FMI, au tour d’un non-Européen

Et pourquoi pas la néo-zélandaise Ruth Richardson ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

FMI, au tour d’un non-Européen

Publié le 19 mai 2011
- A +

Par Daniel Hannan, d’Oxford, Royaume-Uni
Le temps est venu pour un candidat non-Européen.

Jusqu’à présent, je n’avais rien écrit à propos de l’affaire Strauss-Kahn, pour d’évidentes raisons. La présomption d’innocence ne devrait pas être simplement un vœu pieu de journaliste, ni être compromise par la gravité de l’accusation ou par les manquements de l’accusé. M. Strauss-Kahn n’a encore été déclaré coupable d’aucun crime et il serait bon de s’en rappeler.

Malgré tout, une chose doit être dite. M. Strauss-Kahn a effectué des choix lamentables en tant que directeur du FMI, dont le pire aura été de venir en aide aux États européens n’étant pas en mesure de rembourser leurs emprunts. Était-il, en tant que socialiste français pro-Euro, plus intéressé par la persistence de la monnaie unique plutôt que par la prospérité des États Membres de l’U.E. ? Nous ne le saurons jamais. Maintenant qu’il a démissionné, il pourrait être intéressant de choisir son successeur en dehors de la zone Euro – et de préférence en dehors de l’Union Européenne – afin de mettre fin à tout soupçon de partialité.

Mon candidat? La charmante et intelligente Ruth Richardson, qui rétablit l’économie Néo-Zélandaise au début des années ‘90. Elle avait hérité, à échelle réduite, des problèmes auxquels l’économie mondiale est aujourd’hui confrontée : une crise bancaire et un déficit fiscal exponentiel. Elle résolut ces problèmes avec un tel brio que la Nouvelle-Zélande n’a plus jamais sérieusement regardé dans le rétroviseur. Il est temps que Ruth s’occupe du monde entier.

Voir les commentaires (2)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (2)
  • Mais parce que justement elle est intelligente, elle n’ira pas au FMI. C’est la dur loi des cons de ce monde.
    L’efficacité n’a pas l’air d’être un point important des “grands” de la planète. Mais si elle veut elle peut adopter la nationalité française et se présenter pour 2012 ^^ histoire d’avoir au moins une personnalité libérale sur la scène politique.

  • Un européen ou un autre ça ne changera pas grand chose. A l’ONU ce ne sont jamais des européens, et cette institution est devenue d’idéologie marxiste.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ouf, François Bayrou peut respirer ! Il reste Premier ministre pour un petit moment encore. Quoique adopté sans vote grâce à l'article 49.3 de la Constitution, le Projet de loi de finances (PLF 2025) révisé par ses soins après les déboires du PLF Barnier n'a pas abouti à la censure de son gouvernement. Il faut dire que depuis sa nomination à Matignon en décembre, M. Bayrou n'a pas ménagé sa peine pour faire plaisir au Parti socialiste (PS) quoi qu'il en coûte.

Ce dernier, satisfait du bout des lèvres des "concessions" budgétaires obten... Poursuivre la lecture

Voilà un message que certains ne voudront jamais entendre... Et pourtant s'il y a une chose que l'Histoire nous enseigne, c'est que la réalité est intangible. On peut la nier, on peut en faire le tour, mais ça ne changera rien. Ça ne fera que repousser le moment où chacun devra ouvrir les yeux et la regarder en face.

Posons d'abord les bases de cette réflexion : une nation est faite de citoyens, et c'est l'énergie de chaque citoyen, son travail, sa créativité, son ambition, qui créent l'énergie du pays. Les anciens pays de l'Est, pour ... Poursuivre la lecture

La Nouvelle-Zélande a mis en œuvre l’une des expériences de libéralisation les plus radicales de la fin du XXe siècle. Les choix de politiques publiques des gouvernements de ce pays intéressent particulièrement la France, car la Nouvelle-Zélande fut durant pratiquement un siècle un modèle pour les tenants des doctrines dirigistes social-démocrate [1].

 

Cela signifie qu’il est possible d’avoir des réformes du secteur public d’ampleur dans un pays de culture dirigiste et gouverné par un Parti travailliste. Comme les autres e... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles