Par Philippe Lacoude.
Le rappeur Bryson Gray a momentanément détrôné Adele de la première place du site de musique iTunes d’Apple avec une chanson anti-Biden intitulée Let’s Go Brandon!
Le musicien noir, né en Caroline du Nord, support de longue date du président Trump, a composé sa chanson en réponse à la diffusion par la chaîne de télévision NBC d’une course NASCAR en Alabama, le mois dernier.
NASCAR est aux États-Unis ce que la Formule 1 est au reste du monde : ses courses attirent d’immenses foules chaque week-end. NASCAR est un phénomène culturel important – disons « as American as apple pie1 » – qui a inspiré de nombreux films (dont Herbie), plusieurs jeux vidéo, et qui fait couler beaucoup d’encre dans les médias, chaque semaine.
Au cours de cet événement du 2 octobre, des foules ont été entendues scandant « F–k Joe Biden! » – en gros, « Joe Biden, va te faire… ! » – mais la journaliste de NBC, Kelli Stavast, a insisté sur le fait qu’ils scandaient « Let’s go Brandon! » – « Vas-y, Brandon ! », en référence à une victoire du pilote automobile Brandon Brown, ce jour-là.
La présentatrice de NBC ne faisait que cacher la vérité en refusant toute critique du président Biden sur sa chaîne.
La raison pour laquelle cette histoire a explosé dans la culture populaire est qu’il était patent qu’elle mentait à la télévision, en direct. Tout le monde peut clairement entendre un mensonge flagrant. D’ailleurs, les gens scandaient déjà « Let’s go Brandon! » au début de la course ! Comment auraient-ils su qu’il allait gagner ?
Comme le remarque le Sénateur Cruz, « le clip est surréel. […] Entendre la présentatrice de NBC dire “Écoutez, ils scandent ‘Let’s go Brandon!’” résume d’un seul coup tout le sujet des fausses nouvelles. »
Tempête populaire
Si vous ne vivez pas en Amérique, sachez simplement que tout ceci est devenu viral.
Les chants « F— Joe Biden! » ont été entendus dans des foules immenses un peu partout depuis la fin de l’été (ici, ici, ici, ici ou là) après l’effondrement de l’Afghanistan. Même quand le président Biden fait un déplacement, il est accueilli par des hordes de supporteurs de l’ex-président Trump qui lui sont fortement défavorables…
Mais les chants « F— Joe Biden! » ont fait place à « Let’s go Brandon! », probablement un ton moins vulgaire, même si tout le monde en comprend maintenant le sens !
Tout ceci est rationnel.
Tout d’abord, personne ne croit plus aux mensonges permanents des « élites » médiatiques et politiques du pays qui mentent comme elles respirent. Lorsque la présentatrice de NBC prétend que le public scande « Let’s go Brandon! » alors qu’on entend clairement autre chose sur la vidéo, elle expose instantanément au grand jour toutes les tartuferies de sa caste.
Ensuite, comme « Let’s go Brandon! » n’a rien de vulgaire dans son sens premier, des gens qu’on ne verrait jamais utiliser le mot f… en public peuvent chanter à tue-tête. Comme le dit si bien NBC, c’est un « slogan anti-Biden pour toute la famille » !
Ces chants se produisent maintenant dans tout le pays lors de tous les types de rassemblements.
Comme le souligne le Washington Times,
« Let’s go Brandon! » a explosé à droite, armant les conservateurs effrontés d’un cri du cœur, faussement anodin, qui lance des piques sarcastiques contre le président Biden et les médias grand public sans se heurter aux censeurs technologiques.
On ne risque pas de se faire fermer ses comptes Facebook ou Twitter par leurs grands défenseurs de la liberté d’expression et de conscience…
Il n’y pas de fait à la fois plus divers et plus symbolique, au point d’en être presque caricatural de l’Amérique, que l’histoire récente de cet ex-Marine qui a désarmé à mains nues un voyou qui attaquait au pistolet un petit magasin. Plein d’humour, il a raconté son histoire sur Fox News, concluant l’interview par « rappelez-vous : Epstein ne s’est pas suicidé ! ». Lors de la cérémonie où le Sheriff lui a remis une médaille pour sa bravoure, le vétéran s’est présenté avec un magnifique t-shirt « Let’s Go Brandon ! » emblasonné du drapeau américain. Il va sans dire qu’il portait une casquette rouge « Make America Great Again », le slogan de campagne du président Trump.
Capitalisme !
Car, comme c’est l’Amérique, les gens vendent des t-shirts amusants (ici, ici, et là) parfois à l’effigie de l’ex-président Trump (ici) ou en parodie du drapeau à damier de NASCAR (ici ou là)2.
L’ancien président Trump, jamais en retard pour faire 2 francs avec 6 sous, surtout aux dépens de ses adversaires, vend des souvenirs « Let’s Go Brandon! » sur son site.
D’autres hommes politiques collectent des fonds autour de ce thème et se moquent du président sur Twitter (ici).
Le mouvement inspire des parodies amusantes et le journal satirique Babylon Bee écrit des articles au vitriol (ici, ici et là).
De leur côté, les fabricants d’armes vendent des chargeurs (ici, ici, ou là) avec le slogan « Let’s Go Brandon! ».
La célèbre firme Palmetto State Armory fabrique même des fusils AR-15 (ici) – dont le sélecteur a trois positions “F@CK!” (sûreté), “JOE!” (semi-automatique), “BIDEN!” (automatique) – au grand dam de NBC, qui a contacté le Secret Service américain « qui enquête sur les menaces contre le président ». Comme si graver quelque chose en FAO dans un bloc d’aluminium constituait un crime de lèse-majesté !
La consternation de bon aloi de NBC à propos de Palmetto State Armory n’a d’égal que celle qu’a connu une journaliste de l’Associated Press quand le commandant de bord d’un vol, sur lequel elle se trouvait, a décidé de conclure ses annonces par « Let’s go Brandon! »
Évidemment, après l’inévitable pleurnicherie sur Twitter, elle n’a pas pu s’empêcher d’écrire un article sur le sujet. Pendant que la compagnie aérienne « enquête », la presse s’est emparée de l’affaire et a comparé « Let’s go Brandon! » à « Long live ISIS ». La twittosphère appelle au boycott de la compagnie.
L’« administration Brandon »
Il y a quinze jours environ, le représentant Bill Posey, un républicain de Floride, a terminé un discours prononcé à la chambre basse du Congrès des États-Unis par « Let’s go Brandon! », un acte abject fort heureusement condamné par les médias.
Son collègue Jeff Duncan, représentant de Caroline du Sud, portait récemment un masque à la chambre avec le même message.
Ils contournent ainsi les très strictes règles de décorum de leur vénérable institution.
De son côté, le très populaire gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, bête noire de l’administration Biden, a fait un lapsus, probablement volontaire, dans une conférence de presse : il a parlé de l’« administration Brandon » !
Immédiatement, éclats de rire, et la foule, dans la salle, entonne « Let’s go Brandon! Let’s go Brandon! Let’s go Brandon! » (ici). Le gouverneur se lance alors dans une explication de l’origine de l’expression et conclut, fort justement, que « ce chant a donc pris sa propre existence parce qu’il expose la malhonnêteté de ces journalistes d’entreprise et ce qu’ils font tous les jours. Ils essaient de mentir. Et maintenant, vous le voyez. »
Ras-le-bol populaire !
Observateur assidu de la culture américaine sous toutes ses formes, depuis plus de 25 ans, je trouve tout cela complètement hors du commun.
Certes, certains Américains ont comparé le président Bush à Adolf Hitler ou le président Obama à Joseph Staline. Quant au président Trump, les normes du discours politiques se sont complètement envolées.
Mais la présente situation est différente.
Contrairement à ses prédécesseurs, la haine perceptible pour le président Biden ne vient pas tant de ce qu’il fait mais plutôt de ce qu’il ne fait pas. Car il ne fait rien.
En fait, les observateurs de la politique française ont probablement une bien meilleure compréhension de la présidence Biden que les Américains dans le sens où ils sortent juste de la présidence Hollande. Le parallèle est saisissant. Un homme d’appareil politique, sans intellect, sans envergure, technocrate et incompétent, s’est trouvé à la tête de son parti comme le compromis de toutes les factions parce qu’il leur semblait le plus influençable. Dans les deux cas, le personnage n’avait jamais travaillé de sa vie et n’avait jamais eu d’expérience comme chef de l’exécutif de quoi que ce soit de significatif.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comme lors de la présidence Hollande, tout ce que le président américain touche, de près ou de loin, tourne au fiasco. La frontière sud est une véritable passoire, ce qui conduit à des appréhensions qui débordent les services d’immigration et conduit à une crise humanitaire.
Les politiques anti-énergies fossiles – comme l’annulation unilatérale du pipeline Keystone XL – n’ont pas été accompagnées d’autre chose que des discours grandiloquents et des prix à la pompe qui ont doublé en un an.
Pour les écoles, l’administration est dirigée par les syndicats d’enseignants.
Sur la pandémie, rien n’a été fait à part limoger les responsables du développement des vaccins, même quand, ironie du sort, ils étaient démocrates. Et après avoir braqué les Américains contre les vaccins, le président Biden a voulu les rendre obligatoires dans toutes les entreprises de plus de 100 employés, conduisant à une révolte, des procès et des licenciements en pagaille. L’inflation est au plus haut depuis des années.
Enfin, le retrait des troupes américaines en Afghanistan a été un désastre.
Le président Biden est au plus bas dans les sondages (ici et là). Selon CNN, 6 Américains sur 10 pensent que le président ne passe pas assez de temps sur les sujets qui les concernent.
Plus préoccupantes que les sondages, les récentes élections en Virginie et dans le New Jersey ont montré que les candidats démocrates y ont fait des scores très inférieurs au président Biden, il y a un an.
En 2020, le président a remporté la Virginie avec une avance de 10 % sur le président Trump. Mardi dernier, le républicain Youngkin a été élu gouverneur avec 2 % de marge. C’est un revirement de près de 12 %.
Dans le New Jersey, la situation est encore plus frappante. Certes, le gouverneur Phil Murphy remporte un deuxième mandat mais avec à peine 2 % d’avance dans un État que le président Biden a gagné par 16 points.
Dans les deux cas, les démocrates ont été obligés de dépenser des dizaines de millions de dollars. En Virginie, les publicités de campagne étaient sur toutes les chaines et sur tout l’Internet. J’ai rempli des poubelles entières avec les prospectus.
La réponse de la gauche
La réponse de la gauche à la campagne populaire et spontanée « Let’s go Brandon! » est assez maladroite. Même si elle a oublié ce qu’elle a dit des présidents républicains, elle fulmine, gonflant ce phénomène médiatique.
Facebook, Twitter et YouTube essaient de limiter la diffusion (ici).
Dans le cas de YouTube, ses modérateurs n’ont pas hésité à censurer la chanson de Bryson Gray car elle était au sommet des téléchargements. Prétexte ? La pandémie ! Ça ne s’invente pas !
Sérieusement – ou pas ! – les modérateurs ont enlevé la vidéo pour cause de « mésinformation médicale » ! Pendant ce temps, YouTube vous présente encore des dizaines de vidéos si vous recherchez « interview Oussama Ben Laden ». Soit vous avez des normes morales élevées, soit vous n’en avez pas, je suppose.
Comme les pancartes « Let’s go Brandon! » apparaissent aussi dans les jardins des particuliers (comme ici), la solution des localités de gauche est de mettre des amendes à ceux qui auraient l’outrecuidance d’afficher leurs opinions. En Floride, un propriétaire de Seagrove Beach reçoit des amendes de 50 dollars par jour pour ses impressionnantes bannières « Trump Won » et « Let’s Go Brandon! »
Ce n’est pas gagné pour la municipalité car le propriétaire pense, probablement à juste titre, qu’être forcé de retirer ses banderoles est une violation de sa liberté d’expression, garantie par le premier amendement de la Constitution fédérale. Il a de toute façon immédiatement réuni les donations qui lui permettront de payer l’amende pendant plusieurs mois de suite.
L’autre moyen de censure est la désormais triste et habituelle déferlante de haine sur les réseaux sociaux assortie de menaces de boycotts économiques.
Moquez-vous du président actuel – pourtant tellement impuissant à régler les catastrophes que 66 % des Américains pensent que le pays est sur la mauvaise voie – et soyez prêt à perdre votre emploi !
Dans le cas du pilote de Southwest Airlines, Juliette Kayyem, journaliste de CNN et enseignante à Harvard, demande (ici) que les autorités de l’aviation civile (FAA) diligentent une enquête pour problèmes de « colère » ou de « toxicomanie », clairement la seule et unique façon d’expliquer qu’un pilote de ligne n’aime pas les politiques du président.
De son côté, le journaliste Chris Hahn pense que le « pilote sympathise avec les terroristes » (sous-entendu ceux qui chantent « Let’s go Brandon! » le week-end, aux évènements sportifs, dans tout le pays…).
Naturellement, deux exemples choisis avec soin pourraient être isolés mais tel n’est pas le cas. Trois quarts des électeurs de Biden, 60 millions de personnes tout de même, considèrent que le pilote de Southwest devrait être sanctionné. Et 35 millions de personnes, si on convertit les pourcentages, pensent qu’il devrait être licencié (ici).
Il faut dire que les médias mettent la pression pour faire passer de braves parents des classes moyennes pour d’abjects suprémacistes. Pendant que le Los Angeles Times donne un cours de bonnes mœurs, CNN va plus loin comparant ceci au nazisme et au Ku Klux Klan (ici).
Vas-y Manu !
On peut en rire ! Mais je pense que la droite américaine a trouvé un filon d’or médiatique.
La petite phrase a fait mouche. On peut crier ça en famille. Elle permet de contourner – au moins pour le moment – la censure chez Mark Zuckerberg et Jack Dorsey, peu connus pour leur humour. Enfin, elle oblige les médias de gauche à faire de drôles de contorsions sémantiques afin de faire croire que Brandon égale Adolf.
C’est un catalyseur.
Les Français devraient faire de même.
Je propose « Vas-y, Manu ! » et je vous laisse produire les t-shirts pendant que je cours au rassemblement « Let’s go Brandon! » de ce week-end dans le Vermont.
- Oui, bizarrement les Américains pensent avoir inventé la tarte aux pommes et utilisent cette expression étrange pour désigner toute chose qui ferait partie de la quintessence de la vie américaine comme le baseball, le football américain et, certainement, NASCAR. ↩
- Caveat emptor : ma boîte à lettres a été remplie de ce genre de choses mais je ne recommande aucun de ces produits et je ne sais rien de ceux qui les vendent. ↩
Fantastique article. Je me suis marré du début à la fin et ai écouté pour la 1ere fois de ma vie DES chansons de rap. Merci!
Je me suis beaucoup marré pendant la première partie, comme très rarement quand je lis un article ; mais beaucoup moins durant la deuxième, quand je vois comment les Démocrates non seulement manquent totalement d’humour, mais sont capables à la fois de sévir judiciairement contre un homme qui ne fait qu’afficher ce slogan sur sa propriété voire de psychiatriser ceux qui critiquent Biden, méthode rappelant étrangement (ou non) les pratiques soviétiques.
Pour le plaisir : vas-y Brandon !
Article réjouissant. L’humour l’arme fatale contre la dictature
Les pouvoirs tyranniques sont fondés sur l’étouffement des paroles dissidentes. Mais parfois, une brèche se crée, et alors l’appel d’air est violent. C’est ce qui se passe. Let’s go Brandon signifie non seulement « Biden, va te faire f… », mais aussi « les médias, on sait que vous mentez » – ce qui est beaucoup plus dangereux pour le pouvoir.
Pouvoir tyrannique aux USA? Et pour l’instant 19 + sur un tel message…
Ça m’étonne toujours de voir ce genre d’outrances aussi populaire dans le lectorat d’un journal qui se dit libéral.
La démocratie meurt lorsque ses élites trop opportunistes promettent n’importe quoi et ne le font pas.
Et c’est aussi le cas de la France.
La vidéo référencée dans l’article par « Tout le monde peut clairement entendre » est indisponible. Je l’ai retrouvée ici: https://www.youtube.com/watch?v=u9UjgITXUJ4
Pour le slogan Français, je le verrais bien s’appuyer sur la ritournelle enfantine « Jacques-a-dit Micron »
Plutôt jacques Attali a dit, non ?
Manu, Manu, on t’adule!
Certains osent parfois : va te faire inoculer ! Rhôô…
Oui, c’est une lueur mais avec deux bémols toutefois: une bonne partie des gauchistes du système détestent aussi le grabataire pétomane et ils verraient bien Kamala Harris à sa place ce qui était bien le plan des plus cyniques ou des moins idiots.
Le système qui est toujours obèse détient toujours les leviers de commande et la propagande et les politiques collectivistes ne sont pas prêtes de s’arrêter même avec une « droite » au pouvoir (QE, transition, frontières, « social »).
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Pour l’instant la foule n’a pas eu encore assez de miradors et de pauvreté. Aux USA et en France les gens sont majoritairement pour le pass, pour « sauver la planète » et contre la liberté.
Pour les USA c’est moins évident qu’en France : il y a des États comme le Texas ou la Floride (et d’autres : Dakota du sud…) qui résistent à la dictature sanitaire ; pas mal de Républicains aussi ne se sont pas précipités sur les vaccins ; même chose avec le RCA, on trouve aux USA bien plus de contestation de l’idéologie officielle, bien plus de débats qu’en France où pour le coup, on est quasiment face à une pensée unique.
Le fonctionnement aux US est différents, le président gère le niveau Fédéral, tandis que les gouverneurs gèrent au niveau Etats.
D’ailleurs, le mandat de vaccination a été rejeté par la constitution. A voir ce qu’il va en advenir.
Et c’est marrant de voir les journalistes démocrates (type Don Lemon) qui critiquent la Floride car un état « rebelle », « dangereux » car le port du masque n’est pas aussi contraignant qu’à New York, et de voir ces mêmes journalistes passer des vacances dans ce même Etat…
Suivre les bloggers US sur les médias démocrates me fait généralement ma journée quand je vais au boulot le matin ! 😀
« En 2020, le président a remporté la Virginie avec une avance de 10 % sur le président Trump. Mardi dernier, le républicain Youngkin a été élu gouverneur avec 2 % de marge. C’est un revirement de près de 12 %. »
Pardon ?
Si je comprends bien, l’élection Trump-Biden en Virginie avait donné un résultat 45-55.
M. Youngkin a gagné avec près de 52%.
Si les Républicains passent de 45 à 52%, c’est un revirement de 7%, pas de 12.
Article très drôle qui arrive presque à nous faire croire que le président a encore un pouvoir
Trump peut être parce qu’il était milliardaire mais biden
C était ce que les chinois voulaient et le monde va pleurer
Trump moins que Biden : l’administration est, là bas comme ici, le vrai siège du pouvoir, et elle soutient Biden et méprise/déteste Trump.
Absolument excellent ! Merci d’avoir fait ma journée.
L’humour toujours plus fort que la bêtise, ça fait du bien !
Let’s go, Bradon!
PS, ça avait commencé avant le NASCAR, à des match de « football » universitaire dès la fin de l’été… mais le monde universitaire étant ce qu’il est aux US et ailleurs, ça n’avait pas trop fuité dans le grand public !
tres marrant l’ article .
La gauche porte des œillères. Même en face de faits clairs et nets, elle continue de nier la réalité. L’exemple le plus frappant est le procès de Kyle Rittenhouse qui a lieu en ce moment. La presse continue de le decrire comme un supremaciste blanc et ses agresseurs (des criminels patentés) comme des victimes. L’accusation a été avertie par le juge à au moins 3 reprises.
Je suppose que la journaliste n’a pas eu l’impression de mentir : ils sont tellement habitués à « interpréter » et « corriger » la vérité qu’ils ne s’en rendent plus compte.
Cela ne les empêchent pas de donner des leçons à tout le monde !
La perte de crédibilité des médias est plus remarquable que le rejet du gâteux.