L’Ukraine doit-elle se séparer de la Crimée ?

La Crimée est un problème et un poids pour l’Ukraine. Pourquoi garder une région qui n’a jamais demandé à faire partie du pays, dont la population est différente et qui est une pomme de discorde permanente avec la Russie ?

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L’Ukraine doit-elle se séparer de la Crimée ?

Publié le 3 mars 2014
- A +

Par Yves Montenay.

Carte de l'Ukraine et de la Crimée en rouge (Crédits Sven Teschke licence GNU GFDL)
Carte de l’Ukraine et de la Crimée en rouge

Face à la Russie, l’Ukraine évoque son histoire et sa géographie. Elle a raison, mais pourquoi ne pas faire de même avec la Crimée ?

 

Un peu d’histoire et de géographie humaine

La Crimée a longtemps fait partie de l’Empire ottoman et était peuplée de Tatars, ayant leur langue, une variante du turc, et leur religion, l’islam. Elle a été conquise par l’Empire russe. À l’époque soviétique, elle a été rattachée à la Russie, et le pouvoir central y a été violent comme ailleurs.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les Tatars ont accueilli favorablement les Allemands qui les « délivraient ». Au retour des troupes soviétiques, Staline les a punis en les déportant et ils ont été remplacés par des Russes, la Crimée étant rattachée à la « République socialiste soviétique de Russie » et non à l’Ukraine. Beaucoup plus tard, les Tatars ont été « pardonnés » et une partie d’entre eux est revenue en Crimée.

Cette dernière est maintenant peuplée majoritairement de Russes avec une forte minorité tatare et une minorité plus faible d’Ukrainiens. Entretemps, Khrouchtchev, pour des raisons que j’ignore, avait fait cadeau de la Crimée à l’Ukraine, peut-être pour y augmenter le pourcentage de population russe, qui était déjà important dans la partie est du pays.

À ce stade, retenons que les habitants de la Crimée ne sont pas ukrainiens et n’ont jamais choisi de faire partie de ce pays. Mais Poutine n’utilise pas l’argument de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, qui pourrait se retourner ailleurs contre lui et préfère la force.

 

Le problème de l’Ukraine

On sait que ce pays comprend d’une part un Ouest pro-européen, qui a longtemps été polonais et autrichien, et dont une part de la population suit une Église orthodoxe rattachée à Rome et non à Moscou, bref il est relativement occidentalisé (je simplifie). D’autre part et a contrario, l’Est comprend beaucoup de russophones, mais qui n’y sont pas majoritaires contrairement à ce qui est souvent avancé, suit une Église orthodoxe rattachée à Moscou et a une économie liée à la Russie.

Rappelons que la période soviétique a entraîné la mort de millions de familles ukrainiennes par la répression et une famine organisée, et que la Russie y est donc mal vue, y compris par certains russophones. Mais la Russie est le pays voisin, militairement puissant, qui se souvient par ailleurs que l’Ukraine a été son berceau à une époque où le reste du pays était sous domination mongole (dont les Tatars étaient parents). Enfin, la Russie fournit son gaz à l’Ukraine à prix bas, mais en a aussi besoin pour le passage de ses gazoducs vers l’Europe. Elle va diminuer cette dépendance en terminant un gazoduc passant par la mer du Nord.

Bref, l’Ukraine semble avoir une réaction nationaliste injustifiée en s’accrochant à une Crimée qui ne lui apporte que des problèmes, dont la gestion de populations russes et tatares. Autant marchander son retour à la Russie en échange de quelque chose avant de se la voir arracher.

 

Les autres Crimée

Bien des pays se compliquent la vie pour garder de vieilles frontières qui ne leur apportent que des problèmes.

N’évoquons pas la question israélo-palestinienne, particulièrement compliquée, mais on peut penser à Bruxelles pour la Flandre qui s’obstine à réclamer cette ville francophone sous prétexte que sa terre est flamande, les nombreuses minorités de l’Asie centrale qui seraient mieux situées dans le pays d’à côté, la Birmanie et ses régions non birmanes, la Chine et ses terres musulmanes et tibétaines, la Russie et les peuples caucasiens, l’Iran et ses peuples non perses, le cas kurde, etc.

Bref, pourquoi maintenir de force, dans un pays, des peuples qui n’ont jamais demandé à en faire partie et ont souvent une langue et une religion différente ? En général, les pays en question ont d’immenses problèmes économiques et culturels et ont beaucoup mieux à faire que de réprimer une partie de leur population.

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  • « Rappelons que la période soviétique a entraîné la mort de millions de familles ukrainiennes par la répression et une famine organisée »

    Suggestion de lecture sur cette période :

    LA FAMINE DE 1932/33 EN UKRAINE :
    Quelle interprétation (Professeur Nicolas WERTH)

    http://ukraine33.free.fr/web/article.php3?id_article=190

    « Entre l’automne 1932 et l’été 1933, plus de quatre millions de personnes moururent de faim en Ukraine et au Kouban. »

    « Le Holodomor, nouveau terme forgé en Ukraine ( à partir de holod, la faim et de mor, racine du verbe moryty signifiant épuiser, laisser souffrir sans intervenir) pour définir l’extermination de masse par la faim et son caractère intentionnel […] »

    • « L’homme que nous aimons le plus » – Il faut également tenir compte de la disparition totale des chevaux, moutons , porcs etc.

    • En effet, et il importe d’identifier clairement la cause de ce crime contre l’humanité.

      C’est le communisme.
      L’analyse historique l’établit clairement.
      La bêtise à front de taureau des mesures bureaucratique, le déni des faits, étaient communiste.
      La haine exterminatrice était fondée sur l’idéologie communiste.
      Le mépris pour la vie humaine découlait du matérialisme communiste.

      Ne rendons pas au nationalisme ou à des haines ethnique ce qui revient entièrement au communisme.
      Du reste, ces souffrances indicibles infligées au peuple sont la « marque de fabrique » du collectivisme, depuis la révolution (Vendée-Vengé) jusqu’à Mao en passant bien sûr par le bolchevisme.
      Le communisme a entraîné des souffrances indicibles et inouïes partout où il a sévi.

      Par respect pour les victimes, la mémoire doit en être préservée et surtout la cause dite et répétée.

      • votre obsession manichéenne de toujours tout ramener au communisme ne tient pas la route pour le cas de l’ukraine:

        le communisme n’a jamais été aussi meurtrier que quand il a été établis dans des sociétées arrièrées et en guerre: russie, chine, cambodge.
        etes vous sur que les aristocrates qui ont précèdés les rouge en ukraine avaient beaucoup de considération pour leus moujiks ? pas si sur quand on sait que le servage fut aboli seulement 30 ans avant l’arrivée de lénine.
        quand à l’ukraine, c’est précisement les rouge qui ont crées le pays sous ses contours actuelles. à ma connaissance, sous les tzars, elle n’existée mème pas…

        enfin, en quoi la répression vendéenne a quelques chose à voir avec le collectivisme ?

  • J’apprécie ce genre d’article qui a pour vocation de mettre sur la bonne voie si l’on souhaite approfondir.

  • L’impassibilité des marchés financiers laisse accroire que l’ogre a bouffé la Crimée, dont acte, et digère.
    Va lui falloir maintenant réviser sa politique monétaire et gazière en y incorporant la disparition de la confiance, ce qui n’est pas bénin dans un monde balancé entre panique et hystérie.

  • Si c’est le désir du peuple, oui, bien sûr.

  • L’hystérie façon BHL-Fabius, l’unanimisme également… tout cela est pathétique.

    Poutine a réussi un coup de maître.

    -d’abord ne rien dire… 5 jours sans aucune parole. C’est long, à l’aune des hystériques Kerry, Fabius.
    -et ensuite en 48h… il a pris le contrôle de la Crimée, sans un coup de feu, de manière « évidente »
    -en se payant même le luxe d’avoir des défections dans les rangs de l’armée ukrainienne
    -et pendant ce temps Oblabla, Hollande (ah ah ah) passaient des « coups de fil »…. et menaçaient de ne pas aller au G8 de Sotchi
    😉

    La bottom line est simple : il y aura partition.

    L’ouest veut en effet rester indépendant et déteste la Russie. Fair enough. Et l’est se retrouve dans la Russie.

    Séparons les.

    On doit arrêter de forcer des peuples qui ne se supportent pas à « vivre ensemble », au nom de l’idée vaseuse et passe-partout du « respect de l’intégrité territoriale »…

    Les peuples différents ne sont pas faits pour « vivre ensemble ». Ils le font, forcés, sous botte d’une dictature (Tito en Yougoslavie, Staline, ou même la Libye de Kadhafi autre exemple de faux état).

    Oblabla, Hollande et toute la clique ravaleront leur humiliation.

    Une fois de plus.

    Et le monde continuera de tourner.

    • Que la Crimée décide de son indépendance ou de son rattachement à la Russie c’est une chose, que la Russie envahisse la Crimée voir l’annexe par la force c’est autre chose.

  • La question ne se pose ,même pas , on ne traite pas avec un Nazi Russe https://twitter.com/magutw/status/439855340373307392/photo/1

    • Petite nuance, un uniforme de la Wehrmacht n’est pas un uniforme de la Waffen-SS.

      La Wehrmacht, c’était l’armée régulière.
      Et bien que l’adhésion au parti National-Socialiste fut obligatoire à partir de 1933 (parti unique), ce n’est pas pour autant que tous ont adhéré à l’ensemble de ses idées/ son programme.

      Certains furent même de féroces résistants à ce régime.
      Voir « Complot du 20 juillet 1944 » par exemple.

      Doucement avec les qualifications hâtives, en général on loupe l’essentiel en procédant de cette manière.

      • Et même chez les Waffen-SS tous ne furent pas des « nazis zélotes » (si je peux me permettre ^^).
        Enfin bwef… Just my 2 cents.

      • je l’ai fait sciemment .. sachant que les Russes ont l’air de tomber dans une crise d’hystérie aigue des qu’il s’agit d’agiter le spectre Nazi,une guerre Mémoriel qui relève de la psychiatrie certainement … http://fr.ria.ru/world/20140303/200632387.html

        • Les ukrainiens de l’ouest ont parfaitement raison d’haire les russes, mais aussi d’autres peuples, comme les juifs et les géorgiens… vous les vous un rappel de qui étaient les bolchéviques ?
          Les discours de Svoboda et autres secteurs droits sont très clairs à ce sujet.

          Les 15 millions russes sont surement dans quelque chose dans cette « hystérie ».
          Tout comme la division Das Reich, pleine d’ukrainiens de Galicie. C’est sur, les russes aiment les nazis ukrainiens… morts.

          Va dans les pays baltes, le jour de la fête nationale : tu y verra les défilés des héros de la résistance contre les bolcheviques : les vétérans de la waffen SS. Avec les salutations du ministre de l’intérieur local.
          ça te chamboule ? c’est normal, l’Europe de l’est est bien différente de celle de l’ouest, les tensions ethniques y sont plus fortes. Le niveau de vie plus bas et la population moins endormie, dirons certains.

  • Cette analyse informative semble assez évidente. Mais tout autant la pensée qu’en Crimée il existe au minimum un peuple d’irréductible tatars réfractaire au velléités impérialistes de Poutine (On va pas en faire un plat certes, quel intérêt?). Enfin on n’a qu’a promettre une intervention musclée du style Mali et la C-A, dès que les gars là-bas seront dispo.

    Le plus cocasse c’est Poutine qui justifie son intervention par l’existence d’ultra-nationalistes sur cette terre innocente… vous vous rendez compte? Madame Michu? Alors que lui il est… comment dire? Social démocrate! Oui c’est bien cela, je ne vois pas de meilleur terme. A la rigueur ultra-libéral (à cause de la flattax à 15%).

  • La solution c’est un référendum du peuple sur l’indépendance (ou l’annexion). Encore faut-il que le le vote soit vraiment démocratique.

    • Les Russes et Russophones ne dépassant pas un cinquième de la Population totale d’Ukraine , ça sera vite entendu…Dans le cas possible ou la Russie se pose en protecteur d’un « Etat de Facto » ,la Russie devient de facto un étét Terroriste ..

      • Un référendum limité à la Crimée…
        Je trouve qu’il vaut mieux perdre une partie du territoire que d’avoir une guerre civile. Maintenant l’attitude de la Russie est clairement ce que vous dites mais il faut faire avec le monde tel qu’il est.

        • Dans le cas ou Poutine ne revient pas à la raison et continue dans son délire de révisioniste , il deviendra un paria de la communauté internationale (je sais le terme est impropre pour certains..)

          •  » poutine un paria de la communauté internationnale  »

            les américains se sont déculoté en syrie, ils risquent bien de faire pareil en ukraine. quant à l’europe, les français vont-ils mourrir pour sébastopol ? ça m’étonnerai bien. l’angleterre n’interviendra pas non plus, l’allemagne est plutot pro-russe dans l’affaire. reste la pologne, la grande gagnante d’une indépendance des province ouest de l’ukraine, puisque la grande pologne se reconstruirait de facto, soit un joli pied de nez de l’histoire, qui nous ferait revenir 4 siècle en arrière…

            • vous mélangez allègrement la charcuterie et les anti pasti… Pas besoin de savoir si les europeens se lanceraient dans cette aventure ou pas car Poutine hésite a envoyer ses troupes plus profond en Ukraine et pour cause ça pourrait lui être fatal comme un remake post modern de Stalingrad avec des francs tireurs partout lui dézinguant ses petits soldats de plomb .. Pour le reste je vous laisse a votre géopolitique pour les nuls Guéneral Alcazar

            • y vat pas nous faire une jaunisse parce que j’est pas cité sa petite amérique chérie dans ma  » grande aliance  » le musicos ???

            • http://www.kyivpost.com/media/images/2014/03/03/p18i3vk591pjpptl1ok71ajhsir8/content.PNG

              Oublie pas de faire welfie avec la soldatesque Putinienne le libéral camé au culte de la dervaja , sinon tu risque l’overdose .. LOL

            • elektr

              t’as du lire tous BHL pour avoir des idées pareilles, alors n’oublie pas de lire tout Botul…

          • Elektr: « Dans le cas ou Poutine ne revient pas à la raison et continue dans son délire de révisioniste »

            Lecture étrange…
            La Crimée à de nombreux avantages et est toute acquise à la cause de Poutine alors que ni les européens ni les américains n’ont les moyens ou l’envie de s’y opposer. C’est un superbe coup gagnant géo-stratégique pour la Russie qui n’a rien à voir avec un « délire » ou du « révisionnisme ».

            Tu ne dois pas gagner souvent aux échecs.

  • La vraie question est celle-ci : l’Europe (incapable de solidarité politique à l’intérieur de ses frontières) a-t-elle un intérêt quelconque à importer chez elle la crise ukrainienne, – avec ou sans la Crimée ?
    Ma réponse est non. N’en déplaise aux nostalgiques de la Guerre Froide, l’URSS n’existe plus. Il est urgent de définir une vraie politique de dialogue avec la Russie, fût-elle celle de Monsieur Poutine, ou de quelqu’un d’autre.
    La partition ne résoudrait rien, il y aura toujours une minorité qui se sentira spoliée, car du mauvais côté.

    • le probleme est que poutine (comme bcp de russes) est nostalgique de l’urss et avec son union douanière, il essaie clairement de recréer une nouvelle urss.

      • TOUS les Russes sont nostalgiques de l’Empire Russe (de la Sainte Russie, si vous préférez). La plupart reste attachée (plus encore que nous, Français) à un pouvoir centralisateur FORT (les majuscules ne sont pas là par hasard). Cette hyperadministration a permis la révolution (jacobine ou bolchevique, suivant le cas) et a généré les mêmes problèmes économiques (plus lentement chez nous, car de façon moins radicale, avec deux interruptions pseudo-libérales très « encadrées » sous Louis-Philippe et Napoléon III, et durant la période de « l’Empire français »).
        Restons donc lucides pour changer les mentalités. Des deux côtés.

  • Où situer les frontières de la Russie ?

    Comme pour un nationaliste Russe, serait-ce là où vivent des Russes ?

  •  » qui se souvient par ailleur que le pays était son berceau à une époque ou le reste du pays était sous domination mongol…  »

    non, kiev est évidement le berceau de la russie, mais bien avant la domination mongol:

    un peu avant l’an mil, des scandinaves, appelés varègues, le pendant oriental de nos viking, organisent les premières principautés russo-scandinaves ( la population était majoritairement slave, mais les dirigeant étaient suèdois ) à kiev au sud, et nvgorod au nord. elle deviennent rapidement prospères et puissantes. c’est ces royaumes qui tombent sous le joug de l’empire mongol au 13ième siècle, soit 250 ans aprés…
    il faut noter que l’empire mongol était le premier empire multiculturaliste au monde, d’ou l’admiration béate des media ouest européen à son égards: le fière nomade qui savait trés bien gèrer les ressource du desert, et autres fariboles boboides…. en fait de multiculturalisme, les mongol assassinaient tout le monde: boudiste, taoiste, musulman, chretiens, nestoriens, pour peu que ces derniers leur résistent. quel brillant exemple…

    • Qui se souvient par ailleurs que les autorités soviétiques ont laissé crever de faim trois millions d’Ukrainiens en 1933 pour leur « faire les pieds » !
      Cela a un nom en Ukraine que même les russophones connaissent : holodomor.
      Rien ne dit que tous les gens qui parlent le russe aiment les Russes !
      Par contre la Crimée est une province déficitaire sous perfusion et ce n’est pas demain la veille que le tourisme va l’aider à s’en sortir après l’invasion. Je parie que l’argent du loyer de la base navale de Sébastopol ne sera pas réinvesti sur place ! Conquérir l’espace suffit au Kremlin, s’il faut en plus développer ! Suffit de voir l’état de l’oblast de Kaliningrad.

    • Non, vous avez faux, relisez encore l’histoire ! Le premier empire multiculturel est l’Empire Romain qui commerçait depuis la péninsule ibérique jusqu’aux Indes et de l’Ecosse à la Nubie en passant par la haute Egypte, les Ptolémée avaient déclaré allégeance à l’empereur romain. Cet Empire a tout de même duré plus de 4 siècles …

      • peu-etre, mais ce n’est pas le sujet du jour.
        quand on ecrit un article, on prend le temps et la peine de maitriser son sujet, à moins évidement, que l’on a comme objectif de s’adresser à des groupies .

      •  » non, vous avez faux, relisez encore l’histoire !  »

        à ce petit jeu là, on peut mème dire que le premier empire multiculturel n’était pas l’empire romain, mais l’empire grec d’alexandre, ou encore l’empire perse, ou mème encore avant, l’empire assyrien…
        c’est parler dans le vide !

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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