[Compte rendu] Le 12e week-end de la Liberté (2/3)

Retrouvez ici la deuxième partie du compte-rendu du Week-End de la Liberté organisé par le cercle Frédéric Bastiat.

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Lisa Kamen-Hirsig à Paris, juillet 2023 © samuel kirszenbaum +336 15 26 80 21 mail@samuelk.net

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[Compte rendu] Le 12e week-end de la Liberté (2/3)

Publié le 24 novembre 2023
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Après une si riche première demi-journée, le public, particulièrement nombreux, était plus désireux que jamais d’approfondir les débats sur « Liberté économique, liberté politique », thème du congrès.

Il me revenait d’ouvrir cette matinée d’un jour, spécial entre tous, puisqu’il concentre à lui seul les folies des hommes de l’État qui s’arrogent le droit de réquisitionner nos enfants pour les faire massacrer dans des guerres inutiles, hic et nunc, fruits de la folie de trois empereurs et d’un républicain inutilement agressif. Comme il y a une dimension particulière de la justice, les trois empires y périrent, laissant la place libre pour le triomphe du diable constructiviste (car il s’agit du même) : le communisme et le national-socialisme !

Il me revenait sous le titre « Le libéralisme : pourquoi tant de haine ? » de résumer mon ouvrage de mars 2023 Le libéralisme : autopsie d’une incompréhension.

Outre l’inélégance de parler de soi, Sylvain Trifillio en a fait une recension disponible sur Contrepoints. On se contentera d’indiquer que le Tome 2, déjà écrit de cette trilogie paraîtra en mars 2024 sous le titre Le libéralisme : Prélude et fragments d’une reconsidération. Le dernier volume, également déjà terminé, sera publié en mars 2025 sous le titre Le libéralisme : matériaux pour une reconstruction. Cette trilogie sera forte alors de 7 à 800 pages. Elle sera suivie en mars 2026 de l’ouvrage Daniel et Michel Villey ou l’honneur de l’université.

 

La liberté politique parmi tant de définitions de liberté

Finn Andreen clôturait la matinée dans une conférence aussi riche en références qu’élégante en sa présentation. Le titre en était : « La liberté politique parmi tant de définitions de liberté ».

Suédois de naissance, c’est dans une langue d’une grande pureté et finesse que ce libertarien revendiqué, et tout en nuances, s’est exprimé. La présentation qui suit se veut fidèle, mais inévitablement elle appauvrit la richesse exubérante et foisonnante qui nous a fait passer avec virtuosité d’un auteur l’autre, d’un courant l’autre, d’un concept l’autre.

 

« La question de la liberté est fondamentale en philosophie politique. Il est même possible de dire que c’est le concept de liberté qui définit la philosophie politique. Pourtant, un examen de ce concept montre qu’il n’a pas été clairement défini. Le professeur de droit Bruno Leoni écrivit que « au cours des siècles, de nombreuses définitions de la liberté ont été données, dont certaines pourraient être considérées comme incompatibles avec d’autres ».

Bien sûr, cette diversité de définition reflète la nature plurielle de la condition humaine.

Cependant, cela signifie également que des échanges intelligibles et constructifs en politique ne peuvent difficilement avoir lieu que s’il y a un accord sur la définition de la liberté. Cela équivaut à faire une restriction de cette définition afin de dissiper la confusion sémantique qui l’entoure.

À son tour, cela implique que de nombreuses définitions du mot liberté devraient être écartées. En revoyant les définitions les plus célèbres de liberté, comme celle de Locke, Rousseau, Hegel, Mill, Bastiat, Hayek et Rothbard, il est notable que certaines de ces définitions sont peu précises, ou inadaptées a la question politique.

Ensuite, la définition de la liberté peut progressivement être restreinte afin d’aboutir à une définition qui soit logiquement valable d’un point de vue politique.

Ce processus consiste d’abord à considérer la liberté au niveau individuel, et pas au niveau collectif, car l’individu est la plus petite unité de conscience, et une approche collective ne peut donc être universelle. Ensuite, il faut considérer la liberté « négative » plutôt que la liberté « positive » d’avoir la possibilité d’agir ; cela est plutôt l’« opportunité » individuelle, avec son élément subjectif, personnel.

En effet, la liberté politique devrait être définie, par conséquent, comme l’absence de coercitions externes, et pas une absence de coercitions internes. Ces dernières relèvent davantage du domaine de la psychologie que de la science politique. Enfin, parmi les coercitions externes possibles, deux d’entre elles sont naturelles, à savoir les contraintes « sociales » et « physiques » sur l’individu, tandis que les coercitions « politiques » peuvent être qualifiées d’artificielles. Un individu en société est toujours contraint par des facteurs physiques et sociaux. Il n’y a, en effet, peu d’intérêt pour les concepts politiques qui, par définition, sont toujours réalisés dans la société, ni d’ailleurs pour ceux qui ne peuvent jamais y être réalisés.

Cette restriction de la définition de liberté conduit donc à la conclusion que la liberté politique devrait être définie dans la tradition libertarienne, c’est-à-dire comme l’absence de coercition de l’État. Une réduction de liberté, dans cette définition, équivaut donc à une augmentation de la coercition de l’État, et vice versa. »

 

La liberté économique, condition de la liberté éducative

L’après-midi s’ouvrait sur l’attendue conférence de Lisa Kamen-Hirsig : « La liberté économique, condition de la liberté éducative ».

En un ouvrage La grande garderie (2023, Albin Michel), la professeure des Écoles est devenue un phénomène médiatique, de RTL à Europe 1, du journal Le Point au journal Le Figaro, de Marianne à CNews, de Contrepoints à Atlantico, et jusqu’à BFM.

Très bon baromètre pour elle : sous le titre qui se veut fielleux , « Institutrice en réaction », Le Monde a bien humé le danger. La force du propos de l’auteur, c’est une connaissance parfaite des faits, accordée avec une perception aiguë des enjeux, adossée à un bon sens à ébranler même un pédagogue soixante-huitard prétentieux et boursouflé, le tout exprimé dans un style simple, précis, efficace et « les mots pour le dire arrivent aisément ».

Synthétisons son propos.

 

« Que font alors ces 12 millions d’élèves qui fréquentent une école qui n’instruit plus, comment occuper leur temps de classe ? On peut dire, sans exagérer, qu’ils sont les cobayes d’une entreprise de rééducation nationale : « pour une école de l’engagement », « fabriquer des citoyens », « éduquer aux valeurs de la République ». Voilà ce que les programmes proposent aujourd’hui. On précipite tous les petits Français dès l’âge de trois ans dans une vaste garderie dont l’objectif n’est pas de les instruire mais de les rendre conformes à des valeurs qu’elle estime nécessaires à la vie en société : écologie, féminisme, antiracisme, égalitarisme, éducation sexuelle…

La détresse des élèves y est palpable : harcelés, harceleurs, phobiques, décrocheurs sont légion.

Il faut sauver nos enfants. Ils appellent à l’aide. Notre école a pourtant longtemps délivré une instruction de qualité et permis à de nombreux Français modestes de sortir de leur condition. Alors comment « ramener la coupe à la maison » pour prendre une métaphore footballistique ? Comment redonner du souffle au système ? Les propositions politiques sur ce sujet sont généralement très jacobines : une école encore plus centralisée, repeinte en école de la Troisième République. Quelle étrange idée de répondre à l’échec d’un système par le renforcement de ce système. Il faut au contraire ouvrir l’école à la concurrence et faire sauter ce monopole légal ainsi que ses corollaires : carte scolaire, statut de fonctionnaire des professeurs et formation des enseignants par l’État.

Dans un récent sondage de l’IFOP, 56 % des Français se déclarent pour la suppression pure et simple de la carte scolaire et pour la prise en charge par l’État des écoles privées. En d’autres mots, ils souhaitent que l’argent public, leur argent, suive les choix privés, leurs choix. Tiens tiens… Défiscalisation des écoles libres, chèque scolarité, écoles à chartes, retour à un régime de déclaration de l’instruction en famille, relèvement de l’âge de scolarité obligatoire, mise en place d’une réelle subsidiarité comme en Estonie ou en Finlande où les chefs d’établissement sont libres de leurs recrutements et de leurs choix budgétaires…

On le voit : les solutions sont nombreuses et peuvent être expérimentées à des échelles restreintes pour prouver leur efficacité et ajuster les modalités de leur mise en œuvre : une commune ou encore un type de public.

Les handicapés par exemple, ne croient plus au dogme de l’école inclusive et sont nombreux à regretter de ne pouvoir intégrer des établissements spécialisés pour des raisons financières.

La création d’un chèque scolarité correspondant au coût moyen d’un élève dans le public leur permettrait ce choix. Qui peut dire qu’il ne sera jamais confronté à l’inadaptation de son enfant à l’école unique de la République ? Quoi qu’il en soit, on ne peut s’attendre à ce que l’État renonce à ses pouvoirs. La solution viendra d’en bas. Il faut tout faire pour favoriser les initiatives privées, dans le respect de l’ordre public bien sûr, pour que nos enfants puissent bénéficier des résultats d’une saine concurrence entre établissements dont les résultats seront publics et transparents. Les élèves ne doivent pas être au service de l’État, mais bien l’État au service des élèves. »

 

Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes

Olivier Méresse lui succédait. Il connaît admirablement l’univers de l’entreprise, et a succédé avec succès, beau challenge, à Jacques Garello pour animer « Le Libre Journal des Économistes » sur Radio-Courtoisie.

Sa conférence était tout simplement passionnante, riche, foisonnante, alternant avec bonheur réflexions théoriques illustrées d’exemples convaincants.

Son intervention avait pour thème : « Les entreprises privées portent et incarnent des visions du monde concurrentes ».

 

« Les firmes les plus connues – souvent les plus innovantes – existent à travers des approches conceptuelles particulières, des « visions du monde », qu’elles proposent à leurs clientèles dans l’espoir d’en rencontrer l’adhésion.

Ces visions du monde coexistent, comme on peut le voir avec les firmes Nintendo, Sony et Microsoft, concurrentes sur le marché des consoles de jeux, et pourtant fidèles à leurs passés respectifs de fabricant de jouets, de concepteur d’électroménager brun et d’informaticien. Certaines visions l’emportent parfois sur d’autres : IBM et son informatique centralisatrice pour spécialistes a, par exemple, cédé le pas aux micro-ordinateurs ouverts et grand public d’Apple.

La confrontation de ces approches conceptuelles est toujours fertile : elle façonne notre présent et façonnera notre avenir de manière bien plus appréciable que ne le font ou le feront nos dirigeants politiques.

Nous assistons malheureusement à un appauvrissement de ces approches conceptuelles, car toutes les entreprises sacrifient désormais aux mêmes dieux : sauver le climat et favoriser les minorités dites opprimées. C’est à qui fera le plus étalage de ses vertus. Nouvelles visions du monde faisant de nous des machines à vivre confraternelles consommant une nourriture zéro carbone dans des logements à isolation thermique bien normée, desservis par des mobilités douces… « Faire le bien » (comme « faire de l’argent ») exige d’abord de se rendre utile, et les entreprises n’ont pas attendu le XXIe siècle pour ça.

Quant à la pollution, elle est généralement la conséquence d’un mépris des droits de propriété légitimes.

La législation française en matière de RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) est très contraignante. Bientôt, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) des commissaires européens obligera cinq fois plus de nos entreprises à surveiller plus de 500 indicateurs de consommation, de gouvernance, d’égalité femmes-hommes, etc. Les entreprises de taille intermédiaire ou les entreprises familiales qui pèsent localement (Auchan, Hermès, Michelin, etc.), naturellement plus méfiantes à l’endroit du pouvoir central, pourraient faire entendre une voix différente, mais elles sont peu nombreuses chez nous, l’État français leur ayant toujours préféré les très grandes entreprises bénéficiaires de contrats publics et de législations sur mesure. »

 

L’entreprise française souffre d’un manque de liberté

Claude Goudron lui succédait. L’homme a de la faconde à revendre. Chef d’entreprise jusqu’à sa retraite, il témoigne avec fougue de sa vie avec les administrations. Ah si Alfred Jarry (le père Ubu) avait connu l’URSSAF… Auteur très prolifique, ses conclusions s’articulent sur trois constats.

 

« Relations avec l’administration : elles sont trop souvent conflictuelles et celle-ci est généralement suspicieuse, ne nous fait jamais confiance et demande justification sur justification, même pour des situations banales. Contrairement à ce qu’a affirmé notre président, l’Urssaf n’est pas mon amie et je le prouve avec mon dernier livre Mon ennemie l’Urssaf, on se situe entre Kafka et Ubu !

Dans la « privation » de liberté on peut également mettre celle de disposer d’un environnement fiscal qui soit compatible avec une concurrence loyale entre pays de l’UE. Malheureusement, il y a un tel écart avec nos « compétiteurs » en ce qui concerne les charges sociales qui, à l’extrême pour un salaire de cadre de 8000 euros, sont trois fois supérieures à celles payées en Allemagne.

Il y a également une taxation supérieure estimée à 150 milliards de plus pour nos entreprises par rapport à leur équivalent allemand et, pour les seuls impôts dits de production, François Ecalle, dans sa dernière note du 8 novembre 2023, nous apprend qu’ils atteignent 4,7 % du PIB dans notre pays contre seulement 1 % pour l’Allemagne !

Viennent également s’ajouter le fait que nos lois, et notre moindre goût pour le travail, ont pour résultat qu’un Français, dans toute sa carrière, travaille 30 % de moins que son collègue allemand (accès à un emploi plus tardif, temps de travail annuel, congés, départ en retraite mais également RTT, arrêts maladies, grèves, etc.).

Ajoutez à cette situation le fait que notre productivité a baissé de 5 % depuis le covid, nous avons vu notre industrie s’écrouler et passée de 23 % du PIB il y a une vingtaine d’années à moins de 10 % à ce jour.

En conclusion, aucune réindustrialisation de notre pays ne sera possible sans une baisse drastique et immédiate des contraintes financières imposées à nos entreprises mais également accompagnée d’une moindre implication administrative qui a créé 400 000 normes et décrets, quand notre voisin s’est limité à 80 000. »

 

Le message de Frédéric Bastiat

Avant le dîner débat animé par Kevin Brookes sur le thème : « Pourquoi nous avons besoin de liberté économique », le professeur Jacques Garello, référence de nombre des présents, a tenu à rappeler, le talent oratoire intact au fil des décennies, les quatre significations réelles, et extraordinairement actuelles, du message de Frédéric Bastiat.

 

« Il n’a aucun esprit partisan : il n’est ni de droite ni de gauche, député il vote tantôt d’un côté tantôt de l’autre, ce qui importe c’est le choix entre libéralisme et socialisme (il dit « économie et socialisme » car économie signifie pour lui libéralisme).

Il est mondialiste, il est ouvert aux idées et aux institutions du monde entier, il a des liens étroits avec les Anglais, il lit The Globe, il se rend souvent à Londres, il fonde l’association pour le libre-échange avec les Anglais.

Il est concret, il applique les principes de la liberté aux problèmes d’actualité, chaque semaine, chaque jour il donne l’éclairage libéral sur ce qui se passe dans le monde économique, politique, culturel.

Il donne au libéralisme sa dimension la plus profonde, son libéralisme est anthropologique : la liberté est dans la nature de l’être humain, elle est nécessairement associée à la propriété et à la dignité personnelles. Ce que j’appelle le « carré de Bastiat » c’est liberté, responsabilité, propriété, dignité. Les quatre sont indissociables. La liberté n’est pas un objectif, c’est un chemin. C’est ce qui fait le trait d’union avec ce que nous appelons parfois « l’Occident », ou encore mieux « la civilisation ».

 

Pourquoi nous avons besoin de liberté économique

Kevin Brookes clôturait la journée, n’ayant aucune peine, alors que l’heure était fort avancée et que les travaux duraient depuis plus de dix heures, à tenir le public littéralement en haleine tant dans la forme que le fond.

On ne peut rendre compte en un court propos de la richesse de plusieurs dizaines de planches passionnantes. Docteur en Science politique, auteur d’une thèse remarquée, publiée en 2021, chez un prestigieux éditeur anglais, Kevin Brookes est réellement l’un des grands espoirs, parmi les jeunes, de la galaxie libérale. Son propos était si riche qu’il faut encourager à le lire dans les actes à venir.

Nous nous contenterons infra d’une courte synthèse.

 

« La liberté économique est, au mieux vilipendée et caricaturée, au pire ignorée, l’économique étant jugé accessoire à côté des enjeux culturels qui dominent l’actualité.

Elle est pourtant essentielle. Elle peut se définir comme la capacité pour les individus d’échanger volontairement avec d’autres personnes sans que leur activité soit contrainte par un individu ou une organisation extérieure. Sa condition institutionnelle de réalisation est l’économie de marché garantie par un État qui fait respecter le droit de propriété. Elle est relativement faible en France (47e rang mondial selon le Fraser Institute), notamment dans deux dimensions : la taille de l’État (dépenses publiques, fiscalité, etc.) et la réglementation. Elle n’est pas prête de s’améliorer, étant donnée la farandole de plans que propose le gouvernement actuel – pas loin d’une quinzaine depuis le début du quinquennat.

Pourtant, la liberté économique mérite d’être défendue pour deux raisons complémentaires.

La première est qu’elle est la condition de la préservation de l’autonomie des individus, c’est-à-dire leur capacité à mener leur vie comme ils l’entendent. Chaque intervention de l’État dans l’économie aboutit à une restriction de leur liberté de choix dans plusieurs domaines de leur vie quotidienne : occupation professionnelle, usage de leur temps, consommation, etc. Par exemple, une subvention publique conduit à privilégier un secteur d’activité au détriment d’un autre sans que les préférences des consommateurs ne soient respectées. Une taxe spécifique sur un produit contribue à dérégler le système de prix. C’est-à-dire la boussole qui reflète les besoins des consommateurs confrontés aux ressources disponibles.

La liberté économique est aussi une condition de la liberté politique, c’est-à-dire la capacité à exprimer librement ses opinions et désigner des représentants. Cette intuition de Friedrich Hayek et Milton Friedman a été testée de manière convaincante par des recherches qui ont établi une corrélation forte entre les deux. Dans une économie de libre marché chacun est indépendant financièrement du pouvoir politique et de ses prébendes et peut lever des fonds pour financer un journal ou une organisation défendant son opinion. Ce n’est pas le cas dans un régime socialiste.

La deuxième raison pour laquelle la liberté économique mérite d’être défendue est simple : elle maximise la prospérité économique et le bien-être. C’est ce que montrent les travaux d’histoire économique. L’institution du droit de propriété a été cruciale pour générer le « grand enrichissement » de l’Occident. Ce sont les pays qui ont choisi des institutions inclusives (basées sur l’État de droit, la division des pouvoirs et la propriété privée) qui sont les plus prospères.

Les conséquences sont multiples et consultables par tous sur le site « Our World In Data ». Les pays les plus libres sur le plan économique sont les plus riches, ceux où le bien-être est le plus important, les plus vertueux sur le plan environnemental, et ceux où les opportunités des femmes sont les plus importantes. »

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