Israël : la longue route du socialisme au libéralisme

Israël offre l’exemple d’un pays dont les ressorts idéologiques se sont profondément transformés en quelques décennies.

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Israël : la longue route du socialisme au libéralisme

Publié le 6 août 2013
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Israël offre l’exemple d’un pays dont les ressorts idéologiques se sont profondément transformés en quelques décennies. Longtemps dominé par un État-providence qui a permis de construire le pays, Israël s’est peu à peu ouvert au monde et au libéralisme en s’engageant dans un mouvement de réformes et de privatisations au début des années 1990. L’État est passé du rôle d’acteur direct à celui de régulateur et de facilitateur, à la fois sur le plan économique et social.

Par Sarah Perez.
Un article de GenerationLibre.

Du collectivisme au libéralisme

Dans ses premières années d’existence, le système économique israélien est extrêmement étatisé et le pouvoir politique contrôle l’essentiel de l’allocation des ressources. Avec le temps, cette structure s’est modifiée. Une mutation idéologique s’est opérée sous l’influence de la mondialisation croissante des économies. Pour les gouvernements socialistes qui se sont succédé jusqu’en 1977, l’État devait avoir une place prépondérante dans le développement de l’économie et devait peser dans tous les secteurs d’activité, même si en réalité, son poids a varié d’un extrême à l’autre, du contrôle total dans les services d’utilité publique comme l’eau, l’électricité, le pétrole, à un certain retrait comme dans l’agriculture. Néanmoins l’économie se caractérise alors par un secteur public important, un syndicalisme puissant et une lourde bureaucratie. Une économie de guerre se développe avec son lot de restrictions et de crises, la plus importante étant celle des années 1980 où l’inflation atteint trois chiffres.

Avec l’arrivée au pouvoir de la droite en 1977, une politique libérale est mise en œuvre. Des mesures drastiques sont prises, négociées entre les pouvoirs publics et le principal syndicat du pays, la Histadrout : réduction du déficit budgétaire, suppression de la politique d’indexation des salaires qui nourrissait l’inflation, baisse des taux d’intérêt et établissement d’une parité fixe du shekel par rapport au dollar. Les gouvernements successifs privatisent des dizaines d’entreprises publiques, baissent les charges patronales et prennent des mesures pour favoriser l’innovation. L’essor de l’économie de marché et l’usage des nouvelles technologies permettent à l’État d’assumer un nouveau rôle, à la fois plus distant et plus pragmatique ; un rôle de pilote et non plus d’exécutant.

Guerre et croissance

Si les théoriciens du développement économique soutiennent généralement que la sécurité est un préalable à la croissance économique, la guerre n’a jamais empêché Israël de se doter d’une économie solide. Ce paradoxe s’explique par plusieurs facteurs : l’habitude de la prise de risques dans un environnement hostile, la bonne intégration d’immigrants souvent instruits, l’afflux de capitaux étrangers poussés par des motifs politiques, et le développement d’un complexe militaro-industriel. Les besoins urgents d’Israël en matière de défense ont été un moteur pour la croissance économique, stimulant à la fois le progrès technologique et les exportations.

Avant même la guerre des Six-jours en 1967 et l’embargo sur les armes qui s’en est suivi, les dirigeants israéliens prennent conscience de la nécessité de se doter d’une capacité militaire forte et indépendante. Bénéficiant du lien armée-nation très fort, l’industrie militaire puise sa main d’œuvre et son savoir-faire dans les unités technologiques de Tsahal. L’autre point fort de cette industrie est sa très grande réactivité : les enseignements opérationnels de chaque guerre et les nouveaux besoins exprimés par le haut commandement sont immédiatement pris en compte par les ingénieurs israéliens, dont le rôle dans l’effort de guerre devient essentiel. L’armée joue également un rôle déterminant dans la société israélienne. Les jeunes israéliens sont ainsi souvent amenés à diriger des équipes entières. Par l’expérience du travail en équipe, l’armée les responsabilise et les forme à la vie professionnelle future.

Un écosystème vertueux : investissements et capital-risque

Malgré sa petite taille et ses 7,5 millions d’habitants, Israël tient un rôle pilier dans des domaines à forte valeur ajoutée. Troisième nation en termes d’entreprises de hautes technologies cotées au Nasdaq, premier fabricant mondial de médicaments génériques (la société Teva est leader dans son domaine), grand exportateur de technologies hydriques (dessalement, irrigation, recyclage des eaux usées), et exportateur incontournable de matériel d’armement. Israël conjugue de nombreux atouts en matière d’innovation : le secteur des nouvelles technologies représente les trois quarts des exportations du pays, sa densité de start-ups par habitant est spectaculaire, et un certain nombre d’entre elles sont cotées au Nasdaq. Comme pour la Silion Valley américaine, ce succès technologique résulte d’une histoire et d’un environnement socio-culturel particuliers.

L’État a multiplié les ponts entre les entreprises, les investisseurs privés et le monde universitaire. Les scientifiques sont encouragés à devenir des entrepreneurs. Les entreprises assurent ici la plus grosse partie du financement de la recherche civile : près de 77% du total, soit plus de 3% du PIB, contre 14% par les universités, gérées par ailleurs de façon  autonome, et 5% par le gouvernement. Nous sommes loin du système français, où la recherche peine à atteindre les objectifs de Lisbonne (3 % du PIB).

Surtout, l’État n’a pas hésité à mener une politique fiscale très agressive pour attirer le capital-risque. En 1993, le gouvernement a souhaité révolutionné l’attrait d’Israël pour les investisseurs de startups. Il a donc décidé de permettre aux fonds de capital-risque, particulièrement étrangers, le doublement de leurs rendements grâce à un match funding qui laissait l’entièreté des gains aux investisseurs ! Le programme s’appelait Yozma, mot hébreu qui signifie… initiative. Le succès est sensationnel. Les investissements sont multipliés par 60 en dix ans. De nouveaux programmes financent depuis 60 à 85% des démarrages, en laissant à nouveau dans certains cas le gain à l’investisseur. Nous parlons bien ici d’argent public augmentant mécaniquement le rendement d’investisseurs.

Une nouvelle loi passée en novembre 2011 a complété spectaculairement le dispositif : the Angel Law. Un business angel a maintenant trois ans (ce qui est aussi la durée de détention requise) pour déduire jusqu’à 1 million d’euro de son revenu imposable (au taux marginal de 45%) pour un investissement dans une PME technologique. Il peut le répéter pour autant de startups technologiques qu’il le souhaite. Tout gain ultérieur ne sera taxé qu’à un taux sur les plus-values compris entre 20 et 25%.

Résultat : Israël a le plus fort taux d’investissement de capital-risque par habitant au monde.

Déclinaison du tournant libéral sur le plan social

Sur le plan social, l’État a également réduit son action directe, tout en encourageant davantage le développement de solidarités privées. En effet, si l’État-providence avait garanti un revenu minimal aux plus pauvres pendant les premières décennies, les années 1980 ont mis fin à cette pratique. Comme dans tous les pays qui ont connu un développement rapide, les richesses n’ont pas profité à toutes les couches de la population, marginalisant donc certaines de ses franges. La société civile et les associations ont alors pris le relais de l’État pour venir en aide aux plus démunis. Au début des années 2000, le secteur associatif employait 10% de la population active du pays dans des domaines aussi variés que la défense de l’environnement, les services, les droits de l’homme, etc. 200 000 salariés exercent une activité sociale tandis que des milliers de volontaires y dédient une partie de leur temps libre. Le gouvernement israélien finance 3650 associations [1] par l’intermédiaire des subventions inscrites au budget de l’État [2], et via des commandes de services que l’État passe aux associations.

L’évolution des kibboutz est symptomatique de cette transformation de la société. Dans les premières années des kibboutz [3], ses membres, les kibboutzniks, travaillent principalement dans l’agriculture. Au lieu de gagner des revenus individuels par leur travail, tout l’argent et les biens du kibboutz sont gérés collectivement. En accord avec l’idéal d’une égalité économique totale, les habitants mangent ensemble dans une salle commune, portent les mêmes vêtements et partagent la responsabilité de l’éducation des enfants, des programmes culturels et autres services sociaux. Les kibboutzniks qui combattent lors de la guerre d’Indépendance bénéficient d’une aura considérable et le mouvement continue à prospérer à la fois économiquement et socialement dans les années 1960 et 1970. Les membres ont le sentiment d’appartenir à une élite.  En 1989, la population des kibboutz atteint son apogée avec 129 000 personnes vivant dans les 270 communautés établies, soit environ 2% de la population du pays.

Dans les années 1980, la crise économique affecte ces collectivités et conduit certaines d’entre elles à déclarer faillite tandis que des milliers de membres s’en vont chercher de nouvelles opportunités dans les villes israéliennes. Le processus de privatisation et l’adoption de croyances individualistes par l’ensemble de la société israélienne affectent le moral des kibboutzniks. À l’origine, ces communautés avaient été créées dans le but d’établir un cadre permanent et institutionnalisé, capable de définir un modèle de conduite et de valeurs partagées. Or la société israélienne a commencé à adopter d’autres schémas. Le fossé entre le modèle urbain majoritaire de la société israélienne, pénétrée par la mondialisation, et le modèle collectiviste, annonce déjà le déclin des kibboutz. S’ils ont symbolisé l’esprit pionnier d’Israël, le concept original, fondé dans une large mesure sur le sacrifice de ses membres pour le bien de la collectivité, s’est essoufflé progressivement. Parallèlement, l’effondrement du bloc communiste a entraîné l’affaiblissement des croyances socialistes dans le monde entier.

Pour faire face à cette crise, certaines communautés ont dû opérer des changements majeurs, notamment dans le cadre d’un vaste programme de privatisation des services du kibboutz, comme l’éducation et les systèmes de santé qui, autrefois, étaient considérés comme intouchables. L’argent y circule et ce sont devenus des petits villages qui développent leurs propres spécialités (dattes, miel etc. ).

En se libéralisant et en se mondialisant, l’économie israélienne s’est incontestablement renforcée. La libre circulation des biens et des capitaux a favorisé la croissance du jeune État. Cette mutation économique s’est accompagnée d’un changement de culture au sein de la société, laissant davantage de place aux solidarités privées. L’État a gardé toute sa place, mais en jouant sur des effets de levier (capital-risque, associations) plutôt qu’en actionnant lui-même les leviers de l’économie.

Quelles leçons tirer de ce succès technologique ?

L’exemple israélien pourrait inspirer la France à plusieurs niveaux :

  • Par son action pragmatique des pouvoirs publics qui ont su intervenir en fonction du marché, en investissant dans la R&D, en développant des programmes d’incubation rigoureux, en créant des établissements de pointe ;
  • Par une fiscalité volontariste en faveur des business angels et des sociétés de capital-risque ;
  • Par un cercle vertueux de l’innovation avec un transfert de technologie du militaire vers le civil, le déploiement de pôles technologiques reliant universités, centres de R&D et entreprises ;
  • Par le recours à une expertise internationale. Pour faire face aux crises économiques et pour les prévenir, Israël n’a pas hésité à faire appel à des techniciens de la finance à plusieurs reprises pour remettre à plat et assainir l’économie. Ainsi Milton Friedman fut le conseiller de Menachem Begin au moment où l’inflation atteignait trois chiffres dans les années 1980, tandis que quelques décennies plus tard, Stanley Fischer fut appelé à gouverner la Banque d’Israël au moment où la crise touchait durement l’économie mondiale.


Sur le web.

Notes :

  1. environ.
  2. 4% des dépenses publiques.
  3. Le premier kibboutz, Degania, est né en 1909, bien avant la création de l’État hébreu.
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  • Signe d’une évolution libérale d’Israël, est également la tension de plus en plus marquée entre les ultra orthodoxes et le reste de la population. Les « ultra » sont en effet, dispensés de service militaire et reçoivent des aides publiques, de plus en plus contestées par les contribuables.
    Quant au sort réservé aux palestiniens, ça n’a rien à voir avec du libéralisme ou pas. Si les Israéliens pouvaient continuer à appliquer leur politique libérale aux territoires palestiniens, ce serait positif mais ce n’est pas le cas avec leur obstruction systématique à tous les déplacements. Difficile, dans ces conditions de développer l’économie: on ne favorise que la rancœur, terreau de la lutte armée…

    • Très optimiste comme article. Israël reste une économie entièrement dépendante des subventions américaines, du poids et du coût écrasant de l’armée, de la discrimination des arabes (mais aussi des juifs séfarades et immigrés russes) qui fausse le marché du travail, des normes sécuritaires qui désincite l’investissement étranger, des aides diverses pour la colonisation qui faussent le marché de l’immobilier (parfois pris sur des propriété palestinienne) et beaucoup d’assistanat des colonies en général.

      Ce pays est globalement très dirigiste et son économie très fragile. Évidemment c’est mieux maintenant que avant, mais ses problèmes sont loin d’être réglés. Surtout que les débats économiques passent toujours en second plan.

      • Les subventions américaines ne peuvent être utilisées que pour acheter des armes aux américains (interdit d’acheter ailleurs même quand c’est moins cher). De plus ces aides ne représentent à peine que 1% de leur GDP qui est de $291B alors que les aides sont de $3B. À noter que l’Égypte reçoit les mêmes aides malgré une économie médiocre et que Gaza et l’Autorité Palestiniene reçoivent le plus d’aide par habitant au monde, cet argent est utilisé soit pour aider le terrorisme soit va directement dans la poche des dirigeants corrompus (à sa mort, Arafat avait amassé un pactole de plusieurs milliards).

        https://www.google.com/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gdp_mktp_cd&hl=en&dl=en&idim=country:ISR:IRN:EGY

        En ce qui concerne le droit des arabes israéliens, ceux-ci ont les mêmes droits que les juifs. Ils ont des hauts postes dans l’armé, au gouvernement et ils ont même un un juge à la court suprême qui a envoyé l’ex-président juif en prison. Tu parles d’un apartheid!

        http://www.nytimes.com/2011/12/08/world/middleeast/moshe-katsav-ex-israeli-president-enters-prison.html?pagewanted=all&_r=0

        Les arabes israéliens jouissent des mêmes droits et de la même éducation, d’ailleurs ce sont les arabes d’Israël sont les mieux éduqués de la région et reçoivent les meilleurs scores dans les tests internationaux. En fait, Israël est le seul pays de la région ou les Arabes on le droit de vote, de parole et de vivre leur religion et homosexualité en d’autre terme leur vie librement.

        http://www.haaretz.com/news/national/israel-ranks-7th-in-mathematics-in-international-education-tests.premium-1.484142

        Enfin, comme il a été dit plus haut, Gaza et l’AP sont officiellement en guerre avec Israël. Depuis la construction du mur, les attentats suicides ont baisser de presque 100%. Nous sommes tous d’accord en tant que libéraux que la fonction première de l’État est de protéger ses habitants et c’est exactement ce que fait le gouvernement d’Israël. La situation est évidement regrettable mais la responsabilité en revient principalement aux dirigeants corrompus palestiniens et aux dictateurs alentours qui profitent du conflit. En fait, la paix dans la région serait la ruine des dirigeants palestiniens.

        Israël attire aussi les plus grandes entreprises: Intel qui y a développé son Pentium, Microsoft, Google, Samsung et j’en passe. Chaque année une startup Israélienne est rachetée à coup de millions (Waze par Google est la dernière). Bref, Israël est le seul pays libre et libéral au niveaux des mœurs mais aussi de plus en plus libérale économiquement. Ah, oui, et ce commentaire est fait par un libéral d’origine arabe 🙂

        • Pour la dernière phrase c’était le seul pays libre *de la région* bien sûr.

        • Joli plaidoyer que vous auriez pu en plus « continuer pendant des heures » selon vos dires! Quelle fougue, vraiment, j’aurais aimé que vous évoquiez le million de juifs chassés des pays arabes au lendemain de l’indépendance d’Israël. Mais n’en parlons pas, vous avez raison, restons dans une énième analyse manichéenne de ce conflit où les vilains colonisateurs israéliens ont exproprié tous les Palestiniens.
          D’ailleurs, vous avez une fâcheuse tendance à mettre tous les Arabes dans le même panier alors qu’ils sont ni issus des mêmes origines (environ un million d’arabes musulmans, 170 000 arabes bédouins, 115 000 arabes chrétiens, 110 000 Druzes, 3000 Circassiens), ni ne parviennent à former un consensus politique, mais là encore, vous allez me dire que c’est à cause de la colonisation. Cela ne vous interpelle-t-il pas-t-il qu’Abbas ait déclaré en Egypte il y a peu qu’il n’y aura pas un seul Israéliens dans le futur Etat palestinien? N’appelait-on pas cela un Judenrein il y a quelques décennies?
          http://www.reuters.com/article/2013/07/30/us-palestinians-israel-abbas-idUSBRE96T00920130730
          Pour rappel, il y a 1.75 millions d’arabes en Israël…

          Avec toute l’aide internationale perçue depuis des années, est-ce la faute des Israéliens si rien n’a été construit, si les Gazaouis (Gaza a été pourtant rendu en 2005) vivent toujours dans des conditions d’extrême pauvreté? Salam Fayyad, le seul homme qui a réussi faire quelque chose de la Cisjordanie (même si c’est une prospérité artificielle car dépendante de l’aide internationale) a été écarté du pouvoir…

        • excellent copié collé,tu as tout emprunté à qui tu sais.Sauf qu’israel est le seul pays qui tolere que des deputes arabes viennent affirmer à la tribune de l’assemblee qu’ils sont pour la disparition du pays ou qui participent a des coups de force comme Zoabi, et qui plus est s’en sort sans aucune sanction…Dans beaucoup de pays,pour ne pas dire ds tous,ils auraient été foutus dehors avec un coup de pied au cul et dans les pays arabes ils auraient immediatement ete pendus. D’ailleurs,ces israeliens sont tellement horribles,que 1000 arabes demandent tous les mois a beneficier de la nationalite israelienne. par amour… non bien sur,par interet,ca leur permet d’acceder a ts les tribunaux,de toucher une retraire,le chomage l’education pour leurs enfants et la secu. Et comme disait l’un d’eux,je prefere etre un citoyen de seconde zone en israel qu’un citoyen de premiere zone et voir mes enfants crever de faim comme chez leurs cousins egyptiens qui s’entre tuent pour une pita.
          quoiqu’il en soit,Ismael Haniye avec qui je discutait un soir dans la salle des profs désertée m’a dit qu’il n’y avait pas de Palestiniens ou Jordaniens,mais des arabes. Je n’ai pas bien compris sur le coup mais quelques temps plus tard,en cherchant, je suis tombé sur des declarations de Hafez el Assad,Arafat,Asmi Bichara aujourd’hui en fuite, selon lesquelles les palestiniens en tant que peuple n’existaient pas. Le presentateur Yaron London a ete tellement soufflé qu’il lui a demandé de répéter son propos.
          Donc ca suffit avec cette « invention » destinée a enfoncer un coin ds le flanc d’Israel d’autant que selon comme le ministre de l’industrie du Hamas,a gaza il y a 50% de Saoudiens et 50% d’egyptiens. je tiens l’enregistrement à votre disposition. Derniere chose, les arabes israeliens ont un taux de delinquance superieur a la moyenne nationale et se sont generalement des reglements de comptes entre eux.Pour finir,si ils sont plus pauvres, c’est parce qu’ils tiennent des postes subalternes,alors je vous vois venir,non personne ne les empeche d’acceder aux plus hautes fonctions,encore faut il en etre capables.

      • aparatheid en israel ??? La Knesset (le parlement israélien), compte 14 députés arabes musulmans sur 120. Un Juge de la Cour Suprême israélienne, Salim Joubran, a condamné l’ancien Président israélien à la prison. Ce juge est un arabe musulman. Israël a eu un Président par intérim arabe musulman : Majalli Wahabi, ancien Président de la Knesset, Président d’Israël par intérim, Vice-ministre des Affaires étrangères et Vice-président du Parlement. Youssef Mishlab, arabe musulman, est général de Tsahal. Il y a des officiers arabes dans l’armée israélienne.
        Israël a été représenté par des arabes musulmans dans des compétitions sportives et artistiques : Mira Awad, actrice, chanteuse arabe musulmane a représenté Israël à l’Eurovision 2009. Rana Rasian, arabe musulmane, Miss Israël. Walid Badir, arabe musulman, une star du foot israélien, capitaine de l’HaPoel Tel Aviv, Bnei Skhanin équipe arabe de D1 en Israël. Le théâtre arabo-juif de Jaffa… Les exemples abondent… Plus de 200.000 palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza ont été soignés dans les hôpitaux israéliens durant l’année 2012.

      • Le terme d’apartheid ne peut pas s’appliquer à Israël, les noirs en Afrique du sud sous le régime d’apartheid étant considérés comme de sous-citoyens. Les Palestiniens, eux, revendiquent tout sauf la citoyenneté israélienne puisqu’ils ne reconnaissent pas la légitimité de cet Etat

    • Douar : signe supplémentaire d’une évolution libérale, l’apparition de partis importants plus proches du libéralisme. Shinouï autour de l’an 2000, puis plus récemment Yesh Atid… Les choses bougent dans le bon sens.

  • Je ne peut concevoir que l’on qualifie ce pays de libéral quand seule son économie mais non son paradigme philosophique l’est. La conception de l’Homme, de la société et de la politique n’est en rien libérale en Israël. Le traitement des juifs éthiopiens en est un parfait exemple mais la liste est longue…

  • Mais de quoi parlez-vous?
    Ce qui se passe entre Israeliens et Palestiniens ne s’appelle pas un apartheid mais une guerre. Et une guerre qui dure depuis des décennies. A-t-on jamais vu la libre circulation des biens et de capitaux entre deux entités en guerre?
    Quant aux Arabes Israéliens, ils ont les mêmes droits que les Juifs Israéliens, ils votent, sont représentés au parlement, à la Cour Suprême et à tous les échelons de la société en dehors de l’armée. Quel rapport avec la situation des Noirs en Afrique du Sud du temps de l’apartheid?

    • « Quant aux Arabes Israéliens… Quel rapport ? »

      Donc tout va bien ?

    • Faux! Selon les lois internationales en vigueur, que ca te plaise ou non, ce ne sont pas des colonies. Car pourrait-tu me dire le noms du pays qui est colonialisé? Sa capitale? Sa monnaie?

      En suivant ton raisonnement, tu devrais être offuscé de l’existance meme de la Jordanie qui a « colonialisé » 80% des terres « Palestinienne » (les 20 autre etant la Judée-Samarie et la bande de Gaza).

      Comme quoi… quand c’est la Jordanie, ca ne dérange pas.

  • Dire de ce pays qu’il est libéral est une honte. C’est à cause de ce genre d’articles, que les gens réduisent le libéralisme à sa dimension économique.
    Je vous invite à relire Locke. Le libéralisme est basé sur l’axiome de non-agression, alors même que pays est le fruit des discriminations anti-goyim et du vol de leurs terres par la colonisation.

    • Je ne connais rien au Sionisme, mais il faut avouer que les manifestations populaires des dernières années en Israel semblaient avoir un ton libéralisant… Les conditions de naissance de cet Etat sont certainement les pires pour voir fleurir le libéralisme. De très nombreux Juifs fuyaient l’Europe où ils furent poursuivis du fait de leur idées socialistes même. Cependant, c’est une des raisons pourquoi les structures administratives de cet Etat (apparemment en porte à faux avec les fascismes européens) et l’effet des mesures post 80 évoquées sont digne du plus grand intérêt.
      Le fait que des Juifs se soient partiellement organisés en structure Etatique autour de Ben Gourion peut certainement être mieux justifié historiquement que la création de n’importe quel autre Etat national… La définition de l’Etat par rapport à une persécution extérieure d’ordre « raciste » est une gageure. Comment en faire une société libérale?

    • Révolté : Israël est le fruit des « discriminations anti-goyim » ? Allons bon, voilà autre chose. Pas plus que la France n’est issue des « discriminations anti-pas-français ». Vous pouvez aller retourner lire du Stéphane Hessel, pour vous révolter un peu plus.

    • +1

      Israel, libéral? A la bonne heure, il s’agit d’une occupation coloniale fait dans le plus grand déni des droits de l’Homme.

      Merci de ne pas réduire le libéralisme à une simple dimension économique (et encore).

    • Si je suis ton raisonnement, il n’y a aucun pays libérale au monde…
      Vu l’histoire récente de la France, la Belgique, UK, l’allemagne..
      La France possede encore des collonies (DOM-TOM) qui n’ont pas les meme droit que les résidants habitant la France…
      Mais c’est sur qu’il est facile de cracher sur Israel car la bas, la presse a plus de liberté que les 80 pays au alentours.
      Recemment en Egypte il y a eu des manifestans appelant au scandale car les Gazaouis sont mieux loti que la plupart des Egyptiens.
      Mais ce genre d’info est interdis de publication dans les medias franco-quataris car ne correspondent pas a la diabilisation d’Israel tant désiré.

    • On ne peut qu’occuper ou coloniser des terres qui ont jadis appartenus à des gens et qui en ont été dépossédés .Ce n’est pas le cas ,puisque cette terre a été ottomane,puis britannique. En fait, on pourrait dire que les Turcs ont été dépossedés ,car ils en ont eu la propriété pendant plusieurs siècles .Les Palestiniens, immigrés récents, n’en ont jamais eu la propriété politique ; Ils n’étaient que des colons venus de plus de 30 pays, et en 1948, ils ont refusé leur premier état en répondant NON à l’ONU, à la proposition de créer un état qui leur soit propre, et sont partis d’eux même sur ordre de leurs chefs. « La somme des preuves essentielles actuellement à notre disposition, indique que l’évacuation de la Palestine est due à l’exhortation des chefs militaires ou politiques des États arabes eux-mêmes. » (Analyse de l’institut des affaires publiques (Washington)

  • Je pense que l’état d’Israel à encore beaucoup de chemin à parcourir avant de devenir réelement libéral comme l’instauration d’une monnaie saine fondée sur l’or et l’argent.Je passe sur la fiscalité progressive qu’il faut supprimer…Quand aux problèmes dans les territoires il convient de s’y attaquer réelement dans l’intéret de tous!

  • Souvent, des commentateurs venant de la gauche se vautrent en confondant marché libre et capitalisme de connivence, échanges volontaires de bien acquis sans violence et complexe militaro-industriel. Ici l’auteur semble faire la même chose, mais en voyant la situation favorablement.

    L’auteur réussit l’exploit de nous dépeindre le rôle de plus en plus proéminent du complexe militaro-industriel (y compris l’enrollement de force dans l’armée, bien sur responsabilisante et formatrice professionnellement blabla) et de caractériser cette évolution dans le même souffle que les libéralisations ciblées de « tournant libéral ».

    On croirait d’ailleurs à la lire que l’économie de guerre, c’est tout bénéf en terme de croissance (keynésianisme vulgaire, quand tu nous tiens). Enfin bref, ce serait quand même chouette que les néo-conservateurs cessent de défendre leur cause au nom du libéralisme.
    .

    • Entre l’apartheid, les Ethiopiens, les Arabes israéliens, les néocons, le « keynesianisme vulgaire », beaucoup semblent s’être égarés dans les commentaires d’un article qui traite de l’évolution économique globale d’un pays.
      C’est un peu comme si on ne pouvait pas parler de la situation économique de la France sans évoquer la violence dans certaines banlieues, les Roms, le mariage pour tous, la baguette et le béret…
      Ce qui me surprend toujours quand on évoque Israël, c’est l’incapacité de certaines personnes à en parler sans y connecter d’emblée des problématiques qui n’y sont pas liées. Cette façon de mélanger torchons et serviettes, faire des associations idéologiques dénuées de sens.
      Pour la palme d’or des aberrations, j’hésite entre les propos de Révolté qui dit « qu’Israël est le fruit de discriminations anti-goyim » (quid du Plan de Partage???) ou Beckenbauer et son « apartheid », qui n’a visiblement jamais foulé le sol israélien, pris le train reliant Tel Aviv à Haifa ou le tramway de Jérusalem…

      • L’article traite de l’évolution économique globale d’un pays oui, et la qualifie de mouvement vers le libéralisme et suggère généralement que les évolutions décrites sont des bonnes nouvelles, présumément de ce point de vue.

        Il est par conséquent tout à fait pertinent de tiquer lorsque l’auteur décrit la collaboration entre l’establishment des affaires et le gouvernement dans le contexte militaro-industriel, comme un développement dans la foulée des libéralisations, comme si ça relevait de ce mouvement global d’évolution vers le libéralisme. Peut être que ce n’était pas l’intention de l’auteur, mais il est difficile d’interpréter autrement ces passages en l’état.

        Et l’idée que les besoins militaires du gouvernement ont été un moteur de croissance présuppose bien une analyse keynésienne (« vulgaire » dans la mesure où cela s’ensuivrait de manière évidente, alors que le keynésien sophistiqué dirait ça dépend de telle ou telle condition à voir, etc.) Quoi qu’il en soit, il est curieux de voir une publication estampillée « libérale » (Génération libre) mettre en avant une telle position, et encore plus comme quelque chose qui va de soi qu’on dit en passant. Cela demanderait quelque tentative de démonstration d’ailleurs d’autant que c’est un point évidemment clé.

        Enfin, quand on parle de route vers le libéralisme, dans le contexte israelien en particulier, on peut difficilement faire l’impasse sur le problème historique de la propriété foncière et des expulsions.: http://mises.org/journals/jls/5_4/5_4_2.pdf A moins de penser que le libéralisme se résume à faire sauter un controle de prix et faire une privatisation.

        • Xavier, j’ai passé quelques années en Israël et je peux pouvoir légitimement affirmer que je connais bien ce pays qui, ne vous en déplaise, est libéral à bien des égards – et bien plus que la France! Effectivement, le contexte géopolitique, son positionnement insulaire, les ennemis à toutes les frontières font qu’il a du immédiatement s’ouvrir au monde, créer des partenariats au-delà de la première ceinture.
          Vous tenez absolument à imposer votre grille de lecture occidentale à un pays qui a évolué de manière atypique dans un monde oriental.
          Israël s’est construit dans l’urgence, dans un environnement instable. Comme vous le savez sans doute, l’armée est obligatoire pour les garçons et les filles. Quand à 18 ans à peine, vous êtes amenés, à diriger des équipes dans des missions périlleuses, je vous assure que cela vous responsabilise à jamais. Il faut aussi savoir qu’il existe des unités de Tsahal qui forment des ingénieurs (l’unité 8200 par ex.) donc oui il y a un lien entre l’armée et le monde professionnel. Du reste, un recruteur aura davantage à regarder l’unité dans laquelle vous avez servi que votre diplôme universitaire sur votre CV.
          Alors oui selon votre grille de lecture, il y a des failles, Israël est loin d’être à 100% libéral mais ce pays n’a que 65 ans!!! Quel pays peut se targuer d’être passé d’un modèle économique à l’autre en si peu de temps? Non rien n’est parfait c’est certain car comme vous le savez, changer de modèle économique entraine des changements sociaux qu’il faut gérer avec toujours la guerre en toile de fond.

  • La France semble inspirée quand ses hommes politiques, contre l’avis de la DGA, achètent les drones israéliens. Surtout que les appareils en question ne résistent pas aux tests (voir ce qui se passe au USA) et qu’un fabriquant français est écarté (bonjour le made in France de Montebourg)…

  • http://www.youtube.com/watch?v=N3k1T-2pu7w
    tiens!
    Regarde et dis nous ce que tu en penses.

  • Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l’ont fait les régimes arabes de la région, notamment la Syrie, le Liban et la Jordanie. les palestiniens englouttissent plus de 38 % de l’aide humanitaire mondiale. les palestiniens sont par habitant ceux qui recoivent le plus d’aide (environ 682 dollars quand un Congolais recoit 25 dollars).

  • le sionisme est mort dès lors que l’État d’Israël a été créé. ( mouvement politique né au XIXème siècle et ayant pour but d’établir un foyer de peuplement juif, si possible en Palestine) n’a plus aucun sens aujourd’hui. sauf si on accepte que le sionisme, dans son sens moderne désigne la volonté de faire perdurer le foyer de peuplement juif en Palestine. donc etre antisioniste c’est vouloir détruire israel, refuser qu’il puisse y avoir des juifs en israel. alors meme si il est vrai que l’antisionisme n’est pas la meme chose qu’antisémitisme, il est très claire que les antisionistes sont dans leur très grande majorité antisémites. l’antisionisme est une idéologie génicidaire car pour virer les juifs d’israel, mettre fin à l’état d’israel il faudra les exterminer. pour etre antisioniste, il faut soit etre antisémite soit complétement stupide voir les deux. on peut etre propalestinein ou etre critique envers israel sans pour autant etre antsioniste.

  • Un génocide est un acte « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux » selon l’ONU. Est-ce que la mort de moins de 1000 personnes dans l’une des régions les plus densément peuplées au monde est un génocide ? La réponse est clairement non. Et ce pour plusieurs raisons, Israël appelle les habitants à quitter les lieux avant de bombarder pour ne pas faire de victimes inutiles. S’ils souhaitaient éradiquer les habitants de Gaza, ils utiliseraient des armes plus massives comme du napalm. Ils ne cherchent pas à tuer les habitants de Gaza mais à détruire les infrastructures de tir. Pourquoi souhaitent-ils détruire ces infrastructures ? Tout simplement parce que depuis plusieurs semaines, Israël essuie quotidiennement des tirs de roquette sans répondre. Sans leur système de sécurité appelé dôme de fer, il y aurait eu plus de dégâts. Le lancement de missiles a continué du côté de Gaza et Israël a répondu. s’il y avait un génocide la population israélienne ne s’accroiterait pas si facilement. israel ne tuera jamais autant de palestinien que les puissances arabes aux alentours (syrie, jordanie,…) il faut dire qu’ils ont placé la barre tres haute. pourquoi les propalestiniens ne se préoccuppent pas des palestiniens tués par les régimes arabes, de l’aparatheid que subissent les palestiniens dans les pays arabes ?? Le nombre de civils tués serait décuplé si Tsahal utilisait sa puissance de manière aveugle comme d’autres armées le feraient. Le magazine « Business Insider » a repris un article qui titrait : « Israël a probablement relevé les standards de l’éthique militaire ». L’auteur, William Slaten, constatait « qu’avec la technique de prévenir à plusieurs reprises les populations civiles de l’imminence d’une attaque ciblée, Israël était probablement l’unique cas au monde ». Il notait également « qu’avec une moyenne d’une centaine de morts civils sur plus de 1.100 attaques aériennes en zone urbaine, Israël se trouvait très loin devant les forces de l’OTAN, qui en 1999 au Kosovo tuèrent plus de 500 civils en 900 attaques ». pourquoi aucuns propalestiens ne trouvent honteux que le hamas utilise les civils comme bouclier humain ?? le peuple palestinien n’existe pas. ce sont les communistes qui ont inventé le peuple palestinien. https://www.facebook.com/notes/jean-pierre-moreschi/aurait-on-inventé-le-peuple-palestinien-/505923392799868

  • Israël et l’intelligence économique Un modèle à suivre: https://www.youtube.com/watch?v=Tlvn70Hp5dc#t=42

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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