Le Monde sous ketamine

Le Monde craint une neuro-révolution et une neuro-dictature. Quand les communiqués de Google sont lus sous kétamine, le journalisme français avance.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
transhumanisme

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le Monde sous ketamine

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 mai 2014
- A +

Par Baptiste Créteur.

transhumanismeL’intelligence artificielle se développe : vite, régulons. Car si les machines devenaient plus intelligentes que nous, elles feraient surement les choses différemment, et le changement, c’est mal.

Que les connexions entre machine et humain soient de plus en plus nombreuses dans le futur, et que l’interface entre eux soit de plus en plus permanente, n’est pas en soi une bonne chose. Tout dépend des limites que l’on se fixe, des objectifs que l’on poursuit, des principes qui régissent notre action. Et quand chacun peut choisir ses principes, rien ne va plus.

Laurent Alexandre dans un article du Monde du 5 mai :

En quelques décennies, Google aura transformé l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse. « Dans environ quinze ans, Google fournira des réponses à vos questions avant même que vous ne les posiez. Google vous connaîtra mieux que votre compagne ou compagnon, mieux que vous-même probablement », a fièrement déclaré Ray Kurzweil, lequel est également persuadé que l’on pourra transférer notre mémoire et notre conscience dans des microprocesseurs dès 2045, ce qui permettrait à notre esprit de survivre à notre mort biologique. L’informatique et la neurologie ne feront qu’un !

Ces neurotechnologies sont littéralement révolutionnaires en ce qu’elles bousculent l’ordre social. Pouvons-nous y échapper ? Une contre-neuro-révolution sera-t-elle possible ? Probablement pas. À terme, si Google réussit son pari, un être humain qui refuserait d’être hybridé avec des circuits électroniques ne serait guère compétitif sur le marché du travail. Imagine-t-on une société à deux vitesses, avec des humains non augmentés qui deviendront inévitablement des parias ? En outre, serait-il éthique de ne pas augmenter les capacités cognitives des gens peu doués ?

Quelle est la première préoccupation d’un Français lorsque des avancées scientifiques majeures sont sur le point de transformer la société ? La compétitivité sur le marché du travail, les inégalités entre robots et cyborgs, la redistribution de l’intelligence artificielle. Aux enjeux majeurs du transhumanisme, qui verrait pour la première fois à notre connaissance une espèce s’intégrer à des outils qu’elle a créés, aux découvertes scientifiques mais aussi philosophiques qu’une intelligence supérieure par nature inconcevable pourrait nous apporter, se substituent les questions qu’un député lambda poserait à un ministre lambda un jour normal et pluvieux en France.

Le fondateur de Deep Mind, récemment racheté par Google, qui est un leader de l’intelligence artificielle, affirme lui aussi que cette dernière peut menacer l’humanité dès le XXIe siècle. À l’ère des prothèses cérébrales, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires : la maîtrise de notre cerveau va devenir le premier des droits de l’homme.

Le neuro-hacking a de beaux jours devant lui en tant que conte pour adolescents. Après le contrôle des foules par la propagande et l’exposition permanente à des agents chimiques, les chemtrails et le projet MK de la CIA. D’ici à ce que l’on comprenne que les menaces de contrôle des foules et la surveillance viennent toujours de celui à qui on souhaite systématiquement confier notre défense, l’État, la route est longue. Naomi Klein en fait même l’apanage du libéralisme moderne. Espérons qu’une intelligence supérieure, bien qu’artificielle, nous ouvre un jour les yeux.

Voir les commentaires (31)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (31)
  • D’accord pour dire que le Monde est un journal orienté derrière sa parure d’objectivité.
    D’accord aussi pour que l’article aurait pu traiter un peu plus des grandes merveilles susceptibles de découler du transhumanisme – notons toutefois que certaines possibilités sont évoquées et que la grandeur du projet est aussi détaillée par plusieurs citations.

    Cependant, la réaction idéologique primaire anti-presse française – bien que j’en partage les griefs – est ici inappropriée. L’article soulève globalement des questions légitimes : quelles sont les limites à convenir d’un tel projet ? Comment prévoir les éventuelles dérives ? Comment faire en sorte que l’individu reste libre et intègre ? Comment empêcher les gouvernements de s’approprier de tels outils pour pousser la dictature à un autre niveau ? L’article précise même que Google a créé un comité d’éthique pour réfléchir à ces questions. Le titre de l’article ne fait pas forcément référence à l’autorité gouvernementale, les entreprises peuvent aussi s’auto-encadrer, parfois même lors de débats ouverts – c’est d’ailleurs une idée bien libérale.

    Même dans une situation de marché (plus ou moins) libre, il est du devoir de l’État de garantir la transparence de l’information et la pleine liberté de l’individu. Même sans adhérer au principe de précaution – Dieu m’en garde –, on peut aussi être assez intelligent pour prévoir et anticiper les dangers d’une innovation, ou plutôt, de l’utilisation qui en est faite.

    • @rclolo:

      je suis partiellement d’accord avec vous: de mon point de vue, les questions posez par l’article du monde sont légitimes. Par contre, le questionnement et la réponse ne doit appartenir qu’à chaque individu et pas à l’état. Si je souhaite devenir un cyborg avec les risques que cela comporte, pourquoi l’état devrait être capable de m’en empécher? Et inversement si je ne veux pas en devenir un, pourquoi devrais-je y être forcé???

      Enfin, je pense (mais peut-être serait vous en désaccord) que l’innovation en elle-même ne comporte aucun danger: seul l’utilisation que nous en faisons est potentiellement dangereuse…

      • pff, vous etes graves les mecs.
        C’est du pur bullshit l’article du monde.Exactement du meme tonneau que les articles de Realites dans les seventies, ou ca philosophait par la droite a tout va, et ca faisait des articles aussi debiles qui sur la techno, qui sur les supermarches etc.
        Bilan de cette mentalite gluante, les fRance en 2014 et c’est pas joli joli.

    • « quelles sont les limites à convenir d’un tel projet ? Comment prévoir les éventuelles dérives ? Comment faire en sorte que l’individu reste libre et intègre ? Comment empêcher les gouvernements de s’approprier de tels outils pour pousser la dictature à un autre niveau ? »

      Avec des lois et des taxes, créées par ces surhommes, ces saints qu’on a démocratiquement mis au pouvoir ?

      Maintenant, pourquoi les robots doivent-ils devenir des Frankensteins (encore un juif 🙂 ), des terminators, etc ?

      • Vous méprenez mon propos, en plus de vous résoudre à une sorte d’homme de paille pour servir une contre-argumentation qui n’a pas lieu d’être :-/ Il ne s’agit pas tant de régulation étatique, dont ce site fait suffisamment état des limites et des dérives sur une base quotidienne, mais de régulation de l’entreprise par l’entreprise. Un marché libre, somme toute, dont l’acteur principal (Google) essaye tant bien que mal de garder la confiance publique de ses clients/utilisateurs en tentant de définir une éthique d’entreprise, le tout afin d’évoluer sereinement dans le futur, ce qui est une intention louable et légitime à tout point de vue.

        J’ajoute que vous ne trouverez nulle référence à l’autorité de l’État dans l’article incriminé – sauf, à la rigueur, quand il explicite le fait qu’il n’y a aucune réflexion politique engagée à ce sujet, ce qui est assez vrai au demeurant, et même positif pour les libéraux au sens large.

        Concernant la fin de mon commentaire précédent, je la maintiens. L’État est légitime pour garantir la liberté des individus, et la transparence de l’information nécessaire à la rationalité des arbitrages économiques individuels.

        • la pulsion irrepressible de la regulation, le principe de precaution, sont ancres en vous comme en chaque francais.Pas besoin d’etre socialiste, la culture francaise se charge de l’eradication des pulsions de liberte.

          • Merci pour votre fine analyse, détaillée et argumentée, qui répond en tout points à mon commentaire précédent. Vous confondez autorité étatique et gouvernance d’entreprise, et êtes prompt à faire des raccourcis pour en arriver au terrorisme intellectuel qui caractérise bien la presse de ce pays que vous décriez tant. Encore une fois, j’ignore comment vous en êtes arrivé à cette conclusion, mais se faire insulter de socialiste mouton sur Contrepoints, c’est un peu comme se faire insulter de néo-turbo-libéral dans la rue : on s’y habitue, et on n’y prête plus trop attention.

  • Le neuro-hacking existe déjà. il s’appelle publicité, propagande, escroquerie.
    La neuro-dictature existe déjà. Elle s’appelle éducation nationale.
    Les chose seront-elle pire ?

    Cela étant, on peut toujours se moquer, mais pour moi deux choses sont sûre
    A) c’est une évolution fatale au sens de « inévitable », que l’éventuelle régulation n’empêchera pas (au contraire, la manie régulatrice est un des moteurs de cette évolution : soyez sûre que la NSA pousse à la roue bien plus fort que le principedeprécautionniste du « Monde » ne freine !).
    B) c’est une évolution fatale au sens de « mortel », qui nous jettera dans les poubelles de l’histoire comme elles a jeté les innombrables autres vie intelligentes qui nous ont précédé dans la galaxie. L’humanité disparaitre en douceur dans un bonheur artificiel qui rendra superflu la reproduction.
    Vivons avec ça et tâchons de nous réjouir en attendant la fin. Ça va être passionnant.

    • exactement.
      Toute façon la reproduction est de plus en plus limitée d’elle meme, soi par refus de procréer, soit pour des raisons environnementales (combien de gens n’arrivent pas à avoir d’enfants ?).
      De même que la race risque de se polluer elle même, sans prôner l’eugénisme, certains enfant sont défaillants et propage un génome fragilisé de génération en génération (absence de sélection naturelle).

      L’exemple donné au début du film Idiocracy est une belle illustration. Film cucu et drole, mais qui mérite d’etre vu http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109539.html

    • N’importe quoi.Encore de la peur, le ciel va nous tomber sur la tete tralala.

      • Tu vas mourir, toi aussi, sais-tu ? Le dire, est-ce la marque de la peur ?

      • pourquoi n’importe quoi ? documentez vous, ce que je dis est un constat unanime de la communauté scientifique sur le sujet dans les pays « riches ».

  • Je conseille aux lecteurs du « Monde » de revoir « Retour vers le Futur 2 » demain sur HD1. Marty va en effet visiter le futur en 2015 (imaginé par Robert Zemeckis en 1985).

    Ils apprendront ainsi que nous posséderons tous (entre autres) des voitures volantes l’année prochaine !

    Ce futur représente le progrès technologique en 30 ans, puisque le héros part de 1985. Tout comme Kurzweil et le Monde nous prédisent l’avenir dans 30 ans. Evidemment, le film ne se prend pas au sérieux et est très drole et divertissant. Tout le contraire du « Monde » qui racconte n’importe quoi en se prenant au sérieux mais en n’ayant rien de divertissant. Et dire que l’on subventionne ces escrocs avec nos impots, alors qu’ils brassent du vent, des catastrophes et de réchauffement climatique à longueur d’articles pour vendre leur feuille de chou.

  • @Pragma

    Il est aussi prévu dans un avenir proche que la matière soit numérisable. On pourra donc mettre en fichiers les vivants et se téléporter comme dans Star Trek…

  • un monde parfait n’a pas besoin d’intelligence car l’intelligence se nourrit des imperfections du monde ..et je n’ai pas encore fumer mon premier pétard !

  • Il faut relativiser un peu, le pire n’est jamais certain, et les mécanismes cognitifs même basique reste difficilement « machinisable » ; quand bien même si c’est possible, la taille du dispositif et les ressources nécessaire dépasse largement le volume d’un humain…
    Ce que GOOGLE fait n’est que de l’analyse comportementale et prédictive à partir du vécu de l’individu. On est encore loin de l’AI.

    Par contre ce qui est CERTAIN, et justifie bon nombre d’étude sur la baisse des capacités intellectuelles des hommes dans le futur, c’est l’omniprésence des machines pour faire le travail à notre place ou pour nous aider.
    Le GPS est le meilleur exemple de ce vers quoi on se dirige. si n’importe qui pouvait traverser la France avec une carte papier, c’est de moins en moins vrai.

    Le fait de déléguer des taches annexes ou pénible aux machine nous fait perdre peu à peu certain mécanisme cérébraux de sorte qu’on ne réfléchi plus trop sauf pour réaliser son travail. une compétence unique au service d’un employeur, au delà la réflexion sera limité.

    Au sujet de savoir si il y aura un monde à 2 vitesses, ça semble évident. reste à savoir comment ces « 2 mondes » vont cohabiter.

    • « Ce que GOOGLE fait n’est que de l’analyse comportementale et prédictive à partir du vécu de l’individu. »
      Et c’est aussi ce que fait ton cerveau, en fait.
      « On est encore loin de l’AI. »
      On est pas loin de l’AI, on est y est déjà. On ne le reconnais pas encore, mais c’est déjà là.
      +1 pour le reste

      • Le comportement humain artificiel n’est pas l’intelligence artificielle. Que les machines soient capables de prédire ou de reproduire les âneries avant qu’on les fasse n’a qu’un intérêt académique. L’intelligence, c’est la création, l’application dans un domaine de quelque chose issu d’un autre domaine et n’ayant à priori rien à voir, la reconnaissance dans un déchet comme une moisissure d’une utilité imprévue. C’est ce que Google va abolir, en stéréotypant le comportement, en répétant à l’infini les existences passées.
        Do while (1)
        L’homme aura perdu ce qui le différenciait du cycle de l’eau ou de la limace.

        • « intelligence » est un mot idéalement flou, dont on ne sait trop ce qu’il désigne, et pour lequel en général on adopte une définition visant à coller à nos préjugés. Alors le débat sémantique, non merci. Je dirai juste que l’IA c’était mon domaine d’étude, et que j’ai arrêté quand j’ai compris qu’il n’y avait rien à étudier : c’était déjà fait. Crois le ou pas, peu importe.

          « L’homme aura perdu ce qui le différenciait du cycle de l’eau ou de la limace. »
          On est d’accord, en fait.

  • Ce qui est clair, c’est que le journal le Monde a très peur de disparaitre à cause, entre autres, de Google….

  • Comme aime à le rappeler Auguste Derrière « L’intelligence artifielle n’a aucune chance face à la stupidité naturelle »

  • Les commentaires ici meme sont phenomenaux.

    « L’article soulève globalement des questions légitimes »

    ARGHHH.Aucune de ces questions a la con n’est legitime a part peut-etre pour des philosophes de salon qui n’ont rien de mieux a branlotter.
    Le Monde, comme n’importe quel francais sollicité avec tactique juste apres le fromage, ne peut s’empecher de disserter sous une structure si convenue et si ressassée partout, tout le temps en fRance que c’en est presque douloureux.
    C’est le niveau zero de l’intelligence tout comme vos commentaires en sont la couche du dessus, tres fine et qui n’a pas couté beaucoup d’efforts.
    Le Monde nous montre a quel point la prison mentale est scellée, quand il est absolument impossible d’écrire sur quoi que ce soit d’aussi absolument phenomenal que l’avenir de l’IA en des termes aussi radoteux du dentier, aussi poussifs, aussi administratifs, aussi desesperement depourvus de toute perspective, de toute trace de vision, aussi vides et mornes.
    C’est le pousse-crayon minable, le sous-stagiaire merdeux dont est fait le journaliste actuel qui nous torche un sous residu de pisse de prof de l’ednat, meme pas assez excitant pour des eleves de premiere.
    Et vous pedalez dans la meme boue avec bonheur, bande de moules.

  • Tiens ça me rappel un épisode de Stargate dans lequel chaques citoyens portent un appareil qui le relie à une espèce de neuro-internet.
    Les gens vivent dans une bulle de protection qui rétrécie avec le temps suite à un dysfonctionnements graduel et l’intelligence du réseau fait disparaître des citoyens de temps en temps en les contrôlant et efface le souvenir de l’existence du citoyen disparu chez les autres membres de la communauté.

    Quand on me parle de droit à l’oubli numérique, c’est vraiment freakant alors immaginez avec ça…

  • Voici la source de l’article :
    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/05/05/les-neuro-revolutionnaires_4411828_1650684.html?xtmc=google&xtcr=17#
    Il a été écrit par Laurent Alexandre chirurgien qui a fait Science Po, HEC et l’ENA. Compagnon de route d’Alain Madelin et admirateur de Jacques Attali :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Alexandre

    • « chirurgien qui a fait Science Po, HEC et l’ENA. »

      Un bac+20 doté de la ferme intention de soigner son prochain, quoi…

  • Et sinon vous avez déja testé la kétamine ?

    c’est fun, mais gare aux violentes nausée après une heure de trip !

  • J’ai toujours pensé que l’Homme était un embryon mort né.
    Le corps humain est un boulet qui nous réduit à une existence misérable et pathétique.
    Dès que ces technologies arrivent sur le marché je donnerai tout pour devenir transhumain.
    Le transhumanisme élèvera notre conscience à un niveau simplement inimaginable par un simple cerveau.
    Barboter dans la merde ou atteindre le nirvana, ce n’est qu’un choix à faire.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Voilà maintenant quatre ans que le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne. Depuis le Brexit, la Grande-Bretagne a connu trois Premiers ministres, et d'innombrables crises gouvernementales. Néanmoins, malgré le chaos de Westminster, nous pouvons déjà constater à quel point les régulateurs du Royaume-Uni et de l'Union européenne perçoivent différemment l'industrie technologique. Le Royaume-Uni est un pays mitigé, avec quelques signes encourageants qui émergent pour les amateurs de liberté et d'innovation. L'Union européenne, qua... Poursuivre la lecture

2
Sauvegarder cet article

It has been four years since the UK formally left the European Union. Since Brexit, Britain has been through three prime ministers and countless government crises. Nonetheless, despite the chaos of Westminster, it is already becoming clear how differently regulators in the UK and EU view the technology industry. The UK is a mixed bag, with some encouraging signs emerging for fans of freedom and innovation. The EU, meanwhile, is pursuing a path of aggressive antitrust regulation on various fronts.

 

AI ‘Bletchley Declaration’

Now... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles