Si l’on regarde la presse de grand chemin, la semaine écoulée fut parcourue des mêmes atermoiements énergétiques que d’habitude, des sempiternelles pleurnicheries politiques et sociales que la France connaît depuis trop longtemps et qui l’engluent dans un surplace maintenant problématique. En revanche, du point de vue des réseaux sociaux, la même semaine fut au contraire riche d’enseignements…
Si l’on suit un peu l’actualité balayée par un Twitter décidément très différent de ce qu’il fut il y a encore un mois, difficile de voir un lien avec les niaiseries assommantes et les sujets volontairement distractifs que la presse de grand chemin continue de traiter. L’écart entre le réseau social de Musk et la presse étatique subventionnée est très troublant.
Comment ne pas voir la gourmandise presque obscène avec laquelle cette presse grand public s’est jetée sur les discours délirants d’une starlette hollywoodienne dont les saillies antisémites laissent perplexe et l’absence totale, résolue et franchement inquiétante de tout traitement des révélations contenues dans les e-mails du Dr Fauci ?
Pour rappel, Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis et fut le responsable de la réponse gouvernementale américaine à la récente pandémie, de février 2020 jusqu’à décembre 2022, mois où il prend (commodément) sa retraite. Or, le Fauci en question accumule ce qui ressemble à des mensonges sur sa façon de gérer la crise en question, les protocoles en place et surtout l’origine du virus. Les e-mails qui viennent d’être publiés montrent maintenant sans l’ombre d’un doute que le virus sort bien du laboratoire de Wuhan et qu’il est le résultat de manipulations génétiques (gains de fonction) en partie financées par l’institut de Fauci lui-même.
Dans ce cadre, les déclarations lunaires de Kanye West tombent à pic. Elles agitent la sphère politique, jettent de l’huile sur le feu de tensions raciales toujours présentes aux Étas-Unis et font rapidement oublier le désastre de l’administration de la Santé au sujet du coronavirus. Bonus additionnel : plus personne ne semble vouloir parler de l’affaire Balenciaga, éventée sur Twitter encore, qui révélait pourtant l’appétit étrange de la marque pour la pédophilie, maintenant présenté comme une malencontreuse erreur de casting photographique. Et même si, d’habitude, absolument rien dans ce genre de photos publicitaires haut de gamme n’est laissé au hasard, même si l’accord final pour la publication des clichés n’est jamais le fruit d’une personne unique, tout le monde dans la presse de grand chemin semble vouloir croire à des choix infortunés.
Pratique.
On devra s’interroger sur le fait que ces révélations majeures (e-mails de Fauci, pédophilie dans une grande marque de mode) ont été complètement minimisées par toute la presse occidentale. On pourra s’interroger aussi encore plus fermement sur l’absence de tout traitement des révélations contenues dans les Twitter Files qu’Elon Musk a fait paraître vendredi dernier.
Ces Twitter Files – dont on pourra apprécier une partie du contenu en français ici – établissent sans l’ombre d’un doute que la plateforme maintenant possession d’Elon Musk, a utilisé tout son poids pour influencer la campagne électorale et l’élection présidentielle américaine en 2020. Pire : recevant des demandes de certains membres (démocrates) du Congrès et du Parti démocrate, et ayant été démarchée par le FBI quelques semaines auparavant pour s’assurer qu’aucune « désinformation » ne serait diffusée, la plateforme s’est empressée de censurer et faire disparaître certaines informations compromettantes pour la campagne de Joe Biden, à commencer par ce qui concernait l’ordinateur portable de son fils Hunter dont le contenu, relaté par le New-York Post, fut rapidement (mais faussement) attribué à de la propagande russe et donc banni de toute discussion sur Twitter puis l’ensemble des réseaux sociaux occidentaux.
Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.
Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.
La réaction récente de l’Union européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant le retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.
À présent qu’est clairement établi sans le moindre doute que tout en prétendant jouer de neutralité, Twitter faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait au même moment sur Facebook ou d’autres réseaux et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.
Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonné pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente relative à plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.
On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !
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Pas convaincu par les article sur la fuite du labo ou autre mais..
Le fascisme a cette caractéristique, mais ça ne le définit pas, que le mensonge devient la norme.. aussi suis je davantage frappé par les délires genrés du genre les hommes peuvent être enceints ..
la liberté d’expression est fondamentale.. la fake news existe…mais le comité « neutre » sensé en juger non..
les gouvernements sont toujours dans le harcèlement des médias gêneurs..
le coupable reste toujours la majorité du peuple…
Le fascisme tient au fait qu’il n’y a qu’une seule « vérité », et qu’il censure toute autre « vérité ».
Qu’on soit d’accord ou pas avec une information, tant qu’elle est documentée, elle ne doit pas être censurée, mais opposée par des arguments et contre documents (comme la provenance du virus, l’ordi Biden, l’efficacité des vaccins, les chiffres des cas/morts, etc.).
Il est très intéressant de voir comment les médias de propagande se défendent suite aux informations révélées par le méchant milliardaire blanc sud africain… Ou comment ils se concentrent sur les infos non importantes du sujet (les photos de soirée du fils Biden au lieu du vrai contenu concernant les graves conflits d’intérêt et zones d’influence de Biden père avec des pays étrangers…)
Les fascistes sont tous d’extrême droite non ?
Là, on est en face d’une bande de falfaisants, des socialauds donc.
Le népotisme a toujours existé et pas qu’aux États-Unis. La France en est un des champions.
De même, la propagande gauchiste est assurée en France du support des médias qu’elle finance, c’est à dire 99%.
Le fascisme de gauche porte plusieurs noms : stalinisme, maoisme, communisme, socialisme, écologie, démocratie. Tous très appréciés des français en fonction de leur niveau culturel. C’est du marketing : pour chaque tranche de société, on crée un produit identique mais qui sonne mieux en fonction de la sensibilité de chacun.
hier une floppée d’articles dans la presse contre les mesures protectionnistes de biden..justifiée par le climat..l’ue couine…aujourd’hui l’ue se réjouit on interdit les importation de trucs si ils contribuent à la déforestation..
Sont vraiment frapadingues a la commission, la population augmente donc pour la nourrir il faut remplacer les arbres par des cultures et surtout pas du bio au rendement médiocre.. Allez encore quelques millions pour cette filiale vouée a la disparition. Pas question ne manquer de chocolat et de café. L’huile de palmé, je ne consomme pas de Nutella alors…. Malgré que cela soit la meilleure huile du monde… Entre un arbre et un are de culture, quelle diferrnec pour notre co2 ?
@JR
Bonjour,
Le fascisme est issu du socialisme, il en est une étape pour atteindre le but du socialisme : le communisme.
La démocratie ne peut pas être un fascisme car elle est fondée sur des citoyens libres, souverains et disposant de Droits inaliénables. Le socialisme ne tolérant aucunement des citoyens libres pourvus de Droits et surtout pas en être les serviteurs, le démocratie ne peut pas être dans le spectre socialo-communiste. Quanf le socialo-communisme veut protéger quelque chose, il le détruit. Quand il veut protéger la démocratie, elle est vouée à disparaître si ce n’est déjà fait. C’est déjà fait en France.
Il y a je pense un objectif différent entre fascisme et communisme (mais pas les moyens!). Le fascisme s’intéresse à un peuple, représenté par son guide, et veut l’emmener vers un avenir glorieux en écrasant les autres peuples (inférieurs).
Le communisme s’intéresse à une classe sociale, représentée par un comité, et veut l’emmener vers un avenir glorieux en écrasant les autres classes (profiteurs).
L’une se base sur le racisme, l’autre sur l’envie. L’un sur la haine de l’étranger, l’autre sur la haine du riche.
Monsieur, vous êtes un sophiste !
Le socialo-communisme est un totalitarisme. Le fascisme est un totalitarisme. Mais le socialo-communisme n’est pas un fascisme.
Leurs corpus idéologiques sont fort différents.
Pour l’anecdote, l’étape entre le socialisme et le communisme s’appelle dictature du prolétariat, pas fascisme.
Soyez original : évitez d’accuser vos adversaires de fascisme. C’est d’un banal.
On dirait que la liberté d’expression vient soudainement de subir un « délestage »…
Salut Anastasie ! Ça farte ?
@SYF
Je suis d’accord. Sauf que la démocratie dans laquelle on vie n’en est pas une. C’est pour cela que je l’ai amalgamrée avec les régimes totalitaires vers lesquels notre démocratie s’enfonce de plus en plus.
Ah non, pas vous, pas ça !
Les points Godwin, c’est bon pour les gauchistes bas de plafond.
Pas pour les intellectuels éclairés.
Je suis ennuyé de voir Contrepoints devenir quelque peu complotiste
Il y a une vieille règle de pratique à ne pas oublier : dès qu’un complot ou une collusion regroupe plus de trois personnes (allons, parfois cinq ou un peu plus), il n’y a plus de secret possible. En l’occurrence il y a trop d’acteurs en jeu pour garder un secret, donc c’est probablement faux ou très exagéré !
@Yves Montenay
1) Le complot est permanent dans l’histoire politique de l’humanité (assassinat de César, massacre de la Saint Barthélémy, coup d’état bolchevique en 1917, missiles soviétique à Cuba, armes de destruction massives inexistantes en Irak…). Le terme de complotiste est vide de sens.
2) Comme vous le démontre ici h16, point n’est besoin de forcément garder le secret, qui peut être connu de qui veut s’en donner la peine, il suffit d’empêcher qu’il soit diffusé au plus grand nombre, ce qui est grandement facilité dans un régime où les dirigeants de l’État contrôlent les entreprises, dont les médias, ainsi que par la tendance conformiste et moutonnière de beaucoup d’êtres humains.
Les inconnus diraient que comme pour les chassueus il y a les bons et les mauvais complots……
Magistral, merci h16. Le fascisme, c’est effectivement la mise sous tutelles des entreprises, qui restent propriétés privées sur le plan formel, sous la tutelle des dirigeants de l’État. Le fascisme n’est qu’une forme de socialisme car est propriétaire de quelque chose celui qui en décide de l’affectation. Sous le fascisme, comme sous le communisme, ce sont les dirigeants de l’État qui décident, ce sont donc eux les propriétaires de fait. On remarquera au passage la parenté troublante de la pseudo démocratie sociale avec le fascisme, à laquelle elle mène inexorablement. On remarquera aussi que le communisme a lui aussi évolué vers le fascisme, d’abord en Chine, puis en Russie. Aujourd’hui, le fascisme, tant décrié, est le système politique en vigueur sur la quasi totalité de la planète. La raison en est simple : en conservant un semblant d’entreprise privée, le fascisme permet aux dirigeants politiques de s’enrichir (via la corruption) bien plus que ne peuvent le faire les dirigeants communistes. Le fascisme est le système politique idéal des « élites ».
En effet, et je suis surpris que sur Contrepoints les gens s’accordent à voir le fascisme totalement à droite. Je viens de lire dans l’introduction de la route de la servitude de Hayek littéralement que le fascisme et le nazisme ont été les conséquences inévitables du socialisme, et un simple enbranchement de la doctrine communiste, et c’est l’ambition de ce chef d’oeuvre que de justement le démontrer.
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