Sons of liberty. Une mini-série bientôt en DVD

Découvrez la mini-série sur la fondation des États-Unis qui a déjà séduit 3 millions de téléspectateurs !

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Sons of liberty. Une mini-série bientôt en DVD

Publié le 18 mars 2015
- A +

Par Damien Theillier.

declaration of independance credits Mike Renlund  (CC BY-NC-SA 2.0)
declaration of independance credits Mike Renlund (CC BY-NC-SA 2.0)

 

Sons of Liberty est une mini-série de trois épisodes qui nous plonge à l’aube de la Révolution américaine. Elle a été diffusée sur la chaîne History du 25 au 27 janvier 2015, en trois épisodes : A Dangerous GameThe Uprising et Independence. Elle a attiré plus de trois millions de téléspectateurs aux États-Unis. Elle sera bientôt disponible en DVD.

Pendant ces années qui vont changer le cours de l’histoire, elle suit les aventures d’un groupe de jeunes rebelles radicaux : Sam Adams, John Adams (son cousin et le futur second président des États-Unis), Paul Revere, John Hancock et le Dr Joseph Warren, pères de la nation américaine. La série s’ouvre en 1765 à Boston, Massachusetts et suit les événements qui mèneront au Boston Tea Party (1773) puis à la signature de la Déclaration d’indépendance (1776).

Sons of Liberty est une interprétation des événements qui ont déclenché la révolution. Il s’agit d’une fiction historique, pas d’un documentaire. Mais la série se concentre sur des événements et des personnages réels et parvient fort bien à capturer l’esprit du temps, à transmettre la personnalité de ces hommes qui ont façonné le passé. On y voit le général Washington, Thomas Jefferson et Benjamin Franklin.

La série nous raconte d’abord « l’avant-révolution » à travers un petit groupe de la population de Boston, Massachusetts en 1765. Les relations entre les représentants des colonies et l’administration britannique sont mauvaises. La population est opprimée et  n’a aucun recours possible au Parlement britannique. Le personnage principal est Sam Adams (Ben Barnes), un ancien collecteur de taxes endetté jusqu’au cou qui lance les premières rébellions contre la tyrannie. La couronne britannique envoie alors 10 000 soldats pour mater la rébellion et exige que les colonies financent elles-mêmes ce contingent. Les soldats de Sa Majesté sont conduits par l’impitoyable général Gage.

Boston Tea Party (1773)

Les Fils de la liberté ont bien historiquement existé. Il s’agissait d’une organisation secrète de patriotes américains, qui résistèrent à l’oppression britannique en s’attaquant aux symboles du pouvoir royal en Amérique. Ils furent impliqués dans les campagnes de boycott et les émeutes urbaines de Boston.  Les représentants les plus importants de ce mouvement furent Paul Revere, Joseph Warren, Patrick Henry, John Hancock, James Otis, John Adams et son cousin, Samuel Adams, qui fut le meneur de la rébellion en Nouvelle-Angleterre.

John Hancock est un  riche commerçant de Boston qui contribua à financer la révolution. Il fut le président du second Congrès continental, au cours duquel il signa le premier la Déclaration d’indépendance des États-Unis. De 1780 à 1785, il fut le premier gouverneur de l’État du Massachusetts.

En 1773, il organisa un boycott des produits britanniques. Le 16 décembre 1773, soixante Bostoniens identifiés comme des Fils de la Liberté grimpèrent à bord de trois navires anglais accostés dans le port costumés en amérindiens. Silencieusement, ils ouvrirent les tonneaux et jetèrent leur contenu par-dessus bord, puis ils les refermèrent pour les remettre à leur place, vides. Ce coup d’éclat, connu sous le nom de Boston Tea Party, est l’une des plus fameuses actions des Fils de la Liberté.

Contrairement à ce que suggère la série, Sam Adams est loin d’être un homme de la rue. Ses talents d’orateur et d’écrivain lui ont permis de s’imposer dans les assemblées et les réunions ; il rédigea des pétitions et des résolutions qui firent avancer le processus révolutionnaire et l’organisation politique du pays. Il est considéré comme l’un des principaux architectes du républicanisme et l’une des grandes figures politiques du Massachusetts, dont il a rédigé la constitution et dont il a été gouverneur de 1793 à 1797, tandis que son cousin John Adams est devenu le second président des États-Unis. Thomas Jefferson l’a qualifié de « patriarche de la liberté » (Patriarch of Liberty) et John Adams, de 13 ans plus jeune que son cousin, a reconnu en lui le « Père de la Révolution américaine » (Father of the American Revolution).

Déclaration d’Indépendance (1776)

Selon le Parlement britannique  les actions des Patriots étaient injustifiées et illégales parce qu’elles violaient la Constitution britannique. Mais les Patriots se référaient à une loi supérieure : la « loi naturelle » exprimée par John Locke presque cent ans plus tôt et par Cicéron ou Antigone si on remonte à l’Antiquité. On le voit à travers les écrits des Pères fondateurs, mais surtout dans la Déclaration d’indépendance :

« Nous tenons ces vérités comme évidentes, que tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leurs créateurs de certains Droits inaliénables, parmi lesquels la Vie, la Liberté, et la poursuite du Bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. »

Ce passage est tout droit sorti de Locke. Il déclare que « la loi naturelle » l’emporte sur les lois faites par les hommes et que lorsqu’un gouvernement tente de priver les gens de leurs droits fondamentaux, ils peuvent le changer ou l’abolir.

Bande-annonce ici : https://www.youtube.com/watch?v=ckyyUHfnxmU

À voir également : la mini-série John Adams (HBO)

Le style de cette série plus ancienne est très différent de Sons of Liberty qui s’attarde davantage sur les scènes de combats. John Adams est une série plus intimiste et davantage centrée sur les dilemmes rencontrés par le personnage principal, montré comme un sage avocat, tiraillé entre son devoir de père de famille et celui de citoyen éclairé, appelé par son destin. Une partie de la série se passe en France, à Versailles. Par contre, on retrouve dans les deux séries l’Independence Hall à Philadelphie, avec ce moment d’anthologie du vote de la Déclaration d’indépendance par les treize colonies réunies en Congrès.

Publié sur 24hGold

Sur le web

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions économiques mises en place contre la Russie ont épargné l’uranium. Serait-ce à cause d’une trop grande dépendance ? Mais de quoi parle-t-on ? Que place-t-on sous le vocable « uranium » ? Qui est dépendant de qui et de quoi ?...

Les États-Unis voudraient bien se substituer à la Russie, ce qui changerait simplement la dépendance de l’Europe à un autre pays… comme pour le gaz !

 

De quoi s’agit-il ? Il y a uranium et… uranium

Il existe au moins cinq types d’ur... Poursuivre la lecture

Même les luttes bien intentionnées peuvent mal finir. Érigé en norme après la Seconde guerre mondiale, l’antiracisme est en passe de sombrer dans un véritable chaos idéologique, et les universités nord-américaines ne sont pas en reste dans ce travail de sape.

 

Université inclusive

Le journal Le Monde vient de révéler un document stupéfiant, émis par la direction du California Community Colleges (CCC), l’organisme qui gère les cycles courts de l’enseignement supérieur public en Californie.

Ce document est destiné à m... Poursuivre la lecture

Par la magie d’un coup de plume dont ils ont le secret, les législateurs new yorkais ont simplement triplé le salaire des 65 000 livreurs de la ville.

Les populaires plateformes Uber Eats, Doordash et Grubhub seront maintenant forcées de les payer 17,96 dollars de l’heure (puis 19,96 dollars en avril 2025), alors qu’ils ne gagnaient en moyenne que 7,09 dollars de l’heure.

En effet, le jeudi 28 septembre 2023, le juge par intérim de la Cour suprême de l’État[1], Nicholas Moyne, s’est prononcé contre les entreprises après qu’elles... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles