Covid = 2 % des hospitalisations en 2020. Étonnant, non ?

Il serait prétentieux de dire aujourd’hui ce qu’il eût fallu faire en mars 2020. En revanche, peut-être les données de l’ATIH sur les hospitalisations pourront-elles apporter un peu de raison.

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Covid = 2 % des hospitalisations en 2020. Étonnant, non ?

Publié le 13 novembre 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

Je découvre l’ATIH ou Agence technique de l’information sur l’hospitalisation. Rattachée au ministère de la Santé et à la Sécurité sociale, elle a pour mission de gérer la nomenclature des maladies et des actes médicaux et de livrer ensuite une analyse fine de l’activité hospitalière en France. Pandémie oblige, son rapport 2020 publié récemment comporte un volet spécial sur les hospitalisations liées au Covid-19.

Le rapport de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation

Amis lecteurs, accrochez-vous, car voici « l’effroyable » bilan de l’année hospitalière 2020 (cliquer sur les schémas pour agrandir) :

« Les patients covid représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus (Figure 1). »

« Au cours de l’année 2020, les patients covid représentent 5 % de l’ensemble des patients pris en charge en service de soins critiques. En outre, 8 % des journées d’hospitalisation au sein de ces unités de soins critiques ont été dédiées à la prise en charge de la Covid-19 (Figure 2). »

  

À ce stade, un petit peu de vocabulaire s’impose. Le secteur hospitalier français comprend quatre champs (qui, tous, ont accueilli des patients covid) :

  • L’hôpital qu’on pourrait dire « classique », le plus important en nombre de patients et de journées, intitulé MCO dans les statistiques de l’ATIH pour « médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie ».
  • Les hospitalisations à domicile ou HAD, qui peuvent aussi avoir lieu en EHPAD (particulièrement vrai en 2020 avec le Covid).
  • Les hospitalisations pour soins de suite et réadaptation ou SSR.
  • Les hospitalisations pour soins psychiatriques ou PSY.

Au total, 218 000 patients ont été hospitalisés pour Covid-19 en 2020 pour une durée moyenne de 18 jours, dont 186 000 (85 %) en MCO ou hospitalisation « classique » pour une durée moyenne de 13 jours.

Autre point de vocabulaire important, les « soins critiques », qu’on ne trouve qu’en MCO, comprennent des services de réanimation, des soins continus et des soins intensifs. Même si la plupart des patients hospitalisés en soins critiques ont besoin d’oxygène, l’intubation et la surveillance spécifique qu’ils demandent relèvent des compétences propres aux services de réanimation. Autrement dit, cette dernière fait partie des soins critiques qui font eux-mêmes partie de l’hospitalisation MCO.

Ainsi donc, la figure 1 ci-dessus représente la part des patients covid dans l’ensemble de l’activité hospitalière 2020 (2 %) puis décompose cette activité selon les quatre champs d’hospitalisation tandis que la figure 2 donne la part des patients covid MCO dans l’activité MCO (2 %) puis descend au niveau des soins critiques (5 %) au sein desquels elle descend ensuite au niveau des réanimations (11 %).

Ceci étant dit, quels résultats incroyables – et passablement inattendus ! Le covid, avec ses effets, ses traitements, ses vaccins et ses coercitions, occupe presque 100 % de notre actualité ; le président de la République lui a déclaré la guerre « quoi qu’il en coûte » pour nos finances et nos libertés ; et voilà qu’on apprend par un rapport tout ce qu’il y a de plus sérieux et de plus autorisé qu’il n’a représenté que 2 % des hospitalisations totales de 2020 dont 5 % des prises en charge en soins critiques !

À entendre nos dirigeants et nombre d’experts en santé apparemment très à l’aise dans le catastrophisme sanitaire, on était plutôt sous l’impression que l’hôpital avait été submergé par les cas de covid, qu’il risquait de l’être encore plus et qu’il était de notre devoir de citoyen solidaire et responsable d’accepter sans broncher les restrictions d’activité économique, les confinements et les couvre-feux pour sauver notre système de santé donc des vies.

Petit exemple parmi d’autres, le Premier ministre Jean Castex n’avait-il pas décidé l’an dernier que les remontées mécaniques des stations de ski resteraient fermées car « il ne serait pas prudent de laisser se rassembler des flux très importants de population avec des activités susceptibles de solliciter par ailleurs les services hospitaliers » ?

Il est vrai que les 2 % d’hospitalisations covid ne se sont pas étalés régulièrement sur l’année 2020 mais se sont concentrés autour des deux périodes critiques des deux confinements (avril 2020 et novembre 2020), ce qui pourrait expliquer certains embouteillages aux urgences ainsi que la volonté gouvernementale de procéder à un étalement des hospitalisations via les confinements.

Mais cet argument s’affaiblit nettement lorsque l’on se souvient que l’engorgement des services d’urgence est pratiquement devenu une caractéristique structurelle de notre système de soins. Pas une année sans que les urgentistes et d’autres soignants ne se mobilisent contre la submersion qui les engloutit régulièrement sous l’effet des épidémies de grippe, de bronchiolite ou de gastro-entérite, quand ce n’est pas un nouvel épisode caniculaire. Dès le départ, il n’y avait aucune raison que l’épidémie de covid, indépendamment de ses caractéristiques sanitaires particulières, n’entraîne pas les mêmes effets.

Une baisse des hospitalisations pendant la pandémie covid

De plus, et c’est peut-être le résultat le plus étonnant du rapport de l’ATIH, on observe que dans le même temps, l’activité hospitalière MCO de 2020 a significativement baissé par rapport à 2019 : de l’ordre de 10 à 12 % suivant que l’on parle en nombre de patients, en nombre de journées ou en nombre de séjours.

Si l’on retranche l’activité liée au covid, le nombre de journées d’hospitalisation a reculé de 13,3%, mais si l’on réintègre les 2,5 millions de journées liées au covid, le recul par rapport à 2019 est quand même de 10 % ! Même schéma pour les nombres de patients et de séjours, comme indiqué dans le tableau suivant :

Mieux, si l’on se livre à une analyse mensuelle du nombre de séjours comme le fait l’ATIH dans le schéma ci-dessous, on constate que le recul est particulièrement marqué lors des fameux pics covid d’avril et novembre 2020 :

Autrement dit, il semblerait bien que par un mélange détonnant de panique et de principe de précaution exacerbé face à l’inédit de la situation pandémique, les autorités sanitaires aient engagé des réorganisations et des reports de soins dans des proportions sans commune mesure avec la réalité plus banale de la pandémie. Mais non sans impact sur de futurs engorgements des soins, puisqu’il faudra bien reprogrammer un jour (si ce n’est déjà fait), ni sur une possible détérioration de l’état de santé de la population qui n’a pas bénéficié des chirurgies ou des traitements nécessaires au bon moment.

Il serait prétentieux de dire aujourd’hui ce qu’il eût fallu faire en mars 2020. En revanche, alors qu’Emmanuel Macron s’engage nettement dans la voie liberticide de l’universalisation du pass sanitaire après avoir dit ou fait dire par ses ministres un peu tout et son contraire sur le sujet, peut-être ces données de l’ATIH pourront-elles apporter un peu de raison et de sérénité dans les débats sur le Covid-19 et les recentrer sur les carences d’organisation de notre système hospitalier.

Avec le recul, on sait très bien quelles sont les catégories de population qui courent le plus de risque face à cette maladie. Le bilan de l’INSEE sur la mortalité en France en 2020 en avait déjà dressé un profil très précis que le rapport ATIH vient de confirmer et préciser : les risques d’hospitalisation et de décès se concentrent nettement sur les personnes âgées de 65 ans et plus avec une petite prédilection pour les hommes et un focus sur celles qui présentent une ou plusieurs des 18 comorbidités associées au covid.

En 2020, 72 % des patients hospitalisés pour covid présentaient de telles comorbidités, les facteurs de risque cardio-vasculaires (hypertension artérielle, cholestérol, diabète, obésité) comptant à eux seuls pour 52 % des hospitalisés :

  

Compte-tenu de tous ces éléments qu’il importe de porter à la connaissance de tous afin que chacun prenne ses responsabilités, est-il bien nécessaire de s’enferrer plus longtemps dans les sombres arcanes des régimes d’exception ?

Sur le Web

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  • « une petite prédilection pour les hommes » : si on tient compte de la pyramide des âges, les cas en MCO sont plus de deux fois plus nombreux pour les hommes « disponibles » dans la tranche 60-64 à 3.2 x plus nombreux dans la tranche 95+.

    https://www.se-comparer.com/images/pyramide_france_monde.jpg

    En bonne logique, la troisième dose de vaccin devrait donc d’abord être donnée aux hommes

    • Notre président est le pilier de l’égalitarisme ! Il ne peut se permettre cela voyons ! 😀

    • « En bonne logique, la troisième dose de vaccin devrait donc d’abord être donnée aux hommes ».
      Si l’on s’en tenait à la logique, il n’y aurait PAS de troisième dose…

  • Le problème c’est qu’on pourra toujours vous dire que si le gouvernement n’aurait ordonner le confinement/passe sanitaire/vaccination, ces chiffres auraient été bien plus important.

    Et le meilleur dans tout ça, c’est que cet argument est invérifiable, comme tout sophisme.

    • Si cela a été vérifié. Il y a eu des comparaisons statistiques entre les différentes politiques des pays et les politiques non médicamenteuses de plus grandes contraintes n’apportent pas de bénéfices notables.
      Par contre la vaccination est efficace sur la mortalité mais pas sur le nombre de cas.

      • on peut faire ça bien entendu, mais il ya toujours des trucs qui rendent la conclusion douteuse..il y une foule de politique et l’argument suprême les français sont différents..ce n’est pas un hasard si on a inventé groupe témoin double aveugle etc..jamais facile..

        mais surtout…cela revient à qui a dit que c’est utile de le prouver, surtout quand il le dit de façon si péremptoire..et qu’il criminalise la critique.

    • Ce détestable procédé doit être dénoncé. C’est trop facile de discourir sur ce qui SERAIT arrivé si on n’avait pas tenu la même politique.

      Un de mes professeurs disait qu’il mettait de la poudre anti-éléphants sur son gazon tous les soirs. Jamais un éléphant n’a été aperçu dans son jardin. C’est bien la preuve qu’elle marche, cette poudre !

      • Cela peut aller dans les deux sens. Si vous croisez une personne atteinte d’un cancer avec une évolution favorable après avoir subi des chimios, et que vous lui dites que le fait qu’il aille mieux prouve qu’il s’est inquiété pour rien et que sa chimio n’était pas nécessaire, il ne vous prendra pas forcément au sérieux.

        Certes c’est difficile de vérifier ce qu’il se serait produit si des mesures importantes n’avaient pas été mises en place, à par bien sûr en faisant des comparaisons statistiques entre différents pays ayant menés différentes politiques, études très délicates à mener tant les variables à isoler sont nombreuses (mais ces études existent, et n’indiquent pas forcément que « les politiques non médicamenteuses de plus grandes contraintes n’apportent pas de bénéfices notables » comme je peux lire plus haut. Voir par exemple : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/covid-19-depister-desinfo/2021/08/30/aucune-etude-appuye-confinement-faux ).
        Il y a une très grande différence entre la poudre anti-éléphants chère à votre professeur et les restrictions qui ont été mises en place pour le covid. Il n’y a a priori aucune raison de penser que la poudre anti-éléphant serve à quelque chose. En revanche, on comprend un petit peu comment se propage un virus. On sait notamment (du moins on en est presque sûr !) que la propagation ne se fait pas par télépathie, par vaudouisme, ni par transmission d’onde électromagnétique 4G. Elle se fait lorsque des gens se rencontrent. Si donc, on diminue le nombre de gens que chaque personne rencontre dans une journée, toute chose égale par ailleurs, je ne vois pas par quelle opération du saint-esprit les transmissions ne diminueraient pas aussi. D’ailleurs, on l’a vu avec d’autres maladies : les épidémies de grippes, les rhumes, les bronchiolites, etc. ont fortement été réduites lors de ces périodes. Croire que le confinement a eu un impact sur la transmission de tous les virus, sauf celui du covid me parait révéler de la pensée magique.

    • Non c’est vérifiable: la Suede et la Norvege ont montré que le confinement ne sert à rien d’un point de vue sanitaire.
      Quant au passe sanitaire et à la vaccination les tests d’ anticorps chez les vaccinés montrent qu’ils n’en ont pas ou plus, alors que les personnes qui ont subi la maladie ont produit des anticorps qui protègent bien plus que ce pseudo « vaccin ».

  • De plus on avait déprogrammé des interventions chirurgicales qui auraient probablement augmentés les hospitalisations hors covid et faire baisser la part des hospitalisations covid ..Y-a-t-il une épidémie ou plutôt du lobbying des laboratoires pharmaceutiques?..

  • Il faut se méfier des moyennes, 2% ne veulent pas dire que par instant il n’y a pas saturation dans certains hôpitaux.. Le virus n’a pas sévit partout de la même facon.
    Est-ce que cela justifie la situation actuelle en Europe ? Non. L’Autriche va même jusqu’à confiner les non vaccinés… Macron devrait suivre à n’en pas douter.

    • C’est ce qui est précisé dans l’article : « Il est vrai que les 2 % d’hospitalisations covid ne se sont pas étalés régulièrement sur l’année 2020 mais se sont concentrés autour des deux périodes critiques des deux confinements (avril 2020 et novembre 2020), ce qui pourrait expliquer certains embouteillages aux urgences ainsi que la volonté gouvernementale de procéder à un étalement des hospitalisations via les confinements. »
      Concernant les confinements ciblés, c’est exactement ce qu’on fait les pays qui s’en sortent le mieux maintenant…
      Chez nous, en 2020, on confinait avec un taux d’incidence > 200, désormais, on le fait avec un taux d’incidence > 50 ; alors que la létalité du virus est en dessous de celle de la grippe actuellement…
      Bref, aucun argument pour toutes ces mesures n’est valable et crédible.

      • Oui, aucun argument n’est credible, il n’y a plus de pandémie due au virus, les maladies habituelles prennent le dessus mais notre gvt de menteurs a du mal pour sortir de ses mensonges. Un Salomon est sorti du bois pour crier famine pour nos hôpitaux, des sous, il veut des sous et des docteurs et des infirmières et.. Se faire voir dans les médias, sans doute pour se disculper. Veran va sans doute faire aussi son speech et tous les oiseaux de mauvaises augures.

    • Dans la pratique, j’ai beaucoup de mal à voir comment appliquer un apartheid des non-confinés. On ne peut quand même pas contrôler toutes les personnes qui sont dehors. A mon avis, ce que prépare l’Autriche va forcément échouer. Et pour la France, je n’ai aucun souci à voir déjà la com gouvernementale: extension du pass, contrôles plus poussés, fortes amendes, etc. Mais dans les faits: pass de moins en moins contrôlé, un nombre incalculable de faux (Je pense notamment à tous ceux qui se le prêtent, surtout chez les ados), pratiquement jamais de contrôle par la police qui a bien d’autres chats à fouetter, etc. En clair, l’état n’a absolument pas les moyens d’exercer un véritable contrôle sur sa population.

      Je pense aussi que la vaccination et ce pass donnent un sentiment de fausse sécurité qui occasionne un net relâchement de la prudence, et potentiellement une hausse des contaminations, notamment chez les vaccinés et ceux qui approuvent toute cette scandaleuse politique.

      • Dans la pratique il y a un effondrement de l’état de Droit. La police n’est disponible pour personne, elle est occupé à remplir de la paperasse. La justice est débordée. Et tout en haut, il y a un homme qui crie des ordres que de moins en moins de monde écoute. Je me rappelle d’un sénateur qui avait dit « pourquoi abroger cette loi, de toute façon elle n’est plus appliquée ».
        C’est l’avenir du pass: obligatoire partout, durement sanctionné, mais en pratique jamais appliqué (sauf bien sûr pour les gêneurs politiques).

      • Ce que compte faire l’Autriche est ce que fait la France en édulcoré. Les autrichiens pourront malgré tout travailler, seuls les petits plaisirs de la vie seraient interdits aux non vaccines.. Pragmatiques les autrichiens, l’économie d’abord… Pfizer a dû sermonner la commission europeenne pour trop faible consommation de ses vaccins par l’Autriche, c’est qui qui commande, non mais!

  • il a été diffusé une peur de la maladie comme jamais, vivre c’est risqué un accident une maladie, avant ont avaient pas peur des maladie, cela faisait partie de la vie, il faut retourné au raisonnable.

  • Ce chiffre de 2 % est intéressant, mais il n’est pas le plus important.

    En tant que démographe, la mortalité supplémentaire causée par le virus me paraît beaucoup plus importante et justifie la vaccination, puisque cette mortalité supplémentaire a beaucoup diminué malgré un nombre de cas important depuis que la vaccination est répandue

    Par ailleurs on voit bien que l’hôpital est au bord de la rupture du fait largement des non-vaccinés

    • Que de raccourcis… et quelle est la part de la moindre létalité des nouveaux variants dans la moindre mortalité ? de l’amélioration de la prise en charge médicale au fil du temps ? Sur quelle population la vaccination est-elle efficace (balance b/r positive) et sur quelle population ne l’est-elle pas ?
      Et pour un libéral, pourquoi ne réclamez-vous pas plutôt la libéralisation du secteur hospitalier, au lieu d’insinuer que les non-vaccinés sont les méchants de l’affaire ?

    • Ce commentaire, tout à fait juste, me semble hors de propos. L’article ne parle que de l’année 2020. Le vaccin n’existait pas (en France tout du moins…), alors c’est sûr que les non vaccinés causaient la rupture de l’hôpital…
      Remarque finale 2021: après 70% de vaccinés, l’hôpital est toujours au bord de la rupture. Et les gens meurent moins (ce n’est pas le point important pour le gvt)

    • Comme dit le colonel :

      – Je ne doutes pas que vous les présentiez dans un ordre parfait, mais quel que soit cet ordre, je crains que vous n’aboutissiez inéluctablement à Johnny dans le coffre.

  • Au vu des pourcentages, on peut se dire que le « meilleur système de santé du monde » se noie dans un verre d’eau. (Et l’ensemble du pays avec en essayant de le repêcher : ça en fait du monde dans un verre d’eau).

    Bien sur, il y a l’argument des « pointes d’activité ». Mais alors comment le secteur commercial parvient-il à réaliser de 20 à 50% de son chiffre d’affaire à Noël ?

  • ajoutons l’impact sur l’espérance de vie.. qui permet notez le changement d’echelle.. pour appuyer le propos
    risque , certes global de mourir, comme en 2015..
    http://www.observationsociete.fr/population/evolution-esperance-de-vie.html

    de façon sous jacente et surprenant la hausse tendancielle de l’espérance de vie est un paradoxe de notre époque où ,chacun le sait car il l’a lu entendu dans les journaux, les média et de la part de scientifiques affolés, les maladies et les affres du monde moderne nous accablent de plus en plus..

    vous avez dit narratif?

  • Il faut aussi signaler que l’éventualité d’une épidémie dévastatrice est étudiée depuis des décennies..

    et que les politiques nous disent qu’on est prêts..

    c’est bien une épidémie, visible, assez bien mesurable, mais pas particulièrement spéciale ou « intelligente », elle surprend peu en somme sauf les experts..ce qui relativise la valeur de leur expertise, du moins si on croit qu’ils tiennent un discours vrai..

  • Tout cela ne surprend que ceux qui ne voulaient pas voir l’évidence. Si l’on considère la mortalité journalière selon l’INSEE https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854
    il y a deux recrudescences de mortalité en mars et novembre et elles ne sont pas démesurément grandes par rapport à ce que donnent les années à forte grippe. Ces périodes mises à part, on est dans la parfaite normalité qui est hélas celle d’un hôpital toujours à la limite et incapable d’absorber les fluctuations qui arrivent souvent. On ne doit pas dimensionner l’hôpital sur les moyennes, il faut prendre une marge raisonnable (c’est vrai aussi pour de nombreux problèmes comme la production d’électricité, les agriculteurs qui tablent sur des années « normales » et se lamentent pour de petits écarts à cette normalité…). Le bon point de fonctionnement est au milieu du domaine de dimensionnement. Il ne doit pas être au bord.
    Il est bien évident que de nombreux groupes ont tenté de grossir cette épidémie pour servir ce qu’ils pensaient être leur intérêt. Les hospitaliers ont sans doute pensé que cela leur apporterait des moyens qu’ils n’ont évidemment pas eu ! Les forces politiques actuellement au pouvoir ont pensé que cela leur ferait gagner de la légitimité et que cela permettrait de resserrer leur emprise sur la population. Elles ont gagné sur ce dernier point mais le retour de bâton risque d’être gigantesque si la population finit par ouvrir les yeux. Ce qui n’est hélas pas sûr car la population est fortement imprégnée de tendances à la servitude et d’attentes d’un état nounou.

  • Cet article oublie de dire que le secteur principal concerné des hôpitaux est la réanimation.
    C’est comme sur l’autoroute en juillet. Grande densité de véhicules sur l’autoroute mais sans grand problème sauf aux péages : bouchons interminables.
    Méfions des interprétations des statistiques sans analyses de fond.

    • « sauf aux péages »

      Sauf aux péages oui …

      Mais pourquoi les sociétés d’autoroutes dimensionneraient-elles les péages en conséquence puisqu’elles sont en situation de monopole par leur contrat avec l’état ?

      • Analogie très bien trouvée.

      • Les sociétés commerciales cherchent à faire des bénéfices mais elles cherchent aussi à ne pas faire fuir leurs clients par des tarifs dissuasifs. Dimensionner pour fluidifier lors des pointes extrêmes a un cout qui se répercute sur le client. Pourquoi pas si le client le veut bien ais c’est un point à vérifier. Pour l’autoroute je préfère que l’on ne prenne pas trop de marges. Pour l’hôpital j’aimerais qu’il y ait plus de marges pour les soignants mais que l’on dégraisse fortement les supports administratifs (en simplifiant les procédures bien sur) des hôpitaux. Il faut aussi arrêter avec les machins pléthoriques générés en permanence par les politiques. Cela vaut d’ailleurs pour tous les services assurés par l’état. Il faut privilégier ceux qui exercent les missions de base et dégraisser le reste.

        • « un cout qui se répercute sur le client »

          Les sociétés en question sont forcément intéressées au chiffre d’affaire des stations service. Un coût dont le client n’a pas conscience, même quand il brûle la moitié de son réservoir dans les bouchons…

          Le B.A.BA du commerce !

      • Les sociétés d’autoroutes dimensionnent leurs péages, ce furent d’abord les badges de télépéage, permettant de lever la barrière plus rapidement, et depuis un bon moment, les voies à 30, de plus en plus nombreuses.
        Vous voyez, il n’y a qu’à la SNCF et dans tout le secteur public, que monopole = laxisme…

    • Je suis d’accord, c’est une moyenne et le taux d’occupation des lits de réa est de 19% sur 9 mois 1/2 (l’épidémie débute en mars 2020), soit sur 25% sur 9mois 1/2. De plus l’épidémie a surtout touché la partie nord-est du pays. Mais les cliniques n’ont pas été mobilisés. Et de nombreux service de l’hôpital fermés. Et la politique agressive initiale d’intuber tout de suite a provoquer une embolisation de ces dits services.

    • Cet article parle des hospitalisations en général (2 %) et des réanimations en particulier justement (11 %).

      Méfions des commentaires sans lecture de fond des articles.

    • Dans ce cas, il faut bien se méfier de TOUS les chiffres et statistiques faites sur le Covid : le taux d’incidence (calculé avec le nombre de tests, qui varie en fonction des périodes et profils) ; qui rappelons le est l’indicateur principal qui dirige toutes les décisions de notre court royale…

      • Exact, ce chiffre de « taux d’incidence », calculé sans tenir compte du nombre de tests, est une aberration ! Et pourquoi on décide que le seuil est de 50 ? Quand il était à 200 avant la vaccination.. ?

  • Cet article annonce ce que l’on sait depuis le début. Et les arguments cela fait 18 mois qu’on les énonce sans que ça ne change rien. Peut être que si on avait fait une randomisation scientifique en France et en Europe on n’en serait pas là. masqués pas masqués…hydroxy pas hydroxy….etc
    Comme on connait les 3 mois difficiles de l’année, autant tenter de réfléchir à la gestion de ces 3 mois et effectivement protéger les populations à risques et foutre la paix aux autres. Mais il apparait bizarement plus facile de gouverner par la peur et proposer une 3 dose plutot que réformer l’hopital etc
    Allez donc faire un séjour aux urgences juste pour une fracture on a l’impression d’être revenu au IXX siecle
    personnellement même avec un cancer généralisé sur une ile déserte avec Véran et Salomon je préfère me débrouiller seul que faire appel à des incompétents pareils

    • @azoulay « plutot que réformer l’hopital  » oui mais pas seulement. En fait le manque abyssal de médecins de ville (programmé par nos imbéciles criminels d’élites ) commence à se faire sentir . Le moindre incident ne pouvant être résolu par la médecine de ville généralement faute de médecin , le patient se trouve renvoyé vers les urgences … ma fille a passé une demi nuit aux urgences parce qu elle n’a pu trouver aucun pédiatre, celui qu’elle a pu enfin trouver lui a dit d’aller aux urgences ?! …. pour une rhino pharyngite ??!! … on suppose que ce dernier ne voulait pas donner d’antibios à un bébé qui n’était pas déjà patient et entamer son quota ou bien que le principe de précaution est devenu de ne rien faire ?

      •  » Le moindre incident ne pouvant être résolu par la médecine de ville généralement faute de médecin ». Pas que. Cela fait au moins 30 ans que la sécu et le ministère font tout pour interdire les petits soins d’urgence et la petite chirurgie aux médecins de ville. Ça a commencé par des pressions sur les pompiers jusqu’à établir le monopole de l’Hôpital public pour les plâtres, les points, etc…

        • « Interdire les petits soins d’urgence et la petite chirurgie aux médecins de ville. » Les critères d »hygiène, de stérilisation, la gestion des stocks avec les DLU et surtout les tarifs dérisoires (plaie de moins de 3 cm : < 30 euros de CA auquel il faut enlever le prix du matériel, l'anesthésique local et l'amortissement du non jetable…ensuite enlever un bon 60% de charges et d'impôts : moins de 10 euros net) avec pléthore de patients en salle d'attente sont les causes de tout cela.

      • Manque majoré par la féminisation (temps de travail partiel mais poste complet pris sur le numérosus clausus) et, pour les MG, le fait que plus personne ne veut être de garde un jour sur deux comme jadis dans beaucoup de villages…y compris les hommes.
        Pour la presciption d’antibiotiques : cela existe au royaume uni mais pas (encore) chez nous.

        • J’ai travaillé à la campagne et on était joignable 24h/24 et 7j/7. Pas de SMUR, et réveillé 3 fois par semaine pour une urgence cognée, AVP, IDM et autres.. Maintenant il y a des SMUR partout et c’est tant mieux pour les malades; équipes entrainées et équipées.

          • Je cherche dans une ville de 25.000 habitants un généraliste pour mes parents (88 & 91 ans) : aucun dans cette ville se déplace à domicile…
            Pas de SOS médecin non plus…

            La dernière fois que j’ai dit d’appeler le SAMU à ma belle-mère car je ne pouvais aller voir rapidement mon beau-père grabataire très, très, malade celui-ci a dit qu’il fallait que quelqu’une déplace à domicile (moi par exemple, de 20 km) pour savoir si effectivement il fallait qu’ils se déplacent.
            J’y suis allé, ai traité le problème (suis anesthésiste-réanimateur) puis les ai rappelés pour leur dire que ce n’était pas la peine qu’ils se déplacent…

            Je crains que ce que vous décrivez ne soit pas la généralité actuellement.

        • Le problème principal ne serait-il pas simplement le numerus clausus ?

      • Enfin moi pour une rhino-pharyngite je ne vais ni chez le médecin, ni à l hôpital, et je ne prends pas non plus d’antibiotique puisque cela ne sert à rien dans ce cas.
        Ma vie est simple, pour « le moindre incident » je ne cours pas chez le médecin, cela m’évite de m’entendre de dire de courir aux urgences.

        • Si, à 22 ans, vous savez diagnostiquer la maladie de votre nouveau-né, en pleine période de bronchiolite, bravo, respect. Et en plus, vous savez attendre jusqu’au lendemain pour lui administrer un remède qui va le soulager (même juste le sérum phy dans le nez, mais à 22 ans pour votre 1er bébé, vous ne savez pas faire, c’est normal). Mais bon, c’est votre bébé qui est malade, pas vous, chercher à le soulager n’est pas urgent.

  • Merci Nathalie pour cet éclairage indispensable.

  • Pourquoi pensez-vous que la technocrature communiquait exclusivement sur des « nb de cas » et « taux d’incidence »?
    Mais c’est trop tard pour croire que les arguments rationnels vont enrayer la pandémie de dictature.
    Maintenant, nous avons accepté que la tehnocrature peut nous mettre en résidence surveillée sous prétexte d’un état d’urgence toujours reconduit. Maintenant, nous avons accepté de scanner un code pour nos activités quotidiennes. Maintenant, nous avons accepté que la technostructure peut créer des classes de citoyenneté basées sur l’obéissance à des règles arbitraires. Maintenant, nous avons accepté que la délation et le flicage de tous par tous étaient normaux dans un « état de droit. »
    Rendons-nous à l’évidence: c’est une guerre totale qui s’est engagée entre la technostructure et les hommes libres.
    « Venez me chercher », a dit certain tyranneau (juste l’un des tyranneaux, ce n’est pas un problème de personne,) bien à l’abri derrière sa garde rapprochée.

  • Bien des choses dites ici étaient connues depuis un moment, mais effectivement, un rapport officiel qui le confirme, ce n’est pas plus mal.

    Sur la réa, il faut regarder le % des journées d’hospitalisation, soit 19%.
    Si on se rappelle que le Covid a davantage touché certaines régions (RP, Est de la France en 2020 notamment) et que ce fut par « vagues », certainement que les réas ont été débordées dans ces régions, par moments.

    Cela dit, appliquer cette politique de coercition maximale partout et presque toujours était effectivement au minimum très disproportionné ; sans parler de l’inanité de mesures comme le confinement, qui ont depuis longtemps montré leur inutilité et leur nocivité sur l’économie, le moral de gens, l’éducation des jeunes, etc.

    Il aurait été très intéressant d’avoir le même rapport pour 2019, et de voir la part des maladies respiratoires dans les réas, à comparer avec la part des maladies respiratoires, y compris Covid, en 2020. Où on se rendrait sans doute compte que l’augmentation est sans doute modérée entre 2019 et 2020 …

    Et je suppose que ce rapport ne prend en compte que l’hôpital public, dont on sait que les gouvernements successifs ne cessent de taper dessus – d’ailleurs tant qu’à taper dessus, pourquoi ne pas le supprimer carrément, redonner de la liberté à ce secteur, et laisser le privé s’adapter à la demande ?

  • Nous aurons beau faire des articles en essayant de rationaliser la question du Covid-19 ou critiquer l’irresponsabilité mêlée à l’amateurisme du gouvernement, ça ne servira à rien, si on ne voit pas que tout ça a aboutit au passe sanitaire, soit une des plus efficace et moderne façon de contrôler et enrégimenter une population sans avoir les contraintes médiatico-idéologiques d’une bonne dictature à l’ancienne…

  • Mortalité (année 2020 donc avant vaccin) supplémentaire 55.000 avec une mortalité globale d’environ 669.000 (8,9% de décès en plus soit…0,008% de la population globale).
    Si l’on fait porter 100% des décès sur la seule tranche de population de plus de 75 ans (6,234 en 2020) on est à 0,8% de décès liés au COVID.

    Mortalité encore inférieure, ramenée à la population actuelle (53,56 habitants/66,73 actuellement) à celle globale de 1969 (Grippe de Hong-Kong) et pourtant pas de blocage du pays, pas d’augmentation de la dette etc…

    On a sacrifié le pays (700 milliards de dette) pour quoi ?

    En ce qui concerne l’hôpital le problème est bien antérieur et plus complexe.

    • « tranche de population de plus de 75 ans (6,234 en 2020) » : en millions bien sur…

    • Surmortalite de 55000, mais il faut retirer 13000 morts par l’effet boomers. En 2 vagues 42000 morts en 2020 alors que la dernière épidémie de grippe de dec2016-Jan2017 a fait 21000 morts.
      D’ailleurs je note que on a toujours calculé les épisodes sanitaires par la surmortalité (canicule 2003, grippe) et que l’on remet les compteurs à zero à la fin du printemps. Donc l’épisode covid 19-20 a fait 20K morts et le Covid 20-21 a dû faire 40K morts.
      https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/31218/587.populations.societes.mars.2021.deces.supplementaires.covid.19.1.fr.pdf

      • Et tout ça en attribuant la surmortalité uniquement à la maladie, alors qu’il semble pour le moins logique d’en mettre un partie sur le dos des mesures (dans tous les pays où il y a eu confinement il y a eu pic de surmortalité… qui commence un peu après le confinement en question) politiques.
        Quant on réalise l’importance relative du COVID et des maladies cardiovasculaires « urgentes » dans la mortalité générale, on ne peut que s’interroger sur la part des 40 000 morts « en plus » qui vient réellement des infections au SARS-Cov2 et de celles qui sont « sur les mains » de Macron, son gouvernement, ses « conseillers santé » et autres médias poussant à la roue pour toujours plus de panique, toujours plus de désorganisation (ou organisations spéciale) des soins, etc.

        Idem d’ailleurs quand on analyse 2021.. Les morts en plus, ils viennent d’où ? De la maladie, ou du non traitement « à temps » d’autres pathologies, la création artificielle de problèmes psy et autres. Le pass a peut-être sauvé quelques vies en poussant au vaccin et en évitant les interactions sociales de certains, mais il en a aussi certainement couté beaucoup (pas de « visite de routine » sans vaccin, gens à risque qui ont finalement refusé le vaccin qu’ils auraient peut-être pris sans ça car ils n’aiment pas le chantage, jeunes vaccinés sans raison et qui ont eu qui des thromboses, qui des problèmes cardiaques… )

        Rien n’est clair sauf que quand dans quelques années l’étude dépassionnée de tout ça aura lieu, l’image de Macron, de ses séides et des médias, si elle n’est pas déjà totalement catastrophique, sera encore entachée d’un nombre important de « morts inutiles »…

  • Si, comme le prétendent les « complotistes », la Covid et le vaccin ont été largement répandus pour diminuer la population, c’est plutôt raté.

    • Je ne pense pas que ce scenario soit majoritaire au sein des « complotistes »… Mais c’est bien évidemment celui mis en avant par les médias progressistes… Tout comme avec le climat et « les climatosceptiques qui nient le changement climatique »…

      • Non, le scénario majoritaire pour Pujadas, c’est la puce 5G injectée dans notre bras… (dans je ne sais plus quelle émission récente)

    • Oui, avec une énorme loupe on voit qu’effectivement, ce jour-là, c’est plus que « 2% ».
      À quel moment ces chiffres sont exceptionnels et hors de portée d’un pays de 67 millions d’habitants qui fait partie des plus dépensier en médical ?
      .
      Ça fait 20 ans que chaque année des articles nous expliquent que les hôpitaux sont au bord de la rupture et ça fait 20 ans que la bureaucratie continue de gangrener et de flinguer les capacités hospitalières. Rien que cette année Covid, nous avons perdu 20% des lits à cause d’une gestion désastreuse du personnel alors que toutes les mesures visaient à « gagner du temps » pour monter en puissance.
      .
      L’état qui a la fiscalité la plus forte au monde fait des portes de plus en plus petites et c’est aux habitants de rapetisser ?

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