Le paradoxe de Fermi pour les nuls : où sont les extraterrestres ? (vidéo)

Comprendre le paradoxe de Fermi en quelques vidéos…

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Spock credits JD Hancock (licence creative commons)

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Le paradoxe de Fermi pour les nuls : où sont les extraterrestres ? (vidéo)

Publié le 26 juin 2015
- A +

Par Charles Bwele.

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Spock credits JD Hancock (licence creative commons)

Wikipédia : « Le paradoxe de Fermi est le nom donné à une série de questions que s’est posée le physicien italien et prix Nobel Enrico Fermi en 1950, alors qu’il débattait avec des amis de la possibilité d’une vie et d’une visite extraterrestre, compte tenu du modèle corallien de colonisation galactique. […] Plusieurs hypothèses ont été formulées pour expliquer ce paradoxe.

 
 
 

La question de Fermi est redécouverte par Carl Sagan en 1966, puis elle est explicitement formulée par l’ingénieur David Viewing en 1975. La même année, Michael Hart énumère quatre solutions possibles au paradoxe. Pour certains auteurs, le paradoxe n’en est pas un ; pour d’autres, il s’agit d’un dilemme ou d’un problème de logique. Pour d’autres enfin, il repose sur un anthropocentrisme qui lui retire toute possibilité de résoudre la question de la vie extraterrestre. La littérature spécialisée, mais aussi la science-fiction, la philosophie et la pensée religieuse, connaissent depuis une profusion d’essais explorant les solutions possibles au paradoxe. Il a ainsi évolué ; des outils statistiques (comme l’équation de Drake) ont tenté de le poser sous une forme scientifique. D’autres approches (comme la théorie de l’évolution, l’écologie ou la simulation informatique) en ont élargi la base. Le problème reste à ce jour (2015) non résolu. »

 

Cette définition grand public du paradoxe de Fermi demeurant imbuvable, Kurz Gesagt – In A Nutshell offre une vision simple, claire et animée pour les pauvres mortels que nous sommes. Les francophones pur jus feraient bien d’activer le sous-titrage en français…

 

Conclusion

À moins d’un miracle sci-tech, le Capitaine Kirk n’est pas prêt de croiser Monsieur Spock au QG de la Fédération ou à bord de l’Enterprise et encore moins de s’allier aux Vulcains pour filer une rouste à la coalition ad hoc Klingons-Romuliens-Cardassiens.

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  • C’est moi ou contrepoints ressemble de plus en plus a vice?

  • Excellent. Je vous recommande chaudement le dernier spectacle d’Alexandre Astier, l’exoconference. On est en plein dedans ! Le plaisir jouissif en plus.

  •  » Kurz Gesagt – In A Nutshell » affiche une position très habituelle : les aliens sont partout et l’humain (blanc?) est plus con que le plus con d’entre eux ! Quoi de plus parfaitement progressiste !

    Moi, je constate que nous sommes à l’extérieur de la Voie lactée, dans une zone relativement protégée contrairement à 99% des autres étoiles, et qu’il a fallu 3.5 milliard d’année pour qu’apparaissent miraculeusement une vie suffisamment intelligente pour se poser la question.

    En 2015, le paradoxe de Fermi à une solution : 1.

  • Personne ne dispose actuellement de preuves concernant l’existence d’extraterrestres. On peut cependant avoir nos hypothèses.

    Mon hypothèse, c’est que si une civilisation extraterrestre est actuellement capable de nous visiter, manifestement, ils ne désirent pas se révéler publiquement. Le plus plausible alors serait que la Terre et toutes les espèces qui y vivent seraient sujets à une politique de « non intervention ».

    Pourquoi applique-t-on une politique de non-intervention sur un territoire? La réponse triviale est: parce que nous n’avons pas absolument besoin d’y extraire des ressources pour survivre.

    Néanmoins, du point de vue praxéologique, il y a plusieurs raisons possibles pour choisir la non-intervention sur un espace (un parc, un lac, une planète…):

    1- L’exploitation de ressources renouvelables nécessite parfois qu’on protège une zone en régénération, en vue de ré-extraire les ressources qui seront renouvelées plus tard. Une civilisation très avancée pourrait réaliser une telle extraction sur des cycles de plusieurs millénaires. Ceci impliquerait que le cycle actuel n’est pas terminé, puisqu’ils n’extraient visiblement rien. Ceci implique également que l’évolution actuelle de la planète (incluant les actions de l’humain) ne mettent pas en jeu les ressources qu’ils ont en vue d’exploiter dans le futur, puisque si notre présence et nos actions empêchaient l’aboutissement des ressources qu’ils espèrent obtenir dans le futur, ils seraient obligés d’intervenir.

    2- Une civilisation avancée pourrait piller la terre de ses ressources et ne laisser que de la poussière derrière elle. Ainsi, l’exploitation de ressources non-renouvelables endommagerait les ressources renouvelables. Une politique de non-intervention sur les ressources non-renouvelables serait alors économiquement logique uniquement dans un contexte d’exploitation des ressources renouvelables à long terme.

    3- On protège parfois un espace en estimant que les externalités économiques de la non-intervention vont à long terme être plus payantes même que l’exploitation des ressources renouvelables ou non-renouvelables. La biodiversité d’une forêt vierge inexploitée contribue à la valeur des forêts exploitées de manière renouvelable aux alentours. Mais pour que cela fonctionne, il est nécessaire d’y avoir un contact physique entre les milieux. Or, la terre est dans l’espace. Il n’y a donc à priori aucun incitatif économique sous forme d’externalités, sauf si l’humain réussit à coloniser d’autres planètes.

    4- On protège parfois des espaces qu’on cherche à comprendre, de la même manière que nous créons des parcs naturels protégés pour des tribus primitives ou pour des espèces en danger. Dans cette situation l’humanité serait un cobaye.

    • Je seconde chacun des points.
      J’ajouterais qu’ils peuvent attendre un « signal » pour établir un contact, pas nécessairement pour des raisons que l’ont peut comprendre.

      Nous avons tendance à penser que des extraterrestres agiraient comme des humains, mais ils peuvent tout simplement avoir un comportement que l’on ne peut vraiment comprendre. Pas besoin de chercher très loin, les animaux domestiques sont la plupart du temps des mammifères avec des comportements d’attachement semblable à ceux des humains. Tandis qu’un reptile n’a pas d’attachement, on peut le nourrir pendant des années, si il en a l’occasion il nous bouffera sans état d’âme, peu de mammifères ferait cela.
      Alors que les oiseaux qui sont plus près des reptiles ont des comportements sociaux plus près des mammifères.

      Pour fin d’amusement des oeuvres cinématographique portant sur certains des points :
      1. Jupiter Ascending
      2. Independence Day
      3…
      4. Stargate, traité des planètes protégées

      • Juste une précision « les reptiles » au sens phylogénétique ne veut rien dire, si les oiseaux (des dinosaures) sont des reptiles alors nous sommes aussi des reptiles si l’on suit les embranchements anciens incluants ce qu’on appelle reptile.

    • Autre hypothèse, à mon avis la plus probable, la Terre est un hôpital psychiatrique de la galaxie, avec une atmosphère chargée en psychotropes et anxiolytiques : l’azote, qui en compose 80% sans aucune utilité métabolique.
      Ceci pourrait expliquer le comportement infantile des humains, leur curiosité insatiable, leur goût pour les jeux, leur égocentrisme forcené, leur agitation stérile et leur incapacité à tirer des leçons de l’expérience.
      Cela pourrait expliquer aussi pourquoi 80% de notre volume cérébral restent inutilisés, annihilés par l’azote atmosphérique.
      Et aussi certains ovnis, qui demeurent inexpliqués, car nos surveillants ont pour consigne de rester discrets et surtout de ne jamais entrer en contact avec nous.
      Je pense aussi que si une civilisation est assez évoluée pour nous visiter, elle n’aura aucun besoin de nos pauvres ressources terriennes, se servant directement de l’énergie de fusion nucléaire des étoiles.

      • Les ET sont discrets parce qu’il y a des socialistes sur Terre et se dévoileront lorsqu’il n’y en aura plus. :/

  • Il n’y a pas de paradoxe de Fermi si nous sommes seuls.

  • Sur ce sujet ,je ne peux que conseiller l’ouvrage de Pierre North.
    Celui-ci est Maitre d’enseignement à l’ EPFL de Lausanne en astrophysique .
    Il a fait le tour de la questions dans  » dialogue sur les deux grands systèmes du monde » Éditions Hermann.

  • Les commentaires sont fermés.

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