L’État français de plus en plus brutal et autoritaire

Emmanuel Macron déplore la contestation de l’autorité parmi ses concitoyens. Une vision de la gouvernance exclusivement verticale.

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L’État français de plus en plus brutal et autoritaire

Publié le 27 décembre 2020
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Par Claude Robert.

Il est assez consternant qu’Emmanuel Macron déplore « la contestation de toute forme d’autorité, y compris de l’autorité académique et scientifique » (L’Opinion, 22/12/20). La récente flambée protestataire est parfaitement concomitante des démonstrations d’autoritarisme de son gouvernement.

Fidèle à ses tours de passe-passe rhétoriques, le président tente un parallèle avec la contestation de l’autorité académique et scientifique. Mais cette contestation semble dépendre de causes qui n’ont pas grand-chose à voir. Il s’agit bien sûr, pour le Président, de faire diversion de ses propres fautes.

La présidence d’un quasi despote même pas éclairé

La présidence de Macron est une longue et douloureuse succession d’atteintes aux libertés individuelles. Tout a commencé dès sa prise de pouvoir par la tentative de choisir les journalistes autorisés à suivre ses déplacements et son actualité présidentielle. Faut-il une solide inculture humaniste pour oser pareil coup, sans même s’en cacher ?

La réaction des médias ne s’est pas fait attendre, avec une pétition intitulée « Monsieur le Président, il n’appartient pas à l’Elysée de choisir les journalistes ». Pétition à laquelle, fidèle à ses acrobaties dialectiques, le président a répondu qu’il s’agissait au contraire d’une « démarche d’ouverture » de sa part (Femmes Actuelles 19/05/17).

L’anachronique limitation à 80 km/h fournit le second exemple patent du dirigisme compulsif de son gouvernement. Cette mesure a été le principal déclencheur d’un mouvement de révolte de très grande ampleur, les Gilets jaunes, contre lequel Macron déploiera sans la moindre honte un dispositif d’une violence inconsidérée.

Ce qui amènera, excusez du peu, Amnesty International et le Conseil de l’Europe à émettre un avertissement, respectivement pour « usage de la violence » et « utilisation abusive des LBD » !

Rien d’étonnant à ce que le mouvement se soit durci et ne poursuive qu’un seul objectif : obtenir la tête du président. N’est-ce pas une réaction naturelle après les cent-quarante blessés graves parmi lesquels quatorze qui ont perdu un œil ? L’arrêt du mouvement n’est bien évidemment que temporaire, simplement dû aux contraintes imposées par la pandémie de coronavirus.

La première vague de cette pandémie fournit également une autre preuve de la violence du gouvernement, celui-ci décrétant le plus brutal des confinements du monde libre, tout simplement pour enrayer les conséquences de son inaction. L’obligation d’un formulaire de sortie, à remplir comme pendant les heures sombres de l’occupation, est révélatrice de cet autoritarisme centralisateur d’un autre âge.

Tout aussi malodorante est l’incroyable directive émanant du ministère de l’Intérieur qui en mars 2020 interdisait aux gendarmes le port du masque, tout simplement parce qu’aucune commande n’avait été passée suffisamment tôt. Cette mesure liberticide et dangereuse a tout naturellement déclenché l’ire de plusieurs syndicats de policiers, ceux-ci menaçant le gouvernement de leur « droit de retrait ».

À côté de ces violences gratuites et injustifiées vis-à-vis des Gilets jaunes et des policiers, la clémence dont ont bénéficié les manifestants de Notre-Dame-des- Landes, les Blackblocs ou encore les grévistes de la SNCF (qui ont pourtant pris en otage la population dans son ensemble) s’additionne au malaise général.

Tout comme les multiples tentatives pour réglementer les échanges sur Internet et les réseaux sociaux. Elles procèdent de cette même pulsion dirigiste et centralisatrice de nature à soulever l’esprit de rébellion parmi les citoyens. Car le gouvernement n’apparait plus comme le garant de l’État de droit, capable de protéger les libertés individuelles, mais au contraire comme une espèce de Léviathan aussi partial que despotique !

La science et la culture face à l’inculture et aux affects

Dans l’essai Conditions de l’éducation, M. Gaucher, M.C. Blais et D. Ottavi abordent entre autres sujets le recul de l’autorité académique et scientifique. Celui-ci est analysé comme multi-causal. À la baisse lente et progressive du prestige de l’enseignant, induite par l’affaissement des deux piliers : impératif du savoir et légitimité de l’institution, s’ajoutent aux excès d’autoritarisme scolaire d’antan des difficultés plus récentes liées à l’émergence des moyens numériques de connaissance, à la chute du niveau d’instruction ainsi qu’à un retour du religieux.

Toutes ces raisons se cumulent. Il en résulte une société qui semble se détourner de l’esprit scientifique, des raisonnements logiques, en un mot, de l’esprit des Lumières. Une évolution que l’on pourrait qualifier de régressive, la secondarité d’une société nourrie d’objectivité scientifique et de culture humaniste cédant progressivement le pas à la primarité, c’est-à-dire aux instincts, aux impressions purement subjectives et émotionnelles, tout ce qui hélas la rapproche des sociétés dites primitives.

Or, de ces tendances constatées dans de nombreuses régions du monde, seule la chute du prestige des institutions scolaires et universitaires semble commune à la contestation du pouvoir politique que dénonce Macron. Le reste apparaît bien spécifique à la France, et particulièrement lié à la tournure de démocrature violente qu’a subitement imprimé sur notre pays l’actuel président socialiste !

Le plus triste dans cette histoire est qu’il déplore lui-même les conséquences de ses propres dérapages. Tel un pompier pyromane, il s’étonne ou feint de s’étonner de l’incendie. Et comme s’il s’adressait à un peuple de demeurés, il fait miroiter un « monde d’après » tout en imposant au pays une régression autoritariste digne d’une autre époque.

Tout cela en dit long sur ses penchants totalitaires, et sur les révoltes qu’il est en train d’alimenter malgré lui contre l’État et ses institutions les plus représentatives. Institutions parmi lesquelles l’ENA, la matrice infernale capable d’enfanter des diplômés dénués du respect démocratique, la matrice à l’origine de la démocrature qu’est devenu notre pays.

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  • brutal et autoritaire parce qu’incapable de se faire respecter en tant qu’homme d’état respectueux des autres ; l’habit est trop grand pour lui ; dur dur à avaler quand on est aussi imbu de soi ….sans raisons valables ….

    • Comme tous les grands orgueilleux, lui trouve qu’il est trop grand pour l’habit…
      Mais ce qui n’est pas abordé, et pourrait être encore plus inquiétant que les brutalités médiatisées, c’est la convergence entre la transition écologique et un cocktail chinois (grand bond en avant + révolution culturelle) , avec le relais tantôt naïf, tantôt soumis, tantôt militant de toutes les forces politiques, de toute la fonction publique et assimilée, et de tout ce que la gauche décroissante a noyauté : les médias, les associations, l’édnat, etc…
      Toutes ces injonctions écologistes de faire et penser comme ils veulent, ça peut swinguer quand on va recevoir l’addition …

  • Le peu de chefs du pouvoir qui ont la même attitude que lui sont des dictateurs autoritaires. Tu m’étonnes qu’un homme comme Al Sissi, se retrouve décoré de la Légion d’Honneur à l’Elysée. Dans un Etat de droit doté d’institutions publiques garantissant les libertés fondamentales, je trouve ça hallucinant de trouver anormal une contestation de l’autorité. Surtout quand cette même autorité a fait preuve d’un laxisme sur plusieurs sujets. Jamais les libertés individuelles n’auront été aussi affaiblies sous ce mandat-là.

  • Dire que Macron se rêve totalitaire, c’est consternant. Certes c’est un étatiste de droite, infantilisant et paternaliste, mais ça ne dépasse pas ça. Je vois même ci-dessus des gens le traiter de psychopathe, brutal et autoritaire… une de ces personnes a pourtant toujours été supportrice de Trump dont les méfaits sont à bien autre échelle que Macron. Ce dernier n’est pas un grand président, il a déçu, il n’a pas su communiquer et ça l’énerve. Il a cru que tout le monde allait adorer ses idées mais il fait une erreur classique : il croit que les gens ne sont pas d’accord parce qu’ils n’ont pas compris.

    • Vous devriez regarder les faits et les entorses au droit

    • « c’est un étatiste de droite,  »
      Voilà qui signe l’auteur d’une telle phrase… 🙂 Il fallait oser.

      « Trump dont les méfaits sont à bien autre échelle  »
      Quels méfaits?

       » il a déçu,  »
      Certes, il a perdu les élections présidentielles sur lesquelles il y aurait bcp à dire… Mais il a gagné toutes les autres élections qui avait lieu dans le même temps (locales, senatoriales, élection de gouverneurs de différents Etats, et même à la chambre des représentant qui reste à majorité démocrates mais avec une perte de sièges pour ces derniers). Ses idées ont donc parfaitement été comprises. Au grand damne des démùocrates d’ailleurs.

    • Étatiste de droite? vous devriez d’abord en apprendre un peu plus sur Macron qui est encarté au PS et qui fut conseiller et ministre de Hollande! Elle a bonne mine votre droite!
      Et oui les faits sont là. Qui veut faire passer une loi Fake news et d’où viennent les lois Avia et Sécurité globale?
      Quant à Trump il n’a PAS passé de loi liberticide, et au contraire supprimé des milliers de règlements inutiles. Vous ne savez rien de son bilan, pas plus que celui de Macron d’ailleurs.

  • Bien d’accord sur l’ensemble du constat !
    Un bémol cependant : il n’y a eu aucune mansuétude envers les zadistes, les blackblocs ou les grévistes de la SNCF. Ceux-ci ont en réalité une solide compétence dans le conflit anti-autorité, contre lesquels le gouvernement a moins fait preuve de laxisme que d’incompétence.
    Au demeurant, il s’agit d’affaires fort différentes.
    Les zadistes étaient majoritairement soutenus par les Français, comme les Gilets jaunes, sans doute en raison du fait que l’aéroport de NDDL était une gabegie stupide. Les zadistes me font penser à ces insectes du bois dont on croit qu’ils le pourrissent alors qu’au contraire, ils ne font leurs trous que dans le bois déjà pourri. Là où il n’y a pas de dossier foireux, il n’y a pas de zadiste.
    A l’inverse personne n’apprécie vraiment les Blackblocs, surtout pas les manifestants qui les voient pourrir leurs cortèges. Et encore moins l’Etat qui pour l’instant est infoutu de trouver la parade.
    Quant aux cheminots, leur grève et tout ce qu’il y a plus légal, ils sont plus ou moins soutenus suivant les époques. Mais évitons de parler de prise d’otage, svp, ne serait-ce que par décence envers les vrais otages, qui tremblent pour leur intégrité physique.

    • Il y a du vrai, mais pas pour les ZAD où vous schématisez largement.
      Les Français éloignés de NDDL étaient contre parce qu’ils connaissaient peu les données, largement biaisées par le traitement média, et voulaient qu’on en finisse.
      Je n’étais pas spécialement pour mais j’ai vu des parisiens s’y opposer en pensant que les zones humides impactées étaient des marais, des plans d’eau, réservoirs de biodiversité etc… (alors que ce sont des prairies à vaches qualifiées d’humide car on trouve des traces de rouille à 25 cm de profondeur…encore une norme qu’on pourrait discuter tant elle fait de mal…).
      Le référendum local, qui n’avait aucune valeur mais interrogeait au moins les gens plus concernés et susceptibles de s’être renseigné sur les pour et les contre, avait donné « oui ».
      Ce qui a fait traîner, c’est François Hollande lui même qui est un lâche, un paresseux impénitent, et au final un incapable complet. Il ne voulait ni déplaire au centre gauche (surtout Ayrault, maire de Nantes) en général pour, ni à l’extrême gauche qui en faisait un sujet sociétal (le béton contre la nature) et social (l’avion, transport de riche…) et était bien entendu contre.
      Si bien qu’il avait lancé le référendum en espérant le « non » pour s’en sortir, mais que là encore il s’était planté.
      Et puis la mort de Rémy Fraisse avait disqualifié la force pour un bon moment. Malgré tout il est parvenu à tenir 5 ans et à refiler la patate chaude à Macron.
      Et comme par hasard, ce dernier pour se tirer du mauvais pas du CCC nous ressort le référendum. Le disciple a bien appris du maître même s’il essaie de donner de lui l’image contraire.

  • Il est autoritaire, est-ce un défaut.. Non, par contre il dit et fait n’importe quoi, s’entoure de pitres, d’arrivistes, et de moins que rien. Le trio castex verran, l’allemand, c’est quelque chose d’incroyable, on sent qu’ils sont méchants très méchants.

    • Être autoritaire est un défaut quand on poursuit des buts machiavéliques…

    • Il n’est pas autoritaire, l’autorité étant quelque chose d’assez naturelle et s’imposant facilement et plutôt avec douceur. Il est autoritariste. Comme quand il clame qu’il est notre chef alors qu’il n’est que le Chef de l’Etat, Etat qui est au service des Français (donc lui le premier !).
      Roberto Benigni dans « la Vie est belle » fait dire à un de ses personnages que « Dieu est le premier serviteur », ce n’est donc pas infamant.

    • Il « s’entoure de pitres, d’arrivistes, et de moins que rien ». Il y a une autre façon de voir les choses : sa personnalité insupportable fait qu’il fait le vide autour de lui. Les « pitres et les arrivistes » sont les seules recrues qu’il lui reste, après que soient parties des seules personnes ayant un minimum de qualité, comme de Villiers aux armées ou Collomb à l’Intérieur, remplacé par le voyou Castaner ou l’ineffable Dard malin…

  • Exact, lorsque les scientifiques opposés aux hypothèses officielles sont écartés des media la science perd sa crédibilité, car elle est par essence sceptique. Le rôle des media est d’informer, pas d’endoctriner!

    • Quelle valeur attribuer au consensus scientifique dès lors qu’on risque sa peau, son job, sa réputation, sa vie sociale lorsqu’on qu’on apporte de la dissonance dans le débat ? Ça crée tout de même une forte asymétrie dans le débat.

      Un consensus n’est que de la consonance intellectuelle, ce qui ne garantie pas que ce soit la vérité. Si un musicien joue juste et l’orchestre joue faux en même temps, pour le public, c’est le musicien qui a tort.

  • Les gens contestent l’autorité lorsqu’ils la jugent illégitime. Vu le nombre de mensonges et d’impostures qu’à accumulé le régime Macron depuis son intronisation, ce qui est incroyable, c’est qu’il y ait encore des gens pour accorder le moindre crédit à ce qu’il raconte.

  • Les gens contestent, parce qu’ils sentent que quelque chose ne va pas. Comme ils ne savent pas expliquer leur ressenti, ils tendent à aller vers les théories qui leurs donnent du sens, telles que les théories du complot.

    Sinon, la différence entre le monde réel et le monde académique, c’est que le monde académique ne sait pas qu’il n’est pas le monde réel.

  • Nous vivons la fable de la grenouille ébouillantée.
    L’eau est déjà très chaude, il est plus que temps de sortir de la marmite.

  • M. Macron montre son ignorance quand il déplore la perte d’autorité scientifique et académique. Certes « la plèbe » reconnaissait une autorité aux scientifiques sur la connaissance… mais c’est toujours le cas quand on parle de réelles connaissances (je n’ai pas vu de mouvement de contestation de la mécanique quantique, de remise en cause de de la théorie de Zermelo-Fraenkel ou de que sais-je encore, même de très fragile tant que ces théories ne prétendaient pas être la lumière guidant le monde et à laquelle on devait obéir)… La science d’ailleurs est une méthode, pas des résultats, l’académie un système d’enseignement et de recherche, là encore pas des énoncés qui pourraient avoir une autorité particulière.

    Ce que M. Macron déplore c’est que la « pseudo science » sur le COVID et le climat (les modèles qui ne rendent que très mal compte de l’évolution de la maladie d’un coté, des températures et de la météo de l’autre) ne soient pas considérés par le peuple comme parole d’évangile. Mais comment le pourraient-il quand par nature même de la science ils sont contestés par d’autre scientifiques (quand bien même médias et groupe d’intérêt divers font tout pour les faire taire) ?

    In fine, il révèle bien son fantasme (beaucoup d’autres socialistes « modernes », n’est-ce pas Manuel Vals ? le partagent) d’un ordre figé où les élites (politiques ou académiques) s’auto-désignent et ne sont jamais remises en cause par un peuple conçu comme du bétail tout juste bon à obéir.

    C’est bien un tyran en devenir qui pense cela et il faut s’en garder comme de la peste !

  • Cette brutalité grandissante était prévisible, et cela dès son élection. Macron souffre d’un trouble de la personnalité, nommé « trouble de la personnalité histrionique ».
    La personnalité histrionique voit la séduction comme un moyen d’arriver à ses fins. « L’histrionique utilise le charme et des comportements de séduction inadaptés comme moyen d’échange, de communication, voire d’interaction. » (wiki). Ce qui explique le « en même temps » est la tendance à satisfaire l’interlocuteur, fût-ce à aboutir à des contradictions. Qui n’a été surpris par ses manières caressantes, ses serrements de main prolongés de façon démesurée, au point que Trump, au retour de sa visite du 14 juillet 2007, s’en étonnait sur un mode sarcastique auprès des médias américains ?
    L’histrionisme était autrefois considéré comme un comportement hystérique. Il suffisait d’observer Macron durant la campagne présidentielle pour analyser sa personnalité, très féminine.
    Le danger de ce trouble de la personnalité est très grand quand ce genre de personne est dotée de quelque pouvoir. Déçu de ne pas constater que le monde entier ne succombe pas à son charme, il tombe inéluctablement dans la victimisation et l’agressivité : « À défaut d’attirer l’attention par la séduction, il se posera en victime, s’épanchera dans le dénigrement d’autrui, aura des excès de colère intense et versera dans la dramatisation émotionnelle. »(wiki)

    • Sauf qu’il pourrait être histrionique avec le souci du bien d’autrui et ce ne serait pas du tout dramatique. Or ce n’est pas le cas, et des spécialistes y voient la psychopathie, trouble qui consiste à ne pas ressentir de compassion pour autrui.

      • Le souci exclusif de soi est difficilement compatible avec le souci du bien d’autrui, ne croyez-vous pas ?

        • C’est justement son absence d’empathie qui le rend dangereux. Le reste, c’est du pipi de chat. On peut être narcissique mais pas pervers, par exemple, tout comme histrionique mais porté sur le bien d’autrui. Tout se gâche avec son manque d’empathie. Il n’y a aucune limite à ses travers puisqu’il se fiche de ses semblables

  • Macron serait saint simonien, c’est-à-dire partisan de l’exercice du pouvoir par les seuls « experts ».
    Nous y sommes. Seuls les énarques et leur bureaucratie étatique ont le droit et le devoir de diriger leurs concitoyens.
    Adieu liberté chérie!

  • Malheureusement pour nous le Président comédien bricoleur a la pagaille qu’il mérite.

  • où sont les parlementaires et que font-ils ???

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