Encore un instant, M. le Bourreau

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Régions (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Encore un instant, M. le Bourreau

Publié le 7 mai 2014
- A +

Désespérés et désespérants, les socialistes.

Pépère a raconté n’importe quoi devant Bourdin, le chômage, la croissance, tout çà comme d’hab’. Le trait de génie, c’est d’avoir balancé l’idée des régions redécoupées et des départements dépecés pour occuper le vulgaire, et reporter les régionales qui s’annoncent aussi catastrophiques que les municipales et les européennes. C’est le coup de « Encore un instant, M.le Bourreau » de la Du Barry. A l’idée de perdre peut-être toutes les régions, la seule idée de Valls-Hollande, c’est de ressortir le monstre du Loch Région avec tout le bordel envisageable pour fuir les dures réalités d’une croissance infidèle aux socialistes (Je m’explique mal : la croissance n’a jamais été fidèle aux socialistes, et pour cause).

Le capitaine de pédalo au meilleur de sa forme (et de ses formes, Piggy) est incapable de savoir le nombre de régions envisagées dans cette loi qui serait fondatrice pour la France du XXIème siècle, comme le suggérait le politologue breton Romain Pasquier en évoquant le programme régional des Bonnets Rouges. Traumatisée, la majorité socialiste vote pour cet enfumage persuadée que d’ici là, des bulletins auront coulé dans les urnes et presse aussitôt Valls de ne pas se presser : ce serait une bonne et vertueuse idée de repousser tout ça après 2017, quand on aura de nouveau voté comme avant. Après nous, le déluge.

De Gaulle avait eu une vision d’une France quittant son jacobinisme étriqué pour des régions redéfinies trop petites pour concurrencer cependant Paris. Plus d’un demi-siècle plus tard, un aussi beau projet se voit, comme en 69, saboté par les politiciens dont le seul souci est de durer, de refaire le coup du mariage gay-gadget à détourner l’attention, en lançant un projet aussi peu préparé et pensé que celui de Peillon à l’Éducation Nationale, en priant sainte croissance de réapparaître pour laisser leurs fesses collées sur leurs sièges d’élus.

rlh - régions

Voir les commentaires (0)

Laisser un commentaire

Créer un compte

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

L’économisme de gauche le plus archaïque est bien parti pour revenir peu ou prou aux affaires et, avec lui, le magistère d’économistes théoriciens non-pratiquants, comme Élie Cohen, réputé faire consensus. L’objectivité et l’omniscience prêtées à ceux-ci par ce dernier reposent depuis longtemps sur un dosage subtil et pourtant largement déséquilibré entre libéralisme et interventionnisme d’État agrémenté d’antinucléarisme « raisonnable ». 

 

Dans cette caste séculairement omniprésente sur les plateaux télé, on trouve le dis... Poursuivre la lecture

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a annoncé deux milliards d’euros de baisses d’impôts pour les classes moyennes, financées par la solidarité nationale.

En langage courant, cela signifie payé par les riches. Les classes moyennes ne devraient pas se réjouir trop tôt : François Hollande avait déjà opéré ce type de transfert fiscal au début de son quinquennat et pour lui, être riche commençait à 4000 euros par mois. Le jeune Gabriel Attal était à cette époque membre du cabinet de Marisol Touraine. Le fruit ne tombe... Poursuivre la lecture

Par Victor Fouquet. Un article de l'IREF

Après l’Assemblée nationale le 5 juin, le Sénat a, à son tour, rejeté le 3 juillet les deux projets de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes pour les années 2021 et 2022, les dépenses du budget de l’État atteignant un niveau historiquement élevé malgré un contexte de reprise économique.

Pour rappel, le Parlement avait déjà rejeté le projet de loi de règlement pour 2021 l’été dernier. Si elle n’a pas de conséquences financières à proprement parler, l’absence de loi de règ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles