De l’immoralité de la gauche s’alliant aux communistes

La gauche modérée n’hésite pas à s’allier à des partis non démocratiques pour conquérir le pouvoir.

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Jean-Luc Mélenchon à la tribune By: Rémi Noyon - CC BY 2.0

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De l’immoralité de la gauche s’alliant aux communistes

Publié le 30 mai 2022
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La gauche vient de se fédérer pour affronter les élections législatives des 12 et 19 juin 2022. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) regroupe La France insoumise, le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe Écologie Les Verts et onze autres petites formations.

De nombreuses dissidences socialistes sont apparues car la NUPES est à dominante d’extrême gauche ou de gauche radicale, peu importe le vocabulaire. Manuel Valls, Carole Delga, Bernard Cazeneuve et bien d’autres n’en sont pas et ont désavoué la participation du Parti socialiste. Cette nouvelle péripétie politicienne de la gauche doit être mise en relation avec son histoire au XXe siècle. La gauche n’est pas très scrupuleuse pour trouver des alliés lorsqu’il s’agit de conquérir le pouvoir.

 

Comment la gauche accède-t-elle au pouvoir ?

Au XXe siècle, la gauche accède au pouvoir de deux façons : dans le cadre de coalitions de modérés en vue de former un gouvernement ou avec l’appui de l’extrême gauche ou du radicalisme de gauche.

La première configuration de gauche est dominante sous les IIIe et IVe Républiques. Dans ces régimes parlementaires, après les élections législatives, les dirigeants des partis entamaient des pourparlers en vue de trouver un compromis de gouvernement. Un accord de coalition était scellé et le gouvernement constitué avec le soutien parlementaire de plusieurs partis politiques. La gauche a presque toujours accédé au pouvoir de cette façon jusqu’à 1958.

La seconde configuration de gauche permet d’obtenir une majorité avec l’appui de l’extrême gauche. Trois cas peuvent être cités : le gouvernement présidé par Léon Blum en 1937-1938 (Front populaire) les deux septennats de François Mitterrand (1981-1995) et le gouvernement de Lionel Jospin de 1997 à 2002. Le gouvernement Blum comportait principalement des ministres socialistes et radicaux, mais il était soutenu à la Chambre par les députés du Parti communiste. Sans le soutien communiste, le gouvernement ne disposait plus de majorité parlementaire.

Les présidences de François Mitterrand reposaient sur un pari stratégique : utiliser les voix communistes pour accéder au pouvoir. Ce petit jeu politicien ne pouvait réussir qu’en incorporant au programme commun de la gauche des mesures faisant partie de la doxa communiste, en particulier les nationalisations de très nombreuses entreprises. Ce qui fut fait par pure ambition politique, sans tenir compte de l’intérêt du pays.

Le gouvernement Jospin résulte d’une stratégie analogue à celle de Mitterrand, avec une gauche dit plurielle comportant à nouveau le Parti communiste mais aussi Les Verts, parti écologiste comportant des tendances marquées d’extrême gauche.

 

Deux poids, deux mesures

Ce rappel historique permet de mettre en évidence une caractéristique essentielle de l’histoire politique française récente. La droite modérée ne s’est jamais alliée à l’extrême droite non démocratique pour accéder au pouvoir. La gauche modérée n’a pas eu ces scrupules et, à trois reprises, elle s’est alliée au Parti communiste. Celui-ci, soutenu et financé par l’URSS jusqu’aux années 1980, n’était évidemment pas un parti démocratique. Le financement du Rassemblement national actuel par une banque russe proche du pouvoir de Poutine est moins occulte que ne le fut le financement direct du Parti communiste français par le pouvoir politique soviétique. Dans les deux cas, le procédé est inacceptable car il est impératif pour des démocrates de ne pas dépendre financièrement des autocrates.

Pourquoi deux poids, deux mesures dans ce domaine ?

Les horreurs commises par l’extrême droite européenne avec le nazisme ont été considérées différemment de celles du stalinisme. L’Holodomor ukrainienne de 1932-1933, extermination par la famine de 2 à 5 millions de personnes, est aussi épouvantable que l’extermination des juifs dans les camps nazis. Et il faut y ajouter le goulag soviétique, structure concentrationnaire de centaines de camps ayant accueilli entre 10 et 18 millions de personnes, dont près de 2 millions sont mortes. S’allier aux communistes français supposait de passer sous silence les crimes contre l’humanité commis dans l’État qui les soutenait et qui était considéré par eux comme un modèle.

L’aura intellectuelle de la gauche interdisait toute objectivité. Il était entendu que le nazisme représentait le mal absolu et il n’était pas question de placer le stalinisme au même niveau. Le communisme tentait de construire la société sans classes en éradiquant la bourgeoisie et cela supposait une transition dictatoriale. Voilà du moins le cœur de l’idéologie.

Mais tout cela n’est que poudre aux yeux pour justifier la haine de la liberté. La seule distinction pertinente repose sur un critère unique : la liberté politique et économique. Le mal absolu est l’absence de liberté et il est totalement accessoire d’opérer des distinctions idéologiques sur les fondements de l’autocratie.

La gauche apparaît ainsi comme particulièrement immorale à deux égards.

D’une part, elle s’est appuyée sur un parti autocratique pour conquérir le pouvoir dans un pays démocratique. Léon Blum, François Mitterrand et Lionel Jospin, grands leaders politiques occidentaux, perdent de leur prestige en tenant compte de ce facteur. Ils ont placé leur ambition de politicien au-dessus des règles les plus élémentaires de l’éthique démocratique. Les ennemis de la liberté doivent toujours être nos ennemis, qu’ils se prétendent de droite ou de gauche.

D’autre part, la gauche n’hésite pas à faire miroiter un futur édénique qui adviendrait par le miracle de la politique ; le bonheur par décret en quelque sorte. On imagine mal les personnalités parfois brillantes qui dirigent la gauche croire vraiment à de telles sornettes. Elles jouent la comédie du rêve pour midinettes afin de susciter de faux espoirs. Chacun sait que la politique ne peut pas grand-chose, au mieux trouver des compromis acceptables pour tenter de vivre ensemble en paix.

 

La NUPES récidive

La stratégie mise au point par Jean-Luc Mélenchon avec la NUPES équivaut à celle de François Mitterrand en 1981. Le Parti communiste étant devenu marginal, il s’agit de rassembler un maximum de formations de la gauche radicale pour peser électoralement. Le leader des Insoumis n’a pas hésité à utiliser le marketing politique très bas de gamme pour annoncer sa stratégie : « Élisez-moi Premier ministre ». La formule provocatrice a fait florès dans les médias.

Personne ne s’étonne que Mélenchon, qui a admiré les Vénézuéliens Hugo Chavez et Nicolás Maduro et qui conçoit une certaine mansuétude à l’égard de Vladimir Poutine, puisse actualiser la stratégie mitterrandienne. La défense de la liberté n’est pas sa valeur dominante. Mais cette manière de faire de la politique affaiblit la démocratie qui ne peut vivre que par le compromis. Même si les chances de la NUPES d’obtenir une majorité parlementaire sont à peu près nulles, cette coalition met à nouveau en évidence l’immoralité de la gauche modérée, qui n’hésite pas à s’acoquiner avec les ennemis de la liberté.

 

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  • Avatar
    jacques lemiere
    30 mai 2022 at 7 h 48 min

    ce qui est terrible est que enface à face un partisan éduqué melenchon en général se tait…les faits son tétus..

    il sait …
    pour autant, son but, inavou, est bel et bien le pouvoir…

    et donc ona un affreuse tolérance du sacrifice des opposants idéologiques.. parce qu’on n’a rien à leur répondre ..

    vous savez cette jouissance quand il voit un « facho » se faire casser la gueule..

    • @Jacques Lemière
      Pourriez-vous être plus clair, tant sur la forme que sur le fond ? Vos billets sont toujours confus et mal structurés, ce qui me fatiguait longtemps : à présent, sauf exception, je ne les lis plus.
      Mes propos ne sont pas aimables, je le concède ; mais cela fait des mois que vous encombrez les colonnes des débats avec ces galimatias dont on ne comprend généralement pas le but.

      • « vous encombrez les colonnes »
        Ces colonnes ne manquent pas de place pourtant.
        « dont on ne comprend généralement pas le but »
        C’est parce que vous n’êtes pas assez à aware, Jacques n’y peux rien.

      • Avatar
        jacques lemiere
        31 mai 2022 at 6 h 37 min

        Les commentaires sont souvent un défouloir, en tous les cas pour moi, d’autantplus que la modération à mon opinion excessive a rendu les petits débats intra commentaires impossibles durant un temps..

        clairement , je n’ai même pas relu mon commentaire..

        je vais répéter ma conviction, je préfère une idée juste formellement mal exprimée , mais l’éloquence au service de mauvaises idées..ou le sabir savant pour impressionner le quidam..

        donc tant pis, par ailleurs..soyons clair si je pourris les commentaires d’interventiosn bancales.

        j’essaye de répondre sur les idées..

        ici je vous réponds, sur une opinion …pour moi ça c’est du VRAI pourrissement de fil de commentaires.. ça n’interesse personne..

        mais dieu merci, personne n’ets tenu de le lire..
        .

  • Melanchon à 73 ans, son futur est derrière lui…..Dans 5 ans il aura mathématiquement 78 ans même si les socialistes ne savent pas additionner…..

    • Ils savent soustraire.

    • @françois oh , les prétendants aux trône Nupes ne manqueront pas , dans le domaine du mensonge, de la haine, du on rase gratis et des lendemains qui chantent , les candidats sont pléthoriques

  • Je suis tellement surpris de ces petits arrangements entre coquins que je vais me reprendre une tasse de café tiens.

  • Je peux oser une explication à la différence de traitement, au moins en France, entre nazisme et communisme.
    Les communistes se contentent en général de massacrer leur propre peuple. Ce qui demande déjà des efforts très puissants.
    Les nazis y ont ajouté les massacres des autres pays après leur avoir déclaré la guerre.
    Ainsi, bien qu’ayant fait plus de dégâts humains que toutes les idéologies depuis la nuit des temps, le communisme apparaît paradoxalement moins inquiétant pour un observateur extérieur.
    Ceux qui ont été pris dans la nasse communiste, comme les anciens pays du blocs de l’est, ne sont évidemment pas du même avis.

    • @Abon Neabcent ; sur cette question récurrente de la comparaison entre la nocivité du nazisme et celle du communisme, je me permets de vous recommander le début de « Barbarossa » ouvrage magistral de Jean Lopez et Lasha Okthmezuri paru en 2019 et à présent disponible en poche.
      Tout en rappelant et expliquant sans ménagement le fonctionnement de la mortifère oppression stalinienne, les auteurs montrent que le projet nazi consistait à détruire la Russie en tant que telle et d’exterminer la quasi-totalité de la population, au moins celle qui vivait à l’ouest de l’Oural. Ils écrivent justement vers la fin de l’introduction : « Que la vision se veuille équilibrée signifie que les adversaires ont droit à une place équivalente, non que nous les renvoyions dos à dos. Leur accoler à tous deux l’étiquette « totalitaire » – ce qui ne nous pose aucun problème conceptuel – n’impose pas d’oublier qu’ils diffèrent autant qu’ils se ressemblent. Les morts de l’opération Barbarossa [*] sont bien à la charge de l’Allemagne, le pays agresseur. »

      [*] : 5 millions d’hommes, femmes et enfants, soldats et civils, en 6 mois, du 22 juin au 31 décembre 1941, « semestre le plus létal de la Seconde Guerre mondiale et, sans doute, de toute l’Histoire humaine »

      • Mon ambition était bien plus modeste que tenter de dresser une hiérarchie entre deux maux absolus (mission que je qualifie bien volontiers d’impossible) : seulement chercher à comprendre pourquoi l’une vous vaut les tribunaux et l’autre a encore chez nous pignon sur rue.

        • @Abon Neabcent : ce que vous avez écrit dans votre premier billet constitue une bonne analyse – que l’on retrouve d’ailleurs, plus développée, dans « Barbarossa ».
          Le principal complément d’explication à votre dernière question (« … chercher à comprendre pourquoi l’une vous vaut les tribunaux et l’autre a encore chez nous pignon sur rue. ») est tout simplement, comme vous le savez bien, que Staline, l’URSS, le communisme et les communistes du monde entier se sont retrouvés dans le camp des vainqueurs (et il ne faut pas oublier que les Russes contribuèrent considérablement à la défaite de l’Allemagne, même si les Étasuniens s’attribuent tous les mérites) tandis qu’Hitler et le nazisme ont totalement perdu la guerre et l’honneur après avoir créé à Auschwitz, Treblinka, Sobibor, Maidanek, etc. quelque chose qui ressemblait au Mal absolu : en témoigne par exemple la réaction et les souvenirs horrifiés et souvent désespérés de ceux qui ont libérés des camps, y compris le généralissime Eisenhower ou le général Patton qui n’était pourtant pas un tendre.
          Ajoutons en ce qui concerne la France la nécessité [mais le Général ne nourrissait aucune illusion sur le PCF, courroie de transmission de Moscou] dès la Libération d’associer les communistes à l’effort vital de reconstruction du pays parce qu’ils représentaient pas loin d’un tiers de l’électorat.
          Avec impudence et cynisme, ce parti se présenta comme « le parti des fusillés » ; bénéficiant du silence général sur l’attitude honteuse du PCF jusqu’au 22 juin 1941, … ce parti devint plus qu’honorable.
          Cela a été pérennisé par la complicité des compagnons de route, gens de gauche mollassons complexés face à ce parti de « durs » et autres idiots utiles qui adhèrent toujours à ce pacte implicite qui persiste encore dans la gauche non communiste ni extrémiste de ne pas soulever des questions gênantes qui mettraient en lumière leur lâcheté et leur complicité objective de censures visant ceux qui eurent le courage de dénoncer les déviances et crimes du communisme. Peu d’intellectuels firent preuve de courage, d’honnêteté intellectuelle ni même, tout simplement, d’esprit critique, ce qui constitue pour moi un « péché irrémissible » comme l’anachronisme en Histoire. Pour un André Gide avant la Guerre (cf. « Retour d’URSS »), un Aron ou un Camus, combien de Garaudy, de Sartre ou de Sollers ou tant d’autres qui eurent par exemple un comportement déshonorant lors du procès Kravchenko (24 janvier-4 avril 1949) en soutenant le négationnisme du PCF sur la terreur stalinienne, les famines et le goulag ?
          Par principe, je n’ai jamais voté et ne voterai jamais pour un parti dont le nom sanglant et déshonoré (« communiste ») évoque des dizaines de millions de morts, en Russie, en Ukraine, dans les pays baltes, en Pologne, en Chine, au Cambodge, en Corée du nord, etc.
          Cordialement,

      • @liger Barbarossa ne serait ce pas cette attaque qui a fait basculer les russes du camp nazi vers le nôtre par hasard ? Cette attaque sans laquelle Staline serait resté gentiment dans le camp d Hitler ? Alors faire passer les soviétiques pour des victimes du nazisme……. il faut reprendre l histoire des le début sinon …

        • @Val
          « faire passer les soviétiques pour des victimes du nazisme… » : ce n’est pas du tout ce que disent les 2 éminents historiens que je cite car, bien évidemment, ils distinguent le régime stalinien de la masse des peuples, notamment russe, qui subissaient cette tyrannie. Si Staline ne fut en aucun cas la « victime » d’Hitler ou du nazisme, il n’y a aucun doute que les peuples, principalement, les Russes furent les victimes de la barbarie nazie, au passage perpétrée ou soutenue par des centaines de milliers d’Allemands « ordinaires », à commencer par ceux qui portaient l’uniforme de la Wehrmacht (et non de la SS), du général organisant des fusillades de masse jusqu’au « Landser » [troufion allemand de base] qui chassait les paysans de leur isba par – 20° C ou abattait en pleine rue un individu dont la tête ne lui revenait pas…

  • Le plus étrange pour moi dans toute cette affaire est que Valls, lui qui est allé boire à tant de soupes – avant de leur cracher dedans -, soit resté sur le banc de touche.

  • çà n’empêche pas la gauche de se croire détentrice de la vertu et de prêcher la morale !

  • Le refus de nombreuses personnes de gauche de condamner le communisme aussi fortement que l’extrême-droite et leur obstination à légitimer des alliances avec des mouvements de gauche non démocratiques, ne résulte pas seulement d’un dogmatisme habituel à gauche. Moins glorieusement, beaucoup de personnes (du responsable politique au sympathisant de base) de la gauche non communiste ayant fréquenté ou s’étant allié avec les communistes ou encore ayant fait preuve à un moment ou à un autre d’une coupable indulgence et refusé d’entendre les cris des victimes des divers goulags (Chine, Cuba et Viêt-Nam compris), se refusent à reconnaître que leurs alliés ou partenaires étaient liés (quand ils n’en étaient pas les agents) à un type de régime monstrueux et totalitaire, à un point que très peu de dictatures non communistes ont atteint, nazisme mis à part. Et, à un degré ou à un autre, ils furent donc les complices objectifs de ces dictatures communistes.

    Ce blocage est d’autant plus fort que, longtemps, la plupart de ces personnes de la gauche non communiste se sont refusé à faire un examen critique de ce qu’était le communisme, notamment au pouvoir. Difficile de reconnaître sa naïveté ou son aveuglement volontaire qui ont objectivement fait le jeu du communisme… Le fait que le PCF regroupait 29% des suffrages à la Libération et encore 20% en 1978 a contribué à ce blocage puisqu’il y avait tellement de personnes compromises à un degré ou à un autre avec le communisme et ses diverses pratiques liberticides. En somme, la « défense » du communisme a d’abord comme objectif d’éviter de reconnaître ses erreurs.
    Cette faiblesse est bien humaine, certes : mais ce qui est détestable ici c’est que nombre de ces mêmes personnes de la gauche non communiste n’ont pas renoncé à donner — et sur quel ton ! — des leçons de morale à la Terre entière. Je préfère mille fois le propos courageux de Marguerite Duras que j’entendis à la radio dans les années 1980 disant à la radio « Je me suis trompée… Je n’avais pas le droit de me tromper. » Surtout chez un intellectuel, l’esprit critique et l’honnêteté intellectuelle sont des vertus cardinales : quand on ne les a pas ou qu’on les a trahies et qu’on a en outre la lâcheté de ne pas assumer ces défaillances, on doit être un peu plus modeste.

    • @liger il fallait aussi et surtout faire oublier qu être communiste, c etait être dans le camp hitlérien. Ils hurlent donc d autant plus fort qu ils ont été collabos qq années.

      • @Val : tout à fait d’accord. Il y eut des communistes pour résister avant le 22 juin 1941 mais ce fut à titre individuel, en cachette de l’appareil du PCF ou en affrontant la réprobation larvée de celui-ci.
        Comme par hasard, ceux dont le rôle éminent dans la Résistance les propulsa en pleine lumière en 1945 et les amena à exercer des responsabilités au profit du pays dans son ensemble furent assez rapidement placardisés, voire purgés.
        À cet égard, le cas de Charles Tillon, fondateur et dirigeant des francs-tireurs partisans, est exemplaire… et logique ; on imagine mal l’ex-déserteur en 1939 Maurice Thorez, secrétaire général du PCF de 1930 à 1964, qui passa la guerre chez ses maîtres soviétiques jusqu’à son retour en France le 27 novembre 1944, on imagine donc mal ce traître, créature d’appareil, cohabiter durablement au sein de la direction du PCF avec un Tillon dont le passé et la personnalité en étaient l’opposé…
        Tillon fut placardisé dès 1952 et exclu du PCF en 1970.

  • Ils vont se prendre une tôle.

  • Que n’aurait-on pas entendu si le LR s’était allié avec le RN…
    les alliances de la gauche, c’est bien, ce sont de parfaits démocrates! les alliances à droite, ça n’est pas bien, ce sont tous des « fachos »

  • Les socialistes qui n’en sont pas ont ou vont rejoindre Macron.
    L’alternative qui s’offre à un électeur de gauche est la suivante : voter pour un candidat anti républicain de la Nupes ou voter pour un traître !
    Malheureusement l’alternative qui s’offre à un électeur de droite est pratiquement la même…

  • Bon article qui appelle plusieurs remarques :
    1) nazisme et nommunisme sont 2 versions d’un même cancer, le socialisme, les seules différences étant les pseudo justifications du massacre de masse (prétendue supériorité pseudo raciale pour les premiers et prétendue supériorité pseudo sociale pour les deuxièmes), ainsi que la forme de l’expropriation par les maîtres de l’État (expropriation formelle pour les deuxièmes, expropriation de fait pour les premiers). Il est important de noter que la forme d’expropriation pratiquée par les dits sociaux démocrates est la même que celle pratiquées par les nazis et les fascistes : les « moyens de production » restent au moins, en partie (sans limite inférieure théorique), au mains de propriétaires privés mais ceux ci sont de facto privés de la plus grande partie de leur pouvoir de décision, donc de leur pseudo propriété.
    2) Des communistes ayant fait partie des vainqueurs de la 2e guerre mondiale, le procès du socialisme n’eut jamais lieu. Le procès du nazisme est donc resté incomplet.
    3) Toute la. classe politique est immorale car elle a embrassé le socialisme, idéologie fondée sur l’expropriation par et au profit des dirigeants politiques,
    4) Il n’y a pas d’extrême droite à l’heure actuelle en France,aucun parti se réclamant de la droite n’ayant affirmé la moindre volonté d’en finir avec la démocratie politique pour la remplacer par une dictature.
    5) Par contre, on peut faire confiance à l’extrême centre au pouvoir pour continuer dans cette voie.

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