L’immigration devrait être une chance

L’État-providence a cassé la machine à intégrer

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L’immigration devrait être une chance

Publié le 20 avril 2011
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La vie est un long apprentissage. Pendant longtemps, j’ai pensé — sans jamais vraiment chercher à le vérifier — qu’une immigration importante ne pouvait avoir qu’un effet négatif sur le salaire et le taux d’emploi des habitants d’un pays. Après tout, c’est le principe de l’offre et de la demande : si l’offre de travail augmente à demande constante les salaires doivent s’ajuster à la baisse et si les salaires ne peuvent s’ajuster (à cause d’un salaire minimum légal par exemple), un afflux d’immigrants devrait créer du chômage. Eh bien j’avais tort.

Les immigrés ne volent pas nos emplois

Ces dernières années, il y a eu un regain d’intérêt remarquable pour les études économiques sur l’impact de l’immigration sur le marché du travail des pays accueillants. C’est un phénomène classique : en période de crise, les premiers accusés sont les immigrés qui viennent « voler nos emplois » et cette idée est d’autant plus facile à vendre politiquement parlant qu’elle a la couleur, le goût et l’odeur d’une simple remarque de bon sens. Seulement voilà, à chaque fois qu’on a essayé de mesurer objectivement cet effet, on n’a rien trouvé de significatif et mieux encore on a même souvent découvert un léger effet inverse. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce que nous disent les chiffres c’est qu’un fort taux d’immigration n’entraîne pas de baisse des salaires (ou de montée du chômage) et peut même résulter en une légère hausse des rémunérations des travailleurs natifs (ou un recul du chômage).

Ce que démontrent les études, c’est que les immigrants ne remplacent pas les natifs, c’est-à-dire qu’ils n’entrent pas ou peu en compétition avec eux pour les mêmes emplois, mais augmentent le nombre total d’emplois dans l’économie. En d’autres termes, il existe un effet de complémentarité qui fait plus que compenser l’effet de substitution. Imaginez, par exemple, qu’une entreprise du bâtiment n’arrive pas à recruter d’ouvriers et se trouve, dès lors, dans l’obligation de licencier plusieurs de ses chefs de chantier. Si elle a en revanche la possibilité d’employer des ouvriers immigrés, qui, parce que moins qualifiés, acceptent de travailler pour moins cher ou d’exécuter des tâches moins gratifiantes que les natifs, elle peut accepter davantage de chantiers et donc embaucher du personnel d’encadrement qui, notamment pour des raisons linguistiques, a toutes les chances d’être composé de natifs. Dans une note de synthèse de ses recherches sur le marché du travail américain, Giovanni Peri, un des spécialistes les plus reconnus en la matière, confirme que cet effet de complémentarité crée davantage d’emplois pour les salariés nés Américains que n’en détruit la compétition avec des immigrés. En approvisionnant l’économie américaine en maçons, ouvriers agricoles et autres chauffeurs de taxis, l’immigration permet aux entreprises étasuniennes d’accroître leurs capacités de production, de vendre plus et donc, d’embaucher davantage de chefs de chantier, de responsables d’exploitation et de répartiteurs de taxis américains.

Au total, comme le note Giovanni Peri dans son résumé, l’immigration augmente la capacité productive d’une économie, stimule l’investissement et promeut la spécialisation qui, à long terme, améliore la productivité. Ajoutez à cela que lesdits immigrés vont bien évidemment devoir se nourrir, s’habiller et se loger et vous obtenez un bilan économique net de l’immigration aussi positif dans les faits qu’il est négatif dans l’imaginaire collectif.

L’État-providence a cassé la machine à intégrer

À ce stade, nous sommes dans un monde harmonieux où des immigrés viennent compléter les capacités productives du pays accueillant, s’insèrent dans sa société par le travail et les relations sociales qui en découlent et adaptent d’eux-mêmes leurs us et coutumes pour augmenter leurs chances de succès dans leur nouveau pays. Seulement voilà : il semble que malgré cela, nous ayons vraiment un problème avec notre immigration et que ce problème n’est pas lié au nombre d’immigrants puisqu’en 2008, nous affichions un taux net de 1,48 immigrant pour mille habitants alors que des pays comme le Portugal ou l’Australie affichaient des taux de deux à quatre fois supérieurs sans que cela ne pose manifestement de problèmes insurmontables à leurs populations natives.

La réalité de notre monde, c’est que l’Occident, l’Europe et la France sont des îlots de prospérité perdus au milieu d’un océan de pauvreté. C’est de moins en moins vrai au fur et à mesure que les pays dits émergents émergent effectivement depuis qu’ils ont rejoint le concert de l’économie de marché et de la mondialisation mais ça reste une réalité tangible de ce monde. Une autre réalité, cette fois-ci une réalité française, c’est que nous avons un État-providence qui, dans un moment de faiblesse, a décrété que ses largesses ne se limitaient pas aux seuls Français mais à toute personne vivant sur notre sol. Or voilà, dans ce monde tel qu’il est, offrir à des étrangers la possibilité de profiter de nos systèmes sociaux pour peu qu’ils viennent s’installer chez nous a au moins deux effets évidents : cela attire du monde et ces gens ne viennent pas pour travailler et s’intégrer mais pour profiter de l’aubaine.

Entendons-nous bien : moralement, humainement, nous n’avons pas le droit de reprocher à un Tunisien ou à un Algérien de fuir la misère de son pays pour venir profiter de nos aides sociales. Ce faisant, il ne fait rien d’immoral et se comporte au contraire en bon père de famille qui cherche à assurer une vie meilleure à ses enfants. De quel droit le lui reprocherions-nous ? Ne ferions-nous pas exactement la même chose à sa place ? Nous avons créé une règle du jeu ; les individus utilisent cette règle au mieux de leurs intérêts : c’est aussi simple que ça. Les seuls fautifs dans cette histoire, c’est nous.

Apporter une solution au problème impose de commencer par identifier correctement la nature du problème et en l’espèce, le problème n’est pas l’immigration en tant que telle mais l’immigration créée par notre État-providence. Notre système n’est non seulement pas viable financièrement — nous ne pouvons pas, comme on dit, accueillir toute la misère du monde — mais il a aussi et surtout brisé le mécanisme d’intégration naturel de notre société civile. C’est pourtant si simple, si évident : pour vivre, il faut travailler et pour travailler, il faut s’adapter, coopérer et s’intégrer à la communauté dans laquelle on prétend vivre. C’est ce mécanisme qui a fonctionné pendant des millénaires durant lesquels nous nous sommes très bien passés de ministères de l’immigration, de l’intégration ou de l’identité nationale et c’est ce mécanisme qu’il s’agit de remettre en état aujourd’hui.

 

 

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  • L’immigration choisie vs. l’immigration subie, ça me rappelle quelque chose.

    • mais qui parle d’immigration choisie ou d’immigration subie ?
      « le problème n’est pas l’immigration… » : c’est assez clair pour toi ou tu as besoin d’une glose ?
      « …mais l’immigration créée par notre État providence » : ça aussi, il te faut un dessin ?

      • La politique préconisée ici correspond pourtant exactement à ce que Sarkozy disait vouloir faire derrière son slogan immigration choisie et non subie: favoriser d’une part l’immigration de travail pour répondre aux besoins économiques, et d’autre part limiter le regroupement familial et l’accès aux soins et prestations sociales pour les étrangers et lutter contre la fraude.
        Je remarque que cette politique est désormais abandonnée, puisqu’on parle désormais de réduire l’immigration légale.

        • bah, ce sont tes lunettes… déformantes.
          L’idée c’est plutôt qu’on a aucune raison de mettre des barrières à l’immigration à partir du moment où l’immigré n’a droit à rien d’autre que l’accès au marché du travail (+ droits civils ordinaires), ce qui vide la question.

        • Rien à voir. Pour schématiser, les propositions de Sarko c’était:
          – on garde l’Etat Providence
          – ah ben zut, ça a plein d’effets pervers ce truc là, vite faisons de nouvelles lois pour tenter de les contrer: mettons en place des quotas, arbitrairement fixés par l’Etat à xx émigres pour tel ou tel domaine d’activité ou telle ou telle compétence, faisons un ministère de l’intégration pour forcer les gens à s’intégrer… Et pour faire fonctionner le bouzin, embauchons des gens avec l’argent qu’on n’a pas pour réguler et contrôler tout ça, pour donner des « cours d’intégration », mobilisons des flics pour ça vu que la France est un modèle de sécurité et que les flics s’ennuient tellement ils ont rien à faire, etc…

          Les libéraux eux, disent qu’il faut tout simplement éliminer la cause principale de tous ces problèmes: l’Etat Providence. Plus besoin de quotas, de régulateurs, de flics, etc. « Viens si tu veux, mais ne compte pas sur les autres pour te payer ton logement, ta nourriture ou tes soins. Et pour ça, faudra que tu t’intégres un minimum si tu veux trouver du boulot »

          Bref, 2 visions opposées: une première dirigiste, planiste, constructiviste à outrance et une deuxième privilégiant la liberté et la responsabilité individuelles.

          • Je maintiens que l’inspiration et le raisonnement de départ étaient les mêmes qu’ici. Après, que la mise en application soit allée à l’encontre de l’intention de départ, ce n’est ni constestable ni vraiment étonnant puisqu’il s’agit d’immigration, un champ particulièrement propice aux effets d’annonces et la création d’usines à gaz.

            Pour revenir sur la proposition de grand P: « L’idée c’est plutôt qu’on a aucune raison de mettre des barrières à l’immigration à partir du moment où l’immigré n’a droit à rien d’autre que l’accès au marché du travail (+ droits civils ordinaires), ce qui vide la question. »
            Outre que « les droits civils ordinaires » sont une question en soi, il me semble que le dispositif préconisé existe déjà en France: cela s’appelle l’immigration illégale. Il s’agit en effet de gens ayant de facto accès au marché du travail et des droits minimaux (surtout depuis les récentes restrictions concernant la CMU). On peut donc voir que cela marche en fort bien du point de vue de l’intégration.

          • « Je maintiens que l’inspiration et le raisonnement de départ étaient les mêmes qu’ici. »

            Non. Ils sont opposés. L’un s’appuie sur le droit naturel, la liberté et la responsabilité, l’autre sur l’étatisme et le constructivisme. En gros, d’un côté la vision libérale, de l’autre la vision étatiste de droite.

          • @Hueb
            dire, pour résumer (et avec toute l’absence de nuance que ce genre de résumé à la serpe contient), que dans une vision libérale (Kaplan) la bonne immigration c’est celle qui est aujourd’hui illégale (« clandestins » qui bossent « au noir »), et la mauvaise celle qui est aujourd’hui légale (regroupement familial, non travailleurs) est assez juste. Ça montre bien la perversité du système actuel, et l’opposition entre le schéma libéral et celui qui te semble similaire.
            Faut juste libéraliser le passage des frontières (dépénaliser l’immigration).

        • « La politique préconisée ici correspond pourtant exactement à ce que Sarkozy disait vouloir faire derrière son slogan immigration choisie et non subie »

          Ce n’est pas au petit homme ni à un fonctionnaire de décider qui a le droit ou non de venir dans un pays, c’est aux habitants de pouvoir choisir avec qui ils ont envie de coopérer et d’échanger, avec la responsabilité d’assumer tous les coûts qui vont avec, pas de le faire payer par les autres comme c’est le cas actuellement.

  • faudrait quand même pas peindre rose le phénomène, et oublier un aspect essentiel : les immigrés apportent de la valeur ajoutée, et ne concurrencent pas les natifs, parce qu’ils occupent les boulots sous la norme (ceux dont les natifs ne veulent pas) et même sous les exigences légales. Pas parce qu’ils sont moins qualifiés, mais parce que leur situation générale (et souvent : le fait qu’ils sont dans l’illégalité) les oblige à ça.

  • Voici ce que vous devriez faire ^^
    –>

  • Les arguments économiques sont imparables.
    Dans tous les pays où l’on a assisté à des vagues importantes d’immigration, les salaires ont été multipliés (espagne, USA, Israel etc..). Le chomage n’a pas augmenté car les étrangers occupaient des postes que les nationaux ne voulaient plus. Et s’ils occupaient des postes convoités par des français aussi, on les prenait pour leurs plus grandes compétences, ce qui permettait aux entreprises d’augmenter leur chiffre d’affaires et en retour d’embaucher davantage.
    En revanche, couplé à l’Etat-providence, et en particulier en période de vache maigre, l’immigration devient négatif pour l’économie.

    Certe, en l’absence d’Etat-providence on peut espérer qu’une bonne immigration, celle désireuse de travailler et de s’en sortir s’installe, et on peut espérer qu’une immigration libre soit préférable et envisageable…mais on peut seulement espérer, car il n’y a pas que l’économie qui compte. . .ne pas oublier que l’afflux soudain d’étrangers au milieu d’autochtones ne sont jamais sans poser des problèmes: en terme de logement notamment, de cohabitation, mais aussi en terme d’intégration et d’appropriation d’un corpus de valeurs simples (la liberté, la propriété, la responsabilité, la laïcité etc…).

  • Sans controverse possible, on ne peut ignorer le cas des Etats-Unis, dont la population a connu en un peu moins de 2 siècles une croissance unique dans l’histoire récente, notamment du fait de l’immigration.

  • Tout ça c’est du vent trop compliqué, à propos d’une non-question. Un immigré c’est juste une personne de plus, c’est pas pire qu’une naissance (en fait, ça coute bien moins de soin qu’un enfant qui ne sera pas productif avant 15 à 20 ans minimum).
    La question de l’immigration est un sous-produit de l’open-bar socialiste. Si l’open-bar disparait, la question de l’immigration disparait avec ; il ne reste plus que les immigrés qui font des échanges gagnant-gagnant avec les habitants.
    Quand la France était encore fermée, il y avait déjà de l’immigration ; c’était de l’immigration intérieure, mais c’était bien le même phénomène : une massive migration des provinces vers Paris. Paris n’en a pas souffert. Et pas besoin de se demander si les gens migraient vers paris parce qu’on y gagnait plus, ou si les gens y gagnaient plus parce que plein d’immigrés venaient y bosser.

    • La comparaison avec les migrations vers Paris est tout à fait pertinente, mais dire que Paris n’en a pas souffert est exagéré: surpopulation, épidémies de choléra, insécurité chronique, émeutes et révolutions pendant plus d’un demi-siècle. L’ajustement structurel a été sanglant. Et il aura quand même fallu une intervention étatique massive (de la part d’un régime pourtant peu suspect de sympathies socialistes) pour adapter le paysage urbain à ces mouvements humains et mettre à niveau les équipements (on avait au départ laissé cela à l’initiative privée, qui n’a pas été à la hauteur).

  • @ P

    Je serais assez d’accord avec cette mesure, surtout pour les ressortissants de pays avec lesquels nous avons des accords de libre-échange, pour un simple souci de cohérence. Au passage, la Tunisie en fait partie.

    Après il y a toujours des objections à cela: il y a quelques années, l’Espagne avait par exemple régularisé tous ses sans-papiers qui avaient un travail. Ces gens ont été les premiers à être mis au chômage après la crise, fort logiquement ils ont postulé aux prestations pour lesquelles ils avaient cotisé, ce qui coûte cher au pays.

    Face à cette situation, un libéral répondra fort logiquement que sans Etat providence, le problème ne se pose pas. Laissons les gens assumer eux-mêmes les assurances chômage, vieillesse, santé, et tant qu’à faire l’éducation de leurs enfants (rappelons qu’en France l’école est en principe ouverte aux enfants de sans-papiers). Vous arrivez à un modèle qui est (peut-être) rationnel et viable économiquement, mais qui tendra naturellement à renforcer les logiques communautaristes, puisque l’entre-soi prévaudra dans l’organisation de ces services. Il s’agit d’assumer cela.
    Les Anglais viennent d’y renoncer offiiciellement.

    • Il n’y aura jamais rien de parfait, mais, même en supposant que ça débouche sur ce que vous imaginez (ce qui n’est quand même pas si évident…) un « entre-soi » choisi et volontaire sera toujours préférable à une solidarité artificielle et forcée qui, au fond, est le terreau de la pire asocialité : chacun face au Grand Tout incarné par une froide administration (la sécu, l’état…)

      • Ce que vous appelez « le Grand Tout », on l’a appelé la Nation a une époque. Je ne l’idéalise pas particulièrement, mais je remarque qu’elle nous détermine encore largement (par ex, c’est quand même Villers-Cotterêt qui rend possible cette discussion) et que le thème revient à la mode, justement en réaction aux problèmes d’asocialité.

      • non et non. D’une, vous vous méprenez sur ce que j’exprime ; de deux, la Nation française s’est construite sur une conception de communauté de choix individuel volontaire, et non de communauté déterministe incarnée par l’état (conception allemande de la nation, qui d’ailleurs a servi de repoussoir) ; et puisque vous parlez de langue, ça se traduit jusque dans notre constitution : la République française parle français, mais elle n’a aucune prise, aucun organe légitime pour agir sur cette langue, qu’elle partage avec d’autres pays (contrairement à l’Allemagne qui peut réformer sa langue par décision de l’état). La Nation « à la française » c’est l’opposé de l’état, de ses administrations, de la sécu (à la Bismarck), etc. Villers-Cotterêt est une soumission du prince (avec sa langue savante) au peuple (et sa langue vulgaire)

        • Cette idée de choix individuel fait effectivement partie de notre mythologie nationale et républicaine et fonde la philosphie qui encadre l’accès à la nationalité. Mais dans les faits, l’histoire de France est bien une histoire de conquète linguistique impulsée par l’Etat. Les patois et langues régionales ont été éliminés y compris par la force, c’est pourquoi le Français est une des langues Européennes les plus unifiées – il y a des accents et des argots, mais pas de dialectes comme le Souabe ou le Saxon en Allemagne. A ma connaissance il n’y a pas en Allemagne d’équivalent de l’Académie Française.
          Villers-Cotterêt participe de ce mouvement d’unification (c’est une des versions du Français d’alors qui sert de référence et s’impose aux autres) dont le vecteur principal sont l’administration et la bureaucratie, c’est-à-dire l’Etat.

  • Si un étranger dispose d’ un emploi c est forcement qu’ il rapporte plus qu’ il ne coûte( sauf si son emploi est subventionné par les pouvoirs publics). Dans le cas contraire l’emploi disparait. De plus les personnes qui reprochent aux immigrés d’être responsables du déficit sont les mêmes personnes qui défendent la socialisation des systèmes de santé et de retraite avec le secret espoir que les avantages seront très supérieurs aux coûts quitte à faire payer la différence aux générations futures. Solidarité vous dis-je

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