Montée de l’euroscepticisme en Finlande

À l’approche des élections législatives de dimanche, l’euroscepticisme progresse en Finlande.

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Montée de l’euroscepticisme en Finlande

Publié le 15 avril 2011
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Par Alexis Vintray

 

À l’approche des élections législatives de dimanche, la poussée eurosceptique se confirme dans les sondages. Le parti populiste et eurosceptique des “Vrais Finlandais” (Perussuomalaiset en finnois) est crédité de 16% des intentions de vote, dans un mouchoir de poche avec les principaux partis. Seul le parti de centre droit de la Coalition Nationale est crédité régulièrement d’intentions de vote supérieures. Ce dernier devrait conduire la prochaine coalition gouvernementale, avec une présence possible du Perussuomalaiset.

Le Perussuomalaiset n’avait remporté que 4% des suffrages lors de la précédente élection en 2007. En 2009, il avait remporté 9,8% des suffrages aux élections européennes. Leur montée traduit l’exaspération croissante des finlandais, qui doivent financer les plans de sauvegarde successifs de la Grèce, de l’Irlande ou du Portugal. Confrontée à une grave crise économique dans les années 1980 et 1990, le pays était sorti de la crise sans aide extérieure.

Timo Soini, le leader du parti, fait campagne sur le rejet de l’euro et de la gouvernance économique européenne. Il déclare ainsi: “l’union économique et monétaire ne fonctionne pas et ne peut pas fonctionner avec des économies si différentes. La faillite est inévitable pour l’Irlande, la Grèce et le Portugal”.

Le reste du programme économique du parti est fortement socialiste, marqué par une volonté de renforcement de l’Etat-providence, tandis que son programme social affirme la volonté de défendre la “finlandité”.

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  • « Il déclare ainsi: “l’union économique et monétaire ne fonctionne pas et ne peut pas fonctionner avec des économies si différentes. La faillite est inévitable pour l’Irlande, la Grèce et le Portugal”. »

    C’est bien qu’on commence à se rendre compte que le paysage économique européen est fortement hétérogène, mais c’est un peu tard, non ?

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