« Une seule Chine » et le cas de Taïwan

Les relations entre les États-Unis et la Chine vont probablement s’aggraver, malgré les avertissements clairs de Pékin. Seule une crise telle de la Crise des Missiles de Cuba peut réveiller les élites politiques de Washington.

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President Xi Jinping by Chairman of the Joint Chiefs of staff (CC BY 2.0)

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« Une seule Chine » et le cas de Taïwan

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 décembre 2021
- A +

Par Finn Andreen.

La politique étrangère contreproductive étatsunienne s’exprime tout à fait dans le cas de Taïwan, qui est un sujet d’extrême sensibilité et importance pour la Chine. Les Chinois ne manquent pas de continuellement le déclarer, et ce au plus haut niveau.

Wang Yi, le ministre des Affaires étrangères, a souligné lors de son échange avec Blinken :

La question de Taïwan est la plus sensible entre la Chine et les États-Unis. Si elle est mal gérée, elle causera des dommages subversifs et globaux aux liens bilatéraux.

C’est d’ailleurs pour cela que les USA concentrent sur Taïwan la même politique ambiguë et incohérente qu’envers la Chine en général, ce qui explique pourquoi Taïwan est devenu le point géostratégique le plus sensible de la scène politique internationale.

Les incohérences de la politique américaine face à la Chine

D’abord, Washington refuse de tirer pleinement les conséquences de sa reconnaissance en 1979 de la République Populaire de Chine comme étant la « seule Chine ». Car les USA maintiennent ce que ses hauts fonctionnaires appellent une « ambiguïté stratégique » sur Taïwan, grâce à leurs assurances faites en sa faveur et affirment supporter la « Politique d’une seule Chine », alors qu’ils ne définissent jamais précisément de quelle Chine ils parlent. Pis, leurs actions racontent une tout autre histoire, ce qui évidemment ne peut que détériorer les relations avec la Chine.

Selon Pékin, le 15 novembre 2021 :

Biden a réaffirmé la politique de longue date du gouvernement américain d’Une Seule Chine, et a déclaré que les États-Unis ne soutenaient pas l’indépendance de Taïwan.

Le communiqué de la Maison Blanche de cette même réunion confirme au moins la première partie de la version chinoise :

À propos de Taïwan, le président Biden a souligné que les États-Unis restent attachés à la politique d’une seule Chine.

Cependant, après cet entretien entre Biden et Xi, et malgré ces déclarations, les USA et Taïwan ont lancé une nouvelle collaboration économique au niveau gouvernemental. Ces dialogues économiques sont alors naturellement considérés par Pékin comme une « trahison des promesses de Biden » faites devant Xi Jingping le 15 novembre 2021. Qui plus est, une pique additionnelle et évidemment délibérée a été portée par les États-Unis à la Chine Populaire, quand ils ont caractérisé ces échanges avec Taïwan comme étant favorables à la « défense commune de la liberté et des valeurs démocratiques partagés. »

Déjà le 25 octobre 2021, Anthony Blinken avait indiqué, lors des 50 ans de l’exclusion de Taïwan des Nations-Unies (en faveur de la Chine Populaire), qu’il soutenait « la participation solide et significative de Taïwan dans l’ensemble du système des Nations Unies et dans la communauté internationale. » Ces mots ont évidemment été perçus par Pékin comme une provocation rendant ses propos incompréhensibles, étant donné ensuite la déclaration de Biden du 15 novembre lors de son entretien avec Xi Jingping.

Il faut mentionner aussi le support militaire américain sous forme d’abord d’exportations d’armes à Taïwan qui perdurent depuis 40 ans, pour une valeur mirobolante de 5 milliards de dollars uniquement pour l’année 2020, et pour un territoire considéré comme une province de la Chine Populaire, non seulement par Pékin, mais aussi supposément par Washington…

Des navires de guerre américains passent aussi régulièrement par le Détroit de Taïwan, et ce fut le cas une semaine seulement après l’annonce de Biden à Xi. Certes, ce détroit est composé en son centre d’eaux internationales, mais ces passages sont compris par toutes les parties pour ce qu’ils sont : des démonstrations de force et de soutien américains à Taïwan.

Ces actions américaines ne violent pas forcément les engagements internationaux des États-Unis au sujet de Taïwan, mais il est évident qu’elles ne sont pas du tout conformes avec l’idée de Taïwan comme province chinoise. Toutes ces actions et ces déclarations des États-Unis en soutien de Taïwan sont évidemment contreproductives, si le but est aussi d’obtenir la coopération de la Chine dans divers domaines.

Elles paraissent même sottes, car elles ne sont pas accompagnées d’une communication politique cohérente qui les rendent compréhensibles ; elles trahissent donc une absence de stratégie claire et un manque de coordination inquiétants au plus haut niveau du pouvoir politique américain.

Même le New York Times, peu connu pour être un journal défendant le droit international aux dépens des intérêts du gouvernement américain, a publié un article estimant que cette différence entre les paroles et les actions de Washington est contreproductive, non seulement à la réalisation des intérêts américains envers la Chine, mais également aux projets communs dans lesquels les deux pays pourraient s’embarquer, si ce n’était pour cette position incohérente et idéologiquement de Washington.

Lors de cette réunion du 15 novembre Xi Jinping a exposé devant Joe Biden une raison de l’intervention de Washington au sujet de Taïwan : « l’intention de certains Américains d’utiliser Taïwan pour contenir la Chine ». C’est la même tactique étatsunienne utilisée dans une autre région chinoise, le Xinjiang, terre des Ouighours…

Le président chinois a ajouté qu’il ne fallait pas jouer avec le feu. En effet, comme l’analyste militaire Scott Ritter l’a expliqué très clairement, les États-Unis seraient dans l’impossibilité de défendre Taïwan dans le cas où Pékin déciderait de prendre le contrôle de l’île par la force. Encore une fois, on ne comprend donc pas à quoi joue Washington.

Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a indiqué devant Blinken, de manière peu diplomatique afin de bien marquer son interlocuteur américain :

Nous exhortons les États-Unis à poursuivre une vraie politique d’« Une Seule Chine », au lieu d’une fausse ; à remplir ses engagements envers la Chine fidèlement plutôt que traîtreusement. Nous exhortons également les États-Unis à mettre réellement en œuvre la politique d’« Une Seule Chine », au lieu de dire une chose et de faire le contraire.

On ne peut pas dire que les États-Unis n’ont pas été avertis.

Taïwan : vers une crise internationale majeure ?

Plus la politique des États-Unis envers la Chine se révélera sans issue, plus cela confirmera l’arrivée du monde multipolaire et la perte de pouvoir des États-Unis dans le monde. Washington veut évidemment éviter d’être perçu comme un tigre de papier ou un empereur nu. Cet instinct de préservation devrait naturellement avoir tendance à pousser la politique étrangère américaine vers une approche plus sobre et plus adaptée aux réalités politiques contemporaines.

Mais l’inertie des bureaucraties est bien connue, ainsi que la pression domestique que subissent beaucoup de politiciens à Washington. La politique étrangère américaine envers la Chine ne changera pas facilement de direction, cela fait trop longtemps que les deux axes de cette politique étrangère sont en place.

Les relations entre les États-Unis et la Chine vont donc probablement s’aggraver, malgré les avertissements clairs de Pékin. Il est donc malheureusement possible que seule une crise telle de la Crise des Missiles de Cuba puisse réveiller les élites politiques de Washington.

Une telle crise diplomatique semble aujourd’hui être la seule manière pour que les États-Unis commencent à aborder finalement la politique internationale de manière plus respectueuse et compréhensive envers les intérêts d’autres nations, davantage en ligne avec ses propres capacités, ainsi qu’avec les intérêts du peuple américain.

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  • 2eme article pro chinois de l auteur en 1 semaine
    Vous devriez demander a Xi de vous subventionner si c est pas deja fait (n ayez pas honte, le PCC paie des chinois pour répandre la bonne parole de Xi dans les medias, demandez juste plus qu eux, c est pas tres bien payé a la base)

    Sur le fond, l auteur demande aux USA de laisser tomber une democratie (taiwan) pour qu elle se fasse mettre au pas comme Hong Kong l a subit.
    Le fait que les taiwanais n aient aucune envie de subit le joug de pekin n a pour l auteur aucune espece d importance.

    Le fait que taiwan ait ete partie de la chine n est pas en soit decisif. Apres tout l algerie a ete francaise ou l espagne arabe, J espere que l auteur ne veut pas ressuciter l algerie francaise ou le califat de grenade !

    • Attention, je ne suis pas pour le régime chinois, comment serait-ce possible en tant que libéral? Mais je suis contre la politique non seulement impérialiste mais aussi incohérente des Etats-Unis. C’est ce dont parle l’article, ni plus, ni moins.

      Les Etats-Unis ont déja laissé tomber Taiwan en 1979, et meme avant en 1972, par des raisons que j’ai expliqué. Seulement, les américains veulent néanmoins continuer comme si ces engagements vers la Chine populaire n’existaient pas.

      • Les USA (comme la France d ailleurs) ne sont pas une dictature. donc le pouvoir change regulierement et les orientations politiques aussi. C est sur que ca donne une politique plus incoherante que c elle du PCC qui dans le cade de taiwan n a pas change depuis 1949
        Vous remarquerez que le PCC change aussi: ils etaient communistes au niveau economique, puis ont change sous deng puis sont en train de revenir au communisme economique de nos jours

        En ce qui concerne la position des USA (ou de la france) sur Taiwan et la chine, il etait quand meme delicat d ignorer la chine communiste et de maintenir la fiction taiwan = la chine
        Par contre le droit des peuples a disposer d eux meme et de ne pas subir une dictature doit nous inciter a ne pas laisser tomber taiwan (meme si les taïwanais ne sont pas dupes: ni les USA ni la france n’iront sacrifier leurs villes en cas de guerre atomique avec la chine)

  • Si la Chine se décide à récupérer Taïwan, rien ne n’arrêtera et les Américains le savent.
    Le seul problème des Américains est l’avance technologique de Taïwan sur laquelle la Chine va faire main basse.
    D’où ses livraisons d’armes pour que le savoir-faire taïwanais disparaisse sous des bombardements lorsque d’une vrai guerre. Seule inconnue, est-ce que les taïwanais ne déposeront pas les armes à l’arrivée de L’armada chinoise, sachant que la guerre est perdue d’avance.

    • La guerre perdue d’avance je n’y crois pas. Sinon pourquoi la Chine ne l’a pas encore fait?
      Taïwan est une île montagneuse qui fera passer la bataille d’Iwo Jima pour une promenade de santé. Les Taïwanais savent ce qui les attendent s’ils déposent les armes: Le goulag. Les TaÏwanais se battent pour leur liberté. Les Chinois dans l’ensemblent s’en tamponnent le coquillard avec une babouche de Taïwan.

      Parce que Xi a un problème: Son armée d’enfants unique pourris gâtés nouvellement acquis au consumérisme ne VEULENT PAS aller crever dans le détroit de Taïwan.

      Par ailleurs, on oublie une chose: La contre attaque… Si Taïwan arrive à endommager ls ports du Fujian avec des frappes Sol Sol/ Air Sol/Mer Sol, l’invasion qui peut bien commencer, peut vite s’arrêter. Et l’armée de l’air chinoise c’est pas folichon.

      Malte a bien résisté à l’empire Ottoman…

      • « Sinon pourquoi la Chine ne l’a pas encore fait? »

        Deux raisons:
        Un certain nombre de dirigeants communistes ont de très gros intérêts dans l’île et des intérêts qui reposent sur sa liberté économique. Depuis deux décennies ils ont investi tous les secteurs-clés.
        Deuxièmement ne pas froisser leurs clients occidentaux au prix d’une perte pour ces dirigeants.
        .
        « Taïwan est une île montagneuse qui fera passer la bataille d’Iwo Jima pour une promenade de santé »

        Iwo Jima était défendu par un peuple de paysans gavé de propagande guerrière dans un japon quasi féodal qui était dur et sans pitié. Ils ont fait 20 millions de morts sur le continent parce que la vie n’avait aucune valeur pour eux que ce soit la leur ou celle des ennemis vaincus.
        .
        La Chine a un revenu par habitant plus bas que celui de l’Irak. En dehors des villes il existe des centaines de millions d’ouvriers et paysans pauvres qui sont gavés de propagande communiste et qui forment le gros de l’armée chinoise où ils sont dressés à la dure.
        Entre les enfants gâtés à l’occidentale de Taïwan et ces paysans qui sont mille fois plus nombreux, je ne donne pas une semaine aux premiers d’autant plus que les rapports qui ont fuités font état sans surprise d’un moral bas, de conscrits peu motivés et d’une inquiétante désorganisation.
        .
        « Malte a bien résisté à l’empire Ottoman… »

        En 1565 dans un monde brutal avec la foi et la certitude d’aller au paradis.
        Allez voir en Suisse ce qui reste du redoutable peuple de mercenaires guerriers qui faisait peur aux dirigeants européens.

  • Cela fait 2 billets que l’auteur veut nous convaincre que les américains sont des « sots » et devraient mieux en compte les intérêts de la Chine et les leurs propres (sous-entendu : les laisser faire ce qu’ils veulent dans la région). Admettons. Mais les intérêts des Taiwanais ne sont même pas mentionnés, c’est quand même fort. C’est comme si on disait que la question ukrainienne relève de la politique intérieure de la Russie et que ni les américains ni quiconque ne doit s’en mêler ! N’étant ni américains ni chinois (ni russes), au nom de quels principes nous, libéraux français, devrions adhérer aux thèses de l’auteur ? Que pourrait-il y avoir de positif à ce que la Chine absorbe Taiwan ?

    • Il y a en effet comme un parfum munichois à cet article. Des bonnes âmes, dans les années 1930, nous expliquaient que l’on pouvait s’entendre avec l’Allemagne Nazie et que le sacrifice d’une ou deux démocratie en centre Europe n’était pas si grave. On sait tous comment cela a fini.
      La Chine est impérialiste. Il. Y a aucun doute là-dessus. Ils n’ont aucun problème à exterminer des populations entières dans leur propre pays si ils y voient un intérêt. Les taïwanais ne veulent pas subir le sort de Hong Kong, ou pire, des ouïgours.

    • Le principe libéral en relations internationales doit etre celui le Droit International avant tout. C’est ce que j’essaie de montrer et de défendre dans cet article et le précedent également.

      Dans un monde imparfait composé d’états-nations, il n’y a que cela pour empecher la force du plus fort de s’imposer ; « might makes right » commes disent les américains.

      Soyez content que les chinois insistent, en permanence d’ailleurs, que le droit international soit respecté…

      • Euuuh….le Chine respectueuse du droit international? C’est plus que douteux quand on constate comment cela se passe dans ce pays. Il n’y a tout simplement pas droit ni de lois, à part celles énoncées par le PCC qui les change au grès de l’humeur du jour.
        Si on regarde de plus près ce qui se passe du côté de l’Asie du Sud-Est: intimidation des pays riverains, violations répétées de leurs eaux territoriales, revendications territoriales fantaisistes appuyées par la construction d’îlots artificielles, pillages des ressources halieutiques etc, etc,

    • Regardez svp mes autres réponses dans ce fil.

  • La position des USA n’est pas si incohérente si on considère qu’ils préfèrent « une seule Chine » sous la houlette de Taïwan au lieu du méchant PCC de Pékin.
    Certes c’est du wishful thinking à moins de parvenir à torpiller le PCC de l’intérieur comme ils ont su le faire délicatement pour le Kremlin soviétique.

  • Guerre perdue d’avance….ah ah ah comme je rie.
    La prise de l’île par les chinois ne pourraient se faire sans de TRÈS lourdes pertes de leur côté. Il n’y a que 14 plages accessibles pour un débarquement (ce qui est très peu). Le reste de l’île est montagneuse avec les villes principales coincées sur la côte est. La géographie donne un énorme avantage au défenseur.

    Si d’aventure la Chine arrivait à débarquer quelques troupes, il faut ensuite les ravitailler. Le train logistique serait sous le feu intense et incessant de l’artillerie et des missiles taïwanais. La supériorité aérienne pour Taïwan n’est même pas nécessaire dans un tel scénario.

    Ce n’est pas par hasard que les américains se sont bien gardés d’attaquer Formose pendant la seconde guerre mondiale.

    • Pourtant, tout porte a croire le contraire de ce que vous dites. Si vous n’etes pas d’accord avec l’analyse de Scott Ritter que je cite plus haut, il faudrait que vous le justifiez mieux que cela.

      • Ce n’est qu’un article d’opinion, qui plus est mal informé et qui fait beaucoup d’hypothèses quant à la valeur combative de l’armée taïwanaise en particulier. Il y a pléthore d’exemples historiques qui montrent qu’il est extrêmement difficile de débarquer sur une île, spécialement une île qui avantage le défenseur de manière aussi évidente. Si l’armée taïwanaise n’est qu’à moitié compétente la tâche sera quand même extrêmement difficile pour la Chine.

        La Chine peut faire des ronds dans l’eau avec sa marine, elle sera quand même à porté de missile. Ses ports et ses infrastructures seront aussi à porté. A moins que la Chine puisse réduire au silence des installations enterrées et dont certains sont protégées par des dizaines de mètres de roches, le danger sera permanent. Ils peuvent bien sûr écrabouiller Taïwan avec des volées de missiles…y poser les pieds et tenir les zones conquises? C’est une toute autre histoire.
        Si les américains s’en mêlent, les japonais et les coréens iront. Tout ce qu’ils auront à faire c’est de faire le blocus des ports chinois.

        Tout militaire vous le dira. Une puissance même moyenne est toujours très dangereuse pour une marine qui s’aventure près des côtes de cette puissance.

        • Justement on est près des côtes continentales chinoises et sa puissance est plus que moyenne. Donc d’après votre propre raisonnement, il est très dangereux pour l’US Navy de s’y aventurer

          • Comme ils seraient très dangereux pour la marine chinoise de s’aventurer dans le Pacifique. Ça serait un carnage, Les USA jouissent d’un énorme avantage en terme de qualité et de quantité en sous-marins et en porte-avions. La Chine ne peut tout simplement pas faire le blocus de Taïwan.

        • Je ne pas quoi vous dire, quand meme la Departement de Defense des USA et le Pentagon ne sont pas de votre avis…

          https://www.nbcnews.com/politics/national-security/china-s-growing-firepower-casts-doubt-whether-u-s-could-n1262148

          • Le département de la défense et le pentagone sont connus notoirement pour des déclarations alarmistes basées sur des simulations foireuses dans le seul but de sécuriser des budgets. Pensez-vous vraiment que si l’armée américaine était dans un tel désavantage, elle le claironnerait sur les toits comme ça?

            Une invasion de Taïwan nécessiterait de semaines si ce n’est des mois de préparations. Les Concentrations de bateaux et de troupes dans les ports chinois seraient impossibles à manquer. Peut-on croire une seule seconde que les USA seraient pris par surprise?
            L’armée américaine a d’autres problèmes (wokisme, micromanagement, etc.) mais est encore bien capable d’arrêter la Chine si besoin est.

  • La Chine n’attaquera pas Taiwan, les US font les gros bras a cause de leur dépendance aux puce de TMSC. Quand TMSC aura finis son usine aux USA, ils laisseront tomber Taiwan.
    Dans le meme temps les Chinois innovent sur d’autres technologie qui feront que les puce au silicone seront dépassé.
    La Chine devenant le centre de la region, les Taiwanais n’auront pas d’autres choix que de revenir dans le giron de la Chine, quand les USA es auront lâché.

  • Il ne faut pas oublier que le soucis n°1 des USA est de rester la première puissance économique du monde. Coopérer avec la Chine ou la mainmise de la Chine sur Taïwan aura pour inévitable conséquence qu’elle deviendra la première puissance économique. Donc tout est bon pour l’empêcher, même une guerre nucléaire. Car il ne faut pas oublier non plus que les USA n’ont pas connu de guerre sur leur sol depuis plus d’un siècle (à part Pearl Harbor et quelques tentatives japonaises de bombardement de la côte pacifique par sous-marin et ballon) et se croient donc à l’abri de frappes chez eux. Sentiment d’invulnérabilité bien dangereux

    • Le Pentagone a envie d’en découdre et de tout casser avant que la puissance militaire chinoise ne devienne invincible.
      Pourtant l’arme économique serait plus subtile et efficace si on observe à quel point l’apparente prospérité de la Chine populaire est fragile et dépendante du bon vouloir de l’Occident qui n’est pas obligé de continuer à les faire vivre. Le PCC marche sur des œufs et ne survivrait pas longtemps aux révoltes consécutives à un effondrement économique.
      C’est le même genre de torpille qui a déjà permis à Reagan d’écraser l’URSS.
      Le peuple en détresse pourrait même faire appel au petit voisin prospère et fréquentable pour se reconstruire sur des bases plus saines.
      Une seule Chine comme préconisé depuis septante ans et la revanche posthume pour une fois pacifique de Tchang Kaï-chek 蔣介石.
      Non, je rêve …

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