Le mythe de l’échec du capitalisme, par Ludwig von Mises

Redécouvrez un court texte de Ludwig von Mises des années 1930, remarquable d’actualité aujourd’hui encore.

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Luwig von Mises

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Le mythe de l’échec du capitalisme, par Ludwig von Mises

Publié le 23 novembre 2013
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Par Ludwig von Mises, traduction Hervé de Quengo.

L'économiste autrichien Ludwig Von Mises (1882 -1973) a toujours rappelé que les politiques interventionnistes étaient néfastes à ceux pour qui elles étaient conçues.
L’économiste autrichien Ludwig Von Mises (1882 -1973) a toujours rappelé que les politiques interventionnistes étaient néfastes à ceux pour qui elles étaient conçues.

Article publié pour la première fois en allemand, sous le titre « Die Legende von Versagen des Kapitalismus » dans Der Internationale Kapitalismus und die Krise, Festschrift für Julius Wolf (1932).

De nos jours, un sentiment quasi universel veut que la crise économique des dernières années marque la fin du capitalisme. Ce dernier aurait échoué, dit-on. Il se serait révélé incapable de remplir son rôle économique et l’humanité n’aurait ainsi pas d’autre choix, en vue de survivre, que d’effectuer la transition vers une économie planifiée, vers le socialisme.

Ce n’est vraiment pas une idée nouvelle. Les socialistes ont toujours prétendu que les crises économiques étaient le résultat inévitable du mode de production capitaliste et qu’il n’y avait pas d’autre moyen pour éliminer la résurgence des crises économiques que de se convertir au socialisme. Si ces affirmations sont exprimées de nos jours avec plus de force et rencontrent un plus grand écho auprès du public, ce n’est pas parce que la crise actuelle est plus sévère ou plus longue que celles qui l’ont précédée, mais plutôt parce que l’opinion publique d’aujourd’hui est bien davantage influencée par les idées socialistes qu’elle ne l’était au cours des décennies précédentes.

I

Quand la théorie économique n’existait pas encore, on croyait que celui qui détenait le pouvoir et était déterminé à l’utiliser pouvait tout faire. Dans l’intérêt de leur bien-être spirituel et dans la perspective de leur récompense céleste, les dirigeants étaient exhortés par les prêtres à faire preuve de modération dans l’usage du pouvoir. Ainsi, la question n’était pas de savoir quelles limites les conditions inhérentes de la vie humaine et de la production établissaient pour le pouvoir : elles étaient en fait considérées comme illimitées et omnipotentes dans le domaine des questions sociales.

La naissance des sciences sociales, œuvre d’un bon nombre de grands intellectuels, dont les noms de David Hume et d’Adam Smith sont les plus illustres, a démoli cette vision des choses. On découvrit que le pouvoir social était un pouvoir moral et intellectuel et non, comme on le pensait, un pouvoir matériel ou « véritable » au sens courant du terme. Et l’on accepta l’idée d’une unité nécessaire des phénomènes du marché, unité que même le pouvoir est incapable de détruire. On réalisa également que quelque chose était à l’œuvre dans les affaires sociales, que les puissants ne pouvaient rien y changer et qu’ils devaient s’en accommoder, tout comme ils devaient s’adapter aux lois de la nature. Il n’y a pas de plus grande découverte dans l’histoire de la pensée humaine et de la science.

En partant de la reconnaissance des lois du marché, la théorie économique montre simplement quel type de situation se produit en raison de l’intervention de la force et du pouvoir dans les processus du marché. L’intervention isolée ne peut pas parvenir aux fins que les autorités poursuivent en y ayant recours et doit nécessairement mener à des conséquences jugées indésirables du point de vue de ces autorités. L’intervention est vaine et néfaste y compris du point de vue des autorités elles-mêmes. Si l’on comprend cela et que l’on veut aménager l’activité économique en fonction des conclusions de la pensée scientifique — et nous ne réfléchissons pas uniquement sur ces sujets parce que nous cherchons la connaissance en soi, mais aussi parce que nous voulons adapter nos actions de façon à atteindre les buts que nous visons — on en vient alors inévitablement à rejeter l’interventionnisme comme superflu, inutile et nuisible, tout comme le montre la doctrine libérale.

Ce n’est pas que le libéralisme veuille introduire des jugements de valeur dans la science : il souhaite seulement trouver dans la science un guide pour l’action. Le libéralisme utilise les résultats de la recherche scientifique afin de bâtir une société de telle sorte qu’elle soit capable de réaliser de manière aussi efficace que possible les objectifs qu’elle à l’intention d’atteindre. Les partis politico-économiques ne sont pas en désaccord sur le résultat final qu’ils poursuivent mais sur les moyens qu’il faudrait employer pour parvenir à leur but commun. Les libéraux sont d’avis que la propriété privée des moyens de production est la seule façon de créer la richesse pour tous, parce qu’ils considèrent le socialisme comme impossible et parce qu’ils pensent que le système interventionniste (qui se situe selon ses défenseurs entre le capitalisme et le socialisme) ne peut pas aboutir aux buts de ses partisans.

L’optique libérale a rencontré une violente opposition. Mais les adversaires du libéralisme n’ont pas réussi à ébranler sa théorie fondamentale ni l’application pratique de cette théorie. Ils n’ont pas cherché à se défendre contre la critique dévastatrice que les libéraux avaient portée à l’encontre de leurs plans par le biais d’une réfutation logique, et ont à la place de cela fui le débat. Les socialistes se considéraient à l’abri de cette critique parce que le marxisme avait décrété hérétique toute recherche sur la mise en œuvre et l’efficacité d’une communauté socialiste, et ils continuaient à chérir l’État socialiste du futur comme étant le paradis sur terre mais refusaient d’entrer dans une discussion sur les détails de leur plan. Les interventionnistes ont choisi une autre voie. Ils combattent, pour des raisons insuffisantes, la validité universelle de la théorie économique. Incapables de répondre par la logique à la théorie économique, ils ne pouvaient se référer qu’à un vague « pathos moral », dont ils ont parlé à l’occasion de l’assemblée fondatrice de la Verein für Sozialpolitik [Association pour la politique sociale] à Eisenach. A la logique ils opposaient la morale, à la théorie les préjugés émotionnels et au raisonnement la référence à la volonté de l’État.

La théorie économique avait prédit les effets de l’interventionnisme et du socialisme étatique ou municipal exactement comme ils ont eu lieu. Tous les avertissements furent ignorés. Pendant cinquante ou soixante ans la politique des pays européens fut anti-capitaliste et anti-libérale. Il y a plus de quarante ans Sidney Webb (Lord Passfield) écrivait : « … on peut désormais affirmer que la philosophie socialiste d’aujourd’hui n’est rien d’autre que l’affirmation consciente et explicite des principes d’organisation sociale qui ont été déjà en grande partie adoptée de façon inconsciente. L’histoire économique de ce siècle est un récit presque ininterrompu des progrès du socialisme. » [1]C’était au début de ce développement et c’était en Angleterre, où le libéralisme fut capable de résister le plus longtemps aux politiques économiques anti-capitalistes. Depuis lors les politiques interventionnistes ont fait des pas de géant. En général l’opinion actuelle est que nous vivons une époque où règne « l’économie entravée » — annonciatrice du sentiment collectif socialiste et bienheureux à venir. Désormais, précisément parce que ce que la théorie économique prédisait est arrivé, parce que les résultats des politiques économiques anti-capitalistes sont visibles au grand jour, on entend le même cri de tous côtés : « C’est le déclin du capitalisme, le système capitaliste a échoué ! »

Le libéralisme ne peut pas être rendu responsable d’une seule de ces institutions qui donnent aujourd’hui leur caractère aux politiques économiques. Il était contre la nationalisation et la prise de contrôle municipale des projets qui se révèlent être des catastrophes pour le secteur public et une source de corruption obscène ; il était contre le refus de protéger ceux qui désirent travailler et contre la mise du pouvoir de l’État à disposition des syndicats, contre les indemnités de chômage, qui ont fait de ce dernier un phénomène permanent et universel, contre la sécurité sociale, qui a transformé les assurés en râleurs, faux malades et neurasthéniques, contre les tarifs douaniers (et donc implicitement contre les cartels), contre les limitations imposées à la liberté de vivre, de voyager ou d’étudier où on le souhaite, contre la taxation excessive et contre l’inflation, contre l’armement, contre les conquêtes coloniales, contre l’oppression des minorités, contre l’impérialisme et contre la guerre. Il offrit une résistance opiniâtre à la politique de consommation du capital. Et le libéralisme n’a pas créé de troupes armées au service d’un parti n’attendant que le moment opportun pour déclencher une guerre civile.

II

Le raisonnement qui conduit à accuser le capitalisme d’au moins certaines de ces choses se fonde sur le fait que les entrepreneurs et les capitalistes ne sont plus libéraux mais interventionnistes et étatistes. Ce fait est exact mais les conclusions que les gens veulent en tirer sont butées. Ces déductions proviennent de l’idée marxiste totalement intenable selon laquelle les entrepreneurs et les capitalistes protégeaient leurs intérêts particuliers de classe par l’intermédiaire du libéralisme quand le capitalisme prospérait mais que désormais, dans la période finale et déclinante du capitalisme, ils les protègent par l’interventionnisme. Telle est la preuve supposée de ce que « l’économie contrôlée » de l’interventionnisme constitue le système économique historiquement nécessaire du stade du capitalisme où nous nous trouvons aujourd’hui. Mais considérer l’économie politique classique et le libéralisme comme l’idéologie (au sens marxiste du terme) de la bourgeoisie est l’une des techniques les plus malhonnêtes du marxisme. Si les entrepreneurs et les capitalistes furent des penseurs libéraux autour de 1800 en Angleterre et des penseurs interventionnistes, étatistes et socialistes autour de 1930 en Allemagne, la raison en est que les entrepreneurs et les capitalistes sont également sous l’emprise des idées dominantes de leur époque. Les entrepreneurs avaient des intérêts particuliers que l’interventionnisme protégeait et auxquels le libéralisme faisait du tort, en 1800 pas moins qu’en 1930.

Aujourd’hui les grands entrepreneurs sont souvent cités comme étant des « dirigeants économiques ». La société capitaliste ne connaît pas de « dirigeants économiques ». C’est là que réside la différence entre les économies socialistes d’une part et les économies capitalistes de l’autre : dans ces dernières les entrepreneurs et les propriétaires des moyens de production ne suivent aucun chef en dehors du marché lui-même. L’habitude prise de parler des fondateurs des grandes entreprises comme de dirigeants économiques donne déjà une indication qu’il n’est pas habituel de nos jours d’atteindre ces postes par le biais de réussites économiques mais qu’on les obtient plutôt par d’autres moyens.

Dans l’État interventionniste le succès d’une entreprise ne dépend plus d’une manière cruciale du fait qu’elle soit dirigée de façon à satisfaire au mieux et au meilleur prix les besoins des consommateurs ; il est bien plus important d’entretenir de « bonnes relations » avec les factions politiques exerçant le contrôle, et que les interventions s’exercent dans un sens favorable et non défavorable à l’entreprise. Une protection par des tarifs douaniers un peu plus élevés pour les biens produits par l’entreprise et des tarifs douaniers un peu moins élevés pour les biens utilisés au cours du processus de fabrication peuvent davantage aider l’entreprise que davantage de prudence dans la conduite des affaires. Une entreprise peut être bien gérée mais disparaître si elle ne sait pas comment protéger ses intérêts dans l’aménagement des tarifs douaniers, au cours des négociations salariales devant les commissions d’arbitrage et dans les instances dirigeantes des cartels. Il est bien plus important d’avoir des « relations » que de produire bien et à bon marché. Par conséquent, les hommes qui parviennent au sommet de telles entreprises ne sont pas ceux qui savent comment organiser l’entreprise ni comment orienter la production dans la direction que réclame la situation du marché, mais plutôt des individus qui sont bien vus « en haut » comme « en bas », des hommes qui savent comment se débrouiller avec la presse et les partis politiques, en particulier avec les extrémistes, de sorte que leur comportement n’offense personne. Telle est la classe des directeurs généraux qui ont davantage à faire avec les dignitaires de l’État et avec les dirigeants de partis qu’avec ceux à qui ils achètent ou à qui ils vendent.

Comme de nombreuses entreprises dépendent de faveurs politiques, ceux qui s’y lancent doivent renvoyer l’ascenseur aux politiciens. Il n’y a pas eu de grande aventure ces dernières années qui n’ait pas dû payer des sommes considérables en transactions, clairement défavorables dès le départ mais qui, malgré les pertes prévisibles, devaient être conclues pour des raisons politiques. Et ceci sans compter les contributions à des entreprises non commerciales — financement d’élections, institutions d’assistance publique, etc.

Les forces qui travaillent en faveur de l’indépendance des directeurs des grandes banques, des firmes industrielles et des sociétés par actions vis-à-vis de leurs actionnaires s’affirment de plus en plus. Cette « tendance des grandes entreprises à se socialiser », politiquement soutenue et qui consiste à laisser des intérêts autres que la préoccupation « du plus haut rendement possible pour les actionnaires » déterminer la gestion des entreprises, a été saluée par des auteurs étatistes comme un signe indiquant que nous aurions déjà vaincu le capitalisme [2].

Au cours de la réforme du droit allemands des titres, des efforts légaux avaient déjà été faits pour placer l’intérêt et le bien-être de l’entreprise, à savoir « sa valeur intrinsèque économique, légale et sociale et son indépendance par rapport à un changement de majorité d’actionnaires changeants, » [3] au-dessus de ceux de l’actionnaire. Ayant l’influence de l’État derrière eux et soutenus par une opinion publique profondément interventionniste, les dirigeants des grandes entreprises d’aujourd’hui se sentent tellement puissants par rapport aux actionnaires qu’ils croient ne pas avoir à prendre les intérêts de ces derniers en compte. Dans les pays où l’étatisme a le plus pris le pouvoir — par exemple dans les États qui ont succédé à l’ancien empire austro-hongrois — ils gèrent les affaires de leur société en se souciant aussi peu de la rentabilité de la firme que ne le font les directeurs des entreprises publiques. Il en résulte la ruine. La théorie qui a été avancée dit que ces entreprises sont trop grosses pour être simplement dirigées en vue du profit. Ce concept est extrêmement pratique, étant donné que le fait de renoncer à la rentabilité dans la gestion des affaires conduit à la banqueroute. Les gens impliqués ont la chance que cette même théorie demande alors l’intervention de l’État afin de soutenir des entreprises considérées comme trop grosses pour qu’on les laisse tomber.

III

Il est vrai que le socialisme et l’interventionnisme n’ont pas encore réussi à éliminer complètement le capitalisme. S’ils l’avaient fait nous autres Européens, après des siècles de prospérité, redécouvririons ce que veut dire la faim à grande échelle. Le capitalisme est encore suffisamment dominant pour que de nouvelles industries naissent et que celles qui existent déjà améliorent et accroissent leur équipement et leur gestion des affaires. Tous les progrès économiques qui ont été et qui seront faits proviennent des restes persistants du capitalisme dans notre société. Mais le capitalisme a toujours été harassé par l’intervention du gouvernement et doit verser en impôts une part considérable de ses profits afin de couvrir la productivité moindre des entreprises publiques.

La crise dont souffre actuellement le monde est celle de l’interventionnisme, du socialisme d’État et du socialisme municipal, bref la crise des politiques anti-capitalistes. La société capitaliste est guidée par le jeu des forces du marché. Il n’y a pas de différence d’opinion à ce sujet. Les prix du marché mettent en équilibre l’offre et la demande et déterminent l’orientation et l’étendue de la production. C’est le marché qui donne son sens à l’économie capitaliste. Si la fonction du marché en tant que régulateur de la production est sans cesse contrariée par des politiques économiques dans la mesure où ces dernières essaient de fixer les prix, les salaires et les taux d’intérêt, au lieu de laisser le marché les déterminer, alors une crise se développera certainement.

Ce n’est pas Bastiat qui a échoué, mais bien plutôt Marx et Schmoller.

Sur le web

Notes :

  1. Cf. Webb, « Historic », dans Fabian Essays in Socialism,édité par G. Bernard Shaw (édition américaine par H.G. Wilshire. New York : The Humboldt Publishing Co., 1891) p. 47.
  2. Cf. Keynes, « The End of Laisser-faire, » 1926, voir, Essays in Persuasion (New York: W.W. Norton & Co., Inc., 1932) pp. 314-315.
  3. Cf. Passow, Der Strukturwandel der Aktiengesellschaft im Lichte der Wirtschaftsenquente, (Iéna 1939), p. 4.
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  • Effectivement, c’est terriblement d’actualité !

  • la crise de 2008 est clairement une crise de la regelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).

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