Arguments pour le libertarianisme (2) : Nozick contre les anarchistes

L'absence d’État mènerait nécessairement pour Nozick à un État ultra-minimal chargé de la protection des droits des individus, puis à un État minimal.
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Robert-Nozick

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Arguments pour le libertarianisme (2) : Nozick contre les anarchistes

Publié le 7 mars 2013
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L’absence d’État mènerait nécessairement pour Nozick à un État ultra-minimal chargé de la protection des droits des individus, puis à un État minimal.

Par Aaron Ross Powell, Traduit par Marc Lassort.
Un article de l’Institut Coppet.

Les droits naturels de Nozick – en particulier le droit de la propriété de soi et le droit fondamental de jouir des fruits de son travail – présentent un problème évident si nous ne souhaitons aucun État du tout, si minimal soit-il.

Un État, s’il veut réellement être un État selon la plupart des définitions, doit répondre à deux critères – et les faire appliquer. D’abord, l’État doit maintenir un monopole de l’usage de la force au sein de la région géographique qu’il contrôle. En second lieu, l’État doit collecter l’impôt. Ces deux faits sont tout à fait incompatibles avec l’anarchisme – et ils semblent tout à fait incompatibles avec le droit de l’individu de protéger ses propres droits et de conserver ce qu’il a gagné.

Si cela est vrai, alors les droits naturels de Nozick exigent nécessairement de l’anarchisme. Mais Nozick ne veut pas que ses droits naturels nous conduisent à l’anarchie. Il veut plutôt montrer que ces droits sont compatibles avec un État minimal – qui est souvent appelé minarchisme.

Nozick soutient que nous pouvons aller de l’anarchisme au minarchisme sans que les droits d’autrui soient piétinés, si nous gardons à l’esprit le principe de compensation. Son histoire se déroule ainsi :

Commençons avec une société anarchiste. Chaque personne est responsable pour la protection de ses propres droits. Mais bientôt, les gens réalisent que la protection des droits est un service comme un autre, et des prestataires du service apparaissent, vendent une protection à leur clientèle, et se font la concurrence entre eux pour gagner des clients. Nozick les appellent des « agences protectrices » ou des « associations protectrices ». Jusqu’ici, ce monde ressemble énormément à l’hypothétique monde anarcho-capitaliste de Murray Rothbard et de David D. Friedman.

Nozick pense que l’évolution naturelle conduira à la naissance d’une multitude d’agences, des plus petites aux plus grandes. Si je recherche une agence pour protéger ma famille et ma propriété, il y a des chances que je sois attiré par les plus grandes et les mieux établies. Au fil du temps, cela va concentrer les clients dans une poignée d’entreprises.

Pour régler les différends entre les clients de différentes entreprises, soit les agences vont fusionner, soit elles vont conclure des accords entre elles afin de résoudre les conflits inter-agences. Cela conduira à terme à la constitution d’une seule « agence de protection dominante » – ou une seule organisation dominante constituée de grandes agences.

Cependant, nous vivons toujours dans l’anarchie. Aucune de ces agences ne peut contraindre les gens à accepter ou à payer pour ses services, ce qui fait qu’il existe toujours des « agences indépendantes », comme les appelle Nozick. Ces organismes indépendants – soit des individus soit des petites agences non affiliées – constituent un problème pour l’agence de protection dominante. Dans l’esprit de cette agence et de ses clients, les organismes indépendants rendent justice eux-mêmes. Le travail de l’agence protectrice dominante consiste à protéger les droits de ses propres clients, de sorte qu’elle est naturellement préoccupée lorsqu’une organisation indépendante cherche à bénéficier d’un dédommagement auprès de l’un de ses clients. En ne sachant pas avec certitude si le client est coupable, l’agence de protection dominante est obligée d’empêcher la sanction jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée. Et la seule manière pour l’agence de protection dominante d’être sûre (ou assez sûre) de la culpabilité de son client est de soumettre ce client à ses propres procédures.

En d’autres termes, les obligations de l’agence de protection dominante à l’égard de ses clients l’empêchent de permettre l’existence parallèle d’organismes indépendants. Mais notez que cette démarche fait faire à l’agence un pas de géant vers l’étatisation, parce qu’elle s’est réservée pour elle-même un droit exclusif à l’usage de la force (les organismes indépendants ne peuvent utiliser la force sans la permission de l’agence). Selon Nozick, l’agence de protection dominante est donc devenue un « État ultra-minimal ».

L’État ultra-minimal n’est pas encore vraiment un État. Une étape de plus est nécessaire à cela : l’imposition. Parce qu’on ne peut pas tout à fait priver les indépendants de la protection des droits sans que le refus ne se transforme en une violation des droits, et parce que l’État ultra-minimal empêche maintenant les indépendants de protéger leurs propres droits, l’État ultra-minimal doit se protéger lui-même contre les indépendants. En d’autres termes, l’État ultra-minimal est obligé de protéger les droits de chacun à l’intérieur du territoire qu’il revendique comme relevant de sa juridiction.

Agir ainsi demande des ressources. Si les indépendants savent qu’ils vont recevoir une protection même s’ils ne paient pas, cela conduira nécessairement au problème classique du passager clandestin : les clients de l’État arrêteront progressivement les paiements et deviendront des indépendants (toujours protégés). L’État ultra-minimal n’aura pas d’autre choix que de forcer ceux qu’il protège de payer pour ses services. Il n’a pas d’autre choix que de collecter des impôts. Puisque des services de protection des droits sont proposés aux indépendants, il est justifié de les forcer à payer pour ce service.

L’anarchisme devient donc l’État ultra-minimal, qui devient à son tour l’État minimal. Et tout cela, pense Nozick, sans que les droits de quiconque ne soient violés.

Cela marche-t-il ? Le problème pour Nozick est illustré par une question simple : « Que ne veulent pas les anarchistes ? » Sous l’anarchisme, les indépendants étaient des indépendants précisément parce qu’ils ne voulaient pas assez des services de protection de l’agence pour les payer. Peut-être qu’ils pensaient que le prix était trop élevé. Peut-être qu’ils pensaient qu’ils pouvaient mieux protéger leurs droits par eux-mêmes. Peut-être qu’ils avaient gardé une position de principe contre un marché de la protection des droits. Les raisons précises que les indépendants choisissent pour leur statut d’indépendant importent peu. Ce qui importe, c’est qu’ils le choisissent – et qu’ils rejettent la protection de l’agence aux prix de l’agence.

Mais l’État ultra-minimal, puisqu’il devient un véritable État, contraint les indépendants à accepter ses services et les contraint ensuite à payer pour ces services. Nozick espère empêcher cette force d’évoluer vers une violation des droits en faisant en sorte que l’État ultra-minimal compense les indépendants par des services – des services que les indépendants ne voulaient précisément pas en premier lieu.

Pour cette raison, la plupart des anarchistes trouvent que la justification morale de Nozick pour l’État est loin d’être nécessaire. C’est comme si Nozick disait : « Je vais vous forcer à écouter mon album même si vous ne voulez pas – et je vais vous le faire payer aussi. Mais ne vous inquiétez pas ! Vous aurez une compensation pour cette coercition en pouvant écouter mon album ! »

Finalement, presque personne ne pense que l’argument de Nozick contre l’anarchisme tient. Il peut bien sûr y avoir d’autres moyens d’obtenir de vrais droits naturels dans un État moralement légitime. Mais pour les avoir, nous devrons regarder ailleurs.

À lire :

Arguments pour le libertarianisme (1) : les droits naturels de Nozick

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  • Mais pourquoi avoir besoin de se protéger dans une anarchie où les échanges, exhaustivement consentis et objectifs, se feraient donc en respectant intégralement les droits et la liberté des contreparties. La triche, la violence ou, le conflit n’ ont plus de raison d’ être dans un univers d’êtres éduqués,
    individalistes, responsables, rationnels et donc naturellement respectueux.

    • C’est fou comme certains libertariens croient dans un sens de l’histoire qui va conduire inexorablement les hommes vers la raison ultime. Un état limité appliquant le principe de subsidiarité avec des lois générales encadrant les échanges entre les individus et se réservant certaines fonctions me parait plus pérenne qu’une anarchie.

    • A sceptique

      Je trouve assez croustillant de voir un libertarien partager avec la gauche la plus dégoulinante et socialisante (style Taubira) l’idée que l’émergence de la violence vient fatalement d’une défaillance dans les institutions ou dans l’éducation.

      Il y a toujours des gens qui penseront, à raison, que votre personne (ou la mienne) lui est plus utile sous forme de vous à poil, de vous esclave, ou de vous en entrecôte grillée au feu de bois, que sous forme de vous libre de disposer de son corps et du produit de son travail.

      C’est la vie …

  • L’évolution récente de l’histoire semble donner raison aux anarcho capitalistes et non à Nozick.

    En effet, en 1950, il y avait 50 états dans el monde (cad 50 agences « privée » de monopole de la violence sur un territoire donné).

    Aujourd’hui, nous sommes à plus de 190 états dans le monde, et les demandes d’autonomie s’accélèrent (la catalogne en espagne ainsi que le pays basque par ex) sans parler de l’Afrique qui sortira un jour des frontières absurdes héritées de la colonisation.

  • Il n’ y qu’une seule question :
    Comment l’individu peut t’il se défendre ( individuellement ou en groupe) contre un gouvernement, sachant que, par exemple, la vraie tyrannie passe rarement par la terreur physique ( du moins à terme) mais par l’oppression administrative; se défendre contre un gouvernement, c’est pouvoir se défendre contre les hauts fonctionnaires anonymes et leurs nervis, les « serviteurs de l’Etat » devenus , en réalité, ses maîtres.

    Les théories « anarchistes » ou « libertariennes » pures ne sont que des discussions entre adolescents.
    Un de mes vieux maîtres avait bien résumé une postion très voisine de la mienne, en énonçant  » je suis un anarchiste conservateur »

    • @ protagoras

      C’est pourtant bien sous la menace de la terreur physique que les administrations peuvent oppresser. C’est d’ailleurs pareil dans les systèmes mafieux.

      Il n’existe pas une seule réponse, mais un ensemble de réponse qui, si elles sont appliquées peuvent résoudre les choses. (état minimaliste, de petite taille, armée de milice, démocratie directe, séparation des pouvoirs, etc…)

  • Pourquoi l’État devrait utiliser l’impôt pour se financer?

    Il pourrait se constituer en fondation, et recevoir des dons volontaires. De cette façon, il serait majoritairement financé par les riches, qui ont le plus intérêt à être protégés de leurs biens, tout en faisant don de cette protection également aux pauvres.

    D’autant plus, qu’un riche ayant fondamentalement intérêt à ce que les pauvres lui fiche la paix, il sera d’autant plus motivé à lui accorder cette protection, même gratuitement…

    Les États ne seraient alors plus que des fondations ayant le monopole de la protection civile sur un territoire donné. C’est une vision qui reste minarchiste, tout en étant assez proche de l’anarcho-capitalisme.

    @ brain runner

    Si les êtres humains étaient par nature à chercher l’éducation, la responsabilité et le respect, même un système communiste fonctionnerait.

    C’est bien parce que de nombreux êtres humains ont tendance à utiliser la force pour satisfaire leurs désirs, qu’il faut trouver le meilleur système qui permette de diminuer l’impact de ces pulsions.

    • « Si les êtres humains étaient par nature à chercher l’éducation, la responsabilité et le respect, même un système communiste fonctionnerait. » Non, justement. Cf. Von Mises et sa théorie des prix.

      • @ Jeffrey Bardwell

        Dans une société où tout le monde serait altruiste et bienveillant envers tout le monde, peu importe le système qui serait en place, on arriverait à vivre en harmonie sans problème. La théorie des prix de Mises est vabable pour la réalité, par pour cette vision utopique de la société.

        @ André

        Tant que les riches payent impôts et taxes, ils contribuent de facto à la défense de la société.

        Le problème ne vient donc pas d’eux, mais bien de la manière de fonctionner de l’État, puisque c’est parce que l’État a échoué dans sa mission de protéger les individus, que les riches sont obligés de s’isoler de la société.

        Si au contraire, on était dans un système de fondation, les riches pourraient être bien plus entendus par la fondation que par une administration, et comme ils sont parmi les meilleurs gestionnaires, on peut supposer que l’État s’en sortirait bien mieux, et que tout le monde y gagnerait dans l’affaire, eux en premier, les pauvres en seconds.

        Enfin, pour votre gouverne, le Brésil n’est pas un État libéral, les USA l’ont été à leurs débuts, mais aujourd’hui, ils font tout pour devenir une sociale-démocratie.

        Un exemple de pays encore relativement libéral, c’est la Suisse, et je vous garantis que vous vous sentez plus en sécurité dans le centre-ville de Zurich à 5h du matin, que dans un petit bled de France en plein après-midi. D’ailleurs, la Suisse-Romande qui à l’image de la France devient toujours plus socialiste, constate une augmentation claire de l’insécurité dans ses villes; ce n’est pas une coincidence.

        • @ aloygah

          que les gens soient altruistes ou pas, un système communiste ne peut fonctionner, et ce en vertu de l’absence de l’information incorporée dans les prix.

          d’autre part, l’altruisme n’est pas une vertu. aider les autres, ok, mais pas au détriment de moi-même, hé!

        • @aloygah

          Le Canton de Zurich ne s’est pas transformé, que je sache, en une « Fondation » : c’est une Etat comme un autre, qui pratique des prélèvements obligatoires (et progressifs !) pour financer ses missions régaliennes (et qui ne va mendier auprès des riches l’argent dont il a besoin), qui a des fonctionnaires pour les exercer et non pas des « agences privées » etc…

          Si la sécurité à Zurich est plus grande qu’à Lausanne, c’est sans doute que ce Canton utilise mieux, que dans l’autre, l’argent du contribuable et aussi, sans doute, pour d’autres raisons que j’ignore.

        • @ Jeffrey Bardwell

          Si les gens étaient tous bienveillants, ils n’auraient plus besoin ni de monnaie, ni de prix, ils s’observeraient un peu et fonctionneraient suivant les besoins de chacun.

          Aider l’autre au détriment de soi-même (ce que n’est pas forcément l’altruisme) peut être une vertu, tout dépend le contexte.

          @ André

          Ces raisons que vous ignorez sont justement celles que moins on a d’État, plus les gens se sentent responsables les uns des autres, plus la police peut se concentrer sur les vrais criminels et plus tout le monde en profite.

          Le canton de Zurich est au moins 2 fois moins cher que la Suisse-Romande au niveau des impôts, tout en étant plus efficace, avec des meilleurs salaires, moins de chômage, plus de sécurité, et sans que l’aspect social en patisse.

          Vous avez aussi le cas d’Obwald, qui malgré les manœuvres de l’extrême-gauche, a baissé drastiquement sa fiscalité et observe depuis une progression remarquable de son économie qui profite à tous les habitants du canton, riches et pauvres.

          Avant de savoir sous quelle forme idéale (minarchisme, anarcho-capitalisme, etc) devrait s’appliquer le libéralisme, je vous invite déjà au moins à en comprendre les grandes lignes, et vous recommande vivement les écrits de F. Bastiat.

          • @ Aloygah

            C’est précisément ce que font la monnaie et les prix : ils incorporent une information qui permet aux gens d’observer et d’assouvir leurs besoins mutuels.

          • @ Jeffrey Bardwell

            C’est une remarque pertinente! Si je pousse le raisonnement:

            Cela impliquerait que dans les communautés qui vivent sans argent, cela ne peut fonctionner que parce que celles-ci ont une offre de produits relativement restreinte, ce qui fait que chacun en connait implicitement la valeur ajoutée, et que c’est alors pour cette raison, que l’on peut se passer de l’information donnée par la monnaie et les prix…

            Par contre, si l’offre venait à se complexifier et à se diversifier, il deviendrait alors trop compliqué de savoir pour chaque produit ce qu’il représente comme valeur ajoutée, et l’introduction de prix et de monnaie se ferait alors naturellement, dans le seul but de savoir comment partager équitablement… 

            Je prends note… 

    • @aloygah

       » (…) un riche ayant fondamentalement intérêt à ce que les pauvres lui fiche la paix, il sera d’autant plus motivé à lui accorder cette protection, même gratuitement… »
      ————-
      Et en attendant (quand les poules auront des dents ?) l’arrivée de cette utopique fondation, les riches aux USA, au Brésil et dans d’autres pays s’enferment dans des ghettos en banlieue (bien gardés), abandonnant à leur sort les pauvres vivant dans les centres villes ravagés : les riches ne veulent absolument plus contribuer à leur protection contre les maffias, ni même financer les services les plus élémentaires (santé, transport en commun …) .

      Ca c’est le libéralisme réellement existant !

      • @ André

        J’ai répondu au-dessus.

        • Vous croyez avoir répondu… Nuance… Bizoonoors inside ? Oh que voui !!! Il n’y a pas pire que ceux qui prônent le vivrensemble et qui vivent dans le XVIeme… Le négationnisme ça ne marche pas QUE pour les chambres à gaz… « Eduquer », c’est du mao ça… L’idéologie contre les faits je crois qu’il y a pas pire… Allez vivre en tunisie avec une étoile de david autour du cou et vous viendrez causer du meilleur des mondes… Enfin, si vous êtes encore en vie…

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