Par Fabrice Copeau.
Michel Chevalier, L’économie politique et le socialisme, suivi de Accord de l’économie politique et de la morale, préface de Jean-Marc Daniel, Les Belles Lettres, en librairie le 13 juin 2014.
Dans le premier et célèbre texte issu de la conférence d’ouverture de son cours annuel au Collège de France, le polytechnicien et ancien saint-simonien Michel Chevalier (1806-1879) – par ailleurs artisan du Traité de libre échange entre la France et le Royaume-Uni en 1860 – défend l’économie politique et de ce fait l’économie de libre marché contre les accusations d’« égoïsme » lancées par les premiers adeptes du socialisme et en particulier Louis Blanc.
Il y démontre que la prospérité économique générale ne peut provenir que de la poursuite de l’« intérêt personnel » et du plein exercice de la “responsabilité individuelle”, et que libre concurrence raisonnée et esprit d’association peuvent aller de pair. En assimilant finalement le socialisme à une survivance de l’« alchimie » et le qualifiant d’« utopie ténébreuse », il inaugure une polémique qui redouble d’intensité aujourd’hui, parfois dans les mêmes termes.
Le second texte, de même origine et également publié à l’époque dans le Journal des Économistes, précise certains points de cette thématique, entre autres le lien consubstantiel entre morale et économie politique, et critique le principe sur lequel étaient fondées les tentatives avortées d’« organisation du travail » par l’État lors de la Révolution de 1848 : plus que jamais d’actualité.
Jean-Marc Daniel est professeur d’économie à l’ESCP (École supérieure de commerce de Paris), économiste à l’Institut de l’Entreprise, directeur de Sociétal, chroniqueur au Monde et à BFM Business.
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Pour que l’économie fonctionne il faut éliminer le socialisme
D’autant que,ce qu’on appelle l’Economie,comme un monde à part,avec sa science particulière,(en déplorant souvent que de nos jours,”on” ne- pense -qu’à -ça-comme-s’il n’ y avait que ça- dans la vie-alors qu’on se contenterais bien de travailler moins en gagnant plus !),c’est en réalité de la politique .
Politique intérieure devant viser la prospérité utile d’un pays,et jugée sur les résultats obtenus par des lois intelligentes pu non,venant de ceux qui détiennent le pouvoir d les faire.
“Faites-moi de la bonne politique,je vous ferai de la bonne économie”,comme disait certain ministre des finances sous la monarchie de Juillet en 1830.
Et Marx qui s’étonne et prend comme une découverte de sa part que l’Etat ,selon son expression,””ne soit que le fondé de pouvoir des classes éconoiquement dirigeantes””, s’appuyant sur ceux qui produisent la richesse de la nation, et sur quoi d’autre ?
Il pourrait faire semblant de faire le contraire, on sait les résultats.
Le lien entre politique et économie est assez démontré par l’histoire.
Le mot science appliqué à l’économie est usurpé, l’économie est un constat (souvent alarmant), elle peut être prédite avec une certitude absolue par des oracles lisant dans la fumée … !
Quant à Marx et sa dictature des jaloux et des envieux …
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