La défiance : cette taxe silencieuse qui pénalise la prospérité

La crise sanitaire n’a fait au fond qu’accélérer une dynamique de défiance qui, pour le politologue Francis Fukuyama, remonte au moins au XVIe siècle.

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manifestation pass sanitaire bastille (crédits FMas)

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La défiance : cette taxe silencieuse qui pénalise la prospérité

Publié le 3 août 2021
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Par Frédéric Mas.

Mauvaise évaluation des pouvoirs publics ? Mépris bureaucratique pour le débat démocratique ou tout simplement panique sanitaire au sommet ? Peu importent les raisons, le caractère punitif de la politique sanitaire d’Emmanuel Macron avec l’adoption controversée du pass sanitaire a déclenché une vaste campagne de protestation dans tout le pays.

Impossible aujourd’hui de réduire l’opposition au pass et à la vaccination obligatoire à une poignée d’allumés ou d’antivax. Ce sont désormais des juristes, des soignants, des pompiers hier en première ligne de la guerre contre le virus qui s’insurgent contre ce qu’ils estiment être des atteintes graves aux libertés individuelles.

La défiance victime de la politique sanitaire

L’extrême polarisation du débat sur la vaccination encouragée par les pouvoirs publics a fait une victime décisive : la confiance. Confiance réciproque entre citoyens, envers les institutions, envers la science. Et cette confiance sera très difficile à rétablir, ce qui est une mauvaise nouvelle pour la stabilité et la prospérité de notre démocratie représentative.

Dans un essai publié en 1995, Francis Fukuyama explique que la communauté politique n’est pas uniquement forgée à partir des règles explicites du droit positif et des outils de régulation administratifs. Elle s’appuie sur des règles éthiques implicites qui régulent les interactions individuelles en tissant de la confiance réciproque.

L’absence de ces règles implicites peut conduire à des sous performances en matière économique, ce que les économistes désignent par un déficit du « capital social », c’est-à-dire de la capacité à travailler ensemble selon des buts définis en groupes ou au sein d’organisation.

Contrairement à la vision classique du capitalisme qui consiste à réduire sa dynamique à des facteurs matériels (la disponibilité de la terre, la quantité d’industries, etc.), parler de capital social fait reposer son essence dans la connaissance et sur les compétences des individus. La réflexion de Fukuyama rejoint ici celle de Deirdre McCloskey, Joyce Appleby ou encore Matt Ridley sur l’économie de marché comme « cerveau collectif ».

Règles formelles et informelles

Pour Fukuyama, les règles et les normes qui permettent la capitalisation sociale agissent en complément du droit, des contrats ou encore du postulat de la rationalité des acteurs en démocratie libérale. En fluidifiant les relations sociales, elles participent de la stabilité et de la prospérité des sociétés ouvertes. Elles dessinent une socialisation spontanée qui se loge au sein des communautés intermédiaires (voisinage, entreprises, associations) distinctes de la famille et des États.

Bien entendu, toutes les relations individuelles ne se réduisent pas à la confiance. Les hiérarchies, les organisations formelles et structurées sont nécessaires là où le capital social fait défaut. Les gens qui ne se font pas confiance coopèrent par l’intermédiaire de régulations négociées, acceptées et exercées parfois par la coercition.

Pour Fukuyama, ces hiérarchies, qui sont des substituts à la confiance, engendrent des coûts de transaction plus ou moins lourds selon les pays. Un pays suradministré comme la France où la défiance encourage l’explosion bureaucratique et où l’explosion bureaucratique encourage la défiance, l’activité économique se trouve pétrifiée.

En effet, pour l’essayiste américain la défiance que cherche à combler la régulation, mais qui crée aussi de la défiance par sa nature coercitive, équivaut à une sorte de taxe sur toutes les activités économiques du pays. Cette taxe, les pays avec un fort niveau de confiance en font l’économie.

La crise sanitaire n’a fait au fond qu’accélérer une dynamique de défiance, qui pour Fukuyama remonte au moins au XVIe siècle : la centralisation monarchique a détruit la socialisation spontanée en France. Ajoutons que cette centralisation n’a fait que s’accroître avec la révolution, le moment napoléonien puis l’émergence de l’État providence. Aujourd’hui, la défiance atteint des records et plutôt que de chercher à l’atténuer, les pouvoirs publics l’instrumentalisent pour aboutir à leurs fins. Jusqu’au morcellement culturel et social du pays ?

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  • Pour un socialiste, les taxes sont bonnes pour l’économie.
    J’imagine la réaction d’un socialiste qui tomberait par hasard sur ce texte … « Fukuyama s’est encore trompé ! »

  • Vaste campagne de protestation , faut relativiser car ces gens ne sont qu’une minorité qui comme les guignols en jaunes prend en otage les autres par égocentrisme avec leurs je suis pas antivaccins mais anti-pass mais qu’ils se fassent vacciner et voila fin de l’histoire au lieu de pleurnicher en déblatérant propos débilitants pour débiles , car a refuser de se faire vacciner se sont ces gens qui prennent les autres en otages car tant que nous serons pas tous vaccinés le cirque continueras !!!

    • Mais je croyais que la France était une démocratie libérale. On m’aurait menti !
      Jusqu’à nouvel ordre, tout ce cirque est provoqué par le gouvernement qui ne s’est pas gêné pour piétiner nos droits fondamentaux.
      Et en plus le gouvernent veut instaurer un outil de traçage de la population, alors qu’un simple certificat médical suffit, comme on le fait habituellement.

    • C’est sûr, comme je l’ai lu, quand tout le monde sera vacciné, l’état rendra ses pouvoirs exceptionnels, car il n’en aura plus besoin. J’en suis sûr, la preuve on a quitté l’état d’urgence terroriste, et Vigipirate n’est là que temporairement, 26 ans seulement.

    • C’est un poil plus subtil que ça.
      La crise sanitaire s’arrêtera si et seulement si toutes les personnes vulnérables sont vaccinées. Plus de 65 ans, plus de 50 ans avec comorbidité et personnes obèses.
      C’est aussi la position de l’OMS qui déplore – elle parle de scandale moral – qu’on vaccine des ados et des jeunes dans les pays riches au détriment des personnes à risque dans les pays pauvres.
      Nous découvrons ces jours-ci, par le biais des autorités americaines, que les vaccinés attrapant le covid ont autant de charge virale dans leurs muqueuses, et sont donc autant contagieux que les non-vaccinés. Seul bonus : peut-être moins longtemps, leurs anticorps réagissant plus vite à l’infection.
      Autre élément : contrairement à ce qu’on entend souvent (méthode Coué de nos gouvernants ?), on ne vaccine jamais en pleine épidémie, car c’est justement de nature à créer de nouveaux variants…
      Conclusion : on se vaccine surtout pour soi et non pour les autres. Ce qui renforce l’idée selon laquelle il faut mettre le paquet sur les personnes à risque et ne pas aller, au moins dans un premier temps sur la vaccination générale.
      Par ailleurs, évitez de parler de « prise d’otage », c’est une ineptie, je viens de vous le montrer, et ce faisant, vous vous abaissez au niveau des antivax qui parlent de dictature… Ce qui n’est guère malin.

      • En fait c’est logique, les vaccins stimulent l’immunité sérique, mais pas les muqueuses comme les voies aériennes supérieures qui sont du ressort des Ig A. Le vaccin n’empêche pas le virus de s’installer dans le pharynx, il empêche un attaque de l’endothélium pulmonaire par les Ig G et M.

      • Drôle d’idée que ce que l’on ferait dans les pays riches serait au détriment des pays pauvres. Marre de ce concept où le bonheur des uns s’accompagnerait nécessairement du malheur des autres, et où on ne pourrait s’enrichir qu’en appauvrissant son prochain !

        • Ce n’est justement pas une histoire d’enrichissement. En achetant beaucoup trop de doses (puisque seule la vaccination des personnes fragiles n’a d’intérêt), les Etats des pays riches non seulement opèrent un gaspillage de richesse qui appauvrit leurs ressortissants, mais nuisent également à la santé des citoyens des pays les plus pauvres en asséchant le marché par leurs acquisition de vaccins excessives, maintenant les prix à des niveaux élevés.

          • Le gaspillage de richesse n’existe que parce que personne de solvable ne propose de se substituer aux états qui ont trop commandé au moment de la livraison. Rendez d’autres clients solvables, au lieu de demander à ceux qui ont trop commandé de brader ce dont ils n’ont pas l’urgente nécessité. cf. supra.

            • Ben voyons. C’est beau comme du macronisme totalement dépassé par les événements.

            • Et surtout, ce n’est pas un problème de solvabilité, mais un problème d’assèchement de marché, totalement inutile, par des Etats sous la pression d’une population prise d’une peur panique irrationnelle face au covid, dont vous êtes le parfait représentant.

              • C’est un problème d’absence de marché concurrentiel.
                Quant à l’assèchement du marché, on ne peut en parler que là où ceux qui veulent des doses en trouvent dans un délai court sans faire d’acrobaties sur un internet qu’ils ne maîtrisent pas forcément. Ca n’était certainement pas le cas en France il y a quelques semaines, si vous vous aviez aidé des vulnérables à se faire vacciner, vous le sauriez. Et aider des vulnérables, du tiers-monde ou du premier, ça veut toujours dire leur apprendre à pêcher plutôt que leur offrir les poissons dont vous n’avez pas l’usage.

                • « C’est un problème d’absence de marché concurrentiel. »

                  Merci de finir par dire la même chose que moi.

                  Quant à la suite de votre message, je vois que vous ne comprenez rien à rien, en mélangeant tout : le fait qu’il y ait eu des dysfonctionnements en France dans la distribution des vaccins en raison de la logistique vaccinale nullissime mise en place par l’équipe de Macron n’a rien à voir avec le sujet dont on parle : on évoquait jusqu’ici le marché au plan international avec d’un côté les offreurs (les labos) et de l’autre les demandeurs (les Etats).

                  Ce marché est totalement faussé par les demandes délirantes des pays occidentaux sous l’emprise d’une peur panique : quel intérêt a le Canada de commander 7 fois plus de doses qu’il n’a d’habitants ? Quel intérêt a la France de commander des doses pour 100 millions d’habitants et de chercher à tout prix à vacciner des enfants qui ne risquent strictement rien avec cette maladie ? Et les gens qui vantent cette politique de gaspillage osent en plus parler de générosité alors que, non content de gaspiller la richesse des Français pour des dépenses inutiles, l’Etat prive les pays n’ayant pas les mêmes capacités financières d’un accès aux vaccins.

                  • Tiens, c’est bizarre, je ne comprends rien à rien sauf quand vous pouvez en tirer une confirmation de VOS élucubrations, mais vous, certainement, vous comprenez tout à tout.
                    En particulier, les offreurs sont bien les labos, mais les demandeurs ne sont pas les états, ce sont ceux qui souhaitent se faire vacciner. Les états, dans l’affaire, ne sont que des intermédiaires véreux et préoccupés de leur image. Leur peur panique est de se retrouver sans doses et donc hors du coup, alors que ces doses feraient l’objet d’une demande chez leurs citoyens et seraient disponibles dans d’autres pays moins mauvais. D’où leurs commandes de doses diversifiant les fournisseurs et se prévoyant robustes envers la défaillance de certains d’entre eux.

                    • « mais les demandeurs ne sont pas les états, ce sont ceux qui souhaitent se faire vacciner »

                      N’importe quoi. Je perds mon temps à discuter avec quelqu’un qui veut avoir raison sur un sujet qu’il ne maitrise absolument pas.

                    • Encore un aspirant dirigeant frustré qui perdrait son temps à discuter vu qu’il a décidé que ses interlocuteurs sont des nuls, tandis que lui…

                    • L’ennui, ce sont ces gens qui n’ont pas de temps à perdre, qui ne respectent pas leur interlocuteur, et qui savent d’avance tout de tout. La défiance est la conséquence immédiate de leur attitude, mais ne les rend que plus arrogants et prétentieux : pas de temps à perdre…

        • Si vous voulez que les pays pauvres aient des doses, montez des fondations pour les acheter pour eux, et donnez à ces fondations, afin qu’elles puissent les payer au juste prix. En un mot, aidez une économie de marché à se mettre en place en aidant de nouveaux clients à apparaître, c’est le meilleur moyen d’éviter les connivences et les erreurs et abus administratifs dans les marchés d’état.

          • Ben voyons… Vous applaudissez les Etats occidentaux totalement à la dérives qui faussent le jeu du marché, et faites la leçon aux pays pauvres qui ne peuvent accéder à cette pseudo économie de marché totalement faussée…

    • « car tant que nous serons pas tous vaccinés le cirque continueras ! »

      Le cirque de Macron et de ses sbires a fait 152% plus de morts qu’en Allemagne, 136% de plus qu’en Suisse, 127% de plus qu’au Luxembourg, 118% de plus qu’en Suède.
      .
      Le seul résultat visé et atteint a été d’anéantir toute contestation et d’établir un contrôle quasi absolu sur la vie des Français.
      .
      Biologiquement le « zéro covid » est un mensonge éhonté et le cirque durera au moins jusqu’à la réélection de Macron et probablement après pour faire taire toute contestation.
      .
      Vous êtes le rêve de tout dictateur. Non seulement on peut vous faire gober n’importe quoi, mais en plus vous participez activement à la propagande si ce n’est à la répression.
      Soyez franc, applaudiriez vous que Macron mette les non-vaccinés dans des camps ?

    • “ tant que nous serons pas tous vaccinés le cirque continueras”

      Debut 2020 on nous a dit “tant que nous ne serons pas tous confinés le cirque continuera”. Après on nous a dit “tant que nous ne serons pas tous masqués le cirque continuera”. Puis “tant que nous ne respecterons pas tous le couvre feu le cirque continuera”. Permettez moi de douter que la vaccination suffise à mettre un terme au cirque!

      • Surtout quand l’efficacité de la-dite vaccination n’est pas à la auteur des espérances initiales et ne cesse de baisser…

    • Demain, je prendrai ma 7ème dose en attendant la 12ème vague.

  • Merci pour cet article qui éclaire quelque peu ma réflexion.
    Je pensais naïvement que le capitalisme social était réservé au seuls pays socialo/communistes.

    • Je crains que vous n’ayez rien compris au propos, et que vous confondiez le « capital social », que F.Mas prend soin de mettre entre guillemets, avec capitalisme social, dont il n’est pas du tout question ici.

  • On peut en déduire que le principe de subsidiarité, en plus d’être plus légitime et démocratique que le centralisme, est aussi économiquement le plus efficient car en améliorant les interactions sociales reposant sur la confiance « locale », il limite les coûts de superstructures censées remplacer leurs absence.

  • Monsieur Alain Peyrefitte écrivait il y a quelques années un livre intitulé « La Société de Confiance ». La confiance est l’huile qui fluidifie les relations économiques, les rend plus rapides et nombreuses. C’est le secret du développement. La méfiance, qui engendre le formalisme, ralentit les échanges et freine l’esprit d’initiative.
    Les Français possèdent douze mille milliards d’euros dans leurs bas-de-laine. Le Pouvoir collectiviste se plaint qu’ils les gardent plutôt que de les dépenser, pour favoriser la « relance ».
    Nos dirigeants pensent-ils réellement qu’il reste le moindre brin de confiance dans la tête de citoyens qui ne font depuis longtemps crédit à l’État que de sa magistrale inventivité en matière de taxes ? La déroute économique, ils le savent bien, n’aura pas pour résultat que l’État réduise son train de vie, que diminue le nombre d’élus, que soient supprimés les comités Théodule, que soient éradiquées les largesses clientélistes. Les Français se demandent simplement comme sera l’intitulé de la prochaine exaction taxatoire.

  • Une petite dose de méfiance est toujours bonne pour la confiance !
    Bon en France défiance/confiance est quasi une relation manichéenne donc impossible.

  • Des soignants , des juristes , des pompiers ???? oui mais combien ??? un peu facile comme méthode !!! La défiance datant du 16ème siècle on peut déjà écarter Macron comme coupable principal !!!!

  • Fuite en avant indispensable pour que le bilan de leur gestion désastreuse de cette « crise » n’intervienne qu’après les élections présidentielles.

  • D’une manière générale quand l’Etat dit que c bon pour vous , comprenez que c bon pour lui et surtout mauvais pour vous . Et inversement !

  • Sans vouloir être désobligeant les anti pass qui manifestent sont une poignée d’allumés. Comment prétendre que 0.3 % de la population n’est pas une poignée et uniquement cela. Il faut arrêter comme le font les médias médiocres de monter la chose en mousse. Ils ne font qu’exacerber, précisément les divisions entre Français déjà bien présentes. La France n’est plus un pays mais un ensemble de tribus comme en Afrique, lesquelles tribus s’opposent de façon permanente, ce qui a bien pour effet de diviser encore et encore. Le capital social dont vous faites état se rapproche de zéro dans pays qui coule doucement dans les abysses de la médiocrité. Ce n’est plus la France des Lumières mais bien celle des allumés, et, qui plus est se donne en un spectacle lamentable au monde entier. Triste déchéance…

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