Libertariens donc conservateurs ? Conservateurs donc libertariens ?

Le libertarianisme n’est-il pas au fond le cœur et l’âme du conservatisme ? C’est la question iconoclaste que traite Éric martin dans un article de Nouvelles de France.

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Libertariens donc conservateurs ? Conservateurs donc libertariens ?

Publié le 19 juillet 2012
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Le libertarianisme n’est-il pas au fond le cœur et l’âme du conservatisme ? C’est la question iconoclaste que pose Éric Martin dans un article de Nouvelles de France. Un avis que nombre de lecteurs seront loin de partager mais que nous mentionnons pour la réflexion de chacun

Les libertariens doivent-ils être conservateurs ? C’est la question que posait Jay W. Richards, le 25 avril dernier, dans la publication en ligne The Public Discourse. Le philosophe rappelle qu’il y a plus de cinquante ans, Frank Meyer Straus (1909-1972) a inventé puis développé dans les colonnes de la National Review le concept de « fusionnisme », tentant de combiner, d’articuler traditionalisme et libertarianisme. « Meyer et d’autres savaient que le conservatisme fiscal a besoin du conservatisme social, et vice versa. Le marché libre nous permet d’exercer notre créativité et notre vertu, par exemple, mais il a aussi besoin d’acteurs (les citoyens) raisonnablement vertueux. Une population de voleurs créerait l’anarchie, pas la liberté. » C’est pourquoi, pour Richards, un libertarien ne peut qu’être conservateur.

À lire sur le site Nouvelles de France.

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  • Toujours cette confusion entre anarchie et anomie.

  • D’accord pour considérer que l’État ne peut pas redéfinir le mariage, mais alors qui le peut ? Il faut rendre à Dieu ce qui est à Dieu…

    Le mariage civil est un exemple de cercle vicieux étatiste: Plus l’État s’ingère, plus il doit s’ingérer.

    On peut rejeter le « mariage » homosexuel au nom du libéralisme parce que c’est un « droit à » et non un « droit de ». Les « droits à » ne sont pas des libertés mais au contraire des contraintes imposées à la nation au bénéfice d’individus.
    Le vrai mariage étant vital pour la société peut justifier un « droit à ».

    • Le mariage est un contrat, que la puissance publique régit (en partie) principalement pour éviter qu’il soit léonin (exemple : que l’épouse puisse être répudiée, ou que l’homme épouse plusieurs femmes, etc…).

      • Et ben voyons. Pauvres femmes incapables de se débrouiller toutes seules. Il faut bien l’état pour protéger ces petites choses fragiles!

        Le mariage est un contrat d’un type bien particulier, basé sur une promesse. La promesse étant une chose morale, je ne vois pas en quel honneur l’état devrait s’en occuper.

        Un contrat valide est nécessairement basé sur un échange de propriété. En effet, si un contrat basé sur la propriété est bafoué, les droits ne sont plus respectés. Il n’en va pas de même avec un contrat basé sur une promesse.

  • Ces notions de conservatisme et de progressisme n’ont aucune valeur intellectuelle. Qui refuse tout progrès ? Qui accepte n’importe quel changement ?
    Nous sommes tous l’un et l’autre à la fois, en fonction de l’échelle et de l’interprétation de ce qui est progrès. Contrairement aux relativistes, je sais que bien des choses sont absolues, restes que selon moi ces notions là sont très relatives.
    D’après vous, cette pensée est-elle conservatrice ou progressiste ?
    (le « ou », en français, n’est pas exclusif)

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