J’ai beau avoir parcouru le web pour me renseigner sur la visite de l’Illustre dont tous les commentateurs s’accordent à souligner l’exceptionnelle exception, l’un remontant même à l’entente entre Reagan et Mme Thatcher, c’est dire, je n’ai toujours pas compris à quoi elle pouvait bien servir. Pas de contrats, comme lorsqu’on va par exemple en Chine, pas d’armements comme par exemple avec certains pays du Golfe, pas de traité d’alliance comme au Mali (ha,ha), ou je ne sais quoi d’autre. Une vague allusion à l’intervention répétitive de la France en Françafrique, dont visiblement les Yankees se moquent éperdument.
En revanche, un maximum de détails haletants, parfois en direct sur des chaînes prétendument d’information, sur le dîner qui reste, jusqu’à cette heure, l’essentiel des aléas de ce voyage. Les anciens regretteront, à ce sujet, la cruelle absence de commentateurs de la pointure de Léon Zitrone.
Rien sur les sujets qui fâcheraient, comme le futur traité de libre-échange, l’exception culturelle, la Syrie-démerdez-vous, fuck the Europe, la NSA, etc.
Bon, ben, je vous laisse… Ah si, tout de même : j’avais toujours cru déceler un anti-américanisme primaire chez les socialo-marxistes, comme l’avait démontré le regretté Jean-François Revel dans La Grande Parade ; eh bien, j’ai presque l’impression d’être trahi dans mes convictions. Mais comme Il est devenu social-démocrate, il est normal qu’il s’entende avec le socialiste Obama, qui veut augmenter les salaires des fonctionnaires. Et puis, si ça se trouve, il n’est plus l’ennemi de la Finance : à qui pourrait-il continuer d’emprunter pour économiser 50 milliards de dollars (oui, je sais, euros, mais bof, dollar, ça fait toujours plus riche…) ?
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