Selon la Fédération des entreprises belges (FEB), la reprise économique amorcée depuis le second semestre de l’année dernière se poursuivra cette année. 47% des secteurs tablent sur une augmentation de l’activité économique au cours des six prochains mois, tandis que 42% prévoient une stabilisation. L’analyse est basée sur une enquête menée auprès de 50.000 membres au travers de plus de 30 fédérations sectorielles.
Ce qui est plus inquiétant pour la FEB, c’est la stagnation des investissements, seules trois entreprises sur dix prévoient une augmentation. Le niveau des investissements en Belgique est toujours environ 10% inférieur à celui d’avant la crise, tandis que le fléchissement de la compétitivité de l’économie belge est confirmé ces dernières années par la perte de parts de marché des Made in Belgium.
Pour la FEB, le problème reste aigu. Les coûts salariaux par unité produite ont augmenté de 21,6% en Belgique depuis 2005, contre 12,3% en Allemagne, 17,2% en France, 17,7% aux Pays-Bas et 14,9% pour la moyenne de la zone euro. L’attractivité de la Belgique pour les investisseurs étrangers est ternie et sa balance commerciale s’inscrit dans le rouge depuis six ans.
Dans ce contexte, la situation du marché du travail serait extrêmement délicate aux yeux de la FEB. La création nette d’emplois se fait presque intégralement dans le secteur non marchand. Ces six dernières années, il y a eu plus de pertes d’emploi (essentiellement dans l’industrie et dans le secteur de la construction) que de nouveau emplois dans le secteur marchand.
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