La force et l’arbitraire : les failles du maintien de l’ordre en France

Face à des manifestations de plus en plus tendues, les abus des forces de l’ordre soulèvent des questions cruciales sur la préservation des libertés et le respect de l’État de droit.

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La force et l’arbitraire : les failles du maintien de l’ordre en France

Publié le 5 avril 2023
- A +

Au milieu des poubelles qui faisaient figure de piste de danse pour détritus enflammés, des slogans scandés par des manifestants remontés, des sirènes qui criaient de toutes parts, une altercation, ou plutôt, un scandale.

 

D’un côté, un sans-abri : il est chargé comme une mule, courbé par le poids de ses sacs, et sans doute aussi de ses tribulations. De l’autre, quatre ou cinq policiers lui font face, entourés par un essaim de collègues en alerte. Le premier s’approche des seconds, un peu énervé – il n’est pas le seul, l’ambiance est à la colère ce soir-là ; mais, pour sûr, il ne représente aucune menace ; la vidéo qui filme la scène suffit à s’en convaincre. Comment expliquer alors la réaction des forces de l’ordre ? En une fraction de secondes, ils le saisissent, le jettent violemment au sol, avant de le maîtriser. À l’incompréhension s’ajoute l’indignité la plus primaire. « Allez, relève-toi gros lard », « sac à merde », « tortue va » lancent-ils ; le tout, sous les yeux médusés d’une passante : « Aidez-le à se relever, vous manquez d’humanité à ce point-là ? ». Visiblement seule représentante de la lucidité au milieu de condés satisfaits par leur manque flagrant d’éducation ; elle a posé la seule question qui importait réellement.

Des vidéos de la sorte, il y en a eu à la pelle : des charges arbitraires, des passants frappés sans motif, des arrestations douteuses, le flamenco des coups de matraque ; s’y ajoutent, selon une enquête BFM-TV, des témoignages d’insultes racistes et antisémites ; s’y ajoute encore cette enquête en partenariat Le Monde-Loopsider, avec des enregistrements d’insanités proférées par des membres de la BRAV-M – principale accusée dans cette affaire. La facture est salée. La liberté de manifester paiera l’addition, en plus des corps de plusieurs manifestants. Double peine.

Mais que dire des manifestants violents ? Que dire des black blocs ? Aux yeux de certains, la critique semble toujours aisée assis bien au chaud derrière son écran ; la violence est palpable et met à rude épreuve les nerfs des forces de l’ordre ; qu’on ne nous bassine plus de ces discours de gauchistes embourgeoisés, clament-ils.

 

Mais on ne saurait défendre la sécurité ou l’autorité – du haut de son A majuscule ! – sur le dos des libertés publiques. La pratique nous montre qu’à la fin, on n’obtient ni l’une, ni l’autre. D’ailleurs, c’est tandis que certains membres de la BRAV-M se comportaient en voyous que les poubelles ont commencé à brûler. Preuve s’il en fallait que la matraque facile ne débouche pas sur un surcroît de sécurité. On pourra donc claironner tant qu’on voudra que les partisans de l’État de droit sont des laxistes dans leur chair, incapables d’être préoccupés par l’ordre public : c’est très exactement la démonstration du contraire qui se fait jour. Critiquer l’action de policiers au comportement hasardeux n’est pas s’opposer à l’ordre public. Comme si tout débat en matière de sécurité se résumait à une dialectique hautement ridicule entre lâcheté et autorité. Comme si l’autorité ne s’affirmait pas d’abord par le respect des principes de l’État de droit ! Que cette pensée nous paraisse aussi peu naturelle aujourd’hui souligne notre considération faiblissante à l’égard des libertés publiques collectives. Elles ne sont pourtant pas négociables.

Nous, libéraux, devrions être les premiers à nous saisir de ce sujet, en ce que la philosophie libérale consiste essentiellement en une réflexion sur le pouvoir – et en premier lieu du pouvoir politique – et la lutte contre l’arbitraire qui lui est concomitante.

« C’est le degré de force, et non les dépositaires de cette force qu’il faut accuser », disait Benjamin Constant. C’est la force, pour ce qu’elle est, qu’il nous faut interroger. Un trop plein de celle-ci est en soi un mal. Voilà pourquoi il est nécessaire et même sain de demander des comptes aux forces régaliennes dans leur pratique du maintien de l’ordre : ce sont elles qui ont le pouvoir, en tant que détenteurs de l’autorité publique, de restreindre nos droits et libertés.

Le journaliste Étienne Baldit faisait ainsi état qu’« entre [le] mercredi [15 mars] et [le] samedi [18 mars], on comptabilisait 425 GAV pour 42 déferrements. 9 gardés à vue sur 10 sont ressortis libres des commissariats parisiens. D’après des témoignages concordants certaines personnes ont été libérées sans même avoir été auditionnées. »

Personne ne devrait se satisfaire de tels chiffres. La garde à vue ne saurait être un outil visant à restreindre la liberté de manifester.

La cause défendue par les manifestants ne serait pas la nôtre ? Il ne faudrait pas se mêler aux voix des Insoumis et apparentés ? Voilà une raison d’autant plus convaincante de se battre pour la liberté de ceux qui ne partagent pas nos convictions ; car la liberté est d’abord celle-là : celle de l’Autre, et pas seulement du Même. Surtout qu’en la matière, il y a bien des arguments libéraux qui devraient nous amener à nous opposer à la réforme des retraites, tant sur le fond (une réforme d’abord budgétaire préférant l’éreintement des corps au travail, déjà lourdement fiscalisés et empêchés, plutôt que la taxation des retraités les plus aisés ; qui perpétue encore une répartition qui condamne les derniers venus, réservant la capitalisation aux mieux lotis) que la forme (l’épuisement des logiques verticales de la Vème République qui étouffent la démocratie parlementaire et le respect des contre-pouvoirs). Tant pis donc si notre discours se mêle à d’autres plus gauchisants. À bien y songer, ce fait n’a d’ailleurs aucune importance.

Cette dynamique est nourrie par une certaine forme de passivité des pouvoirs publics. Ainsi, concernant le cas de notre sans-abri, le préfet Laurent Nunez estime qu’« il faudra voir si la réponse était proportionnée, on n’a pas le contexte avant ». Existerait-il donc une hypothèse dans laquelle il est proportionné de traiter un SDF de « sac à merde » en le jetant au sol et en refusant de le relever ? Quant au ministre de l’Intérieur, il s’est égaré à affirmer qu’« être dans une manifestation non déclarée est un délit. » C’est évidemment faux. Dunja Mijatović, commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, fut même contrainte de le rappeler.

La France semble marquée par un durcissement du maintien de l’ordre ces dernières années, fait constaté tant par les manifestants que de nombreux experts dont Olivier Fillieule et Fabien Jobard (Politiques du désordre. La police des manifestations en France, Seuil, 2021). Elle est surtout marquée par des débordements assez systématiques qui, en la matière, nous isolent de nos voisins européens – cocorico ! Ce sont des éléments très concrets qui sont dénoncés par l’ensemble des acteurs : le schéma national de maintien de l’ordre de 2020, des violences physiques, des gardes à vue infondées, des contrôles injustifiés, des nasses systématiques et non-proportionnées (en dépit d’un cadrage très strict par le Conseil d’Etat eu égard son caractère très attentatoire à la liberté de manifester). Loin d’être efficaces, ces stratégies attisent les tensions. Ces pratiques ne visent pas l’encadrement des manifestations, mais l’intimidation des manifestants, les traitant bien plus en adversaires qu’en compatriotes.

Certes, il existe dans notre pays une gauche pour partie insurrectionnelle qui, soufflant sur les braises de la colère, espère, par la conflictualisation généralisée, en récupérer le bénéfice. Cette donnée explique pour partie les violences actuelles et on ne saurait en ce sens opposer, dans une dichotomie naïve et surjouée, les gentils manifestants aux méchantes FDO. Mais elle ne saurait nous exonérer sur la question policière. Les pouvoirs publics doivent se saisir de ce sujet dans l’intérêt de la sécurité et des libertés – en clair, dans l’intérêt de tous, policiers comme manifestants. François Sureau rappelle dans son tract Sans la liberté (2019) que la liberté de manifester, loin de se résumer à des droits formels, renvoie aussi à « la certitude du bon droit ». Pour sûr, ce sentiment s’effrite, d’année en année. D’un vase fendu, il nous faut recoller les morceaux.

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  • On est bien dans un combat d’infirme entre la LFI et ses vociférations et Macron et son mépris. En tant que libéral, il est difficile de rentrer dans ce panier de crabes.
    Le socialisme entraine pénurie et mauvaise qualité des produits, éducation, santé, justice. Pourquoi la police ne serait pas fans le lot?

  • Article qui tire a boulets rouges sur nos FDO, on trouve les mêmes types de propos chez la Nupes, la ligue des droits de l homme……et tous les gauchistes
    Sans sécurité pas de liberté…..

    • Commentaire complètement aberrant. L’équation est pourtant simple : plus de sécurité = moins de liberté.

      -1
      • Une équation, c’est autre chose.
        La liberté ne peut exister sans sécurité, parce que ce sont deux formes de la même chose. C’est simple, pourtant : la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Si vous n’êtes pas assez habile et responsable pour décider seul où vous arrêter, plus de liberté pour les autres réclame plus de sécurité pour eux aussi. La liberté n’est pas possible dans l’insécurité, parce qu’il y aura toujours des maladroits et des irresponsables.

      • c’est ce que disait mon confrère kiosquier ( marchand de journaux et garant de la liberté de la presse via la loi bichet) qui a vu son outil de travail et sa marchandise brulés au nom de VOTRE liberté . Non l’équation n’est pas simple . Par contre votre commentaire est très réducteur voir insolent pour quelqu’un qui travaille 80 heures semaine pour même pas le smic

    • à boulets rouges comme ci-dessous, en inversant les causes :
      « tandis que certains membres de la BRAV-M se comportaient en voyous que les poubelles ont commencé à brûler. Preuve, s’il en fallait, que la matraque facile ne débouche pas sur un surcroît de sécurité. »
      On devrait dire : Alors que les poubelles ont commencé à brûler, les policiers ont matraqué et le désordre a cessé , faisant preuve de la sécurité par les forces de l’ordre, sinon à quoi serviraient-elles ?

      • Ici, les pneus, le macadam, les poubelles et les banques ont brûlé avant toute intervention policière. Ca a dû obscurcir un peu la comprenette de ceux qui confondent libéralisme et pyromanie.

    • @Doda
      Bonjour
      La sécurité est personnelle et dépend de soi. L’Etat nous doit la Sûreté.
      Ne confondez pas « sécurité » et « Sûreté ». La seconde est un droit fondamental, la première se réalise avec des moyens.

      Quant à « tirer à boulet rouge sur les FDO », quand les commissariats sont ciblés par des délinquants avec des mortiers d’artifice ou autres cocktails, les FDO ne sentent pas autant puissants (pour être poli) qu’ils le sont face à des personnes ne représentant aucune menace, et désarmées.

      Être libre, c’est aussi dire : « Non. »
      Être armé c’est soutenir ce « Non. » et le changer en : « NON ! »
      Utiliser son arme, c’est pour ceux qui ne comprennent pas que : « Non, c’est non. »

      Il n’y a pas d’état de droit en France car il n’y a aucun droit, seulement des privilèges.

  • Le système de retraite par répartition, système « solidaire », est en fait basé sur un vol légal d’une classe de population sur une autre. Cela amène forcément des tensions, car « je veux pouvoir voler plus qu’on ne m’a volé ».
    L’état de droit est absent de tout cela, c’est plutôt Alibaba et les 40 voleurs lors du partage du butin: ça se passe mal.
    Enfin, pour le SDF, oui c’est « conforme ». Les SDFs sont des sous hommes, car la plupart des français les voient ainsi, donc l’état n’hésite pas à les traiter ainsi.

    • Certes, vous énoncez ici des réalités, sauf que le système de retraite n’est en rien solidaire et surtout voué à l’échec malgré les rustines que les réformes successives ( présente et à venir) essaient en vain de le rendre performant. Une réforme est nécessaire, mais à l’évidence, ce n’est pas celle que l’on nous propose , et donc normal qu’elle enflamme les esprits, même si les problèmes réels ne sont pas clairement perçus par les français!
      Pour le vol perpétré par l’Etat, les voleurs sont bien plus de 40!
      Quant aux SDF, je doute que les français les voient ainsi. J’ai plutôt l’impression qu’ils essaient de ne pas les voir, de peur de tomber aussi bas en cas d’accident de la vie, le filet de sécurité prétendument tendu par les services sociaux ayant depuis longtemps disparu!

      • Les SDF sont vus par beaucoup comme des victimes non de la société, mais d’eux seuls. Les accidents de la vie et les trous du filet de sécurité ont bon dos. Celui qui tend la main pour qu’on l’aide à s’en sortir reste rarement longtemps la main tendue, celui qui la tend pour une clope, une bière, voire vous déchirer la poche pour s’emparer de ce qui y est, qu’il crève. Ma conscience est tranquille d’avoir aidé le premier.

        • « Les accidents de la vie et les trous du filet de sécurité ont bon dos »
          Sauf que c’est sans doute à cause des trous béants dans le filet de sécurité étatique qu’un certain Coluche, il y a déjà bien longtemps ( à une époque que les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent pas connaître) a estimé utile et altruiste de créer les restos du cœur pour précisément que les victimes d’accidents de la vie tombés à travers les trous du filet ( socialiste), ne restent pas le ventre vide!
          Avoir aidé le premier, c’est tout à votre honneur, mais il a montré qu’il le méritait. Mais quand, comme je l’ai souvent constaté à la gare de La Part Dieu à Lyon, une foultitude de déshérités se précipite pour vous taper bière clopes voire plus,et qu’il y a surement dans le tas un qui va vous faire discrètement les poches, que faites vous?

          • Si j’en ai le pouvoir, je sanctionne d’une amende de 135€ le fait de donner clopes, bières ou piécettes aux solliciteurs. N’est-ce pas ce que l’on fait dans les pays civilisés ?

            • Je sais que ça peut paraître insultant mais je trouve tout aussi insultant que celui qui pourrait obtenir de moi un bon paiement pour du travail sans qualification me laisse chercher en vain.

  • Demander à un médecin psychologue de pratiquer une chirurgie cardiaque.
    Auparavant, lorsque les syndicats étaient représentatifs, les manifestations étaient souvent organisées à Paris et étaient encadrées par des professionnels du maintien de l’ordre : CRS et Gendarmes mobiles. Les syndicats se sont politisés et ont appelé à voter Macron en 2017 et 2022 leur ôtant toute légitimité d’action contre le gouvernement.
    Les « gilets jaunes » ont changé la donne. Devant l’inaction des syndicats et l’absence d’écoute du gouvernement. Ce soulèvement a éclaté dans toutes les villes de France.
    Le gouvernement a donc demandé aux policiers de terrain dont ce n’est pas le métier d’encadrer les manifestations.
    Les manifestations contre la loi sur les retraites sont bâties sur le même modèle (récupération syndicale) et a les mêmes effets.
    En conclusion, mettez des policiers formés à police secours et à la rixe familiale en face des manifestants, et vous obtenez une troupe désordonnée sans unité d’action, pleine d’individualités et de la violence souvent liée à la peur ou à la rage.
    Autant demander à un médecin psychologue de pratiquer une chirurgie cardiaque.

  • « La cause défendue par les manifestants ne serait pas la nôtre ? »
    J’ai toutes les raisons de penser que la cause défendue par les manifestants n’a rien à voir avec celle des libéraux ni avec la mienne. Donc avant de se précipiter, il conviendrait de développer un peu en quoi les manifestants, pressés de prendre la place de ceux qu’ils condamnent pour mieux perpétuer un système de retraites anticapitaliste en faillite, une administration pléthorique et paresseuse, une imposition de tout mérite individuel au profit de choix collectivistes que Lénine ou Mao n’auraient pas renié, un nivellement par la base, la prééminence de l’idéologie sur la logique et les maths, etc., en quoi ces manifestants défendraient la cause libérale. Et je ne parle pas de l’efficacité de la manifestation comme méthode pour obtenir des améliorations, dont il ne serait pas inutile de nous donner des exemples historiques avant de la poser en dogme.

  • Les manifestations de fin 2018 ont manifestement laissé des traces tant du côté des ex-GJ que des FDO.
    Maintenant, on peut être pour la réforme des retraites et contre toute forme de violence, qu’elle soit verbale ou physique, et d’où qu’elle vienne, oposants à la réforme et FDO. Vous semblez l’oublier dans cet article.

  • j’ai l’impression de lire libé au mieux le monde . Bizarre , pour quelqu’un qui défend la liberté , on ne parle pas des 12 kiosques brûlés lors des manifs à Paris ,symbole de la liberté de la presse

  • Ce que je vois, à mon petit niveau, c’est que la violence des manifestants s’est décuplée depuis quelques années et que les « violences policières » ont suivi, par obligation. On ne compte plus les voitures de police incendiées avec volonté de tuer les policiers.
    Je crois que le point de départ de cette montée de la violence a été la ZAD de Nantes, finalement lâchement abandonnée par Macron. Les plus violents sont clairement les écologistes, on le voit encore avec Ste-Soline. Les cégétistes sont suffisamment responsables pour avoir un service d’ordre efficace. Avec les GJ sont apparus les black bocks, ramassis de personnes plus violentes les unes que les autres, venant la juste pour en découdre, auxquelles nos FDO sont confrontées avec peu de soutien de leur hiérarchie en prime et toujours la petite caméra revendicative en poste : telle femme âgée se retrouve par terre, et on tombe à bras raccourcis sur nos FDO qui ont pourtant bien prévenu avant de charger. Je ne parle pas des blessures des GJ, sachant que les policiers font des sommations avant de tirer.
    Bref, l’auteur de l’article semble vouloir la même chose que l’extrême-gauche : que la police ne serve plus qu’à faire la circulation ou les sorties des écoles, surtout pas du maintien de l’ordre, empêchant d’incendier des mairies ou des restaurants tranquillement. Ne pas avoir conscience de la montée de la violence des manifestants, pire, voir dans les poubelles incendiées une « réponse » aux « violences » des policiers, faut être sacrément aveugle ou idéologique.

    • @Lauranne
      Bonjour
      Les FDO ne devraient pas faire du « maintien de l’ordre ». Leur seul but devrait être de protéger et de maintenir nos Droit (qui sont au nombre de 4).
      Lors de manifestations, les agents devraient se poster devant les devantures des magasins, commerces, banques, boutiques, hôpitaux, sur les tracés prévus des dites manifestations. Et virer les squatters de propriété des que la propriété du bien est établie ( ce qui devrait prendre moins d’une heure en faisant une enquête… de police : voit à la mairie, interroger les services EDF, gas, eau, poser des questions au voisinage, demander un titre de propriété ou un bail, et surtout appeler le FISC. Titre de propriété et spas de bail, hop ! squatters dehors sur le champ.)

  • bonsoir à tous, j’ai lu les commentaires de chacun, et il me semble que le principal coupable est le gvt de tous ces désordres. C’est lui seul qui met le feu et tous policiers et manifestants devraient se retourner contre le Gvt et demander sa chute. Il ya beaucoup de cynisme de la part de ces élus et ils regardent la paguaille qu’ils ont créee en se demandant comment en tirer profit. OUPS je vais etre fiché S pour avoir trouver le coupable.

  • Là nous sommes dans la confusion totale entre le droit et l’abus de droit, le droit de grève donne t il le droit de casser , de brûler , de détruire les commerces, de les piller? Apparemment oui selon l’auteur puisque les forces de l ordre agissent de plus en plus violemment et ne respectent pas les libertes fondamentales , A saintes Soline ,nul doute , que d’ innocents promeneurs ont été livres au lynchage policier .. il n y a pas de policiers blessés. tous les jours . en attendant un mort… je ne connais pas de pays civilisés qui acceptent ce genre de situation.Donc policiers et gendarmes devraient se retirer et à coup sur la France retrouverait son calme? sérieux? en fait le droit de grève devrait s’exercer dans le cadre des lois qui le réglementent ..on les attend encore et toujours .De plus les gens qui sont dans la rue , massivement sont des gens qui bénéficient de la garantie de l’emploi à. vie et pour beaucoup d’une situation de quasi monopole dans les transports .. ( chose impossible hors de France , rail, métro, aiguilleurs du ciel pas de droit de grève)finalement entre 1 et 2% des électeurs paralysent, détruisent un pays ,le pays de ceux qui sont à leur compte. c’est cela la Liberté ? en réalite, cet article montre le fossé insurmontable entre la tendance libertaire anarchiste du libéralisme et l tendance Ordo Libérale . Bastiat ,à ma connaissance n’a jamais été un anarchiste … le Regalien doit être exercé avec force et sans état d’âmes. Si les libertariens devaient l’emporter chez les liberaux français comme aux USA alors les splendeurs du wokisme nous attendent….sans moi alors. en plus ce texte est paradoxal car in fine , il sert Macron .. je termine en disant que légalement Macron applique la constitution point barre ; cette constitution permettait de ne pas voter la confiance …mais Borne a eu la confiance… donc légalement c’est OK … la France est un pays composé d hommes et de femmes qui ne vont pas voter ; aux elections,ceux qui votent, votent contre mais pas pour…. bref nous faisons du Bossuet à jet continu ( non pas du Kevin ) nous déplorons les effets dont nous chérissons les causes . Bien entendu j’ai oublie un personnel politique qui ‘s’empresse de tromper son électorat, des le soir de l’élection et comble de malheur suprême est devenu le fer de lance de la nouvelle religion verte ,nouvelle merveille Etatiste, qui permet de dire tout va être gratuit , votez pour moi on va sauver la planète ..

    • @moneo
      Bonjour,
      « le droit de grève donne t il le droit de casser , de brûler , de détruire les commerces, de les piller? »
      Non. Ça, c’est du pillage. Et un article du C.P indique ce qui peut arriver aux pillards et autres émeutiers (le 122-5 me semble-t-il.)

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