Le socialiste d’aujourd’hui n’est pas le socialiste d’antan

Le socialiste d’aujourd’hui n’est pas le socialiste d’antan. Cette distinction est importante à garder en tête lors de l’élaboration d’une éducation libertarienne pour contrer cette évolution.

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Ludwig von Mises, une des figures de l'école autrichienne

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Le socialiste d’aujourd’hui n’est pas le socialiste d’antan

Publié le 15 août 2022
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Par Finn Andreen.

Les libertariens se demandent souvent pourquoi le socialisme continue à être si populaire, alors qu’il s’est avéré être un tel échec en tant qu’idéologie politique et système économique. Bien que l’idéologie de l’éducation publique et des médias traditionnels soient des raisons importantes qui expliquent cela, la persévérance obstinée du socialisme est aussi quelque peu fictive, car le socialisme a évolué : le socialiste d’aujourd’hui n’est pas le socialiste d’antan.

Cette distinction est importante à garder en tête lors de l’élaboration d’une éducation libertarienne pour contrer cette évolution.

La différence entre le socialiste traditionnel et le socialiste moderne

La différence entre le socialiste traditionnel et le socialiste moderne correspond à la distinction que Ludwig von Mises a proposée entre le socialisme et l’intervention de l’État dans le libre marché. Les socialistes traditionnels, d’influence marxiste directe, ont presque disparu, en même temps que les expériences socialistes ont échoué, l’une après l’autre, au cours du XXe siècle. Personne se qualifiant aujourd’hui de socialiste ou de gauche ne pense que la nationalisation des moyens de production est la meilleure façon d’organiser la société. Aucun socialiste moderne ne justifie l’oppression politique et l’étouffement économique typiques de l’État socialiste.

Cependant, les socialistes modernes ferment toujours les yeux sur les preuves, maintenant irréfutables, montrant que le marché libre est le plus grand créateur de richesse de l’histoire, même quand il est entravé par l’intervention de l’État. Ils refusent toujours d’accepter que des milliards de personnes ont été sauvées de la pauvreté par le capitalisme – en version dégradée – et que des centaines de millions de personnes aient rejoint la classe moyenne grâce à la libéralisation du commerce international et à l’ouverture de larges pans des économies des pays en développement.

Le socialiste moderne est donc une créature paradoxale

Il accepte le libre marché et en même temps le rejette. Croire au libre marché dans certains cas mais pas dans d’autres est une position idéologique pour le moins ambiguë, qui semble intellectuellement intenable et qui devrait au moins être défendue. Mais les socialistes modernes n’ont généralement pas cette incohérence intellectuelle. Ils considèrent plutôt, souvent sans donner de précisions, que le libre marché fonctionne dans une certaine mesure et qu’il doit être limité et contrôlé.

Ils sont convaincus que l’État doit jouer un rôle fondamental dans la société, pour protéger les travailleurs contre le capitalisme sauvage, qui autrement non seulement continuera à les opprimer, mais détruira la civilisation elle-même.

Parmi les socialistes modernes on trouve évidemment la gauche radicale et les sociaux-démocrates, ainsi que les élites libérales et la droite, mais aussi tous les conservateurs ayant abandonné le libéralisme classique pour s’adapter au temps. Les socialistes modernes représentent donc une grande et hétérogène majorité, mais ils ont une chose en commun : leur confiance dans l’État.

Suivant la dichotomie de Mises ci-dessus, les socialistes modernes peuvent donc aussi être appelés étatistes. Comme le nom l’indique, les étatistes estiment que l’État doit intervenir sur le marché pour corriger ses nombreux excès imaginés et fournir un cadre réglementaire sans lequel, ils sont convaincus, il partirait en vrille. De vastes secteurs de l’économie (comme l’éducation ou la santé) doivent être placés sous le contrôle de l’État, s’ils ne le sont pas déjà.

Les secteurs qui peuvent, selon eux, rester dans le domaine privé, doivent néanmoins être réglementés par l’État et protégés, si nécessaire, par des subventions, des tarifs, et d’autres types de redistribution. Les étatistes aimeraient souvent, même s’ils ne l’admettent pas toujours ouvertement, que les valeurs sociales et culturelles considérées comme inappropriées, comme le consumérisme ou le conservatisme, soient étouffées par l’État.

La popularité de ces idées a eu de graves conséquences économiques, politiques et sociales au cours des dernières décennies, en France comme ailleurs. La plupart des étatistes ont de bonnes intentions, mais ils ont été éduqués avec une idéologie souvent basée sur des convictions erronées, des malentendus, et franchement, de l’ignorance.

Le socialiste moderne et le capitalisme

L’erreur la plus fondamentale que font les étatistes, et qui trahit leur manque de connaissance libertarienne, est peut-être la façon dont ils définissent le capitalisme. Ce qu’ils nomment capitalisme est en fait capitalisme d’État. C’est le capitalisme en tant que corporatisme, avec ses abus de pouvoir, ses monopoles artificiels, ses stratégies industrielles, et sa capture réglementaire.

Les libertariens ont depuis longtemps dénoncé ces pratiques injustes et précisé qu’elles sont inévitables lorsque l’État s’immisce dans la vie économique de la société. En d’autres termes, ce que beaucoup d’étatistes pensent confusément être du capitalisme débridé, est en fait l’économie de marché bridée par l’État. Ils confondent cause et effet, puisque c’est l’implémentation de leurs propres idées étatiques qui ont créé les conditions politiques et économiques qu’ils critiquent aujourd’hui.

Autrement dit, ils sont convaincus que l’État doit intervenir dans la société pour corriger les problèmes dont il est lui-même largement responsable.

La plupart des étatistes ne sont pas conscients de cette contradiction, ni des conséquences néfastes de leurs convictions politiques. Ceci n’est pas surprenant, car ils n’ont pas appris comment fonctionne réellement l’économie de marché et les nombreuses façons dont l’intervention de l’État la déforme. Ils adhèrent simplement aux idées et valeurs étatistes qu’ils ont reçues dès leur très jeune âge par l’éducation publique, les médias, et souvent involontairement, par la famille et les amis.

L’écrasante majorité de la population n’a malheureusement jamais été initiée au libertarianisme, et ne possède donc pas les outils conceptuels pour comprendre pourquoi cette doctrine étatiste de la société est erronée.

Un besoin urgent d’éducation libertarienne

Il y a donc un besoin criant pour un autre type d’éducation – une éducation aux piliers économiques et politiques du libertarianisme ; respectivement, l’économie autrichienne et le droit naturel. Il peut sembler présomptueux, voire condescendant, de suggérer que les socialistes modernes ont besoin d’être éduqués. Il serait en effet présomptueux de proposer une éducation alternative à celle que reçoit la grande majorité si la société moderne était libre, pacifique, harmonieuse et riche. Mais ceci n’est pas le cas, comme la plupart des étatistes le reconnaissent immédiatement.

En outre, les libertariens gardent souvent une certaine humilité, car la plupart étaient eux-mêmes étatistes avant de recevoir cette même éducation de la liberté. D’ailleurs, c’est peut-être pour cela que les libertariens comprennent si bien les étatistes, alors que l’inverse n’est presque jamais le cas.

La distinction entre les socialistes traditionnels et modernes est pertinente pour l’élaboration d’une telle éducation libertarienne. Puisque les socialistes modernes interprètent et expriment le socialisme différemment des socialistes traditionnels, l’éducation nécessaire pour convaincre les étatistes de la folie de leurs idées politiques et économiques ne peut pas être la même que celle utilisée dans le passé.

Les socialistes traditionnels devaient être sensibilisés avant tout à la définition de la liberté, aux conséquences désastreuses de la planification centralisée, et au rôle essentiel des prix dans la société. C’est pourquoi ils devaient apprendre la critique du marxisme de Böhm-Bawerk, la critique de Mises sur le calcul en économie socialiste, l’avertissement de Hayek contre le collectivisme, ainsi que sa théorie non moins connue sur l’utilisation de la connaissance dans la société.

Cette éducation, bien que toujours fondamentale, n’est plus aussi importante qu’elle ne l’était autrefois, car les socialistes modernes ont déjà implicitement appris ces leçons. Ils se rendent compte que la théorie de la plus-value de Marx est erronée, qu’une économie planifiée et la tentative d’abolir la propriété privée conduisent à l’effondrement de la société. Les étatistes ont plutôt besoin de recevoir une éducation aux causes et conséquences de l’intervention de l’État dans une société libre.

L’éducation du socialiste moderne devrait donc contenir des concepts clés tels que l’effet Cantillon, la loi de Say, le sophisme de la vitre cassée de Bastiat, l’analyse de l’État par Rothbard, et la critique de la taxation par Hoppe.

Ces lois économiques et ces principes libertariens sont essentiels pour comprendre pourquoi une société basée sur le capitalisme d’État devient insoutenable et instable à long terme. Une telle société ne peut plus s’améliorer et s’engage alors inévitablement dans un déclin économique, social et culturel.

L’éducation libertarienne est fondamentale pour renverser cette tendance, pour apprendre aux jeunes générations que le socialisme moderne est intrinsèquement décadent, car elle génère une diminution de l’épargne individuelle, un affaiblissement des liens familiaux, une disparition de la responsabilité personnelle, et une crise de confiance dans le système politique. Ce sont des conséquences prévisibles du socialisme moderne.

La faillite morale et économique du système politique actuel, et avec celle-ci la réalisation que ce système arrive maintenant au bout du rouleau, pourrait rendre de nombreux étatistes plus réceptifs qu’avant aux réponses que le libertarianisme propose. L’éducation du socialiste moderne devrait aussi être plus simple que la conversion d’un socialiste traditionnel au libertarianisme.

Ce dernier était souvent armé d’une dialectique solide basée sur les textes de Hegel, Marx, Engels et Lénine. Mais la plupart des socialistes modernes n’ont jamais lu ces auteurs et ne connaissent au mieux que vaguement leurs idées, aussi erronées et dangereuses soient-elles. Les étatistes n’ont pas réellement d’idéologie à proprement parler ; leurs convictions politiques sont souvent basées davantage sur des émotions que sur des principes. Un exemple typique est celui où payer ses impôts est fièrement considéré comme un acte de solidarité.

L’éducation du socialiste moderne doit donc aussi inclure la moralité. Les étatistes ont besoin d’être convaincus que l’adoption des idées libertariennes fera d’eux de meilleures personnes. S’ils s’embarquent dans cette éducation avec un esprit ouvert, s’ils prennent le temps de vraiment comprendre les arguments politiques et économiques du libertarianisme, ils verront que le capitalisme, correctement définie, conduit à la société la plus pacifique, stable et juste.

Article publié initialement le 28 janvier 2021.

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  • Oui, il y a au moins deux type d’etatistes , les intellectuels et les pragmatiques.
    Les premiers cachent leur véritable nature qui est la conviction d’être au dessus du peuple . en usant du concept d’interet général et de la prétention à l’humanisme …
    Plus intelligents plus lucides plus altruistes plus généreux…en toute humilité..
    Qu’il ne soient pas au sommet est pour eux la preuve d’un système « injuste ».

    Les seconds pour illustrer, je vais reprendre les propos d’un collègue, » si je devenais patron , je changerais de discours ».. , ce qu’ils disent n’est jamais qu’une adaptation au jeu de l’etat en démocratie , l’intervention de l’etat est inévitable , la justification est toujours la »justice » .. donc vrai ou faux ,il faut se plaindre..

  • « Personne se qualifiant aujourd’hui de socialiste ou de gauche ne pense que la nationalisation des moyens de production est la meilleure façon d’organiser la société » en Belgique, pour le PTB : https://www.dhnet.be/regions/liege/le-ptb-veut-creer-mes-edp-les-entreprises-democratiques-publiques-5dcaa82df20d5a0c46c43c71
    Le PS quand à lui, a poussé des cris d’orfraie à l’idée de dénationaliser l’assureur ETHIAS – normal, c’est un fromage que se partagent les politiques, le PS, comme d’habitude, se servant le premier https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/l-assureur-ethias-tres-genereux-en-mandats-pour-les-politiques/10041129.html

    • oui de toutes façons meme si ils ne disent pas vouloir les nationalisation le discours qui rejette l’idée de profit privé ..conduit un peu à « nationaliser »..au sens de captation du profit pour le « purifier. »

  • Oui, il n’y a pas que les socialistes qui accumulent les incohérences :

    Consternant.

  • La désindustrialisation a modifié le parti socialiste, devenu un clan de bobos parisiens. Les enfants gâtés de cette génération comptent, après leurs parents, sur l’état bisounours pour les dorloter…

  • Ils ne défilent plus ridiculement la rose à la main mais sont toujours aussi dangereux et avides de l’argent des autres.

  • « Le socialiste d’aujourd’hui n’est pas le socialiste d’antan »
    Attention de ne pas insulter le citoyen fidèle.
    Ce ne sont pas les ex-citoyens aux idées nobles et patriotes qui ont changés de camp, mais les partis leurs leaders et leur programme qui sont devenus Islamo-collabos, européo-collabos et
    Davos-Bildelberg-collabos !

  • En tant que ordo-libéral, je suis assez consterné par le définition que fait l’auteur de « étatiste » (et de sa condescendance à l’égard des étatistes…).
    L’Etat est garant d’une série de libertés et assure (tant bien que mal) que les faibles ne pâtissent pas trop de la tendance au monopole/abus de pouvoir des forts. Le Saint-marché doit être libre mais ça ne veut pas dire « sans limites ».

    -2
    • @KnorKnor
      Bonjour
      « L’Etat est garant d’une série de libertés et assure (tant bien que mal) que les faibles ne pâtissent pas trop de la tendance au monopole/abus de pouvoir des forts. »
      L’Etat français, ou tout autre Etat de « gauche », ne garantit ni n’assure rien du tout et surtout pas « une série de libertés ».
      Les monopoles sont possibles parce que des Etats les instaurent, les poussent, voire s’accaparent de plusieurs entrerprises privées pour en faire un seul groupe, donc un monopole, ce qui s’est fait par exemple pour la création de la SNCF. Vous pensez que les « usagers » ne pâtissent pas trop du monopole et des abus de l’Etat unique actionnaire du monopole SNCF ?
      Garantir et assurer les droits et libertés des habitants du territoire est toujours la justification pour qu’un Etat s’établisse. C’est toujours au nom de l’intérêt général supérieur que les libertés et les droits sautent. On le voit très clairement actuellement.

      Le rôle de l’Etat et du Parlement, en tant qu’associations politiques de branches différentes, est défini dans l’article 2 de la DDHC : ce rôle est la conservation des droits naturels et imprescriptibles. Ce qui est loin de ce que font l’un et l’autre.

  • Les socialistes ont parfaitement compris qu’il n’y avait pas besoin que l’Etat s’approprie l’essentiel des moyens de production pour les administrer, grâce à la fiscalité, aux normes, à l’empilement législatif, à la bureaucratie, il y arrive sans avoir besoin d’exposer les finances publiques au dédommagement. Par ailleurs il existe une voie moyenne non évoquée dans l’article et qui serait probablement la mieux acceptée à la France, celle de l’ordolibéralisme dans lequel l’Etat n’intervient pas sur le marché ni dans la stratégie des entreprises, mais seulement par cahier des charges dans la gestion des externalités du système qui impactent précisément l’ensemble du corps social.

    • Je me méfie de la prise en compte des externalités, car c’est le début de l’immixtion de l’Etat dans nos vies.
      Ce raisonnement peut conduire à tout : à une forte redistribution fiscale, aux restrictions d’usage de nombreux biens de consommation, à la mise en place de réglementations fort contraignantes, à la culpabilisation permanente d’une partie des membres de la société, etc.
      Sans compter que la prise en compte des dites externalités est souvent à géométrie variable, et étroitement liée aux modes du moment, à tel point que cela peut finir par ressembler au « fait du prince »…

      • C’est possible en effet. Ce n’est pas ce qui se passe en Allemagne qui applique ce système qui sous-entend, vous avez raison, d’être accompagné par un système démocratique de représentation des citoyens (par ex la proportionnelle) et le principe de subsidiarité avec un découpage administratif cohérent.

    • Je suis heureux de lire le mot « ordolibéralisme » vu que c’est plutôt ma tendance (sans exclure d’autres influences). Mais « l’Etat n’intervient pas sur le marché » est impossible : par les lois, les limitations, interdictions, permissions, il y a impact sur le marché. Interdire les peintures au plomb, c’est un impact sur les fabricants de peinture. Autoriser le suicide assisté ou la prostitution aussi.

      • Dans l’ordolibéralisme, l’Etat n’intervient pas dans la stratégie des entreprises et il n’est jamais l’opérateur direct des activités sauf le régalien. Il intervient en revanche par cahier des charges dans les secteurs « stratégiques » pour le pays (dont la santé, l’éducation, l’énergie) et sur les externalités de l’ensemble. De ce fait la vision qu’il adopte n’est pas celle de l’opérateur direct confronté à ses propres intérêts et groupes de pression, mais une vision périphérique tenant compte notamment de l’environnement international (par exemple sur les normes et la fiscalité). C’est en tous cas ce que l’on souhaiterait..

        • Oui mais dans ce cas, l’ordolibéralisme n’est possible/souhaitable/efficace que dans des états 100% stables, établis, en équilibre, etc etc.
          Exemple simple : un état comme la Belgique a encore des zones blanches pour la couverture GSM. Les entreprises n’ont pas de motivations pour mettre des antennes pour les quelques personnes (plusieurs milliers) qui y habitent. Je pense que l’état doit faire quelque chose à ce niveau par exemple.
          En France, les zones montagneuses seraient des zones délaissées si l’état n’avait rien fait en terme d’infrastructures.

          -2
          • On a une bonne approche d’un cadre international ordolibéral de libre échange, jouant sur des outils connus comme la taxe carbone et la TVA « sociale », dans le discours de Denis Payre en promotion de son dernier bouquin :https://www.youtube.com/watch?v=cP9KJkSKuYw. On le retrouve également dans les propos de C Saint Etienne avec son « Etat stratège ».

  • Peut être que les socialistes d’aujourd’hui, ont changés par rapport à ceux d’antan, mais seulement sur la forme, pas sur le fond,, car en 1940 le parti SFIO était le parti de la collaboration avec le fascisme nazi, il y avait à sa tête un certain Pierre LAVAL, qui a réussi à faire son, bouc émissaire du vieux Maréchal Pétain, et qui a fini par être fusillé en 1945, pour haute trahison envers la Nation. si vous vous dmandé ce qu’est devenu le SFIO, sachez qu’il a changé de nom en 1967 pour devenir le PS, mais le fond n’a pas changé, puisque à défaut du fascisme nazi, c’est avec le fascisme islamique qu’il collabore activement, avec un seul but, détruire la FRANCE

    • @Pagand
      Bonjour,
      Léon Blum, SFIO, à l’Assemblée Nationale, 1936 :
      « Nous savons désormais que M. Hitler est un pacifiste, un socialiste et un prolétaire comme nous et qui a connu les horreurs de la guerre. L’Allemagne n’est pas menaçante et nous pouvons donc baisser notre budget militaire… »

  • Oui, c’est bien un autre socialisme que le socialisme d’antan.
    Non, ce n’est pas ce que vous décrivez.
    Pour plus d’information, voici un exposé de James Lindsay qui en parle. (englais)

    • *anglais, trop l’habitude de parler english moi.

    • Les penseurs néo-marxistes de l’école de Frankfurt étaient typiquement des “socialistes modernes” justement. C’est pour cela qu’ils se sont focalisés sur l’impact supposément néfaste de la culture capitaliste ; il n’était plus possible d’être crédible en tant que socialiste traditionnel. Gramsci était encore dans la lignée directement marxiste, mais a affiné son analyse de la société capitaliste et donc en effet su préparé le terrain pour Adorno, Horkheimer, et Marcuse.

  • L’état ne donne jamais rien sans qu’il ait pris auparavant.

  • « Personne se qualifiant aujourd’hui de socialiste ou de gauche ne pense que la nationalisation des moyens de production est la meilleure façon d’organiser la société. Aucun socialiste moderne ne justifie l’oppression politique et l’étouffement économique typiques de l’État socialiste. »

    C’est pas tout à fait vrai, il y a plein de gens qui pense le contraire, des simples citoyens, des intellectuels, des politiques, ils sont nombreux à vouloir nationaliser (et pas seulement EDF), l’étouffement économique, bah c’est la cancel culture (et les impôts !), et l’oppression politique commence quand on traite son adversaire de nazi ou facho, puisqu’il on peut tout justifier quand son adversaire est un facho, n’est-ce pas ?

  • Les commentaires sont fermés.

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