’une génération à obtenir un niveau bac ?

    • personne ne s’indigne qu’on pousse 80% d’une génération à obtenir un niveau bac.
      Ce qui indigne, c’est qu’on pousse le bac à rejoindre un niveau de 80% d’une génération d’ignares…

      • Vous êtes donc prêt à contribuer par l’impôt à une éducation de qualité pour que les générations futures sortent de l’ignorance ?

        • Visiblement, vous n’auriez aucune chance d’avoir le bac libéral :mrgreen:

        • 3 sujets, au choix ; vous avez 4 heures.
          1) l’éducation est-elle le contraire de l’ignorance ?
          2) qu’est-ce que la qualité en matière d’éducation ? de savoir ? de savoir faire ?
          3) quel rapport entre l’impôt et l’ignorance ?

  • Très juste. Surtout l’ignorance dont on n’a pas conscience.

    Une très vieille histoire.

    Lire l’Apologie de Socrate de Platon. Un beau texte.

    L’oracle de Delphes avait déclaré que Socrate était le plus sage des hommes. Socrate ne comprenait pas car il avait “conscience de n’être sage ni peu ni prou” .
    Il alla parler avec les représentants les plus éminents de leur art et de leurs métiers, hommes d’Etat, poètes, artisans. Il se rendit compte qu’ils avaient des opinions bien arrêtées dans les domaines qui n’étaient pas les leurs et qu’ils disaient des bêtises avec une grande assurance. Ils n’avaient pas conscience de leur ignorance. Socrate, lui, avait conscience de son ignorance.

    Il est facile de se prendre pour Socrate. On peut y arriver très vite en lisant des articles d’hommes éminents, de philosophes recommandés, d’économistes brillants … et des commentaires sur le net.

  • c’est une excellente dispute, merci!
    je souhaite que N polony veuille répondre, il me semble que l’un comme l’autre vous touchez pertinemment une part de vérité, laquelle se trouve bien souvent non pas dans certaines affirmations péremptoires mais dans un compromis intelligent; que je suis certain de vous voir partager à minima déci, à défaut de delà..

  • « Ignorance est mère de tous les maux » François Rabelais.

  • Le problème des libéraux, c’est qu’ils imaginent lutter contre le « socialisme » comme si c’était une idéologie qui gouvernait, et comme si c’était le combat qui importait.

    Ce ne sont pas les idéologies qui gouvernent le monde, mais des oligarchies. Consultez la liste des principaux donateurs des partis démocrates et républicains US, la liste des lobbys qui interagissent avec les institutions européennes, et là vous verrez où se situe le vrai Pouvoir, là où les choses sérieuses se passent. les débats « libéralisme vs socialisme » c’est pour occuper les QI de 110.

    • Bon, ce sont des oligarques qui se prétendent socialistes et agissent comme si avec le pouvoir dont ils disposent pour le conserver. Et après ?

      • ça veut dire qu’attendre l’arrivée de « leulibéralisme » n’a aucun sens. ce qui peut arriver c’est un changement de l’oligarchie en place, remplacée par une autre, avec des conséquences sur la situation de la population. Un peu comme l’oligarchie poutinienne organisée autour des Ex-Kgb a viré les oligarques milliardaires en Russie, ce qui a bénéficié à la classe moyenne/pauvre.

        • Oui, mais je ne crois pas que nous soyons beaucoup à attendre autre chose qu’un pouvoir qui nous laisse tous prospérer, croître et embellir, et alors on se moquera de savoir si c’est un despotisme éclairé, une république, une démocratie ou une église libérale.

        • Moi, je veux d’aucune oligarchie de quelque sorte.
          Qu’ils dégagent tous ❗

          • Vous êtes contradictoire : l’oligarchie, c’est juste le pouvoir à un petit nombre. S’ils dégagent tous, il reste zéro, et on ne peut avoir de plus petit nombre, vous avez le summum de l’oligarchie 🙂
            Bon, et si ceux qui veulent dire « ploutocratie » ou « kleptocratie » utilisaient ces termes plutôt que « oligarchie », ça serait plus clair…

        • C’est clair que les classes moyennes/pauvres de Russie se félicitent chaque jour de l’augmentation de leur niveau de vie

    • Évidemment, et Contrepoints dénonce assez souvent l’oligarchie.
      Mais il ne faut pas oublier que le socialisme est leur outil #1 de pouvoir. C’est pas pour rien qu’un Obama au plus bas des sondages d’opinion appelle aujourd’hui à plus de « socialisme à la française » (et c’est triste pour eux).

    • Bonjour Alyssa
      Les libéraux ne luttent pas contre les socialistes, ce sont les socialistes qui luttent contre la liberté.. et ils ont gagné en france.
      Les oligarchies ne font que d’utiliser le matériel qu’il ont a disposition. ( étatisme forcené, enarchie.. ).
      Dans toute discussion sur la politique, il y aura tjs soit un discours de liberté, soit un discours de pouvoir. On sait quel est le discours des oligarques.

  • Une chose qui vaut de l’or en barre pour pas mal de nos politiques, quelque chose qui est leur principal fond de commerce c’est bien évidemment l’ignorance des gens qui votent…

  • Enfin les prises de conscience surgissent peu à peu… pour prendre en compte que l’unique voie du bien vivre en société est celle de la connaissance, de l’éducation et de la curiosité.
    Trop de convictions ne sont-elles pas le résultat d’un manque de connaissance?
    Dès lors théoriciens et élites de tous ordres peuvent donner leçons et méthodes en leurs faveurs.
    Education + transmission du savoir = connaissance du monde

  • Pourquoi le socialisme est-il condamné et condamnable ?

    Une société où l’on valorise l’assisté, l’inactif, l’improductif en écrasant, en étouffant, en spoliant le travailleur, l’actif, le créateur est condamnée à mourir.
    Une société où l’homme de rang ne respecte plus son supérieur est condamnée.
    Une société où les fruits s’estiment supérieurs aux arbres ne va pas plus loin.
    Une société où l’enfant ne respecte plus ses parents et ses enseignants ne va pas plus loin.
    Une société où l’étranger ne respecte plus son pays d’accueil est une société qui ne peut plus subvenir à ses besoins et à ses espérances.

    Pourquoi le socialisme est-il condamné et condamnable ?

    Parce qu’il préconise une société à valeurs inversées.
    Parce qu’il préconise une société qui marche sur la tête plutôt que sur les jambes.

    L’assisté y a plus de valeur que le travailleur,
    le retraité plus que l’actif,
    le délinquant plus que l’honnête homme,
    le criminel plus que le héros,
    l’homosexuel plus que le père de famille,
    l’immigré plus que l’indigène.

    L’enfant y est roi et le père accessoire.

    Pourquoi le socialisme est-il condamné et condamnable ?

    Parce que le socialisme, selon Sir Winston Churchill, est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie. Son objectif est de distribuer la pauvreté au plus grand nombre

    Parce que le socialisme, selon Friedrich Nietzsche, est le fantastique frère cadet du despotisme presque défunt, dont il veut recueillir l’héritage ; ses efforts sont donc, au sens le plus profond, réactionnaires. Car il désire une plénitude de puissance de l’État telle que le despotisme seul ne l’a jamais eue, il dépasse même tout ce que montre le passé, car il travaille à l’anéantissement formel de l’individu : c’est que celui-ci lui apparaît comme un luxe injustifiable de la nature, qui doit être par lui corrigé en un organe utile de la communauté.

    Parce que l’erreur fondamentale du socialisme, selon Jean-Paul II, est de caractère anthropologique. En effet, il considère l’individu comme un simple élément, une molécule de l’organisme social, de sorte que le bien de chacun est tout entier subordonné au fonctionnement du mécanisme économique et social, tandis que, par ailleurs, il estime que ce même bien de l’individu peut être atteint hors de tout choix autonome de sa part, hors de sa seule et exclusive décision responsable devant le bien ou le mal. L’homme est ainsi réduit à un ensemble de relations sociales, et c’est alors que disparaît le concept de personne comme sujet autonome de décision morale qui construit l’ordre social par cette décision. De cette conception erronée de la personne découlent la déformation du droit qui définit la sphère d’exercice de la liberté, ainsi que le refus de la propriété privée. En effet, l’homme dépossédé de ce qu’il pourrait dire « sien » et de la possibilité de gagner sa vie par ses initiatives en vient à dépendre de la machine sociale et de ceux qui la contrôlent ; cela lui rend beaucoup plus difficile la reconnaissance de sa propre dignité de personne et entrave la progression vers la constitution d’une authentique communauté humaine.

    Parce que le socialisme, selon Margaret Thatcher, ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres. Le mot de la fin est le meilleur car nous serons bientôt délivré de ses chaînes, tous appauvris.

    Voilà pourquoi, cher Dume Rawls, le socialisme est condamné et condamnable, ce pourquoi il doit et devra disparaître de la Terre pour que l’humanité s’élève dans un nouvel élan alors qu’il l’emmenait inexorablement vers un nouveau chaos.

    Voilà pourquoi, cher Dume Rawls, l’ignorance est l’alliée du socialisme et la connaissance celle du libéralisme.

    Voilà pourquoi, cher Dume Rawls, le libéralisme est l’avenir de l’humanité et le socialisme, son passé.

    http://www.wikiberal.org/wiki/Citations_sur_le_socialisme

    • Cher Fraserve,

      Les gens que vous appeleriez « socialistes » tiennent souvent des discours aussi passionnés et sincères que le votre, avec la même conviction que leur pensée à eux est  » L’avenir de l’humanité » , que les autres systèmes sont « condamnés » et « condamnables ». Les communistes de 1848 n’avaient pas d’autre ambition que de permettre ou accélérer la  » constitution d’une authentique communauté humaine.  »

      Vous etes persuadé d’avoir raison et d’être le gentil ? Ils sont aussi persuadés d’avoir raison et d’être les gentils.

      Dans ces conditions, par quelle succession réalistes d’étapes (non sanglantes si possible) imagineriez vous voir ce que vous appelez le socialisme « disparaître de la Terre pour que l’humanité s’élève dans un nouvel élan ».

      • Ceci dit, qu’appelez vous socialisme ? Il y a tellement de définitions sur ce forum…

        • C’est très simple vous devriez le savoir, vous l’êtes.
          Le socialisme c’est considéré que l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier.
          Donc les libertés individuelles sont secondaires, annexes, accessoires.

        • Les idées qui pour s’imposer doivent éliminer des millions de personnes.

          Bilan du socialisme dans toutes ses composantes au 16/08/2014 = plus de 100 millions de victimes, sans parler des chômeurs et des pauvres.

      • surtout qu’ à l’heure actuelle, 1400.000 d’humains viennent d’acceder à un niveau relatif de prosperité, et ce , en 30 ans, grace à un régime qui se revendique encore du socialisme …

      • Non les socialistes considèrent qu’ils sont gentils parce qu’ils sont pour le bien de tous.
        Moi je suis libéral, je ne suis pas gentil, je ne veux pas le bien de tous, Je veux être libre et ne pas sentir la pression de l’état sur tous mes actes.
        Vous parlez comme un curé la justice la perfection la bonté la générosité.
        Tous les matins vous devez vous regardez dans le miroir et dire ‘Miroir miroir suis-je le plus généreux’.
        Moi je ne pense pas avoir raison ou être gentils, je veux qu’on me FOUTE la paix.

        •  » les socialistes considèrent qu’ils sont gentils »

          C’est tout à fait exact. C’est une des raisons pour lesquelles il ne se considèrent le plus souvent pas comme des ignorants ou des enfants, et qu’il est assez vain d’invoquer une interdiction du « socialisme ».

      • L’argument miroir comme seul mode de dialectique est éculé depuis Jésus Christ.

      • « Dans ces conditions, par quelle succession réalistes d’étapes (non sanglantes si possible) imagineriez vous voir ce que vous appelez le socialisme « disparaître de la Terre pour que l’humanité s’élève dans un nouvel élan ».

        Tout simplement en arrêtant à juste titre de légitimer son idéologie comme solution aux problèmes. Cela se fera sans heurts, sans guerre, sans batailles. Il suffit d’arrêter d’y penser et tous les humains retourneront séance tenante naturellement à leurs occupations, qui elles durent depuis des millénaires sans l’intervention du socialisme.

        Vous voyez la différence en tre un boulanger, un agriculteur, un pahramacien, un médecin, un cuisinier, et un socialiste. Les premiers sont utiles depuis des millénaires. Le dernier a entre 100 et 200 ans et était déjà obsolète bien avant sa naissance et l’application réelle de sa théorie. Comme elle était déjà obsolète bien avant son application et qu’elle l’était encore juste après la Révolution octobre 1917, il n’ a pas fallu attendre 5 ans pour passer aux crimes contre l’humanité pour l’imposer de force. Est-ce le propre des grandes idées ?

        Les promoteurs de la Terreur en France ne se réclamaient-ils pas du socialisme naissant ?

        Le socialisme n’est utile que pour ses prescripteurs et la nomenklatura qui le soutient. Supprimez le, la Terre ne s’en portera que mieux. Rien n’aura disparu, sauf le socialisme et les socialistes. C’est en cela que le socialisme est inutile et pernicieux. Disparu, absent, inappliqué, impensé, inconçu mentalement, il ne manque à personne.

        Vous allez me répondre par votre argument miroir, typique des arguments de la gauche en panne « je peux vous trouver des textes de l’idéologie opposée qui disent la même chose que vous ». La gauche en panne d’argument ! Hume a décidé d’assumer le rôle, c’est drôle.

        Les grandes idées ne s’imposent pas par le crime et l’absolutisme. Ce sont les idées et les êtres faibles qui s’imposent par le crime et l’absolutisme.

        « je pourrais vous trouver des milliers de textes qui… »

        Non Hume Rawls : socialisme, communisme, national socialisme (quasiment les mêmes idées) = plus de 100 millions de morts.

        • « Cela se fera sans heurts, sans guerre, sans batailles. Il suffit d’arrêter d’y penser  »

          Par quel mécanisme historique des millions de personnes vont-elles arrêter de penser à ce qu’elles croient ?

          • Cher Hume Rawls
            je me dévoue pour vous répondre à votre question existentielle : « Par quel mécanisme historique des millions de personnes vont-elles arrêter de penser à ce qu’elles croient ? » car, si vous n’êtes pas un troll payé par le PS pour faire de la propagande, si vous êtes ici, vous ne demandez probablement que par vous laisser convaincre par le libéralisme.

            Déjà « des millions de personnes croient au socialisme »? bof , j’en doute. tous ceux qui ont eut à le subir ne veulent plus en entendre parler et il y a pas mal de pays qui ont eut le malheur de faire sa connaissance.

            MAIS surtout, « En quoi croient les socialistes ou un socialiste ???? » Un monde d’impôts à 100% avec 100% de fonctionnaires bornés, copinage et corruption à tous les étages ? ou est ce un genre de dieu auquel il faut croire aveuglément sans poser de questions avec votre idole/pape ventripotente à la tête de l’état qui relate sa bonne parole?

          • Par quel mécanisme historique les soviétiques ont-ils cessé de croire aux fadaises de leurs dirigeants ? L’évidence de la preuve : leur pauvreté absolue.

      • Si votre pensée est supérieure à celle de Nietzsche, de Jean-Paul II, de Churchill ou de Thatcher, elle doit être publiée, de toute évidence.
        Quel éditeur SVP ?
        Vos liens vers vos livres sur Amazon, please ?

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