L’obésité : un autre dommage collatéral des restrictions covid

Les enfants, entre autres, ont payé le prix de ces politiques covid avec parmi les conséquences l’obésité.

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L’obésité : un autre dommage collatéral des restrictions covid

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 mai 2022
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Autrefois, l’obésité était associée à la bonne santé, et les réserves aidaient à passer l’hiver. Mais les valeurs ont été renversées, depuis le Moyen Âge. Les enfants du confinement, victimes de l’inactivité et moralement atteints, ont peut-être constitué des réserves en prévision des abyssaux déficits qu’ils auront à combler.

Le président nous a été vendu comme un génie de la finance. Certains susurrent qu’un épicier aurait obtenu de meilleurs résultats et je ne doute nullement que l’on trouve de géniaux épiciers. Le concernant, à la manière de nombreux Français, je ne placerais pas le génie au sommet de la liste de ses qualités. Entregent, machiavélisme, cynisme, opportunisme, autoritarisme, soit. Pour le reste, je songe plutôt à la citation de Céline au sujet du Général De Gaulle, « un nain que l’on a agrandi en omettant l’étage supérieur »… Quelle meilleure preuve que la gestion de cette épidémie ?

L’emballement autour du covid, cause de l’augmentation de l’obésité

Les emballements collectifs au sujet de divers traitements de la covid ont débuté en 2020 par l’intérêt des réseaux divers pour les études en double aveugle. C’était amusant de voir cette problématique qui occupe notre quotidien débattue en place publique. Quand une pathologie a une létalité de 0,5 %, en arrondissant, il faut d’énormes échantillons de patients avant d’obtenir, après des mois, un test statistique puissant et donc une réponse aux questions formulées.

Pour le confinement, l’évaluation semble plus complexe encore. Comparer quoi à quoi ? Le virus Ebola tue massivement et, en confinant, un résultat concret peut être observé. Le virus de la covid, autrement moins dangereux, mute et joue à traverser les barrières, masques, confinement, mesures sociales farfelues… Un tour d’horizon mondial permet peut-être d’apporter un début de réponse. Un confrère suédois, sur la base d’une méta-analyse, a évalué que le confinement réduisait de 0,2 % la mortalité. Même si le chiffre est minoré, même si quelques pauvres vieillards auraient hypothétiquement pu vivre quelques mois supplémentaires, il importait de considérer la balance bénéfice-risque et les tragiques conséquences induites.

Le climat instauré a dressé une barrière entre patients et centres de soins et a accru la mortalité et la morbidité de 5 % dans chaque spécialité. Les psychiatres ont vu exploser les pathologies, particulièrement en pédiatrie. Ayant traversé cette épreuve, je n’oublie pas ce père se présentant à ma consultation accompagné d’un adolescent en pleine déprime. Amorphe, triste, il avait pris en quelques semaines une quinzaine de kilos du fait des thérapeutiques. Je ne souhaite à aucun père ces tourments… Les images de suicides à Shanghaï rappellent aujourd’hui cruellement qu’embastiller revient à aligner des dépressifs au long d’un précipice. Prenez l’avis du personnel pénitentiaire… Les cas d’enfants de onze ans ayant tenté de se supprimer ont été rapportés. Certains services de pédopsychiatrie ont été saturés, quand dans un même temps, les réanimations des mêmes villes ne débordaient aucunement. Tout cela au prétexte d’une contrainte médicalement indéfendable…

La médecine et la science exigent des preuves mais ces grignotages en plein confinement, outre le manque d’exercice physique, ne résultaient-ils pas de l’ennui et de l’inhibition, premiers pas vers la dépression ? En deçà d’un certain âge, les enfants ne remettent jamais en question leurs acquis. Ces mêmes gamins, à qui l’on répète que la planète se meurt du fait des agissements criminels de leurs géniteurs vont maintenant passer leur existence terrorisés par un virus à peine plus létal que la grippe qu’ils croiseront chaque année. Et puisque nous avons vécu la huitième épidémie depuis 1895, avec une mortalité mondiale similaire à celle de ses aînées de 1957 et 1969, comment, adultes, réagiront-ils à l’heure de la prochaine ? Et quid de leurs futurs enfants ? Imaginez un monde où Greta Thunberg serait ministre de l’Énergie et son cousin Hansel, sous antidépresseurs depuis la covid, en charge de la Santé…

Si personne n’a souhaité cette épidémie, je maintiens que la réaction de la technocratie française et de ses conseils privés américains a failli en surréagissant. Elle a fait empirer la situation en de multiples domaines. Je n’adhère pas aux théories prônant une espèce de conspiration mondiale. Que se dégagent, ici et là, les ambitions politiques opportunistes de groupes divers dont je ne partage pas les vues, certes, mais que ces illuminés aient été à la source de l’épidémie, non. Il s’agissait de la énième et divers intérêts sont venus se greffer secondairement sur le dos de la bête. Nous avons une fois encore observé l’illustration des pensées de La Boétie. Les dirigeants se fixent des objectifs irréalistes, dès lors qu’ils sont portés par des citoyens les jugeant à hauteur de leur charge. Torts partagés : « les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » … Non, l’État ne peut stopper une épidémie à virus mutagène, pas plus qu’il ne peut réguler la température planétaire ou transformer Greta en Hansel. L’État, c’est l’intendance, le goudron sur les routes, les CERFA ou, en l’occurrence, le personnel de soins et le matériel médical : faillite complètement en ce domaine…

Les enfants victimes de la politique covid

Les enfants, entre autres, ont payé le prix de ces politiques. Masques, ambiance mortifère, vagues de cas pas même malades par milliers, angoisses, justifiées ou non, sous-jacentes aux vaccins, parents ostracisés s’ils refusaient une thérapeutique que l’on aurait dû réserver à des patients à risque, parents exclus de leur travail… Que de souffrances injustifiées, inhérentes aux politiques plus qu’à l’épidémie elle-même… Et les enfants, confrontés à des parents en panique, se comportent comme des buvards. Privés d’activités, de copains, ils ont végété dans l’anxiété, se morfondant dans des surfaces elles aussi confinées. Ils ont grossi, ils ont sombré dans la déprime et ils ont, à l’âge de l’innocence, fait l’expérience précoce du malheur collectif.

Reste à affronter les conséquences futures de ces choix gouvernementaux calamiteux alors qu’une guerre vient encore noircir l’horizon. De plus en plus de gamins vont devoir se contenter d’une alimentation bon marché, riche en sucres et en graisses, quand la pratique d’un sport coûte une petite fortune aux parents dont les revenus risquent encore de chuter. Leur moral n’aura guère l’occasion de s’améliorer mais tout n’est jamais perdu. Le pessimisme est mortifère. La réélection du génial président de Notre Dame et de la covid vient, certes, accroître cette sensation oppressante d’être englué dans une mélasse bien adhérente mais gardons la tête haute.

En libéraux, bâtissons seuls notre avenir et celui de nos enfants, offrons-leur des perspectives, mauvais gouvernements ou pas. Oui, les enfants ont souffert des confinements injustifiés, physiquement comme moralement. Oui, dans le système éducatif, tout semble voué à remplacer les repères solides qu’ils attendent par une confusion permanente. Faute d’enseignement, on leur inculque diverses inepties qui heurtent nos convictions et n’ont rien à faire dans l’enceinte des écoles (théorie du genre, woke et autres délires extrémistes). Restons ceux qu’ils se choisiront pour modèles, esprits épris de liberté. Si le libéralisme économique me semble le plus cohérent des systèmes, je continue de penser que l’humain véhicule un message.

Le déconstruire ne mènera nulle part. Personne n’en changera sa nature profonde et immanente. Ces enfants, cibles faciles des révolutionnaires, sont nos enfants. Dans des écoles libres et libérées, ils recevraient un enseignement qui les armerait face à l’insondable bêtise des gouvernants. Malins comme ils savent l’être, ils réaliseraient d’eux-mêmes les failles, ils s’ouvriraient d’autres perspectives qu’obésité, dépression et soumission. Contrairement à certains adultes, ils pétillent souvent d’intelligence et de créativité, dès lors qu’on ne les bride pas. Et ils peuvent tourner les pages si on les y aide.

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  • Avatar
    jacques lemiere
    2 mai 2022 at 7 h 21 min

    0,2% intervalle de confiance?

    Désolé mais le problème n’ets pas éventuellement d’avoir fait de mauvais choix sanitaires collectifs..

    le problème est d’avoir accepté sans protester de faire des choix collectifs.. Parce qu’alors c’est foutu…

    je sais ( crois, pense) que je préfère une jambe cassée a un doigt coupé.. c’est ma jambe et mon doigt… mon voisin préfère le contraire..

    Notre santé nous appartient… si vous ne posez pas ça comme principe alors… on vous prélèvera un rein pour le refiler à un autre..DE FORCE….

  • Et maintenant que le confinement est levé, pourquoi les gamins ne vont-ils pas un peu plus taper dans une balle avec les copains ?

    • Parce qu’ils ont trop grossi?

    • C’est la faute à Twitter.

    • Parce qu’ils n’en ont plus envie. C’est bien le lourd problème de la dépression : réussir à reprendre goût à des activités qui plaisaient autrefois. Et parmi ceux qui ont grossi, il y en a qui ne tapaient déjà pas dans un ballon avant mais étaient minces quand même.

  • Ce confinement a été une horreur, et quand je vois des familles encore enmasquées, je pense que les dégâts perdurent.
    Alors que l’on n’a jamais eu une vie aussi facile, il faut que les hommes politiques, pour augmenter leur pouvoir, dispensent un discours anxiogène; Urgence climatique, délires sanitaires, politiques international agressives, politique monétaire délirante..

  • Que les enfants apprennent dès le plus jeune âge que l’état est leur ennemi, j’y vois aussi une bonne chose.

  • Je demande à un collègue pourquoi il met encore le masque :
    « c’est pour me protéger parce que je viens de l’avoir. »
    Si quelqu’un voit une quelconque cohérence à ses propos…

  • Tous le monde n’a pas eu la pression du covid, voir les centaines de milliers de personnes qui ont quitté Paris pour la campagne, la mer, leurs résidences secondaires dans un lieu très tranquille. Merci Macron et si demain, il remet ça, que diront les Français qui ont voté pour lui

    • Très tranquille, mais sans terrains de sport ? Le covid est un bouc émissaire bien commode pour les mauvaises pratiques conduisant à l’obésité et à d’autres troubles, en effet, et les obèses ne manquent pas non plus là où il n’y a pas de restrictions.

      • Vous niez la réalité de la dépression ? Vous ne voyez dans une personne qui mange trop qu’une personne qui mange trop. Pourquoi mange-t-elle ? Le covid a entraîné des dépressions. Certains dépressifs fument, d’autres boivent, d’autres mangent. C’est ainsi. Ce n’est pas parce que des dépressifs existaient déjà avant le Covid, pour des raisons personnelles ou professionnelles, qu’il faut nier l’émergence des déprimés-du-fait-des-mesures-covid.

        • Je ne nie pas la réalité de la dépression. Simplement, quand la cause de la dépression est identifiée comme « tout le monde se moque de moi parce je suis gros », il est plus facile de convaincre le déprimé d’en sortir que quand on accuse le covid, le confinement, le masque, etc. auxquels on ne peut rien. Si l’entourage se montre fataliste, il y aura toujours une bonne raison de déprimer. S’il répond « si tu veux plaire au sexe opposé, fais 25 mn de vélo d’appartement par jour et cesse de te trouver de bonnes excuses », ce sera différent.

  • « « un nain que l’on a agrandi en omettant l’étage supérieur » »

    Même aux US, l’art architectural du Penthouse a beaucoup régressé.

  • Le covid est un triste canular, les chiffres de la mortalité en sont la preuve !
    En 2020, il y a eu 55700 décès de plus qu’en 2019. Plus de la moitié de ces décès sont imputables, d’une part au vieillissement de la population et d’autre part à l' »effet moisson » qui est le résultat de la faible mortalité des années antérieures.
    On peut donc affirmer que seulement 25000 décès sont imputables au Covid pour l’année 2020. On peut même être en droit de penser que, si on avait autorisé les médecins à travailler normalement, le bilan serait moins lourd.

    • On peut même ajouter dans l’effet moisson les personnes âgées décédées avec quelques mois d’avance, décédées donc en 2020 au lieu de 2021. Raoult avait mis cela en évidence en 2020, l’espérance de vie restante de 50% des décédés Covid à Marseille était de l’ordre de 8 mois. Donc décédées en 2020 au lieu de 2021.

  • Ayant appuyé un peu vite sur « PUBLIER », je continue mon raisonnement.
    25000 sur 668900 décès en 2020, c’est 4% de surmortalité chez des personnes majoritairement âgées, donc c’est assez négligeable en terme d’espérance de vie.
    On ne connait pas les effets de la vaccination à moyen et long terme mais il n’est pas exclu qu’il y en ait, notamment chez les plus jeunes. Un décès à 25 ans n’a pas la même valeur qu’à 85 ans, pour éviter qu’on me suspecte d’inhumanité, je précise que je suis beaucoup plus près des 85 que des 25 !
    On sait maintenant que le vaccin ne sert plus à rien chez les personnes en bonne santé. Pourtant on continue de diffuser des spots incitant à la vaccination à longueur d’antenne radio ou TV.
    Quel est l’objectif de cette mascarade ?
    J’ai bien ma petite idée : entretenir la peur et ressortir l’arsenal répressif quand ça pourra être utile au pouvoir en place.
    Pour ce qui est de nos libertés individuelles, la réélection de Macron et la ruée vers la gamelle, l’auge devrais-je dire, des partis dits républicains est un très mauvais présage !

    • Oui, l’obésité de plus en plus répandue est un facteur de mortalité à considérer même sans covid.

      • Oui et non. Ma nutritionniste m’expliquait en 2019 qu’il y a davantage de décès par cancer chez les personnes minces que par maladie cardiovasculaire chez les obèses.

        • Mon expérience personnelle du cancer, de l’insuffisance cardiaque et des nutritionnistes m’incite à conseiller de lutter contre le surpoids par une activité physique régulière, et de prendre avec un grain de sel les directives des nutritionnistes…

  • «…un épicier aurait obtenu de meilleurs résultats et je ne doute nullement que l’on trouve de géniaux épiciers ».

    Voire sa Fille, quand elle va «De l’épicerie à la Chambre des Lords»!
    Lire, & re-lire, «Margaret Thatcher» de Jean-Louis THIÉROT.

    «Ad augusta per angusta»

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