La moitié des Portugais vivent de l’État

Jusqu’à cinq millions de Portugais pourraient actuellement vivre aux frais de l’État. Fonctionnaires, pensionnés, chômeurs, etc.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La moitié des Portugais vivent de l’État

Publié le 6 septembre 2010
- A +
Chômeurs portugais

Selon un journal de Porto, jusqu’à cinq millions de Portugais pourraient actuellement vivre aux frais de l’État. Fonctionnaires, pensionnés, chômeurs, etc. Qui ont pour unique source de revenus le gouvernement du socialiste José Sócrates. Le calcul a été réalisé par le journal Jornal de Noticias, un des principaux du pays, qui conclut qu’à cause de cette dépense énorme, il ne reste presque plus rien à l’état pour investir dans le développement national.

Les cinq millions de Portugais qui dépendent du budget de l’État se composent, selon le journal, de 3,5 millions de pensionnés, de 675.000 fonctionnaires publics, 352.000 titulaires d’allocations de chômage, 105.000 à titre de maladie et 390.000 bénéficiaires de l’aide d’insertion sociale censé extraire les récipiendaires de l’indigence. Ces 50% de la population qui vit aux dépens de l’État constituent le principal poste de dépenses du budget de l’état pour 2011, dont le débat menace d’échauffer la politique portugaise dans les prochains mois.

En plus des revendications des syndicats et de la gauche qui censurent les politiques d’austérité du gouvernement, la réduction des subsides et la limitation des augmentation des pensions et du salaire des fonctionnaires, l’exécutif socialiste affronte les pressions d’une droite réclamant encore plus de réduction des dépenses publiques. Le gouvernement du socialiste José Sócrates, arrivé au pouvoir en 2005 et ayant perdu sa majorité absolue il y a un an, a dû négocier avec les conservateurs le plan d’austérité appliqué cette année pour freiner le déficit public et la méfiance des marchés envers l’économie portugaise, victime de sa pire crise depuis 30 ans.

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don