Obama réduit à l’état de « lame duck »

Pourquoi Obama s’est-il pris une telle gifle aux élections ?

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Obama réduit à l’état de « lame duck »

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 8 novembre 2014
- A +

Par Stéphane Montabert.

contrepoints 887 ObamaLame Duck. L’expression américaine de « canard boiteux » fait référence à un élu sans avenir – par exemple lorsqu’il est encore en poste alors que son successeur a été élu. Mais ce n’est pas son seul usage : on l’emploie aussi pour un président contraint à une forme de cohabitation avec ses adversaires politiques.

Le terme s’applique donc pleinement à Barack Obama après la gifle infligée au camp démocrate lors des élections de mi-mandat cette semaine. Le courant politique du président se retrouve en minorité dans les deux chambres parlementaires américaines, Chambre des Représentants et Sénat.

Certes, le président est toujours en exercice mais la fin de son mandat se limitera vraisemblablement à une sorte de figuration, à moins qu’il ne s’astreigne à une guérilla contre les forces politiques disposant désormais de la majorité au sein du pouvoir législatif.

Quelle fin sans gloire pour le messie du Hope and Change depuis 2008 ! Reconnaissons au moins qu’il n’est pas le premier président à subir cette infamie, mais le cinquième – sans compter les présidents qui n’ont jamais eu de majorité législative pour les soutenir pendant toute la durée de leur mandat.

Le pire président de tous les temps ?

Il n’en reste pas moins que Barack Obama porte une lourde charge dans la défaite des Démocrates aux élections de mid-term, qui ont emporté même de nombreux bastions historiques. Pourquoi l’image du président s’est-elle détériorée au point d’être qualifié de pire président des États-Unis de tous les temps ? Au point que les propres candidats du Parti Démocrate prennent bien soin de se distancier de lui pour tenter de sauver leur siège ?

Pour des médias européens toujours bloqués à l’Obamamania de 2008, il est difficile d’expliquer le revirement du corps électoral – et le fait est qu’ils n’y parviennent pas. Certes, Obama a connu quelques revers, le prix Nobel de la Paix a lancé encore quelques guerres et sa stratégie pour la Syrie est quelque peu illisible mais peu importe, ils l’aimaient avant et l’aiment toujours maintenant !

Le peuple américain, lui, s’est lassé depuis longtemps des promesses vides du candidat messianique. Ainsi, en début d’année un sondage indiquait que 71% des électeurs regrettaient d’avoir contribué à la réélection de Barack Obama – dont 55% de Démocrates parmi ces électeurs. Mais ce n’est pas le genre de nouvelle qui parvient à franchir l’Atlantique.

Le public américain est pourtant prompt à laisser quelques indices aux observateurs ; par exemple, lorsqu’il quitte en masse un meeting politique – démocrate ! – lorsque le président, venu à la tribune, se met à vanter les mérites de la « reprise » économique à laquelle le pays serait sujet.

L’économie, voilà donc le principal point faible d’Obama. Les journalistes sont prompts à relayer les nouvelles émises de la Maison Blanche : la croissance est là, le chômage se réduit, les cours de la bourse battent des records.

Tout cela n’est pourtant qu’illusion.

La hausse du NASDAQ, par exemple, n’est due qu’aux injections de dollars fraîchement imprimés par la Fed., les fameux QE pour Quantitative Easing. Les cours de la bourse s’envolent, certes, mais cela ne profite qu’aux 10% des Américains les plus riches qui ont les moyens de jouer massivement en bourse ; pour le commun des mortels, c’est une (fausse) prospérité dont ils ne voient pas la couleur.

Le front de l’emploi n’est guère plus reluisant. Des emplois ont bien été créés certes mais il y a salaire et salaire… Et les Américains ont échangé des postes intéressants et bien payés pour des petits boulots à peine suffisants pour joindre les deux bouts :

montabert

Les statistiques du chômage ne sont pas meilleures. A l’instar d’autres gouvernements plus proches de nous, l’administration Obama a tout simplement fait disparaître des millions de demandeurs d’emploi des listings, permettant ainsi de fanfaronner sur une baisse du taux de chômage. Un record de 92 millions d’Américains ne font ainsi plus partie de la population active !

Le dernier indicateur, et non le moindre, est celui de la pauvreté, mesurée par le biais des coupons alimentaires permettant aux familles les plus démunies de se procurer de quoi manger. Or les chiffres sont effarants : près de 50 millions d’Américains sont désormais « bénéficiaires » des fameux food stamps, soit quasiment 20% de la population.

Il est difficile de prétendre que les familles américaines moyennes ont retrouvé le chemin de la prospérité, ni même simplement leur niveau de vie d’avant la crise.

Et ne parlons ni de la dette publique américaine, ni du marché de l’immobilier toujours sinistré en de nombreuses régions.

Si Obama a été particulièrement confus et calamiteux sur le plan de la politique étrangère – quand elle ne se confine carrément pas au mensonge – c’est bien sur le plan de la politique intérieure américaine qu’il a perdu les élections et amené les affres de la désillusion sur le camp démocrate. L’Obamacare, qu’il a poussé à bout de bras, séduit de ce côté du monde, mais c’est une ignominie pour la plupart des Américains qui ne supportent pas cette immixtion du gouvernement dans la gestion de leur santé.

Par le biais du nouveau chef de leur majorité Mitch McConnell, les Républicains annoncent la couleur :

« [Nous nous attaquerons] sans délai à plusieurs des défis les plus pressants auxquels fait face le pays, incluant :

    • Le système de taxation délirant qui pousse les emplois américains à être délocalisés ;
    • Les coûts de la santé dont la hausse continue sous l’égide d’une loi bancale au-delà de tout espoir et que les Américains n’ont jamais soutenue ;
    • Une menace terroriste globale et sauvage qui cherche à faire la guerre à tout Américain ;
    • Un système éducatif qui dénie tout choix aux parents et dénie une éducation correcte à bien trop d’enfants ;
    • Des réglementations excessives et des procès frivoles qui augmentent les coûts pour les familles et empêchent l’économie de croître ;
    • Une bureaucratie d’État obsolète et mal équipée pour servir les citoyens dans des défis du XXIe siècle, du contrôle des épidémies aux soins pour les vétérans ;
    • Une dette nationale qui a vu les Américains voler leurs propres enfants et petits-enfants, les privant de bénéfices qu’ils ne verront jamais et les laissant avec le poids d’une dette qu’il leur sera quasiment impossible de rembourser. »

Simple et de bon sens – enfin !

Malheureusement, on se dirige surtout vers deux ans de blocage. Malgré les discours d’ouverture prononcés de part et d’autre, Barack Obama a prouvé à de nombreuses reprises qu’il n’était absolument pas apte au moindre compromis. La Maison Blanche s’est toujours comportée de la façon la plus partisane qui soit, tout en présentant aux médias ralliés à sa cause les blocages comme le fait exclusif de ses adversaires politiques.

Les Républicains ne disposent pas de la majorité des deux-tiers requise pour outrepasser un veto présidentiel, il paraît probable que la montagne de victoire électorale des Républicains accouche d’une souris législative. Il n’importe : les Républicains n’ont pas été élus pour travailler avec Barack Obama, mais pour le stopper.

Gageons qu’avec leur victoire cette semaine, le socialisme forcené dans lequel Barack Obama essaye sans relâche d’entraîner les États-Unis d’Amérique depuis six ans vient de subir un coup d’arrêt.


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Lire aussi sur Contrepoints : « Élections US : la chute d’Obama »

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  • A chaque fois que nous nous rendons aux USA, nous avons pu constater à quel point la population est déçue par Obama. Les gens nous parlent des restrictions des libertés, du chômage très répandu. Ils ont honte de leur gouvernement et de l’image qu’il renvoie au reste du monde. A se demander où se terrent les pro-Obama, car nous n’en avons rencontré aucun jusqu’à présent!

  • Ben, y’a qu’à leur envoyer scooterman pour redresser la barre rack obama.

  • « Pour des médias européens toujours bloqués à l’Obamamania de 2008, il est difficile d’expliquer le revirement du corps électoral – et le fait est qu’ils n’y parviennent pas (…) ils aimaient Obama avant et l’aiment toujours maintenant ! »

    Les gens aiment le symbole qu’est Obama, et ils ont parfaitement raison d’aimer ce symbole. Ils comprennent, contrairement à vous, qu’il y a à peine 50 ans environ, les USA était un pays raciste, ségrégationniste. Ils comprennent qu’il y a environ 150 ans, les USA était un pays esclavagiste. Ils comprennent qu’avec un tel passé, l’élection d’un président métisse n’était pas donnée d’avance.

    Et au fond, c’est ça qui vous gêne : admettre qu’une partie de la population américaine blanche fut raciste à l’égard des noirs, et que ce racisme, bien que beaucoup moins virulent qu’auparavant, n’a pas complètement disparu. Vous ne pouvez pas admettre ceci, vous en êtes incapable, car cela contredirait l’image que vous vous faîtes des pays occidentaux, à savoir : des pays blancs où les minorités noires sont toutes-puissantes grâce à la repentance, la discrimination positive, et d’autres privilèges du même genre.

    J’ai gardé le meilleur pour la fin : Le plus drôle dans tout ça, c’est que les obamaniaques comprennent mieux que vous, qui vous prétendez libéral, qu’Obama est l’une des meilleures illustration du Rêve Américain, cette idée très libérale qu’on peut réussir en partant de rien, par le travail, du courage et de la détermination.

    • Il nous en fallait bien un. Vous n’aimez pas Obama, parce que vous êtes raciste!
      Rien à voir avec son bilan, bien entendu.

      • Mais oui Cédric vous avez raison faut surtout jamais critiquer un noir, un jaune ou un métis parce que c’est forcement raciste. Le raciste c’est vous qui jouez automatiquement la carte raciale. Vous êtes typiquement le genre de personne qui cultive un racisme imaginaire pour mieux ensuite le dénoncer.

        D.J

        • Cedric synthétisait le commentaire de commando…vous vous etes trompé de cible je crois.

          •  » Cedric synthétisait le commentaire de commando…vous vous etes trompé de cible je crois  »

            Autant pour moi Cédric. Merci à Cedonc de m’avoir rendu attentif sur mon erreur de cible.

            D.J

      • @Cédric : J’ai jamais dit que détester les politiques menées par Obama c’était être raciste.

        J’ai dit que s’attaquer au symbole qu’est Obama c’est être raciste.

        D’une part parce que cela revient à nier qu’Obama doit avant-tout sa réussite professionnelle à ses efforts personnels, et non à un espèce de complot multiculturaliste.

        D’autre part parce que cela revient à nier qu’il y a seulement quelques décennies l’élection d’un président américain noir ou métisse était impossible.

        Comme dit le rappeur Kanye West : « My momma was raised in the era when clean water was only served to the fairer skin. »

        Mettez-vous à sa place : imaginez qu’à l’époque où fut élevée votre maman chérie, on lui servait de l’eau dégueulasse parce qu’elle n’avait pas la bonne couleur de peau. Et imaginez que quelques décennies plus tard, une personne semblable à elle accède à la fonction de Président du pays le plus puissant au monde.

        Comment ne pas comprendre qu’un tel évènement ne peut pas être traité par les médias comme n’importe quelle autre élection présidentielle ?

        Si l’esclavage, la ségrégation, et le racisme ordinaire, n’avaient jamais existé aux USA, alors dans ce cas oui : vous auriez raison de considérer que les Obamaniaques sont ridicules

        • Obama doit le gros de sa réussite (études, carrière politique) au fait d’être « un noir bien propre sur lui et qui parle bien ». Le mec parfait dans les milieux universitaires et politiques qu’on met bien en vue sur le devant de la scène pour affirmer qu’on qu’on pas raciste, qu’on est des gens bien. Je ne dis pas qu’il n’a aucun mérite, mais que parmi les milliers de gens avec le même mérite il est là parce qu’il est noir (même s’il ne l’est qu’à moitié).

          A la limite ça serait sain qu’il y ait de vrais racistes qui veulent le virer pour sa couleur, ça contrebalancerait. Mais de ce que j’ai pu voir aux US, s’il y en a ils ne sont qu’ultra-minoritaires, contrairement aux noirs racistes (facile 50% des « noirs » là bas qui ne voteront que pour un noir, même s’il est totalement incompétent) et aux blancs qui veulent prouver à tous (et à eux même en premier) qu’ils ne sont pas racistes en votant pour un noir de préférence à n’importe qui, sans prendre en compte la compétence, encore…

    • Bien tentée la leçon de psycho mais cela a rapidement tourné au procès d’intention.
      Qu’Obama soit une illustration du rêve américain fait du lui un liberal ? je vous pose la question car ce qui est jugé dans cet article est son bilan en tant que president.

    •  » Les gens aiment le symbole qu’est Obama, et ils ont parfaitement raison d’aimer ce symbole.  »

      Et c’est toute la différence entre les gauchistes de votre espèce et les libéraux ( au sens européen du terme ). Les gauchistes vous disent de voter pour un noir car il faut voter pour un symbole que c’est super d’avoir un noir à la maison blanche. Les gauchistes vous diront de voter pour une femme comme Hilary Clinton car il faut voter pour un symbole car c’est super d’avoir une femme à la maison blanche. Les libéraux eux votent pour un noir ou une femme uniquement pour leur compétence.

      W.Bush a mis Colin Powell à la tête de l’armée et Condeleezza Rice comme secrétaire d’état non pas parce qu’ils étaient noir mais parce qu’ils étaient compétant.

      D.J

      • Mais ils n’étaient certainement pas les seuls à être compétent. À un moment, la « représentation des minorités » joue un rôle.

    • @commando

      Vous voyez du racisme partout et quand il n’y en a pas vous en cherchez !

      Donnez moi un president, de la republique Francaise, de couleur mais LIBERAL, et je serais l’homme le plus heureux du monde. J’avais personnellement ete ravi de l’election de Barrack Obama en 2008. Un oncle de ma femme aux USA, toujours en vie d’ailleurs, avait beaucoup participe au combat pour l’emancipation dans les annees 50, je n’ai absolument pas de lecon a recevoir de vous. Six ans plus tard,je serais tres content aujourd’hui qu’Obama degageet je peux vous garantir que cela n’a rien a voir avec la couleur de sa peau. Rappelons par ailleursque ce qui faisait d’Obama un symbole parfait pour l’Amerique n’etait pas qu’il soit noir mais qu’il soit de sang mele. En 2008, rappellons aussi que les Americains l’avaient elu de leurs plein gre et que ce sont ces memes electeurs aujourd’hui qui n’en veulent plus. Si vous avez suffisemment de jugeotte vous pouvez voir clairement que cela n’a rien a voir avec la couleur de sa peau. Les electeurs ravis de son election en 2008 ne le sont desormais plus pour des raisons strictement politiques.

      Vous etes totalement a cote de la plaque avec votre collection d’amalgames de bas etage, et de prejuges primitifs d’un autre age. Je vous invite a relire cet article sans le handicap de vos lunettes roses equipees de surcroit de belles oeilleres ideologiques. Vous verrez, cela aide enormement de les quitter pour la comprehension des textes.

      A la fin, voter pour un noir parcequ’il est noir est assurement aussi idiot que de voter pour un blanc parcequ’il est blanc. En general, quand on a deux ou trois cellules grises sous le capot on essaie – il me semble – de voter pour un programme. Il faut que je me pince pour avoir a vous expliquer des trucs aussi basics. A la fin. et je crois que c’est utile de preciser l’origine vraisemblable du probleme, dire « j’aime les noirs » c’est comme dire « je n’aime pas les noirs » ce sont juste deux facons differentes d’etre raciste, et con !

      Enfin, je ne suis pas trop surpris tout etait deja dans votre « pseudo »…

    • il faut se renseigner. la ségration racialele kkk tout cela s’était les démocrates qui était le parti du sud. vous savez que le racisme est un collectivisme ??? accuser contrepoints d’être raciste est juste ridicule. vous êtes pathétique. en gros dès que l’on attaque obama on est raciste. cela montre votre incapacité à argumenter. vous savez qu’il y a des blancs racistes qui ont voté pour obama en 2008 ??? pour la réforme de santé

    • Je vous recommande l’exposé de Stefan Molyneux (youtube) The thruth about slavery.
      Parmi les constats édifiants:
      – Une fraction des Blancs possédait des esclaves, mais la loi les obligeait tous à pourchasser les fugitifs
      – Sans les lois limitant l’affranchissement, les esclaves Noirs aux États-Unis auraient tous été affranchis bien avant la guerre de sécession.
      Le libéralisme aurait donc éliminé l’esclavage bien avant la guerre de sécession.
      Constats analogues de Thomas Sowell ou Walter E Williams: Les discriminations sont toujours imposées par des lois; or on ne légifère pas pour imposer ce qui va de soi.
      La liberté élimine la discrimination comme tout ce qui ne marche pas.
      Comme dit Sowell: On ne discrimine pas avec son propre argent.

  • Bien entendu, savoir que des pourritures comme les frères Koch injectent des millions de dollars pour faire chuter Obama doit réjouir les libéraux.

  • « de tous les temps »
    est un peu ridicule.

  • Il a quand même été réélu, non?
    Et de toute façon il ne peut y avoir de troisième mandat.
    Alors il est normal que les différents crabes s’agitent dans les paniers en attendant le jour « J ».
    Cela ne vous rappèle rien?

    • Il a été élu car une large frange de la population a été séduite par l’image sans se préoccuper du contenu et Romney n’était franchement pas convaincant comme alternative pour ceux qui ne poussaient pas la réflexion plus loin (sans parler d’erreurs dans sa campagne). La réalité est qu’après 6 ans d’Obama au pouvoir, avec une politique plus idéaliste que pragmatique et un refus catégorique de compromis, les gens en ont marre et ne voient pas d’améliorations dans leur quotidien, au contraire (les coûts des soins de santé et assurances ont explosé, courtesy of Obamacare). et beaucoup ont mis les républicains à la chambre et au sénat pour bloquer son agenda dommageable pour l’économie

    • il a été réélu parce qu’il n’y avait pas de candidat sérieux en face. les républicains ont un grs problème: ils n’arrivent pas à trouver quelqu’un de sérieux pour devenir président. c’est pour cela qu’hillary clinton va être élu aux prochaines élections. regardez un peu le mal de chien que Rommey a eu pour gagner les primaires républicaines alors qu’il n’y avait pas d’autres candidats sérieux. beaucoup de républicains se sont abstenus de voter aux présidentielles de 2012 car ils n’aimaient pas Rommey

      • « ils n’arrivent pas à trouver quelqu’un de sérieux pour devenir président »

        Non, en candidats sérieux vous avez Rand Paul, Ted Cruz, Jon Hunstman et à la limite Paul Ryan. Et plein d’autres.

        Il y a tout un tas de républicains compétents, le problème c’est qu’en France on les connait très mal, à cause des médias franco-français qui font l’apologie des démocrates et qui se concentrent uniquement sur les républicains extrémistes comme Rick Santorum ou Sarah Palin.

  • Encore un tissu de conneries :

    Voilà comment Mr Montabert traduit « People Not In Labor Force Rise To Record 92.3 Million »

    « Un record de 92 millions d’Américains ne font ainsi plus partie de la population active ! »

    MDR ! 96% de ces 92M n’auraient rien à faire dans ce que vous appelez la population active.

    Quant au record de 92M il y a de grandes chances qu’il augmente d’année en année tant que la population augmentera !

    Quant aux Food Stamps leur nombre ne signifie rien puisque d’une part les conditions d’attribution ont été assouplies depuis des dizaines d’années et qu’en second lien s’il fallait faire un parallèle 50% des français vivent d’allocations familiales et d’allocations logement, ce qui représente des sommes nettement plus élevé ($4 par jour en moyenne pour les FS)

    Obama est un socialiste, certes, mais ce n’est pas la peine de raconter n’importe quoi.

    • @ gameover,

      Maintenant reste aussi à savoir combien de ces 95 m d’américains ont finalement retrouver entre temps un job. Ce ne sont pas des personnes qui sont dans une catégorie de gens qui ne trouverons jamais d’emploi.

      Merci pour votre commentaire.

      D.J

    • Vous oubliez que la part de la population active a elle réellement diminué…
      Ne dénoncez pas des sophismes là où il n’y en a pas.

      •  » Vous oubliez que la part de la population active a elle réellement diminué…
        Ne dénoncez pas des sophismes là où il n’y en a pas.  »

        Mais l’embauche a fortement augmenté depuis le début de l’année et qui a atteint son plus haut niveau à ce qu’il était avant la crise de 2008. Les USA sortent d’une de leur pire crise de leur histoire. Faut peut-être pas non plus trop leur en demander après 4 ans.

        Quand à la diminution de la population active; il faut aussi relativiser. Elle est à peut prêt la même qu’en 1978 juste un poil en dessous. Hors depuis cet date l’espérance de vie aux USA à augmenté de 8 ans. Ce qu’il fait qu’il y a aussi plus de retraité qui ne sont plus dans compté dans la population active.

        D.J

      • ph11

        Oui le taux d’occupation de la population a baissé de 3 à 4 points depuis 2008 et alors ?

        Ces résultats sont issus de sondages parmi la population donc de déclarations orales et non d’inscriptions dans une organisation quelconque (style Pole Emploi) ce qui veut dire que ce sont les gens d’eux-mêmes qui, par leur déclaration se sont retirés de la liste de la population active et qu’ils déclarent ne plus être à la recherche d’emplois. On va quand même pas les forcer à s’inscrire !

        Une des principales raisons pourrait être l’Obamacare car auparavant beaucoup de gens voulaient travailler pour se payer leur assurance santé… plus maintenant…

        Sinon parler d’un record, même zerohedge a l’honnêteté de dire que ce 0.1% M2M est dû aux vacances d’été : ceux qui prennent des congés sans solde (c’est courant aux US) ne sont pas comptés dans la population active même s’ils ont job.

        A noter aussi que le taux d’occupation est de 62% environ aux US alors qu’en France il est de 30/54=55% si on prenait les mêmes paramètres que les US qui n’ont pas de limite d’âge supérieure alors qu’en france la limite est à 64 ans (la limite inférieure est de 16 ans aux USA et pour l’OIT et 15 ans en France).

        bls.gov/dolfaq/bls_ques23.htm

        • D’autre part le tableau emplois perdus / emplois gagnés de cet article s’arrête en Q1 2012 c’est à dire qu’il a près de 3 ans de retard… Le déficit est d’environ -3M d’emplois entre Q1 2008 et Q1 2012

          D’après le même article du site zerohedge dont est issu celui là on est à -5Millions d’emplois en Q1 2008 et à +768,000 sur Q3 2014 soit +5.768M d’emplois créés…

          What the fuck ? la différence fait +8.768 millions d’emplois !

        • Pour info, comparaison du Labor Force Participation Rate d’une dizaine de pays en 2010 dont France et USA avec 8.2 points d’écart :

          census.gov/compendia/statab/2012/tables/12s1365.pdf

    • Voilà la courbe en question:

      http://blogs.rue89.nouvelobs.com/sites/blogs/files/styles/asset_img_full/public/assets/image/2013/11/participation_rate_0_0_0.jpg

      En octobre 2013 carrément 1 million de personnes sont sorties des statistiques (932 000 très précisément)

      Renseignez-vous au lieu d’insulter les gens.

      • Stephane, dire qu’un article est un tissu de conneries, ce n’est pas « insulter les gens » et ce n’est pas ad hominem.

        Citer le « labor force rate » prouve simplement que tu ne sais même pas de quoi tu parles.
        L’Australie et le canada sont les seuls dans mes 10 pays cités à avoir un taux plus élevé car ce sont des ayant une moyenne d’âge plus basse.

        1. Pourquoi citer rue89 alors que ce graphique est tiré de zero edge et ça m’étonnerait que zero edge prenne comme référence rue89.

        le lien de l’article original :
        zerohedge.com/news/2014-09-05/labor-participation-rate-drops-back-lowest-1978-people-not-labor-force-rise-record-9

        2. ce graphique donne le ‘labor force rate » c’est à dire le rapport des « personnes en emploi ou voulant un emploi » / « personnes de plus de 16 ans et qui ne sont pas dans les forces armées, ni en prison, ni dans des hospices.

        J’ai exposé les raisons pour lesquelles le nombre de personnes dans la « labor force » avait pu diminer (medicare)et j’aurais pu rajouter que ça dépend aussi de la pyramide des âges comme l’a noté DJ au dessus pour le nombre de retraités mais je rajouterai encore ici les maissances car les USA sont au dessus de 2 pour le renouvellement de la population (2.04 suivant wiki et 0.04/2 ça fait 2% de jeunes en plus chaque année).

        Maintenant si je relève très souvent des conneries dans tes articles (mais dans d’autres aussi) ce n’est pas à moi qu’il faut s’en prendre, c’est toi qui l’a écrit. Tu es passé à coté du sujet.

    • Les gens renoncent à chercher du travail parce qu’ils n’ont plus à se soucier de leur assurance santé- Donc si on supprime aux gens la nécessité de subvenir à leurs besoins, ils ne cherchent plus de travail. Si ça n’est pas un immonde manipulation de la part du pouvoir en place, qu’est-ce donc?

      • Oui et ça prouve encore une fois que la monnaie n’est qu’un bien intermédiaire et qu’en travaillant on échange bien un produit ou un service contre un produit ou un service.

        • Oui, et fournir aux gens (sur les deni, ers publics) assez pour qu’ils ne cherchent plus d’emploi, ça n’est pas faire reculer le chômage, et c’est bien des forces de travail (au travail ou pas) qu’on parle, là, non?

          • Si.
            Si la population active recule, le taux de chômage recule.
            Explications :

            1- La population active (PA) est celle ayant un emploi (population active occupée) + celle cherchant un emploi (les chômeurs CH)

            2- Le taux de chômage est le rapport CH/PA

            3- Soit x le nombre de personnes qui vont se retirer de la poulation active et donc être retirés des chômeurs :

            4- Le nouveau taux de chômage est (CH-x)/(PA-x) qui est inférieur à CH/PA car CH<PA et donc (CH-x) diminue plus vite en proportion que (PA-x)

            5- Le taux de chômage diminue donc.

            • J’ai 1000 citoyens, dont 600 en age de travailler et qui en ont besoin (de travailler). Les entreprises locales n’offrent que 500 postes de travail. J’ai donc a priori un taux de chômage de 100/600=16.7%.

              Roublard et cherchant ma réélection, j’offre (d’autant plus facilement que je pique la thune aux 500 qui ont du taf) assez d’argent à 50 personnes pour qu’elles puissent vivre peinard sans bosser. J’ai donc un taux de chômage de 50/550=9%. Comme j’ai donné un autre nom que « allocation chômage » à l’argent donné aux 50 qui se la coulent douce et que j’appelle « allocation chômage » ce que je verse aux 50 autres en exigeant qu’ils cherchent du travail, je peux officiellement dire que j’ai réduit le chômage. C’est ce que ferait n’importe quel impoliticien. Mais quiconque a deux sous de bon sens et un doigt d’honnêteté admettra qu’en plus d’avoir toujours 16.7% de chômeurs, j’en installe une moitié dans une inactivité durable et nuisible à la production du tout.

              De l’escroquerie, de la manipulation de chiffres, oui. Une baisse du chômage, certainement pas.

  • « La hausse du NASDAQ, par exemple, n’est due qu’aux injections de dollars fraîchement imprimés par la Fed., les fameux QE pour Quantitative Easing. Les cours de la bourse s’envolent, certes, mais cela ne profite qu’aux 10% des Américains les plus riches qui ont les moyens de jouer massivement en bourse ; pour le commun des mortels, c’est une (fausse) prospérité dont ils ne voient pas la couleur. »

    Il faut arrêter avec ce genre de mythe, la bourse est accessible à tout le monde, pas simplement aux 10 % (pourquoi pas les 1% ?) les plus riches d’une population.L’épargne moyenne des français (livret A, compte titre, ect) est de 25 000 euros par exemple, ce qui est largement suffisant pour diversifier son patrimoine sur le marché des actions. Il s’agit d’avantage d’un problème culturel que matériel.
    Ensuite, la hausse des cours est effectivement une fausse prospérité mais pour tout le monde, comme c’est le cas de toutes les bulles.

    • Exact.

      Et pour prendre un exemple bien français, certains fustigent la privatisation des sociétés d’autoroute à des prix bradés… alors que justement, pour profiter des bonnes affaires, rien ne les empêchait de s’en porter acquéreur puisqu’au moins l’une d’elle a fait l’objet d’un placement auprès du public.

      Pour toutes les autres autoroutes, il suffisait de se porter acquéreur des actions de la société mère (Vinci etc…)

    • On ne joue en bourse que quand on a suffisament d’argent. L’américain moyen est endetté et ne peut se permettre de jouer en bourse.

  • obama dépense beaucoup d’argent dans des guerres ; quand on a 50 millions d’américains qui n’ont que des bons pour avoir accés à la nourriture , on s’occupe de son peuple au lieu de passer son temps à massacrer les populations d’autres pays ;

  • J’ai été très surpris de ne pas trouver dans la liste des « défis les plus pressants » une seule ligne sur le défi « climatique ».
    Obama n’a cessé de mettre la pression sur toutes les options « réchauffistes » contre l’avis de beaucoup.
    Or depuis l’arrivée des républicains aux décisions, on a pu lire pas mal d’articles du genre :

    « Félicitations, Électeurs. Vous venez d’élire le sénateur climatique sceptique le plus puissant sur l’Environnement. »*
    « La débâcle de l’élection par les Démocrates aux USA est une catastrophe pour la protection du climat. La perspective pour un traité climatique mondial a baissé considérablement. » « Le traité climatique global (à Paris en déc. 2015) sera beaucoup plus difficile ». « « … Ça n’aurait pas pu arriver à un pire moment. » « C’est un signal très négatif ».
    « Merci, à la démocratie. » …

    Ou encore ici** :
    Le sceptique du changement climatique Jim Inhofe est aux premières lignes pour les décisions au plus haut du Sénat sur l’environnement». « Le républicain de l’Oklahoma Inhofe a nié la science derrière le changement climatique pendant 20 ans ».
    « La niveau supérieur sur l’environnement du Sénat et le comité de travaux publics passe d’un défenseur climatique, le Démocrate de Californie, Barbara Boxer, à Inhofe. »

    « Inofe a publié un livre en 2012 appelant le réchauffement climatique un canular et a comparé le Ministère de l’Environnement à la Gestapo. »
    Dont acte !

    Tout cela augure plutôt mal pour la grand-messe de Hollande sur le climat à Paris en décembre 2015.
    Comment personne ne parle de cet aspect alors qu’une pression médiatique énorme est faite en sens inverse dans nos médias hexagonaux…
    Voir par exemple l’énorme désinformation de « C dans l’air » d’il y a quelques jours » sans aucun opposant à « la cause ».?…
    Idem en Allemagne *** « Les alarmistes climatiques allemands dégonflés par le coup de balais des Élections du parti républicain : « Ne pourrait pas arriver à un pire moment » –

    *http://www.newrepublic.com/article/120134/climate-change-denier-james-inhofe-lead-environment-committee
    ** http://www.theguardian.com/environment/2014/nov/06/climate-denier-jim-inhofe-in-line-for-senates-top-environmental-job
    *** http://notrickszone.com/2014/11/07/german-climate-alarmists-deflated-by-gop-election-sweep-could-not-have-come-at-a-worse-time/

  • Pire président? Ok mais dans ce cas il ne faut pas regarder les faits et comparer à Bush par exemple.

  • « Qu’Obama soit une illustration du rêve américain fait du lui un liberal ?  »

    Non, mais cela fait de lui une personne qui a du mérite. Or la tendance actuelle est de vouloir nier le mérite d’Obama sous prétexte que les politiques qu’il mène sont mauvaises. Il est là le racisme.

    Quand un noir est un délinquant, est grossier, est mal élevé, abandonne ses enfants : les conservateurs disent que ce noir est le seul responsable de tout ça. Quand un noir ou un métisse comme Obama est courtois, fait de brillantes études, devient avocat et s’occupe bien de ses enfants : les conservateurs disent qu’il n’est pas responsable de ses succès, que tout ça c’est le résultat de privilèges dont jouissent les minorités, de la discrimination positive, de la repentance, de la culpabilisation des blancs, de la propagande des « mainstream media ».

    Les libéraux, dans leur écrasante majorité, sont des naïfs qui n’ont pas conscience de ce problème ou qui le minimisent, et qui se couchent devant les anti-Obama au lieu d’avoir le courage de défendre Obama en tant que symbole de L’American Dream.

    • @ commando

      Tu dis : « Non, mais cela fait de lui une personne qui a du (1) mérite. Or la tendance actuelle est de vouloir nier le (2) mérite d’Obama sous prétexte que les politiques qu’il mène sont mauvaises. Il est là le racisme. »

      Les 2 mérites que tu cites n’ont pas la même portée :

      Ce n’est pas parce qu’il est digne d’estime pour avoir surmonté des difficultés pour devenir président qu’il est digne d’estime suite à ses actions en tant que président : les américains ont élu un symbole et jugent une action.

      Concernant les difficultés, je mettrai un bémol car la discrimination positive joue beaucoup et je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec Najat Vallaud Belkacem a propos de laquelle Ségolène Royal avait dit : « Najat Vallaud-Belkacem s’appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là ».

      Tu dis « … sous prétexte que les politiques qu’il mène sont mauvaises. » : c’est le jugement des américains vu le résultat des élections.

      C’est quand même marrant de les accuser maintenant de racisme quand ils rejettent Obama ceux là même qu’on a encensés quand ils l’ont élu alors que justement je dirais qu’ils ont été racistes quand ils l’ont élu car le fait qu’il soit noir a certainement été un élément décisif du choix : si ça, ce n’est pas du racisme !

    • Absolument personne, ni dans l’article concerne, ni dans aucun des posts auxquels vous etes pourtant persuade de reagir dans vos commentaires ne vous a parle de ces choses la. Vous reagissez vous-meme a des insultes envers Barrack Obama et sa memoire que vous avez vous-meme invente.

      Seriez vous Don Quichote que vous construiriez les moulins avant que de vaillamment les charger.

      Vous etes totalement dans une vision imaginaire des choses.

      (Le commentaire ci-dessus s’adresse a Commando).

      • @Commando,

        Je vous cite.

        « Or la tendance actuelle est de vouloir nier le merite d’Obama sous pretexte que les politiques qu’ils mene sont mauvaises. »

        ?

        Je vais traduire cette phrase en Francais, pour essayer de faire simple, vous allez voir, vous allez tout de suite mieux comprendre.

        « Or la tendance actuelle est de vouloir nier le merite de Francois Holland sous pretexte que les politiques qu’il mene sont mauvaises. »

        Ce qui marche aussi a droite…

        « Or la tendance actuelle est de vouloir nier le merite de Jacques Chirac sous pretexte que les politiques qu’il mene sont mauvaises. »

        On peut aussi le faire en Americain – republicain si vous preferez – avant les elections en 2008.

        « Or la tendance actuelle est de vouloir nier le merite de Georges W. Bush sous pretexte que les politiques qu’il mene sont mauvaises. »

        On pourrait meme voyager un tout petit peu plus loin, dans le temps, et la geographie…

        « Or la tendance actuelle est de vouloir nier le merite de Benito Mussolini sous pretexte que les politiques qu’il mene sont mauvaises. »

    • J’ai donné un lien où Thomas Sowell, un grand économiste noir démonte Obama. J’imagine que pour vous, Sowell est un horrible raciste ?

  • obama est le pire président des usa. voilà encore un exemple. http://www.slate.fr/story/98577/congo-minerais-loi-Dodd-Frank

  • Les 10 graphiques qui montrent que la situation aux USA est pire en 2015 qu’en 2008: http://www.economiematin.fr/news-situation-etats-unis-crise-economique-graphique-sannat

  • Obama est nul en politique étrangère. Le chercheur Français Justin Vaïsse, directeur à la Brookings, donne raison à la thèse de Guy Millière selon laquelle Obama a créé le chaos au Moyen Orient par sa politique de retrait.
    Autre point important: c’est avec le Président Carter en 1979 que débute le grand engagement des USA au Moyen Orient.: https://www.youtube.com/watch?v=eolOQcx31fQ&feature=share

  • voilà ce que pense l’excellent économiste américain Thomas Sowell (qui est noir donc on ne peut pas l’accuser de racisme) au sujet d’Obama: http://townhall.com/columnists/thomassowell/2015/02/04/obama-versus-america-n1951768/page/full

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