La fin du nucléaire en Allemagne : le début d’une dépendance énergétique

L’Allemagne débranche ses derniers réacteurs nucléaires et mise sur le charbon et le gaz.

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La fin du nucléaire en Allemagne : le début d’une dépendance énergétique

Publié le 14 avril 2023
- A +

L’Allemagne va débrancher ce samedi 15 avril 2023 ses trois derniers réacteurs nucléaires et fait le pari de réussir sa transition « verte » avec son charbon et plus tard avec le gaz russe, quand la paix sera revenue en Ukraine…

 

Droit dans le mur… en chantant !

La guerre en Ukraine a souligné l’intérêt du nucléaire, mais l’Allemagne persévère obstinément et tourne la page de l’atome civil en augmentant sa production d’électricité au charbon pour compenser en partie l’absence du gaz russe. La décision prise en 2002 et accélérée par Angela Merkel en 2011, après la catastrophe de Fukushima, se concrétisera ce samedi 15 avril à partir de 22 heures : les trois derniers réacteurs nucléaires situés sur trois centrales différentes seront débranchés progressivement.

Seize réacteurs ont été fermés depuis 2003 et au total 32 réacteurs sont aujourd’hui à l’arrêt en Allemagne.

Avec ces trois dernières fermetures, l’Allemagne va perdre 6 % de sa production d’énergie nationale (en 1997, le nucléaire représentait 30 % de la production allemande).

Malgré les centaines de milliards d’euros de subventions versées aux énergies renouvelables intermittentes éoliennes et photovoltaïques, l’Allemagne n’atteindra pas ses objectifs climatiques.

 

Le charbon et le gaz superstars !

L’Allemagne annonce à tous les benêts qui veulent la croire qu’elle maintient son objectif d’arrêter toutes ses centrales à charbon d’ici 2038, dont un grand nombre dès 2030. Le charbon représente encore un tiers de la production électrique allemande, avec une hausse de 12 % l’an dernier !

Et sa consommation totale d’énergies fossiles a aussi augmenté, passant de 77 % de son mix énergétique en 2021 à 79 % en 2022. « Vive le charbon et le gaz ! »

Et aussi « vive les éoliennes ! » s’écrient en chœur les « gaziers » et charbonniers européens.

En raison d’un hiver clément, l’Allemagne a pu éviter les coupures d’électricité grâce à l’importation massive de gaz naturel liquéfié en provenance notamment des États-Unis (gaz de schiste…) via les ports méthaniers français.

L’Allemagne ne produira pas moins d’électricité mais elle la produira avec ses centrales à charbon/lignite (qu’elle ne fermera certainement pas en 2038 malgré ses déclarations) puis avec le gaz russe quand la guerre en Ukraine sera achevée.

L’Allemagne agite encore son étendard Energiewende (virage énergétique) pour plaire à la galerie d’écologistes béats d’admiration devant ce « modèle », mais en réalité, elle rêve toujours d’être le hub gazier de l’Europe et de mettre la main sur le robinet du « château d’eau du gaz », quand le gazoduc Nord-Stream sera réparé !

 

Le nucléaire émergera massivement en Europe… un jour

Ensuite, avec le temps (ce sera long), tous les pays européens viendront au nucléaire… par nécessité. S’ils ne produisent pas d’électricité nucléaire eux-mêmes, ils consommeront celle des autres pays, dont la France qui deviendra ainsi le « château d’eau électrique » de l’Europe.

Et l’Allemagne sera alors à la traîne avec ses productions d’électricité erratiques par « bouffées délirantes » inadaptées aux besoins les jours de faible vent et les nuits.

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances, avait déclaré dans son discours de Penly le 9 décembre 2022 :

« Il n’y a pas de grande nation industrielle sans énergie nucléaire. Ma conviction, c’est que toutes les grandes nations industrielles dans le monde, toutes les grandes nations industrielles en Europe, y compris celles qui ont fait un choix différent, reviendront un jour ou l’autre, proche ou lointain, à l’énergie nucléaire. Car lorsqu’elles auront un choix à faire entre abandonner leur industrie ou relancer le nucléaire, elles relanceront le nucléaire ».

Le reste, c’est de la littérature pour endormir le bon peuple avec des histoires à dormir debout pour faire accepter les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. Ces énergies renouvelables intermittentes inefficaces dopées au gaz et aux subventions publiques enrichissent une poignée d’affairistes nuisibles à l’économie de la France et de l’Europe.

Faudra-t-il encore longtemps pour que des citoyens horrifiés et une minorité d’élus tentent de vider à la petite cuillère l’océan de bêtises d’une majorité de nos responsables politiques européens contaminés par une Allemagne antinucléaire et une idéologie pseudo-écologiste mortifère ?

 

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  • Avatar
    jacques lemiere
    14 avril 2023 at 7 h 16 min

    on doit surtout souligner les incohérences..

    et surtout l’hypocrisie de la limitation des emissions de CO2..

    et on parle production électrique pas énergie.. ou énergie , à la rigueur, si on accepte l’idée de la neutralité carbone… en passant sous silence les émissions pour y parvenir…

    parce que l’indépedance énergétique quand on a pas de pétrole..

    je veux bien penser un monde ou le pétrole devient plus cher.. mais je ne veux pas accepter l’idée de s’en priver plus exactement de remettre le pétrole dans les mains des états.. parce que pétrole = en gros 80% des richesses.

    je refuse l’ argument climatique qui est en fait les états controlent les fossiles..

  • Chic! Nous pourrons leur vendre au prix fort notre production électronucléaire avec les nouvelles centrales que nous achèterons rapidement aux chinois clés en mains (si M. Macron a bien fait son boulot à Pékin).
    Cela nous aidera à évaporer notre montagne de dettes.

  • Le plus marrant dans cette histoire, et le futur le montrera, c’est que le CO2 n’est pour rien dans un pseudo changement climatique. Il y a encore des énergies fossiles pour des centaines d’années quant à l’énergie nucléaire, avec les centrales à neutrons rapide, elle est là pour des dizaines de milliers d’années.

    12
    • Vous êtes bien optimiste. Pétrole et gaz, dans 50 ans, c’est kaputt !
      Le nucléaire, avec les technologies actuelles, moins d’un siècle. Mais on trouvera de quoi multiplier ça par cent. Largement le temps de trouver autre chose ensuite.

      -7
      • « Pétrole et gaz, dans 50 ans, c’est kaputt ! »
        Oui, j’ai ressorti mes cours de 1973, c’est texto la phrase qui y figure, donc c’est une vérité intemporelle.

        • Vous n’avez rien de plus récent ? Comme nous consommons le pétrole 1 million de fois plus vite qu’il n’est créé. Et que les infrastructures ne se changent pas en moins de 40 ans. Faudrait peut être se préparer!!! L’AIE a déjà dit que le pic de pétrole conventionnel est passé en 2008, et le schiste le sera entre 2025 et 2030. Avec ou sans changement climatique. Alors ????? vous avez une quelle énergie pour faire de la transmutation et réarrangé les éléments ? En 1900 à l’apogée de la traction animale. il fallait 30% de la production agricole pour nourrir les animaux de traits. Les engins à moteurs ont suivi avec le pétrole, toujours de l’énergie, comme l’humanité dépend à 85 % des énergies fossiles, sa raréfaction posera un gros problème insoluble dans les 20 ans. Allez écouter Jean Baptiste Fressoz et Aurore Stephan. Eux ont des données, pas du bla bla bla…..

          https://www.aspo.be/petrole-quels-risques-pour-les-approvisionnements-de-leurope-une-etude-du-shift-project-mai-2021/

          -1
          • Oh si, j’ai continué après mes cours à étudier l’exploitation pétrolière et gazière, les matériaux, la technologie, les contraintes météo, etc. J’ai même participé à quelques projets sur la fatigue-corrosion et à quelques instances de normalisation technique de l’ISO pour les structures. Et j’ai appris une chose : les prophètes qui ne savent pas évaluer un coût et une rentabilité, et viennent vous donner des leçons sur ce qu’il faudrait faire pour sauver votre vie et votre âme, sont au mieux des charlatans et bien plus souvent encore des arnaqueurs et des escrocs. Surtout quand ils le prennent de haut du fait de leurs études d’histoire et de leur militantisme avec les ingénieurs blanchis sous le harnois.
            Ce ne sont pas les mouches du coche qui ont fait évoluer la traction animale vers les engins à moteur. Ce sont des ingénieurs passionnés, à l’esprit ouvert à toutes les innovations, et capables d’analyser les chiffres de rentabilité. Ce n’est pas la crainte de la disparition des ânes qui a fait préférer la 4L ou le fourgon citron à la charrette au marchand de légumes pour faire sa tournée ou aller au marché. C’est parce qu’il pouvait en faire plus à moins cher.
            Vos historiens et vos lanceuses d’alerte coûtent un max à la société, ils sont les bonimenteurs de ceux qui vendent très cher des solutions qui n’en sont pas à des problèmes qui n’en sont pas. Je le sais parce que moi, j’ai fait les calculs et que j’ai les compétences pour les faire. Si vous avez des éléments nouveaux par rapport à ces calculs, par exemple sur un coût excessif du nucléaire ou l’apparition de systèmes efficaces et bon marché de stockage d’énergie, je vous écoute. Mais pour le reste, mon grand-père m’avait mis en garde contre les discours des camelots sur la place publique, ça m’a rapporté une belle réputation internationale et la fierté de réalisations significatives en R&D technologique, donc je n’ai pas l’intention d’aller écouter les prêcheurs recommandés par un inconnu.

            • Dommage que vous ne vouliez pas écouter une ingénieure minière et un historien de l’énergie, que sait un peu d’humilité ne vous ferait le plus grand bien. Moi j’apprends toujours même si je ne suis pas toujours d’accord. Pour finir je n’ai pas vu vos données sur ce que j’affirmais. Les auriez-vous ?

        • Bien sûr. Comme le gars qui chute du dixième étage. Arrivé au 5ème, comme tout va bien, il pense que les 5 prochains devraient aussi être une sinécure.

          -2
          • Le gars qui est monté au 5e étage, s’il voit encore 5 étages en dessous de lui, c’est qu’il ne chute pas.

            • 10-5=5
              Mais je reconnais votre éternel optimisme!

              • A mon âge, les marches comptent double, mais je sais encore que je ne suis monté qu’au 5e. Il y avait 50 ans de répit en 73, il y en a 50 en 2023, une décennie = un étage.

      • C’est bien ça, dans 50 ans on dira le pétrole c’est kaput….dans 50 ans.😄
        Quant au nucléaire, avec les centrales à neutrons rapides, c’est largement par dizaines de milliers d’années qu’on sera tranquille. Et d’ici là dans les zones tropicales, on aura un petit peu amélioré les panneaux solaires et le stockage. On peut stocker le solaire dans ces zones avec des fours à sodium. Après, il ne faudra pas que la planète rentre dans une période de glaciation… Car on ne pourra rien faire, pas plus que si elle se réchauffe.

  • Allez les verts !
    Allez les Verts !
    Qui sont les plus forts ?
    Evidemment ce sont les Verts !
    On va gagner,
    Ça c’est juré !
    Allez,
    Allez les Verts …..

  • Bah notre eternel ennemi avec L’Angleterre est en voie de faillite complète. Ils vont finir sans énergie ni population.. Encore des terres désertes à conquérir…. Même pas, qu’ils disparaissent pour sauver la planète… Sont fous !

  • Il y a une constante sur Contrepoints c’est qu’on y trouve de très bons articles libéraux. Et puis il y a les articles sur le nucléaire. Aucun n’a un point de vue libéral, les commentaires non plus. Il n’y a que des plans stratégiques hautement etatiques proposés par des commissaires au plan en herbe quand il s’agit des questions énergétiques.
    Est-ce qu’on peut avoir un point de vue libéral sur le nucléaire ou est-ce que le caractère hautement etatique du sujet exclue de facto tout point de vue et raisonnement libéraux sur le sujet ?

    • Cépafo. Il est difficile de trouver plus étatique que le nucléaire.
      La question nucléaire ne peut être vue selon un axe libéral/étatique.
      Elle obéit plutôt à une logique gauche/droite. En gros, à droite, on est pro-nucléaire. A gauche, anti-nucléaire.
      De ce point de vue, CP confirme son tropisme droitier.

      -1
    • Aux États-Unis, je ne sais plus lequel, mais un des milliardaires, Elon Musk je pense, mais je ne suis pas sûr, avait dit, qu’il allait financer la construction d’une centrale électronucléaire. Je ne sais pas où en est le projet. Mais on peut très bien imaginer que des entreprises privées très riches, puissent financer des projets rentables.
      Les entreprises d’Etat financent avec l’argent des contribuables, c’est pour ça que c’est un délit d’avoir fermé Superphénix et Fessenheim, qui faisaient partie du patrimoine des Français pour des motifs personnels. Dans ce cas, c’était vraiment une occasion de faire un référendum national et de demander aux Français si ils voulaient mettre à la casse un outil industriel qui fonctionnait et qu’ils avaient financé.

      • Elon Musk s’il n’y avait pas la NASA pour débroussailler le sujet il serait bien marri !
        Un peu comme internet, sans le rôle de l’Etat (ô le gros mot !!) ça n’aurait pas été possible….
        Chez nous pour en revenir à l’énergie remercions notre Etat et le rôle fondamental de visionnaires techniciens, ingénieurs et politiques, je vois mal une société privée se lancer dans ce domaine qui englobe tellement de sujets relevant de la…….souveraineté nationale (ô le gros mot bis !!)

        -1
    • Le sujet n’est pas étatique en soi, mais l’Etat ayant la haute main dessus et n’ayant pas l’intention de le lâcher… Techniquement, il n’y aurait pas de problème majeur à du nucléaire privé. Les investissements restent tout à fait accessibles si leur rentabilité ne risque pas d’être remise en cause du jour au lendemain à la première élection, et les questions de sécurité seraient mieux gérées par des certifications internationales que par l’administration publique. Aujourd’hui la baisse de neutralité de l’ONU, tant vis à vis des nations que des idées écologiques, peut poser un problème. Mais si on est capables de faire naviguer des super-tankers ou des méthaniers privés et d’en gérer les risques, on devrait aussi pouvoir avoir des centrales nucléaires privées…

    • Ce n’est pas tant la source d’énergie qui est étatique que sa taille. Pour le moment, il n’existe pas de mini centrale nucléaire de 10 kw. On en reste à quelques Mw. Mais rien n’est impossible dans le futur. Evidemment, on me dira que 10 millions de micro réacteurs en France, ce sont des millions de Tchernobyl en puissance. Et bien non, car la quantité de matière radioactive est proportionnée, pas beaucoup plus que dans un cabinet médical. Le solaire est lui décentralisable et décentralisé, il ne lui manque plus qu’un stockage d’énergie pour qu’on puisse se déconnecter totalement du réseau … étatique. L’éolien aura bien du mal à suivre le chemin de l’individualisation, d’abord car il a besoin de vent et que ce dernier est plutôt présent dans des territoires peu habités, ensuite parce que la nuisance sonore est rédhibitoire. Le libéralisme, c’st d’abord l’absence d’idéologie et le choix de l’autonomie des individus quand c’est possible (ce n’est pas toujours possible, je ne rêve pas d’une piste d’atterrissage dans chaque maison, encore que avec des aéronefs électriques qui se posent sur le toit …).

      • Pourquoi voulez-vous descendre à de si petites puissances ? Pour l’eau, c’est plus rentable d’avoir des équipements à la taille du village ou de la ville que chacun son puits et sa station d’épuration….

  • J’espère que les bôches vont crever la gueule ouverte et ne viennent pas piailler pour les dépanner .

    • Que les allemands prennent des chemins critiquables, c’ est leur problème. Ce qu’ il me semble juste à commenter, c’ est le fait que nous suivions. Et je vous fais le pari du pays qui crèvera la gueule ouverte en premier.
      Ceci dit, pour le running gag: vivement la fusion!

      • On ne suit plus. On vient, nous, de comprendre qu’on ne pourra se passer de nucléaire.
        Plus généralement, chacun suit sa pente. L’Allemagne a, depuis longtemps, privilégié le charbon, et nous le nucléaire.
        L’exemple allemand sera intéressant dans une 20taine d’années. Certains croient possible un quasi 100 % ENR. D’autres, dont je suis, imagine une limite raisonnable à 25-30 %.
        RV en 2040.

    • Là, vous révez, les Allemands vont fabriquer de l’électricité avec du charbon ce qui reste quand même la manière la moins chère de fabriquer de l’électricité, les centrales sont très bons marchés et le charbon ne vaut plus grand-chose. Et quand il s’agira de payer pour le CO2 d’abord ils vont récupérer du fric grâce à l’Arenh et en plus il s’arrangeront pour ne pas payer.
      Si la France hausse le ton, on lui répondra: si tu continues avec tes 3000 milliards de dettes, j’augmente les taux d’intérêt… Et nos dirigeants socialistes iront se coucher comme d’habitude en se disant que c’est moins grave que les Français payent leur électricité chère qu’une remontée des taux d’intérêt. Et en plus ils auront la remontée quand même…

      • Oui, mais comme toutes les économies réalisées avec le charbon pas cher partent à construire de l’éolien, le prix moyen est plutôt haut. Bien plus qu’en Chine, par exemple…

  • C’est encore mieux que la démilitarisation de l’Allemagne en 1945.

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