« Le Livre des Livres » de Marc-Antoine Mathieu

Marc-Antoine Mathieu, anthologie de l’œuvre d’un dessinateur fascinant et hors norme (5)

 

Par Johan Rivalland

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« Le Livre des Livres » de Marc-Antoine Mathieu

Publié le 30 décembre 2017
- A +

Par Johan Rivalland.

Noël est passé mais c’est toujours le moment de trouver des idées de cadeaux. Présentation de quelques-unes des créations d’un auteur bien singulier et hors norme dans l’univers de la Bande dessinée. D’une originalité incroyable et une imagination sans pareil.

Le Livre des Livres

Encore une création originale de Marc-Antoine Mathieu. Si le titre m’attirait et que j’étais curieux de voir ce qu’il allait de nouveau proposer, j’ai été surpris en le recevant, à la fois par le format de ce livre, son type de matériau et son contenu.

Un peu déçu, je dois bien l’avouer, car j’espérais autre chose, mais je ne puis que reconnaître dans le même temps l’étendue du talent de l’auteur, sa capacité à se renouveler et à trouver sans cesse de nouvelles idées.

Le livre est de la taille d’un gros annuaire ou, pour une meilleure comparaison, d’un « Beau livre ». Mais surtout, au lieu de pages papier, il est exclusivement conçu en pages cartonnées épaisses (et pèse aussi un certain poids). Il se singularise ensuite par son contenu inhabituel : pas une histoire, comme je l’espérais, mais un procédé original, qui part d’une idée relativement incongrue que la Quatrième de couverture présente ainsi :

 

Le Grand Entrepôt des albums imaginaires renfermait toutes les couvertures des livres en attente de leur récit.

Un jour, l’entrepôt  brûla. Toutes les couvertures – fictions de fictions – disparurent dans les flammes. Une formidable fumée blanche obscurcit le ciel, de Babel à Alexandrie.

Certains poètes avaient prédit cette non-catastrophe : elle n’était à leurs yeux que le juste retour du vain aux cendres.

Des couvertures échappèrent miraculeusement à la destruction. Le Livre des Livres en réunit quelques-unes.

Dès lors, le lecteur contemplatif (car il s’agit du lecteur que cela intéressera) peut retrouver et admirer tout le talent créatif de Marc-Antoine Mathieu et ses thèmes de prédilection. Au sein d’un univers fait d’étrange, de dimensions différentes, de réflexion philosophique et de jeux de mots subtils ou de miroirs, mêlant sciences physiques et abstraction, détails infimes et couvertures flamboyantes, aux confins du fini et de l’infini. Le tout en noir et blanc.

Une œuvre artistique à part entière. Un livre peu commun. Et une réalisation étonnante.

 

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
5
Sauvegarder cet article

Le souvenir un peu oublié ou ignoré d’une époque où le totalitarisme sévissait en France, jusqu’à l’extrémité de l’horreur : la tentative d’extermination totale des Vendéens. Un remarquable travail de narration, sous la plume de Reynald Secher et les dessins talentueux de René Le Honzec.

Les lecteurs de Contrepoints sont familiers des dessins de René Le Honzec qui, bénévolement et avec passion, ne manque pas d’illustrer l’actualité quotidienne, apportant une touche humoristique aux articles des différents auteurs.

Je ne le conna... Poursuivre la lecture

C’est devenu une tradition. Chaque nouvelle conférence internationale sur le climat est précédée d’un intense brouhaha écolo-médiatique visant à dénoncer la criminelle inaction des États face au risque imminent de fin du monde du fait du réchauffement climatique anthropique provoqué par l’utilisation persistante des énergies fossiles.

La COP27 qui s’est tenue ce mois-ci à Charm el-Cheikh n’a pas dérogé à la règle (ici, ici), mais elle fut néanmoins l’occasion d’une nouveauté militante aux allures de pandémie : le lancer de broyats alim... Poursuivre la lecture

ntf
0
Sauvegarder cet article

Après une inauguration en présence du ministre chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot, puis une journée réservée à ses membres, la NFT Factory, évoquée dans un article précédent, a ouvert au public ce samedi 22 octobre.

L'adresse, longtemps confidentielle, est une bonne surprise : 137 rue Saint-Martin à Paris, juste en face du Centre Pompidou. Cet emplacement face au célèbre musée d'art moderne est symbolique, le crypto-art, cet art utilisant les blockchains et la technologie étant un élément majeur de la NFT Factory.

Le rez-de-c... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles