Faut-il redistribuer les ressources individuelles ?

Très récemment, il a été suggéré que l’État français intervienne pour que les revenus de certaines personnes deviennent égaux à ceux d’autrui.

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Faut-il redistribuer les ressources individuelles ?

Publié le 17 août 2022
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La redistribution des ressources ou des revenus est généralement considérée comme l’une des activités essentielles de l’État et on prétend même souvent que l’existence d’un État est justifiée précisément par sa capacité à établir une égalisation des ressources ou des revenus entre les individus ou entre les familles. Très récemment, il a été suggéré que l’État français intervienne pour que les revenus de certaines personnes deviennent égaux à ceux d’autrui.

 

Si l’égalité entre les personnes (ou les familles, ou les membres d’une organisation) est considérée comme profondément justifiée, il ne s’agit pas logiquement de l’égalité entre les possessions de ressources, mais plutôt en ce qui concerne le respect des individus et donc leurs droits. Mais ces droits sont évidemment variés. Ainsi le respect des êtres humains consiste à respecter la vie des individus, mais aussi leurs activités et donc leurs droits de propriété.

Par conséquent s’il n’existe pas un pouvoir étatique dans un univers d’êtres humains, le respect des individus implique de respecter les objectifs des individus et les droits de propriété qu’ils créent par leurs activités, même si cela se traduit par des différences importantes (ce que l’on peut nommer des inégalités). De ce point de vue on peut considérer comme normal que les individus décident ensemble de créer une organisation chargée de faire respecter les droits individuels. Certes les individus sont différents en ce qui concerne leurs capacités et leurs objectifs et il est donc légitime qu’ils possèdent des biens de propriété différents.

Précisément à cause des différences qui existent entre les membres d’une société, ils décideront éventuellement de faire des échanges. Ceux-ci sont désirables d’une part à cause des différences entre individus du point de vue de leurs capacités de production, mais aussi du point de vue des différences entre les moyens considérés par chacun de manière à accroître l’utilité de leurs biens et services.

 

Dans un système monétaire les prix monétaires sont évidemment déterminés par l’ensemble des désirs d’échanges des individus d’une société. Compte tenu de la très grande diversité des prix monétaires et de la diversité des besoins individuels il n’y a aucune raison pour que tous les individus fassent des échanges monétaires d’un même montant chaque année.

Par ailleurs certains d’entre eux peuvent avoir un sentiment de générosité et considérant que d’autres individus ne sont pas très satisfaits ils auront éventuellement la générosité de leur faire des cadeaux (par exemple en leur remettant de la monnaie). Et il se peut d’ailleurs que plusieurs personnes fassent partie d’une association dont le but est d’attribuer des aides à d’autres personnes grâce à des dons (par exemple de monnaie). Mais bien entendu les donateurs décideront des montants transmis non pas en cherchant à égaliser les ressources des autres personnes avec leurs ressources, mais en évaluant les besoins spécifiques d’autrui.

Si un État est créé, l’une de ses fonctions essentielles consiste précisément à défendre les droits de propriété. Mais par ailleurs, comme on le sait bien, ses activités modifient les droits de propriété des individus, d’une part parce qu’il prélève des impôts et d’autre part parce qu’il produit des biens et services qui profitent plus ou moins aux citoyens. Nous n’allons certainement pas évoquer dans le présent texte la totalité des activités étatiques. Comme cela a été précisé nous devons analyser la suggestion de politique consistant à proposer que l’État fournisse de l’argent à certaines personnes pour égaliser les revenus des citoyens.

Certes, il est normal que les revenus de tous les individus soient différents, mais est-il justifié de chercher à les égaliser ? Comme nous l’avons vu à propos des décisions individuelles, il se peut fort bien que certaines personnes décident de donner à d’autres personnes (mais sans chercher pour autant à égaliser les revenus entre les donataires et les bénéficiaires). On peut donc être tenté de considérer qu’il est légitime de la part de l’État qu’il prélève des ressources sous forme d’impôts et qu’il fasse des dons à certaines personnes (par exemple pour égaliser les revenus).

Mais contrairement à ce qui se passe pour un individu qui remet un don à partir de son revenu, le prélèvement de ressources par l’État sur les revenus des citoyens constitue une obligation et rien ne permet de penser qu’un individu accepte de payer un impôt pour remettre des ressources à d’autres personnes. Et bien entendu les bénéficiaires de ces dons étatiques sont favorables à cette politique et prêts à voter pour les politiciens qui défendent cette politique.

Mais cette redistribution des ressources n’est pas justifiée puisque les dons ne sont pas décidés par les véritables financeurs. Et dans la mesure où – comme nous l’avons vu – il n’y a aucune raison pour que des individus possèdent le même montant de revenu il n’est pas justifié que les politiciens imposent cette égalisation.

Il est donc totalement justifié de contester la prétention des responsables de l’État à exiger des montants d’impôts afin de permettre une égalisation des revenus individuels des citoyens.

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  • Avatar
    jacques lemiere
    17 août 2022 at 7 h 45 min

    9a ne convainc pas un idéologue..
    d’ailleurs le bouzin reditsributif n’est jamais présenté comme l’égalité des revenus mais une égalisation des revenus pour répondre au scandale de leur écart et la non reconnaissance par l’économie libre des « mérites »…
    En réalité , personne n’y croit..
    Est ce que considerer que les écarts de revenus sont choquant justifie l’action de l’état.?
    si oui vous rendez vous compte des conséquences…??

    Et surtout.. pourquoi diable les gens qui dénoncent la cupidité et l’argent roi veulent une reconnaissance par l’argent du mépris de l’argent?
    Il faut entendre certains professeurs se plaindre de leur revenus!!!

    la « cupidité » c’est comme la haine…le propre de la condition humaine.

    • En admettant qu’un beau matin nous ayons tous les mêmes revenus, comme nous n’avons pas les mêmes envies, ne faisons pas les mêmes choix, n’avons pas les mêmes préférences, au bout de quelques secondes tout sera à recommencer à moins d’arrêter d’échanger, ça s’appelle la mort.

      • Ou le communisme.

        • Le Communisme rêvé car dans la pratique les apparatchiks d’Etat (fonctionnaires divers et variés) se la coulent douce : pouvoir (arbitraire) + argent.

        • @AerosolKid
          Bonjour,
          « […] ça s’appelle la mort. Ou le communisme. »
          Je vous réponds avec :
           » Le communisme c’est la mort. La mort est dans le communisme. » – Liberty Prime, Fallout 3.

    • « la « cupidité » c’est comme la haine, le propre de la condition humaine »
      N’importe quoi Jacques. Le critère de votre condition est-il nécessaire, suffisant ou nécessaire et suffisant pour qualifier la condition humaine ?
      En même temps je ne suis pas certain de comprendre l’expression «  Condition humaine », je n’ai pas lu tous les classiques, je ne connais que la « nature humaine », et en effet la cupidité et la haine en font partie mais ce n’est pas obligatoire hein 😉

      • J’admets que je dis peut- être n’importe quoi, c’est une expérience personnelle à laquelle je procède aujourd’hui, je suis les conseils de cm2r et j’arrête de réfléchir, je me fais confiance en laissant couler le flow. Advienne que pourra😰

        • La nature humaine est la raison…je dis ça au feeling…😁

          • « Les hommes affectent des moyens à la poursuite de fin », cela n’est pas de moi, je ne suis pas un génie, cette vérité ( essayez de la réfuter ) ne vient pas de jaillir dans mon esprit lol.
            Les fins je ne les connais pas, les moyens utilisés sont : l’échange libre, le don, le crime ( échange non consenti par l’un des deux agents ). Vous en voyez d’autres ?
            Le reste c’est de la moral, pas inintéressant au demeurant mais là je ne vois pas.
            ( c’est de Mises évidemment )

            • Désolé de spamer ce n’est réellement pas mon intention. A propos d’intention, je ne connais pas les fins des autres mais je ne connais pas plus leurs intentions. Elles existent mais elle me sont le plus souvent inconnues et le reste du temps fantasmés, il faut bien le reconnaître.
              Je suis allé un peu vite en besogne, la moral a bien un rapport avec l’échange-libre, le don et le crime, mais la cupidité je ne vois pas ce que c’est, ma moral ne me permettant pas de juger de ce que fait un propriétaire de sa propriété à partir du moment où il ne nuit à la propriété de personne. Qu’il accumule le cupide, ça ne m’enlève rien. Pour savoir si le cupide est une personne honnête ou malhonnête, il me suffit de savoir si il a accumulé sa richesse par l’échange libre, par des dons qu’on lui aurait fait, ou par la contrainte sur autrui. Je ne vais pas plus loin.
              Bon j arête encore désolé. La prochaine fois, je ferais mes expériences au brouillon et je ferais un seul post. Promis 🙂

              • Les vices ne sont pas des crimes, ce qui ne veut pas dire qu’à titre personnel je ne préfère pas la vertu aux vices ( même si je pratique des vices, je n’ai pas le full Control de ma personne, c’est pas facile. D’ailleurs si nous étions tous vertueux, plus de problème non ?), alors j’essaie de m’y mettre sans obliger personne. La première des vertus étant la raison, les autres n’étant pas possibles sans elle ( peut on être courageux ou tempérant sans la Raison ? ) on ne peut douter de la sincérité de la recherche de mon bonheur. Donc je commence par échanger librement, parfois je donne et jamais je n’utilise la contrainte . Je ne sais pas si je fais le bien, mais je fais rarement le mal. Si tout le monde pouvait faire comme moi, avant de s’occuper des radins des cupides et de l’assiete du voisin, ça serait cool.

              • @AerosolKid
                La cupidité réside dans le fait de vouloir toujours plus de biens/richesses. Dans un monde socialo communiste, cela revient à s’emparer des biens d’autrui, même si autrui et d’accord et qu’il y trouve son compte.
                L’archétype du « cupide » est l’Oncle Picsou qui garde ses pièces d’or dans son coffre et qui en amasse toujours plus. Or, dans aucun Picsou Magasine ou Journal de Mickey, je n’ai lu qu’il détroussait autrui. En plus, il est possède une banque.

      • Quand on lit les descriptions de la vie à l’âge de bronze, par exemple, la cupidité et la haine y étaient très marginales. On parle aussi de coutumes sociales encourageant la générosité envers les voyageurs et les invités. En revanche, les temps étaient très politiquement incorrects à nos yeux, car par exemple les filles étaient souvent envoyées à marier dans des chefferies lointaines pour consolider les alliances et renforcer le doux commerce. En étaient-elles malheureuses ? J’en doute.
        La cupidité et la haine sont selon moi le propre de quelques activistes modernes que la grande majorité, amicale hospitalière et solidaire, ne parvient plus à remettre à leur place.

    • Comme le disait si bien Lionel Jospin : « Argent, pas bon ».

  • On ne doit pas faire de la redistribution une règle générale mais on ne doit pas non plus s’empêcher de pouvoir y recourir si nécessaire. Dans la mesure où aucun système même spontané (sans État) ne peut garantir un équilibre social durable c’est à dire un niveau d’inégalités supportable. Sinon le recours au tyran s’imposera d’une manière ou d’une autre.

    • Mais la redistribution c’est le vol.

    • A l’origine (de notre/nos republique/s – en 1789) l’impôt devait servir aux dépenses de l’Etat. La charité institutionnelle n’est venue que bien plus tard.
      Je ne suis pas dupe, et je vous rejoins : les possédants, par ce biais, achètent la paix sociale.
      En cela, je refute la position de Salin ; le don est bien librement consenti, même si certains font semblant de l’oublier.
      Ce que tout le monde conçoit mal, en revanche, c’est la conséquence de ce choix. Dont Tocqueville nous avait pourtant entretenu :
      – Quand l’inégalité est la loi commune d’une société, les plus fortes inégalités ne frappent point l’oeil ; quand tout est à peu près de niveau, les moindres le blessent. C’est pour cette raison que le désir de l’égalité devient toujours plus insatiable à mesure que l’égalité est plus grande.

      • Je confirme, je ne suis pas dupe non plus, je crois en la lutte des classes libérales ( producteurs vs pillards )
        Oui un don est librement consenti…je ne comprends pas ce que vous reprochez à Pascal Salin sur ce point et j ai très envie de comprendre où vous mettez le doigt.

      • @Abon Neabsent
        Bonjour,
        « A l’origine (de notre/nos republique/s – en 1789) l’impôt devait servir aux dépenses de l’Etat. »
        Non. L’origine et seule raison des impôts est de contribuer aux frais d’administration de la Force Publique instaurée pour garantir les Droits. C’est écrit dans l’article 13 de la DDHC. Pas de dépenses d’Etat là-deadans.

    • Le don est vertueux ( don de soi également). Le tyran qui prend à Pierre sans son consentement pour donner à Paul commet un crime qui n’a rien de vertueux . Le tyran est déjà là, c’est pas Macron, c’est l’Etat, c’est nous entre nous ! C’est par là que ça commence la liberté , fichez dehors votre tyran intérieure !
      Et c’est moi le dingue !

      • Aucun acte n’est totalement gratuit, pas même le don.

        • Oui évidement, le profit de cette échange si particulier qu’est le don est immatériel pour l’un des deux échangeurs, parfois même pour les deux lorsqu’il s’agit de don de soi et pas d’une fraction de sa propriété.

          • Est-ce mal de ne rien faire gratuitement si on a conscience que rien n’est gratuit dans ce bas monde ?
            Je ne crois pas non plus en l’altruisme désintéressé si c’est ce que vous voulez me faire dire, je serais plutôt un égoïste rationnel, voire même je pense que c’est une vertu, et cela ne m’empêche pas de donner et de ressentir ce que cela rapporte. De la bonne conscience, de l’auto satisfaction, oui très certainement mais aussi des sourires, des regards, de l’entraide entre deux hommes, de l’amour oui j’ose le dire, ça n’a pas de prix tout ça et évidement cela ne doit pas être obligatoire.
            Je ne suis pas certain que Salin pensent que le don est un acte désintéressé.

            • Et c’est difficile de quantifier le profit fait par celui qui a donné, comme dans le cas d’un échange libre ou personne n’est capable de quantifier le profit fait par les deux échangeurs mais profit il y a pour les deux sinon l’échange ne se ferait pas.
              Le don est seulement un cas particulier de l’échange libre.

        • Aucun acte n’est totalement gratuit. Et alors ? Un don est-il moins vertueux parce que le donateur y gagne une grande estime de lui-même ? Ou avez-vous tant de vilenies à expier que vous n’imaginez pas qu’un don puisse être motivé par autre chose qu’une repentance ?

          • Oui on s’en fiche des intentions, d’ailleurs souvent nous ne connaissons pas les véritables nôtres, alors ceux des autres…
            Mère Theresa n’est pas une altruiste selon moi ( je ne connais rien ce ces intentions mais elle en a ). Elle agit dans son intérêt, quand elle se lève le matin elle ne peut faire autrement que d’aider les pauvres, son bonheur en dépend, ce qui n’enlève rien à la grandeur de ses actes.

            • Mère Theresa agit avec ce qu’elle est et avec ce qu’elle a, elle n’attend pas des autres, elle agit. Elle n’utilise pas la contrainte. C’est une anarchiste.

          • Laissez vice et vertu, et son avatar la repentance, là où vous les avez chopés. Ce ne sont que des mots.
            Mon point de vue ici est que la (re)distribution/don sert à acheter la paix sociale et à éviter révolutions, coups d’Etat et autres têtes en haut des piques.

            -1
            • @Abon Neabsent
              La redistribution peut peut-être servir à la paix sociale mais pas les dons. Les dons sont volontaires et se destinent à aider autrui quand ils sont faits de personnes à personnes. Quand il s’agit de dons à une organisation/association, il s’agit d’aider/secourir plusieurs personnes. Si la redistribution fonctionnait, la France serait le pays le plus apaisé du monde, celui où la Société ne compterait pas 15% de pauvres, et où elle ne recevrait pas 700 coups de couteau par jour… sans compter qu’il n’y aurait pas toutes ces associations/organisations pour aider autrui (mis en délicatesse par l’Etat d’une manière ou d’une autre) vu qu’elles seraient alors inutiles.
              « L’Etat ne fait rien alors nous on le fait. » – Coluche quand il a créé les Resto du Coeur.

        • Et alors?
          Le don peut répondre à un besoin d’autovalorisation par l’affichage d’une commisération pour son prochain ou de vertus pour des objectifs très divers. Cela peut être simplement la traduction d’une empathie pour les problèmes et difficultés des autres sans volonté particulière de se valoriser (dons anonymes).
          Quelque soit la motivation du donneur et même s’il y a un intérêt en arrière plan, l’essentiel est que ce soit un acte entièrement volontaire et non contraint.

    • Un équilibre social durable ? C’est quoi, ça ? Le souhait de quelques paresseux ? Dans les sociétés simples et spontanées, chacun s’élève selon ses mérites et nul n’y trouve à redire. Le recours au tyran ? Serait-ce donc le peuple gaulois qui aurait appelé César à conquérir la Gaule ?

      • Oui j’avoue ne pas comprendre la position d’indivisible, je suis même très étonné.

        • Tous les deux, vous me faites parfois penser à un communiste, dont l’idéal est si haut et l’aveuglement sur la nature humaine si grand, qu’il lui impossible de concevoir les embûches que la Réalité jettera sur le chemin vers son Utopie.
          Je comprends que vous ne compreniez pas Indivisible.

          • Et vous, vous me faites penser à un intello qui n’a jamais mis les pieds à la campagne. La nature humaine, c’est que le voisin aille faire les courses du vieux qui ne peut plus se déplacer, simplement parce qu’il se mépriserait s’il ne le faisait pas. C’est d’accueillir le voyageur, non à charge de revanche, mais simplement parce que c’est comme ça qu’on fait et qu’on serait méprisable de ne pas le faire. Si croire ses yeux de toute une vie est de l’aveuglement, le monde a effectivement bien changé, mais de là à prétendre que la nature humaine explique seulement les nouvelles caractéristiques et pas les anciennes, il y a un fossé.
            J’ai pu observer de nombreuses formes d’usages et de cultures, et celles où la nature humaine se révèle envieuse, arrogante et même seulement égalitaire sont extrêmement rares et généralement cantonnées aux cercles de l’influence et du pouvoir. La nature humaine, c’est que les gens sont à 80 ou 90% de braves gens. Et c’est la réalité de toutes les sociétés primitives : 90% de paysans travaillant dur dans le respect et l’appréciation les uns des autres, et 10% de pillards Huns ou Vikings préférant les cultures guerrières. D’où tenez-vous, vous, votre appréciation de la « Réalité » ?

            • Dit autrement, le pourboire et le marchandage sont bien plus dans la nature humaine que la distribution par le chef. Peut-être est-ce d’avoir vu l’importance de l’usage du pourboire aux USA il y a une cinquantaine d’années qui nous réunit, Aerosol Kid et moi.

              • Quant aux Chinois, dans ce pays égalitaire comme pas un, ils sont à 99.99% au moins des marchandeurs impénitents…

                • La Chine… Coefficient de Gini : 0,47.
                  Je vous fais les carreaux ?

                  • @Abon Neabsent
                    Bonsoir,
                    Coefficient de Gini de la Chine 0,47. Elle est donc dans la partie la plus proche de l’égalité parfaite.
                    D’après Eurostat, celui de la France est à 0,293 pour 2019.

                    « Le vice inhérent du capitalisme est une inégalité répartition des richesses. Le vice inhérent du socialisme est la répartition égale de la misère. » W. Churchill.

            • On dirait du Rousseau.
              Je suis certain que les gens ont toutes les belles qualités que vous leur prêtez, et pas qu’à la campagne, où je vis.
              Mais même à la campagne, où je vis, ils se révélent aussi et souvent envieux, égalitaristes et prompts à faire des histoires pour trois fois rien.
              Et aussi loin que remontent les souvenirs familiaux ou de voisinage, je crois bien qu’il en a toujours été ainsi.

        • Le sage est celui qui s’étonne de tout.
          Tout va bien !

  • Avez-vous remarqué que l’on parle toujours de REdistribution, jamais de distribution ?
    Comme si on ne faisait que rendre aux pauvres l’argent que les riches leur auraient volé.
    La théorie marxiste de l’extraction de la plus-value par la classe dominante aurait-elle à ce point perverti les esprits pour que même un libéral s’y fasse prendre ?

    • Je suis tellement d’accord.

      • Mais vous faites un mauvais procès à Pascal Salin si c’est bien ce que vous faites, j’ai des difficultés à saisir les allusions et j’aurais même tendance à en voir où il n’y en a pas ( c’est un gros défaut que vous avez déjà subi ) Soyez clair s’il vous plaît, je ne suis pas un intello. Je ne suis pas certain de comprendre les griefs que vous lui faites sur le don, mais il sait aussi bien que nous le véritable nom de la redistribution, c’est même lui qui m’en a fait prendre conscience ( avec Bastiat).
        L’égalité on se cogne un peu les libéraux, vous n’avez pas remarqué, voire même j’aurais tendance à penser que les inégalités favorisent les échanges, quand on est libre.

  • Dans une société où le droit de propriété serait sacré, je ne vois pas ce qu’un riche possédant pourrait bien me faire ou à celui qui n’a pas envie de faire affaire avec lui.
    Oui je sais, il va créer une milice privée et menacer de me tuer si je ne tonds pas sa pelouse gratuitement. Ce faisant on reprochera une fois de plus à la liberté un non respect de la propriété.
    C’est tellement classique.

  • Je tiens le même discours avec mes potes gauchistes.
    Personne ne moufte. Ah si, y’en a bien un qui m’explique que j’ai 2 000 d’avance, que je suis trop aware, que tout le monde n’est pas comme moi, alors je lui réponds en rigolant que c’est lui l’attardé.
    On s’aime bien avec mes potes gauchistes ( je ne trouve pas de gens pensant comme moi irl ), je vais bien réussir à leur faire comprendre qu’ils ont une mentalité de pillards, ce qui les empêche de s’élever à une hauteur somme toute…normale.

  • Si la finalité est une égalité des ressources, alors le travail devient obligatoire, à coup de schlague.
    Mais cette forme d’ esclavage ne vaudra pas pour tout le monde, bien sûr!

  • Le don, oui, au gré de chacun, l’emprise de l’état et le communisme, non !

  • L’égalité avec qui ? Tous ceux qui la prônent l’envisage vers le Haut sauf que …. dès qu’il s’agit de partager avec les immigrés, étrangers (aide aux pays etc..) etc… non seulement il n’y a plus de désir mais il y a rejet. En résumé, on partage avec les Riches mais pas avec les Pauvres qui, eux, bien sûr ne sont pas de cet avis et ……. etc.. .Egalité mondiale !!!!!!!

  • Redistribution des ressources = redistribution des richesses… fondement du socialisme.

    Un don est un acte volontaire, les prélèvements de l’Etat sont obligatoires et soumis à sanction si refus (voire contestation du consentement). Seul un Etat avec des agents armés (police, gendarmerie, inspecteurs des impôts depuis le 28 juin 2019) peut imposer le prélèvement de plus de 50% des revenus des citoyens qui deviennent des contribuables.

    « Le but de toute association politique est la conservation des Droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces Droits sont : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. » article 2 DDHC 1789. Toute autre considération comme mission de l’Etat est hors de son domaine.

    « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. » art.16.
    La redistribution des ressources/richesses contrevient à l’assurance de la garantie des Droits.

    Aux U.S.A, l’administration Biden vient de pondre une campagne de recrutement de 87 000 agents des impôts (I.R.S). Dans le petit texte vantant le poste, il y est écrit qu’il devront porter une arme et avoir la volonté de s’en servir pour les cas de vie ou de mort (en plus d’être physiquement à la hauteur). Tout ça après avoir pendant plus de 2 ans scandé « Defund the Police ».
    https://www.youtube.com/watch?v=ajciyQBAEbk Dans cette vidéo, Jimmy Patronis, Chief Financial Officer, dit que les citoyens de Floride dépensent mieux leur argent qu’on ne le fait Washington.

  • Alors heu… moi, je veux bien être égalisé au niveau du salaire de Macron à la rigueur.

    • Je préférerais être égalisé footballeur professionnel. En plus, quand on sait se servir de sa tête, on y est beaucoup mieux payé.

      • Quand on voit les images de H16, on se demande si Manu a loupé sa vocation ???

      • @MichelO
        Bonsoir,
        « être égalisé footballeur professionnel »
        Attention MichelO ! Rares sont les joueurs professionnels qui touchent des sommes astronomiques en fait. Sur les joueurs pro que compte la FFF. La moyenne est entre 40 000 euro en L1 (d’après le Figaro) et 100 000 euro (d’après made in foot Ouest France). Les masses salariales des gros clubs comme le PSG, l’OM ou l’ASM ou l’OL font monter la moyenne.
        Voilà ce que j’ai trouvé : « Le montant minimum qui doit être contractuellement versé est de 495 euros. »

  • Faut-il redistribuer les ressources individuelles ? La réponse est oui, une partie de ces ressources.
    En effet, il n’y a pas de ressources purement individuelle. Le rendement de nos efforts dépend de l’environnement dans lequel ces efforts s’exercent. En France, nous recevons gratuitement un environnement favorable sans même nous en rendre compte. En contrepartie, il est normal de rémunérer cet environnement favorable.

    -3
    • Je n’ai jamais vu la progressivité de l’impôt et un taux d’imposition record mondial comme un environnement favorable dont je ne me rendrais pas compte. Que serait d’après vous un environnement défavorable ?

      • « Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas »

        • @JJNK
          Bonsoir,
           » il est normal de rémunérer cet environnement favorable. »
          En faisant un chèque à l’ordre de « GAÎA » ?
          L’environnement fut-il favorable le fut grâce aux personnes qui nous ont précédés et qui en ont bavé et qui se sont sorti les doigts du fondement.

    • Et oui, on vit dans un environnement tellement favorable qu’ on attire des milliers de chance pour la France.

  • Les commentaires sont fermés.

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Dans sa dernière note d’alerte, il relève que seule la moitié des élèves qui entrent en sixième savent répondre à la question « Combien y a-t-il de quarts d’heure dans trois quarts d’heure ? » : 22 % placent correctement la fraction 1/2 sur une ligne graduée de 0 à 5, confusion fréquente 1/2 avec 1,2, ou encore 2/1 avec 2... Poursuivre la lecture

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