Le regard de René Le Honzec.
Je suis très proche de la Grande Guerre qu’on a pu me raconter, enfant et adolescent. Mon grand-père la fit, son frère y fut tué. Longue tradition familiale : mon arrière-grand-père avait fait 1870 (Moblot), mon père délivra la France dans la 1ère Division française libre.
Soyons honnête : j’ai aussi eu un ancêtre Chouan. Tout ça pour dire que je serai ému en entendant le tocsin résonner un siècle plus tard et que j’irai, comme d’habitude, saluer tombes et monuments de ma paroisse. Mais la vraie question à se poser, c’est que faire en entendant ce tocsin, qui annonce ces féroces ennemis qui viennent faire plein de vilaines choses et ravager nos campagnes si fertiles et pittoresques quoique touchées par la PAC et l’incompétence de nos dirigeants qui les ont déjà pillées fiscalement.
Je propose, après avoir crié “boutons les Boches hors de France”, comme l’aurait dit Jeanne d’Arc si Dieu nous l’avait renvoyée (ou une nouvelle pucelle, mais on a eu Clémenceau, alors, moi, la laïcité….) en 14, bref, de raffermir notre courage en chargeant à la baïonnette (la Rosalie) les lignes de plus en plus clairsemées, Dieu merci (les sceptiques peuvent remplacer par “Bastiat merci”, ou “Jaurès merci”, c’est tendance), des socialistes envahisseurs qui ont subi de lourdes pertes suite à la pluie de projectiles de la Grosse crise, des mitrailleuses d’impôts et des canons à taxes rapides. En hurlant de tous nos petits poumons préservés de la pollution nicotino-diéseliste par les Verts : “les socialistes à la baïonnette !”. Mais, en me basant sur l’expérience, cette guerre sera encore longue, je peux pronostiquer jusqu’à 2017. Mais nous vaincrons, parce que nous sommes les plus forts, comme on le disait en 40.
offensive à outrance …
Vont-ils seulement tenir jusqu’en 2017 ?
” la garde meurt , mais ne se rend pas … “
J’espérais que Mitterrand leur avait donné le coup de grâce de l’imbécillité dont ils ne se relevraient jamais !
je ne me trompais pas entièrement car ils ne sont revenus que pour démontrer leur insanité !
Mais,quand même, ils sont revenus ! Et ça ! ça ! Je ne peut pas le pardonner à mes compatriotes ! Ou à ceux qui les ont fourvoyés !