Désespérés et désespérants, les socialistes.
Pépère a raconté n’importe quoi devant Bourdin, le chômage, la croissance, tout çà comme d’hab’. Le trait de génie, c’est d’avoir balancé l’idée des régions redécoupées et des départements dépecés pour occuper le vulgaire, et reporter les régionales qui s’annoncent aussi catastrophiques que les municipales et les européennes. C’est le coup de « Encore un instant, M.le Bourreau » de la Du Barry. A l’idée de perdre peut-être toutes les régions, la seule idée de Valls-Hollande, c’est de ressortir le monstre du Loch Région avec tout le bordel envisageable pour fuir les dures réalités d’une croissance infidèle aux socialistes (Je m’explique mal : la croissance n’a jamais été fidèle aux socialistes, et pour cause).
Le capitaine de pédalo au meilleur de sa forme (et de ses formes, Piggy) est incapable de savoir le nombre de régions envisagées dans cette loi qui serait fondatrice pour la France du XXIème siècle, comme le suggérait le politologue breton Romain Pasquier en évoquant le programme régional des Bonnets Rouges. Traumatisée, la majorité socialiste vote pour cet enfumage persuadée que d’ici là, des bulletins auront coulé dans les urnes et presse aussitôt Valls de ne pas se presser : ce serait une bonne et vertueuse idée de repousser tout ça après 2017, quand on aura de nouveau voté comme avant. Après nous, le déluge.
De Gaulle avait eu une vision d’une France quittant son jacobinisme étriqué pour des régions redéfinies trop petites pour concurrencer cependant Paris. Plus d’un demi-siècle plus tard, un aussi beau projet se voit, comme en 69, saboté par les politiciens dont le seul souci est de durer, de refaire le coup du mariage gay-gadget à détourner l’attention, en lançant un projet aussi peu préparé et pensé que celui de Peillon à l’Éducation Nationale, en priant sainte croissance de réapparaître pour laisser leurs fesses collées sur leurs sièges d’élus.
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