Les profs sont-ils sous-payés ? L’Éducation nationale et ses totems

À la suite d’Anne Hidalgo, beaucoup pensent qu’augmenter le salaire des profs résoudrait les problèmes de l’Éducation nationale. Est-ce si sûr ? 

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Les profs sont-ils sous-payés ? L’Éducation nationale et ses totems

Publié le 9 novembre 2021
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Par Jean-Baptiste Noé.

Difficile de savoir combien est réellement payé un professeur. Certes, il existe une grille salariale, mais de nombreux autres paramètres entrent en compte, comme les heures supplémentaires, les diverses primes, les responsabilités au sein de l’établissement, etc.

Compte tenu de leur temps libre, certains professeurs du public exercent en complément dans des établissements privés ou bien ont d’autres métiers à côté. La question salariale dans l’Éducation nationale se focalise trop sur la fiche de paye sans voir l’origine du problème : la nature même de l’Éducation nationale.

 

Fixation des prix

Le salaire est un prix, celui auquel un employeur achète une force de travail. Comme tous les prix, le salaire doit être libre et résulter de la loi de l’offre et de la demande, du rapport entre l’employeur et l’employé, de la qualification et de la compétence des personnes recrutées. L’Éducation nationale et sa gestion socialiste et administrative bloque les prix en enfermant les professeurs dans une grille salariale. De ce fait, il se produit ce qui se passe à chaque fois que l’on bloque les prix : pénurie et baisse de la qualité.

En matière salariale dans l’école ce sont plusieurs totems qu’il faut briser. Or ceux-ci touchent à la nature même de l’institution.

Premier totem : la grille salariale

L’évolution du salaire ne dépend ni de la qualité du professeur ni des besoins de l’établissement mais uniquement de la grille salariale et de l’avancée en âge. C’est une profonde source de démotivation. Les professeurs n’ont pas intérêt à être bons puisque qu’un bon professeur sera moins payé qu’un mauvais professeur si celui-ci est plus âgé. Pourquoi alors passer du temps pour préparer de bons cours ou bien corriger les copies puisque le salaire n’est nullement fonction de la qualité intrinsèque du professeur ? Avoir une rémunération personnalisée et non pas indiciaire est la première chose à faire pour valoriser le métier du professeur. Mais faire cela c’est rémunérer au mérite et créer une concurrence entre les professeurs, ce qui est contraire au principe même d’Éducation nationale.

Deuxième totem : l’égalité géographique.

Un professeur est rémunéré selon la même grille, qu’il enseigne à la campagne ou en Île-de-France. Or le coût de l’immobilier et de la vie en général n’est pas du tout le même. Là aussi, le salaire devrait varier en fonction de la situation géographique. Mais c’est heurter de front le mythe de l’égalité géographique.

Troisième totem : l’égalité disciplinaire

La grille salariale est la même quelle que soit la discipline enseignée. Sauf que préparer un cours de mathématiques est autrement plus long et compliqué que préparer une séquence de dessin ou de sport. Certaines disciplines ont des copies à corriger, d’autres non. Au lycée, les corrections de dissertation des disciplines littéraires prennent beaucoup de temps ; un temps de travail que n’a pas le professeur de sport. La grille salariale devrait donc varier en fonction des disciplines. Face aux manques béants de professeurs dans les disciplines scientifiques, notamment en mathématiques et en physique, il faudrait revoir ce mythe égalitaire. Difficile de recruter un ingénieur de 50 ans qui désire se reconvertir en lui expliquant qu’il va devoir commencer tout en bas de la grille indiciaire et donc diviser son salaire par quatre.

 

Si les professeurs ont le salaire qu’ils ont, c’est donc en raison de la nature même de l’Éducation nationale, de son socialisme et de son mythe égalitaire. Un socialisme que beaucoup dénoncent, mais que peu veulent remettre en cause. Dans l’Éducation nationale, qui est prêt à libérer les salaires et à rémunérer non plus en fonction de grilles indiciaires mais en fonction de la qualité du professeur et des besoins des établissements ?

À cela s’ajoutent d’autres problèmes : les charges salariales et les taux d’imposition qui, comme pour tous les salariés français, mangent une grande partie du salaire ; l’obésité du système administratif, qui absorbe plus de 40 % de la masse salariale, quand la moyenne est autour de 25 % dans les autres pays de l’Union européenne.

L’Éducation nationale meurt de sa nature même, du fait d’être une administration obèse, centralisée, égalitariste et refusant toute liberté. Aucune réforme n’est possible, car ce n’est pas un problème de déviance, mais de nature même du système. D’où les démissions et les difficultés de recrutement.

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  • Deux réflexions :
    – concernant « l’égalité géographique » il n’est pas évident qu’il faille moins payer un prof habitant à la campagne sous prétexte que les logements sont moins chers : il faut plus utiliser sa voiture, aller faire des courses dans la supérette du coin avec des prix plutôt plus élevés etc …Cf la difficulté de recruter des médecins dans ce lieux : il faudrait plutôt laisser agir l’offre et la demande ce qui pourrait déboucher sur un salaire supérieur pour « remplir le poste avec un bon professeur »…
    – Oui l’éducation nationale est un mammouth que je pense irréformable possédant un « deep State » phénoménal en nombre et en inertie tel qu’aucune réforme n’ayant pas l’aval des syndicats ne passe en réalité… Donc aucun espoir sans briser complètement ce monstre pour privatiser tout cela. Concurrence, crédit éducation amené par l’inscription des élèves etc…

  • La gamelle c’est une chose. Une autre, c’est les boules puantes jetées par ceux-là mêmes qui devraient vous épauler face aux difficultés du métier ; j’ai nommé les collègues, la hiérarchie administrative, la hiérarchie pédagogique, les services du rectorat…

    • ces lourdeurs administratives sont elles aussi la conséquence de ne pas avoir des prix libres. Quand on administre les prix, par définition on administre tout court.

  • Il est évident que les profs sont sous-payés. La meilleure preuve est la barre d’admissibilité au CAPES dans certaine matière. Faible salaire = candidat/prof médiocre = élève ignare. Ajouter à cela le nombre d’administratif de l’EN qui ne créent aucune valeur et voilà…

    • certaineS matièreS*
      administratifS*

    • Ils ne font que 15h de cours/ semaine, soit, avec toutes les autres tâches 883h/an (1900h dans le privé) et les enseignants chercheurs qui ne trouvent jamais rien font 8h/semaine de cours (228h/an). Et vous trouvez qu’ils sont mal payés?
      Avec leurs « mauvais salaires » aucun ne démissionne pour aller travailler dans le privé. Vous l’avez remarqué j’espère !

      • 15 heures par semaine, uniquement pour les professeurs agrégés qui ne sont pas très nombreux car le concours est difficile. Pour l’enseignement supérieur, on ne raisonne pas en heures par semaine mais en heures année, ce qui est différent car il peut y avoir des semestres chargés et d’autres moins.

        • Ce chiffre de 15 h est donné par l’éducation nationale. Ce qui donne une moyenne d’heures annuelles de 850 environ en comptant préparation des cours, correction des copies, formation, conseils de classe et contact avec les parents d’élèves.
          Bref un mi temps avec un salaire dont rêvent bien des caissières de super marchés qui sont responsables de leur caisse. Alors que les enseignants ne sont en rien responsables de l’efficacité de l’enseignement qu’ils dispensent.

      • Il faudra m’expliquer vos calculs. Étant enseignant en BTS, je dois me faire avoir!

      • C’est faux et caricatural sur tous les points. Les 15 heures de cours ne tombent pas du ciel et demandent préparation et corrections. Et beaucoup de profs démissionnent pour le privé, contrairement à ce que vous pensez savoir. Mais bon.

        • JR, vos propos sont vraiment irrespectueux au possible en vers nos enseignants et chercheurs.
          1. Pourquoi ne passez vous pas le concours du CAPES au juste ? Un job payé 2000euros/mois pour 15h/hebdomadaire si vous dites vrai, j’ai beau chercher je ne vois que la finance qui offre des jobs aussi surpayés.
          2. Nos chercheurs :
          – qui ne trouvent rien : et pourtant vos sacro-saintes multinationales (EADS, Siemens, EDF par exemple) adorent sous-traiter des études de recherche fondamentale à nos chercheurs qui ne trouvent jamais rien.
          – donnent 8h de cours par semaine : ben oui, c’est justement pour cela qu’ils sont appelés enseignant-chercheurs et non enseignants.

          En définitive, je crois que vous aimez parler de sujets que vous ne connaissez pas (« c’est à çà qu’on les reconnaît »).
          Il y a certes une part importante mais minoritaire de professeurs qui fait mal son travail (manque d’incitation, vocation par défaut, salaire peu élevé au vu du cursus et responsabilités, manque de candidats), mais la majorité des professeurs sont des personnes formidables qui ne comptent pas leurs heures de preparation/corrections et qui doivent assumer et rattraper comme ils le peuvent la catastrophe sociale et d’éducation que subit notre jeunesse.
          Concernant les chercheurs, le salaire qui leur est offert est de 1800 euros à l’embauche, après 11 ans d’étude voire plus et vous arrivez encore à trouver çà scandaleux quand un banquier sans qualifications peut toucher rapidement 2500 euros par mois, ou un radiologue avec ces mêmes 11 ans d’étude peut monter à 15 000 euros pour faire des clichés radio en ville pour des fractures (très minoritaire évidement!).

        • les enseignants qui quittent l’EN pour le privé ( entendons bien l’industrie , le commerce ou la recherche ) ne sont pas légion car il faut affronter les risques de l’emploi précaire et les congés ne sont pas du même ordre !!! Qu’il y en ait qui quitte le statut de fonctionnaire pour devenir enseignant dans le privé çà arrive mais çà change quoi et çà reste minoritaire !!! Reste que malgré ces horaires assez favorables et ces congés intéressants on entend souvent nos enseignants parler de surmenage et quand leurs revendications ne sont pas assez prises en compte ils se réfugient derrière les élèves eux aussi surmenés !!!!

      • Un article des échos est consacré à l’augmentation du nombre de démissions chez les jeunes profs.

  • En effet parler du salaire des profs est un impasse, et en regard…c’est quoi les « problèmes de l’education nationale »,sinon sa mission.

    .
    un prof est payé par l’état, question l’etat est il satisfait et pourquoi?

    mais ne vous y trompez pas, si vous pensez qu’il existe une bonne education, ce n’est guère différent de dire qu’il existe une bonne santé..

    Des tas de profs font une chose qui serait sanctionnée dans un système libre ils peuvent expliquer aux enfants que leurs parents sont mauvais ou stupides..
    Et ils s’étonnent que des écoles brûlent..

  • Article interessant : c’est effectivement une bonne représentation du résultat d’un socialisme égalitariste. Moins de travail que dans le privé (à tel point que certains prof ont un 2eme travail) une administration pléthorique, un salaire médiocre qui ne doit rien au mérite et qui n’évolue qu’au travers de la tranche d’age, une qualité de travail non sanctionnée dans le bon ou mauvais sens…

    • Qualité de travail évaluée comment et par qui?
      Par l’inspecteur qui sanctionne le professeur « trop » exigeant ou pas assez pédagogiste?
      Par les parents qui refusent les mauvaises notes de leur chérubin de génie?
      Par les élèves qui préfèrent un prof. trop cool et sympa?
      Par le progrès des résultats aux examens?

      • La priorité des priorités : faire le ménage à fond rue de Grenelle !
        Ensuite augmenter les profs du terrain seulement, sauf les gauchiards notables . . . .

        • La dernière partie de votre dernière phrase va réduire considérablement le cout de l’augmentation des profs restants…

  • Bravo pour l’article ! L ed nat est le modele vivant de ce qu’accouche tout système socialiste : un système inefficace à sa fonction et qui broie tout sur son passage.

  • Et des profs qui sont tous frappés du syndrôme de Stockholm : ils sont tous insatifaits du système, mais si vous vous permettez une quelconque critique vous les verrez tous se dresser en rang serrés pour le défendre et vous attaquer.

  • Il y a aussi le problème des mutations, où les professeurs les plus expérimentés vont dans les bonnes écoles sans problèmes. Mauvaise allocation des ressources disponibles.
    Dans mon domaine, on place les ingénieurs les plus expérimentés et mieux payés sur les projets les plus délicats.

    • @Robin Il serait bon de préciser ce qu’est une « bonne » école et une « mauvaise » école . Le distingo en dit long sur la décrépitude du système et l’acceptation de la situation . Dans les faits il ne devrait pas y avoir ni de « bonne » ni « mauvaise » école . Un peu comme si on disait que tel ou telle boutique de telle enseigne est « bonne » ou « mauvaise » en fonction des clients qui la fréquentent …. le problème est profond , profond ….

      • exact mais qui se défend des mauvais résultats obtenus en prétendant que la matière première ( les élèves ) était de mauvaise qualité ???? Ces mêmes professeurs qui oublient que leur mission est justement de transformer des esprits incultes en esprits ouverts et critiques !!! Autrement dit les mauvaises écoles sont celles ou sévissent de mauvais enseignants !!!!!

    • @propone les questions sont : comment a t on laissé des enfants devenir des « bêtes fauves » , pourquoi ces « bêtes fauves » sont elles gardées dans le système ? je rappelle que l’école est payée par tous et que la moindre des choses serait d’éjecter dudit système toute « bête fauve » nuisant à l instruction des autres qui ne sont ni bêtes ni fauves et au serieux du travail des enseignants. Par le passé , les « bêtes fauves » étaient ejectées dans le privé. C’est d’ailleurs toujours le cas dans les « bons » établissements , c’est d’ailleurs pour cela qu’ils sont « bons » . Mais la raison a quitté le système depuis longtemps et comme les profs refusent de retirer les peaux de saucissons devant leurs mirettes et protègent le système qui les etouffe … pas gagné …

      • « Par le passé , les « bêtes fauves » étaient éjectées dans le privé. »

        Ils étaient déjà « cassés » par le système :
        Bon (ou très) bon élève, mais quelque peu bavard… pour cette raison, je me faisais tirer les pattes de mes cheveux, je recevais des coups de poing dans l’épaule et une fois, en sixième, un coup de pied dans le coccyx avec la « Santiag’  » du pion parce que j’avais parlé dans les rangs avant de rentrer en classe ! (Epoque ou l’on commençait le latin en 6ème)
        Et ceux qui n’avaient pas le niveau (venant du privé j’ai dû passer un examen d’entrée en sixième avec les fameux « problèmes » à base de trains qui se croisaient etc…) se dirigeaient vers le certificat d’étude puis le marché du travail ou le patron avait la « botte » leste !
        Système dur, peut-être trop, mais en tout cas il n’y avait pas toute cette « racaille » à la sortie.
        1968 est passé…

        • J’ai oublié : non seulement on « recevait » mais on en parlait surtout pas à ses parents de peur d’avoir la « sur-couche » de punition à base de travail.

          • @Balthazar oui c’était dur mais ça préparait à la vie et ça permettait de préserver l’école .

            • Je voudrais préciser deux choses :
              – Je n’ai pas été du tout traumatisé par tout cela car j’avais la solution à porter de main : arrêter d’être bavard EN cours. Pour des classes de plus de 30 élèves le silence, propre à un travail de qualité, était de règle. Et ce n’était pas fait méchamment. Juste tu as fauté : tu payes: Normal.
              – Profs durs avec la discipline mais on sentait réellement le plus souvent que NOTRE avenir leur importait et qu’ils se battaient pour obtenir le maximum de leurs élèves. Somme toute cette sévérité était à notre avantage.
              Je dis merci à ces profs qui en voulaient… (Mais pas à d’autres, plus tard, après « 68 », beaucoup plus laxistes et « gentils » mais qui se foutaient manifestement de nous)

        • çà ne nous rajeunit pas votre témoignage !!!!!

  • Augmenter le salaire des profs améliorerait leur situation matérielle, mais ne résoudrait évidemment pas les graves dysfonctionnements de l’institution.

  • Premier point: l’éducation nationale a 1 million et demi de fonctionnaires pour moins d’un million de profs: cherchez l’erreur
    Deuxième point: déduction faite des vacances, il reste 35 semaines de travail; la durée légale de travail étant de 1607 heures par an, ça fait 1607 / 35, soit près de 46 h de travail par semaine !!! Vous connaissez beaucoup de profs de lycée, de collège ou des écoles qui les font ?
    Troisième point: notre chèe Anne nous parle du salaire médian des profs qui, pour un peu plus de 2 000 €/an, est effectivement faible, mais elle se garde bien de citer les salaires en fin de carrière (plus du double)

    • Vous avez raison. Les prof travaillent 18h/sem, devant 25 ado de 15 ans, et donc avec la pression. Tandis qu’un cadre dans une administration a plus de présence, mais travaille 1h/jours.
      J’en ai connu qui arrivait à 9h30, repartait à 11H30 et repassait l’AM pour partir à 16h30. Le tout ponctué de pause café. Et des arrêts ‘maladie’ itératifs.
      Absolument débordé..

      • bon amusant mais c’est encore un fonctionnaire !! alors qu’il soit dans l’EN ou ailleurs un fonctionnaire reste un fonctionnaire !!!!

    • parler de salaire sans parler de conditions de retraite est un blague..

    • Il n’y a pas que des profs qui font tourner l’éducation nationale…Mais en ce qui concerne les profs, la grande majorité (surtout en élémentaire) font facilement 45h/sem. et durant les vacances des enfants, ne font pas que se reposer. C’est un métier exigeant et si les allemands rémunèrent leurs enseignants deux fois plus qu’en France, ce n’est pas pour rien. Le salaire de fin de carrière des profs de l’élémentaire et du secondaire français atteint péniblement 3000 €… Arrêtons de sous payer les profs si nous voulons conserver un enseignement public de qualité.

      • 45h/sem.. plutôt la moitié. Faut arrêter avec ces affirmations hors sol. Les prof travaillent peu, ceci étant dit, je ne voudrais pas faire ce boulot et me retrouver au milieu de 25 gamins qui ne sont pas gérables.

      • et en quoi augmenter la ration de picotin va transformer une rosse en cheval de course ?????

    • Tellement d’accord avec vous Propone.
      Tous ces donneurs de leçon stressés à l’idée de la moindre prise de parole en public (qui plus est devant des auditeurs bien élevés), qui passent 5h à préparer 3 diapos, qui ont formé une fois des stagiaires pendant 1h, et qui jugent sans cesse le travail de professeurs qui sont devenue éducateurs spécialisés à temps partiel tout en devant assurer avec honneur leur vocation d’enseignant.

    • effectivement et c’est ce salaire final qui sert au calcul de la pension de retraite !!! ce qui fait de nos enseignants des retraités heureux !!!!

  • Les fonctionnaires sont tous adeptes du socialisme : travail minimum + revendications salariales maximum.
    Normal, c’est gratuit puisque c’est l’État qui paye.
    À l’embauche, le taux horaire d’un enseignant est 3 fois supérieur à celui d’un ingénieur. Et ça fait grève ! L’enseignant travaille 883 h par an. L’enseignant chercheur comme S. Rousseau travaille 228 h par an (=8h/semaine !). Tous sont mal payés mais aucun ne démissionne pour travailler dans le privé et être mieux payés. Sacré paradoxe !
    Évidemment, ils ont une mission : inculquer le socialisme dans la tête de nos enfants.
    6ieme budget mondiale de l’éducation, la France est derrière le Turquie aux tests internationaux de lecture, de math et de sciences en sortie de la 4ieme !! Quelle efficacité! On se classe derrière des pays sous développés !

    • Que de bêtises, de préjugés et de raccourcis…
      Fonctionnaires=socialistes? Ah bon.
      L’enseignant ne prépare rien, ne corrige rien? Donc il s’arrête à 883 heures?
      L’enseignant chercheur ne cherche rien et ne publie rien? Donc il s’arrête à ses 8 heures de présence avec les étudiants? Sans créer ses cours, sans corriger?
      Dans quel monde vivez-vous pour ne pas voir ces profs qui démissionnent pour le privé, pour l’étranger?
      Et comment ne pas comprendre que le prof ne fait pas les programmes, il les subit!

      • @fan le prof intelligent sait adapter le programme , mais bon ils sont de moins en moins nombreux à l’être n’est ce pas … ah j’oubliais , sauf dans les « bons » établissement …. bien sûr et ce sont des « bons » profs

  • leur tarif horaire s’élève a combien ?

  • Ce n’est pas propre à l’éducation nationale mais au fait d’être fonctionnaire. Les mêmes remarques peuvent être faites pour les autres corps.

    De manière générale les fonctionnaires sont mal payés. C’est pour ça qu il y a un rattrapage à la retraite et que ça fait parti des totems.

    Il n’y a que la haute fonction publique qui rapporte et largement plus même que dans le privé. Paradoxalement, ce ne sont pas les ministres qui gagnent le plus non plus. Il y a plus de 200 fonctionnaires qui gagnent plus que le Président. En fait il y a bien plus d inégalités salariales dans le public que dans le privé.

  • salaire au merite: l idee en soit est interessante mais comment decider du merite ?
    Parce que ca risque d etre les profs qui donnent de bonnes notes et pas trop de devoirs qui risquent d etre consideres comme « bon » par les parents et les eleves

    pour les salires: l auteur se trompe. il me semble que les prof de paris touchent une prime supplementaire de vie chere par rapport a ceux du cantal.
    Par contre je suis pas sur que faire varier les salaires en fonction de l endroit changera grand chose: les gens fuient paris car la qualite de vie y est mediocre (meme avec un bon salaire) et a la campagne vous avez aussi une fuite pour d autres raisons (cf les deserts medicaux)

    PS: les profs de sports doivent plus d heures qu un prof de math

    • @cd Comment fait-on dans le privé ? Le fait même de poser la question donne une idée du problème, problème assorti d’une bonne louche de mauvaise foi car les profs savent tres bien manoeuvrer pour mettre leurs enfants dans les « bons » établissements (et vous savez dire lequel est « bon », hein cd ) et dans les classes des enseignants qu’ils jugent « bons » et là aussi cd ne me dites pas que vous ne savez pas ce que c’est , hein … ) . Le discours : « qu’est ce qu’un bon prof ? » c’est le discours pour la galerie, parce que vous savez tres tres bien ce que c’est quand il s’agit de vos petites têtes blondes ou brunes , pas vrai ? Bon petite explication de ce qui se fait dans le privé : l’évaluation est multiple : le compte rendu du manager avec beaucoup de critères : absenteisme, performance , comportement , implication , etc , enquêtes auprès des clients . et c’est tres bien

      • @propone il ne sont pas d’accord sauf quand il s’agit de leurs enfants …. ne les excusez pas ils n’ont aucune excuse . Tout le monde sait ce qu’est « un bon prof de musique » « un bon prof de natation » « un bon prof de conduite » : c’est celui qui a le souci de faire progresser ses élèves et qui fait avoir les exams à tous ceux qui le méritent. Et tout d’un coup personne ne sait ce qu’est « un bon prof de maths » « un bon prof de français  » vous vous moquez de qui ?

      • @val
        Comment fait-on dans le privé ?
        Justement vous avez deja le pb dans les universites US. On prend des eleves car le pere a fait un grosse donation et evidement il est impossible que le cherubin n ait pas son diplome

        • @cd je parlais de l’évalutation des profs . Pas de ce sujet . Le privé peut avoir des dérives , les mêmes sont obeservées dans le public avec les dérogations pour enfants de profs pour aller dans l’établissement souhaité .

          • N’y aurait-il confusion de vocabulaire ??? on parle de publique ou de privé mais s’il s’agit de l’école qu’elle est la différence sachant qu’ils obéissent aux mêmes règlements et programmes ??? Quan on parle privé ( pour moi du moins ) il s’agit de l’industrie , du commerce ou de la recherche enfin des endroits où le juge de paix final n’est même pas le  » patron  » mais le client !!!! Dans l’administration et l’EN la notion de satisfaction du client n’existe pas !!!! voila toute la différence !!!!!

        • Vous regardez trop les séries.
          Ça existe mais si c’était une norme, les étudiants ne seraient pas aussi endettés, les uni produiraient des médiocres alors qu’ils ont encore de bon fondamentaux d’économie privée.
          (Même si c’est en train de partir en c… à cause des gauchistes woke)

    • salaire..somme des salaires au mérite..estimé INDIVIDUELLEMENT par les parents des élevés

      • Votre idée est excellente !
        Et si on va plus loin, pourquoi na pas laisser la famille des patients juger de la qualité du chirurgien pour le calcul de son salaire et avancement? Ou encore demander à l’automobiliste verbalisé d’estimer le mérite du gendarme?

    • @cd voyez cd , comment avoir confiance dans ce contexte ? vous êtes dans le mensonge en disant ne pas savoir ce qu’est le mérite . Puis vous glissez dans la séduction de plaire aux « parents » et aux « les élèves » montrant le manque de structure mentale dans laquelle vous êtes . Avez vous à ce point perdu de nord que vous ne sachiez pas si vous avez bien enseigné ? Avez vous à ce point perdu le nord que vous ne vous souvenez plus de ce qu’était un bon prof ?

      • @propone « administration déliquescente de l’EN » on est bien d’accord . Mais ça ne suffit pas à excuser les profs (en tout ças leur grande majorité). Et pourtant leur statut les protège de tout , ils ne risquent rien. Et malgré cela leur soumission est totale , ils appliquent en grande majorité les réformes comme autant de petits soldats automates et refusent de voir : une belle armée de 3 petits singes en marche. Pas étonnant que le taux de suicide soit élevé . A les contempler on n a pas besoin de connaître quel serait leur comportement en dictature … Une de mes cousine était instit et communiste , elle croyait dur comme fer à l’émancipation par l école . Elle enseignait à Ivry , 80% de ses élèves étaient étrangers . Dans ses classes : discipline , elle n’a jamais versé dans les méthodes débiles des pédagos . Ses collègues bien sûr appliquaient à la lettre les consignes . Mais quand elles avaient des enfants , elles les mettaient chez ma cousine , pas folles les guêpes … A chaque visite d’inspection , ma cousine disait à l’inspecteur : collez moi zéro je m’en fiche et vous gagnerez du temps . Combien sont ils à être comme cela ?

        • « Combien sont-ils à être comme cela ? »

          => Nous sommes quelques-uns, mais pas très nombreux, j’en suis bien conscient.

          • @CG merci ! votre soutien remonte le moral . J ai rencontré d autres résistants dans l association lire-ecrire.org
            Ca fait chaud au coeur même si comme pendant la guerre ils sont peu nombreux.

  • Dans les DOM, les profs gagnent 30% à 70% de plus.
    Pourtant, le système continue de produire autant de crétins…

  • C’est tout à fait vrai. C’est même tellement vrai que l’ed nat s’est déjà attaqué à ces problèmes discrètement car contrainte et forcée.
    Problème 1: il y a des primes, discrètes et attribuées à la lèche et soumission.
    Problème 2: il y a une indemnité de résidence. Attention, ne riez pas, pour Paris c’est environ 60€ de plus par mois
    Problème 3: La ratio agreg/capes n’est pas le même en fonction des matières. Les profs d’EPS ont plus d’heures.
    Cela est bien insuffisant car il faut que cela reste discret, car sinon jalousie jalousie…

  • Et enseigner dans des classes sans discipline où les élèves font un peu ce qu’ils veulent,
    ça ne donne pas envie de « faire » prof…

  • Je trouve certains commentaires approximatifs, avec un petit côté envieux pour d’autres
    – Le cumul d’activité s’il est possible ; ce qui n’est pas toujours accepté, ne peut rester que dans le domaine de la formation.
    – Le professeur ne fait pas que 16h voire 20h par semaine, il faut 3 fois plus de temps pour préparer ses cours, corriger etc etc. Les réformes des programmes ont lieu tous les 4 à 6 ans, particulièrement dans les domaines de l’économie, de l’histoire, géographie, juridiques et même les langues, et j’en oublie.. Quand le programme change, vous préparez vos cours…pour les rendre attrayants vous utilisez power point, prezi, slide etc, etc… Vous pouvez ajouter des vidéos. Vous passez des extraits des informations présentées par un ministre si le sujet s’y prête ; et vous incorporez la vidéo dès le lendemain.
    – Toutes ces présentations ne se préparent pas en 1 heure
    – Si vous avez la chance que l’on vous attribue le même cours pour le même niveau l’année suivante, vous reprenez les préparations faites et vous modifiez en fonction de ce qui a bien accroché ou pas. D’une année sur l’autre, les élèves, étudiants changent. Ce qui passe très bien une année peut être totalement être rejeté l’année suivante. Quand vous êtes totalement au point, nouvelle réforme, et tout recommence.
    – Les professeurs des grands lycées reconnus (Henri IV, Louis Legrand…. ) n’ont pas du tout du tout le même public que les professeurs d’un lycée difficile. Il faut adapter le message. Dans les très bons lycées ou même collèges, ce sont les élèves/étudiants qui s’adaptent. Dans les autres écoles, ce sont les professeurs qui doivent s’adapter.
    – Dans les villes de province, c’est exactement la même chose. Les niveaux des lycées sont très différents.
    – Les professeurs préfèreraient tous être dans de très bons lycées. Le résultat de leur enseignement serait nettement supérieur, que s’ils étaient affectés dans un lycée difficile
    – SI, des professeurs démissionnent contrairement à ce qui est dit dans certains commentaires
    – SI, des professeurs se mettent à leur compte en montant leur petite entreprise (dans des domaines souvent totalement différents (restauration, élevage, artisanat…) Ce n’est pas la majorité certes, mais quel est le salarié du privé qui quitte un CDI ?
    – Parlons vacances. Le bac et les oraux se terminent vers le 12 ou 13 juillet. S’il y a une réforme, donc des contenus d’enseignement totalement différents, vous mangez vos vacances aux préparations pour ne pas arriver le jour de la rentrée en découvrant le programme. Vous passez alors plus d’un mois l’été à mettre à jour, adapter, pour une première approche. Les autres vacances servent à continuer le programme, se remettre à niveau dans les corrections, à modifier des points à aborder. A préparer les réunions avec les autres professeurs, sur le suivi des élèves.
    – Aujourd’hui, il manque beaucoup de professeurs, pourquoi si peu de personnes s’inscrivent au concours si c’est si mirobolant que ça ? s’il y a autant d’avantages ? Avec un diplôme d’ingénieur, aller dans le privé demande certes beaucoup d’investissement, beaucoup d’heures, mais une fin de mois reconnaissante. Dans l’Education Nationale, avec ce même diplôme, la fin de mois est bien triste.
    – S’il existe un stress réel dans le privé, croyez-vous que travailler avec 15 à 20 % d’élèves arrogants, impolis, perturbateurs, vulgaires ne soit pas stressant, affolant, angoissant. Il en suffit parfois d’1 seul pour plomber une classe. Comportement avalisé presque toujours par leurs parents. Depuis quelques années, dans les classes, il y a au moins 1 dealer dans chaque classe (toujours des camarades de classe pour les dénoncer). Mais on se doit de n’avoir rien vu, rien entendu…pas de vagues. Il ne faut pas de statistiques dans ce domaine, cela se règle en interne.
    – Heureusement, qu’il y a la satisfaction d’apporter des connaissances à une majorité, souvent très reconnaissante. Il existe aussi de très bons gamins.

    • @atuona « power point, prezi, slide etc, etc… Vous pouvez ajouter des vidéos. Vous passez des extraits des informations présentées par un ministre si le sujet s’y prête » vous êtes journaliste ? « de ce qui a bien accroché ou pas » vous êtes publicitaire ? « quel est le salarié du privé qui quitte un CDI  » celui qui est viré par ex, ceux qui veulent changer de travail… liste non exhaustive . Le point sur les vacances est risible . Pourquoi si peu de personnes ne veulent faire prof ? Parce que nous sommes bien conscients que le travail de prof est devenu une cage dorée enfermé avec des tigres dans un asile de fous . Mais bon , pas beaucoup de révoltes dans la cage , hein ?

      • « pas beaucoup de révoltes dans la cage »

        => Il me semble qu’on appelle ça une « grève ». Mais vu qu’il y en a tous les ans à date fixe, et que ça ne change absolument rien (ou pas en mieux), à quoi bon ?
        La méthode la plus couramment employée est d’envoyer balader une partie du programme et de s’en tenir à ce qui servira les années suivantes. Injustifiable devant un inspecteur, donc source d’un avancement nettement ralenti, et donc peu pratiqué. Sinon, il y a la démission. Peu pratiquée également parce qu’il faut bien manger.

    • Oui, mais les maux de l’école public sont les mêmes que ceux de l’économie administrée et vous accumulez des pommes pourries depuis des décennies.
      Les « bons » profs ne sont pas incités/payés, les mauvais, les militants et les parasites ont un coin idéal pour se développer.
      Comme ça s’accumule aussi chez les chefaillons de l’administration, ils ne résolvent rien bien au contraire, ils empirent même le problème.
      .
      70% de ma famille est prof, j’en ai a tous les stades, des jeunes passionnés comme vous dites, mais aussi des passagers clandestins, des militants en pleine lutte des classes et surtout 100% de pastèques socialistes.

  • Bon, comme d’hab, suppression du statut de fonctionnaire, ainsi que les grilles/primes/anciennetés afférentes sauf pour la police et l’armée. Et puis on juge sur résultat après. La régulation devrait se faire d’elle-même.

    • @vitevu tout à fait . Mais quel prof signerait cela ? Aucun . Alors qu’ils continuent dans leur cage dorée enfermés avec leurs tigres et dirigés par des fous .

  • L’éducation? Mais c’est à la charge des parents.
    L’instruction à la rigueur. Et encore.
    Ayant élevé quatre enfants en plus de les éduquer j’ai du boucher les trous dans la raquette bien qu’ils aient tous été dans le privé.
    Alors, pardon mais l’education dite nationale me fait bien marrer.
    Si les salaires ne leur conviennent pas ils n’ont qu’à aller bosser dans le privé. Mais mef, ça pique un peu.
    Du coup je retourne à ma Coreff.

  • Les profs travaillent en moyenne 45 h par semaine ( enquete par Le monde, en 2015) car il faut préparer, corriger, à quoi vous ajoutez les réunions. Parfois plus. C’est un des seuls métiers où l’on travaille également durant ce que l’on nomme « vacances ».
    Les heures sup sont rares: uniquement dans certaines conditions de remplacement de collègue absent par exemple. Si vous accompagnez une sortie alors que vous n’avez pas cours ce jour là, vous ne touchez rien. Et il faudra corriger, préparer à un autre moment…
    Les profs d’arts doivent préparer eux mêmes leurs cours, y compris histoire des arts, ce qui est très chronophage, au contraire des mathématiques qui utilisent le manuel, tout fait. De plus, corriger 500 dessins (nombre d’élèves par semaine) ne se fait pas tout seul. En ce moment, nous avons des réunions entre midi et deux : des conseils de profs intermédiaires, autant que de classes. Puis il y a portes ouverts vendredi de 16h à 20h. Puis la semaine prochaine, réunions parents prof : tous les soirs de 17h à 20h (vous n’êtes pas payé en plus pour tout ça).
    En général, vous arrivez épuisé aux « vacances ». Ma fille débute dans la profession et voici son impression : c’est le plus beau métier en ce qui concerne sa mission, et le pire vis à vis de la société. On travaille le jour, la nuit, le week end, durant les « congés » et tout le monde nous traite comme des paresseux ».
    Noysvoyons de temps en temps des personnes venir d’autres métiers et jubiler à la rentrée en pensant aux vacances. Ils ne tiennent pas une année scolaire.
    Bref, si vous n’avez pas la vocation, vous ne tenez pas. C’est bien simple. On fait ce métier pour enseigner, pour apporter connaissance et développement personnel, espoir et envie aux jeunes. C’est avoir cet objectif chevillé au corps qui vous fait tenir. Rétablir les salaires à leur

    • Il est certain que le prof consciencieux est victime du système : pas mieux payé, pas mieux considéré etc…

      C’est le cas dans l’ensemble de la fonction publique.

      La solution devrait venir d’une éducation non publique avec un vrai marché de l’éducation avec émargements selon les mérites.

      Je peux vous dire que seuls 10% des « profs » environ (cela peut-être 15% bien sûr) se font opérer, pour des interventions non urgentes bien sûr, pendant leurs vacances pour ne pas nuire à leurs élèves (fermetures de classe…) et ils s’en cachent auprès de leurs collègues pour ne pas être ostracisés…

    • « au contraire des mathématiques qui utilisent le manuel »

      => Encore faut-il que lesdits manuels soient bien faits. Et ils sont faits, souvent, par des inspecteurs.

      Il y a un dicton dans l’EdNat : « Quand on sait, on fait. Quand on ne sait pas, on enseigne. Et quand on ne sait pas enseigner… on devient inspecteur. »

      (les cinq premiers mots sont souvent oubliés)

  • L’EN, reflet du mal français. Pléthore de fonctionnaires qui n’enseignent pas mais sont là par piston politique ou syndical pour que le monstre ne bouge surtout pas et gonfle les rangs de la rue syndicale. Mettre la moitié des parasites dehors et relever le salaire de ceux qui bossent, comme dans le privé. Mais ça, les gauchieurs n’en veulent pas, ça touche leurs troupes de choc des manifs glandeuses.

  • Je voudrais partager avec vous cette article. Oui certains enseignants sont très bien payés par rapport à d’autres. Je suis enseignant contractuel mon salaire est de 1400 euros net j’enseigne dans un lycée. Je fais plus que le travail que les autres prof titulaires mais voilà mon salaire. J’ai décidé d arrêté le travail pour la rentrée prochaine. J’aime transmettre les savoires aux élèves j’aime mon métier. Mais comme il y avait des injustices entre collègue en plus les titulaires ont le sentiment être mieux grader que mois malgrés que j’ai bac+7. J’ai pris cette décision de changer le métier après 10 ans d’expériences. une autre motif qui me pouce de changer le métier les élèves sont devenus comme des objets ne veulent pas travailler ils cherchent uniquement la note sans passé les nuits blanches et sans travail surtout dans leurs spécialités

  • Avec bac+8 il touche 1400 euros net??? Il a une charge beaucoup plus qu’un titulaire!!!c’est l’injustice. Conclusion démission

  • On relira avec attention les 2 rapports de la Cour des Comptes sur le sujet, intitulés « gérer les enseignants autrement »:
    – celui de 2013 (https://www.ccomptes.fr/fr/publications/gerer-les-enseignants-autrement) qui dit « Le problème n’est pas celui du nombre d’enseignants ou d’une insuffisance de moyens : la réduc-tion du nombre d’enseignants au cours de la révision générale des politiques publiques comme sonaugmentation programmée sur cinq ans sont vaines si elles se font à règles de gestion inchangées. C’est l’utilisation des moyens existants qui pose problème : la gestion des enseignants se caractérise en effet depuis de nombreuses années par de multiples dysfonctionnements ».
    Celui de 2017 (https://www.ccomptes.fr/fr/publications/gerer-les-enseignants-autrement-une-reforme-qui-reste-faire) qui dit: « La déconnexion actuelle entre des leviers majeurs de la gestion des enseignants conduit à une situation doublement désavantageuse du point de vue de l’intérêt public : d’un côté, le coût du système d’éducation s’accroît sans que sa performance n’en soit améliorée ; de l’autre, les marges de manœuvre sont de plus en plus limitées en termes budgétaires pour accompagner des réformes qui sont indispensables ».
    Ce n’est pas un problème de manque de moyens qui est relevé par la CDC mais un gros problème de mauvais emploi de ces moyens actuels.

  • Même si la rémunération peut être une forme d’intéressement à la profession l’augmentation de celle-ci sans contrôle n’aura aucun effet bénéfique pour les élèves !! Ce n’est pas en promettant à un âne une double ration d’avoine qu’il deviendra un pur sang gagnant les courses !!! Mais revoir tous les critères habituels de constitution des salaires sans remise au cause de l’organisation est mission impossible !!!

  • Encore une personne qui n’y connait rien.
    Est-ce qu’un salarié du privé est moins payé quand il habite à Paris et en province ? Non le SMIC est le même pour tt le monde.
    Un professeur d’EPS n’a pas les obligations de temps de travail que les autres professeurs.
    Et enfin la rémunération au mérite…. C’est fait au USA, moralité scandales à répétitions pour tricherie des enseignants. Comment évaluer le mérite d’un enseignant ? Par la réussite de ses élèves sauf que l’élève n’arrive pas vierge, il a été entre les main d’autres enseignants, accumulés ou non des lacunes…. Au moins de faire des examens de passage tous les ans pour accéder au niveau supérieur vous ne pouvez pas vous baser sur ce thème.
    Le mérite serait aussi évalué à votre façon de régurgiter les pédagogies à la mode.
    Il n’y a pas de charges salariales mais des cotisations salariales. Cotisations qui payent la sécurité sociale, la gratuité de l’école….
    De tte évidence l’auteur de cet article a une vision très simpliste des choses

  • Je suis fascinée par tous les commentaires.
    Mais venez passer le concours.
    Vous pouvez pas ben pourquoi? Ah ben vous n’avez pas un bac+5.
    Ras le bol d’être comparée à une caissière. Et pour le coup je me suis cassée 10 ans à l’étranger où pour le même boulot (9h devant élèves et 9h de formation pour adulte) je gagnais 7000 euros par mois.
    Moralité je me suis cassée.
    Les gars ne vous étonnez pas vous aurez ce que méritent vos enfants suivant la grosseur de votre porte monnaie. Ce sera la même chose pour les hôpitaux

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