La disparition du cash à l’agenda de la COP26

À l’ouverture de la COP26, Boris Johnson a déclaré vouloir mettre à l’ordre du jour des mesures concernant l’usage des espèces. Un bizarre ordre du jour, lourd de menaces pour nos libertés.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Boris Johnson by BackBoris2012 Campaign Team (Creative Commons CC BY-ND 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La disparition du cash à l’agenda de la COP26

Publié le 7 novembre 2021
- A +

Par Simone Wapler.

À l’ouverture de la COP26, Boris Johnson a déclaré vouloir mettre à l’ordre du jour des mesures concernant le charbon, l’automobile, l’usage des espèces et les arbres. Un bizarre ordre du jour, lourd de menaces pour nos libertés.

La COP26 doit être le moment où nous préparons un meilleur futur, indique la promotion de cet événement.

« Je demanderai aux dirigeants de ce monde de prendre des mesures concernant le charbon, les automobiles, le cash et les arbres pour maintenir en vie la perspective de limiter la croissance de la température mondiale à 1,5 °C » 

Bigre ! Boris Johnson a intérêt à avoir son petit thermomètre mondial à portée de main et bien affûté dans les années à venir… Mais que viennent donc faire les paiements en espèces dans cet inventaire ? Logiquement, rien. Bon, si, peut-être que quelques sourcilleux pointeront que la banque JP Morgan faisait partie des sponsors de l’événement, mais c’est un détail.

Certes, d’autres observateurs bienveillants objecteront que le cash est constitué majoritairement des billets de banques qui sont du papier issu de la transformation du bois et donc des arbres. Mais lorsque des espèces changent de mains, nul besoin de réseaux ni d’ordinateurs bancaires et donc d’énergie pour valider chaque transaction.

Un petit air frais de Davos ?

La déclaration de Boris Johnson serait plutôt appropriée à un Forum de Davos, haute instance où le capitalisme de connivence – qui se nourrit de réglementations, taxations, subventions -tisse ses réseaux internationaux et exerce son lobbying.

L’élite de Davos (que fréquente l’égérie Grta Thunberg) et nos dirigeants ont des intérêts en commun. Le but de toute organisation vivante est de croître, de grandir. Tout ceci serait très honorable si ce processus se déroulait dans un mode de concurrence ouverte. Il n’en est rien.

Pour les gouvernements, toute crise est une opportunité d’étendre leur emprise, d’augmenter le contrôle de nos vies au détriment de nos libertés. Pour les grandes entreprises qui s’achètent les faveurs du pouvoir, il leur suffit de pousser les bons pions au bon moment. Beaucoup d’acteurs ont intérêt à la disparition du cash.

La crise sanitaire a permis de contrôler nos déplacements, de mettre en place un QR code de flicage, de forcer des populations entières à devenir des cobayes de laboratoire testant des principes actifs encore en phase de test.

La crise climatique permet de contrôler nos modes de déplacement, de contraindre nos choix en matière d’énergie dont les prix ne dépendent plus d’un marché concurrentiel mais sont dictés par l’État.

Bientôt la dictature monétaire

Après les dictatures sanitaire et énergétique, ne manque plus que la dictature monétaire pour arriver au bout de la route de la servitude. Cette dernière vient de trouver un soutien inattendu de la part de Boris Johnson ou « BoJo ». 

Que vous le vouliez ou non, face à des dépenses sociales insoutenables, des choix énergétiques désastreux, des déficits et des dettes non maîtrisables, la dictature monétaire s’imposera aussi facilement que le passe sanitaire.

À la prochaine crise financière nous verrons se mettre en place des systèmes permettant de contrôler toutes nos transactions. L’usage de la monnaie numérique de banque centrale et la disparition du cash permettront de séparer de leur argent les individus rétifs et d’en distribuer directement aux bons sujets, ceux qui le dépenseront pour acheter les produits et services jugés bons pour eux : travaux d’isolation superfétatoires, véhicules électriques, énergies vertes, alimentation bio…

Avec la disparition du cash, toute évasion d’argent dans des secteurs jugés maléfiques par nos experts et hautes autorités deviendra impossible. 

Nous serons revenus plus de 3000 ans en arrière. Avant l’invention des monnaies d’argent et d’or, au temps ou scribes et grands prêtres tenaient la comptabilité des échanges de leurs sujets, comme je l’explique dans mon livre sur l’évolution de la monnaie et des moyens de paiement.

La haine du pouvoir pour le cash possède les mêmes ressorts que sa haine pour les monnaies métalliques : la liberté d’échange et de transaction lui fait horreur. Le pouvoir entend contrôler la quantité, la qualité et les utilisations de la monnaie. Aujourd’hui, les technologies numériques permettent de servir ces desseins.

Voir les commentaires (23)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (23)
  • Rien à redire à cette analyse.
    La santé, l’écologie… des idéaux détournés en croquemitaines, qu’on agite pour terroriser les populations et leur faire accepter une société de contrôle total, au bénéfice de l’élite mondialiste.

  • Plastic money…..le grand fantasme de nos chers banquiers qui veulent nous taxer sur notre épargne qu’ils font bonifier à leur profit exclusif. Ils nous imposeront une redevance pour disposer de notre argent comme ils le font déjà arbitrairement avec les distributeurs de billets sensés faciliter notre vie alors qu’ils ne sont là que pour épargner du personnel et fermer des agences contre une redevance que nous leur payons sur notre épargne. Ils s’empresseront de faire de même avec la plastic money et en plus nous fliquerons dans toutes nos rentrées et nos dépenses .

  • « Cash » signifie certainement dépenses publiques. Ce n’est pas mieux.

  • Certes, cela est très inquiétant. Mais je crois que les individus rétifs au contrôle total par l’État trouveront d’autres monnaies d’échange (à commencer par le troc, comme il y a 3000 ans) pour conserver quelque liberté.

    Plus fondamentalement, comment pouvez-vous vous débarrasser de ces gens, hommes et femmes de l’État, qui veulent toujours plus de pouvoir (penchant humain vieux comme le monde), jusqu’au pouvoir absolu ? Ils ne partiront pas d’eux-mêmes, ça au moins c’est certain.
    Les révolutions pacifiques ne sont possibles que quand une majorité de citoyens ont la volonté que soient respectées leur dignité et leur liberté – et là, y’a du boulot (euphémisme) …
    Ce qui m’inquiète aussi, personnellement, est ce qui se dessine en matière de droit électoral, avec le recours au vote par correspondance, au vote électronique … alors que l’on sait que le moyen le plus sûr est de loin le vote en personne.
    Y’a du boulot pour que les Français comprennent où est leur intérêt (la liberté, un État minimal mais efficace sur le régalien) et aient le courage de faire valoir leurs droits, par exemple en manifestant massivement quand ils sont bafoués (la référence à des événements récents ou en cours n’est pas fortuite).

  • Il n’y a qu’une chose à faire, très facile: payez vos achats en cash chaque fois que c’est possible.

  • effectivement ce sujet est  » hors sujet » dans la COP26 mais reste d’actualité pour tous ceux qui souhaitent contrôler ou pire diriger nos dépenses !!!

  • Pleurer pour le cash a un petit air de déjà vu. Les mêmes ont pleuré lors de l’apparition du papier monnaie qui a fait disparaître l’or…
    La disparition du cash a 2 avantages :
    – fin du travail au noir et donc d’une classe de fraudeurs
    – fin des marchés parallèles tels que trafic de drogues ou autres.
    Mais ce n’est pas pour demain. Les politiciens ont trop besoin de cash pour leurs propres activités pas toujours clean…

    • C’est le discours de nos dirigeants anti-cash, bravo.
      Vous croyez que l’absence de cash fera disparaitre les trafics? Vous êtes naïf.

      Il suffira d’acheter des monnaies étrangères qui sont tjrs en cash. Soit officiellement soit au noir.
      En cas d’interdiction du cash en Euros, vous verrez le développement florissant du trafic de monnaies étrangères papiers qui échappera entièrement à l’Etat. Ce sera très lucratif et bcp moins risqué que la drogue. Cela existe déjà dans les pays dont la monnaie n’est pas convertible en devises étrangères.

      Bien, supposons que TOUS les Etats suppriment le cash. Ce qui n’est pas prêt d’arriver, les USA n’étant pas prêts à supprimer le cash. Supprimer le cash Euro ne fera que renforcer le dollar US. Mais supposons…
      Le travail au noir continuera, vous réglerez le gars qui travail au noir via le troc ou en lui achetant directement ce qui vous demandera.
      Les trafics autres continueront via l’institution parallèle d’un substratum d’échange ayant valeur de monnaie. Bcp de choses peuvent servir de monnaie. Les cigarettes constituaient l’équivalent de monnaie dans bcp de camps de prisonnier pdt la 2è guerre avec le développement corollaire de toute une petite économie.

      Par contre, cela livrera le citoyen lambda pieds et poings liés aux oukases gouvernementales.

      • Même après la guerre, au début des années cinquante, mes parents en zone allemande occupée payaient la femme de ménage en cigarettes.

      • Oui mai BoJo ne veut plus de cash non plus. Cela signifie que les pays occidentaux se posent tous la même question. Si tous l’abolissent, on peut toujours acheter de la monnaie d’autres pays mais elle ne vaut rien car pas changeable sauf dans son pays.

    • fin du travail au noir et donc d’une classe de fraudeurs

      Et pourquoi les gens travaillent-ils au noir ? Si leur travail n’était pas taxé à mort par un État prédateur, il n’y aurait pas ou très peu de travail au noir. De plus, vouloir la fin du cash parce que quelques uns fraudent, c’est comme vouloir la limitation de vitesse sur les routes à 70 pour tout le monde parce que quelques uns roulent comme des fous et que l’État faible ne prend pas les moyens de sanctionner les contrevenants ; c’est faire payer à tous pour les dérives de quelques uns.
      Si les dirigeants veulent la fin du cash, encore une fois c’est pour contrôler plus étroitement les citoyens, pas pour régler des problèmes qu’ils pourraient très bien régler autrement.

    • fin du travail au noir et donc d’une classe de fraudeurs

      Honte à ces vilains moutons qui veulent frauder le gentil loup!

    • @JR
      Si vous pensez que les gens vont arreter de se droguer (ou autre) car il n y a plus de cash …
      Ils trouveront une autre monnaie d echange. ca pourra etre le bit coin, les cigarettes (comme en 45 en RFA) ou je ne sais quoi

      penser qu on oeut faire le bonheur des gens malgre eux ca a mene a la prohibition et al capone

  • Le contrôle des flux monétaires est déjà en place puisque toutes les transactions sont analysées et si elles apparaissent comme anormales peuvent être bloquées.

    Il est également impossible d’ouvrir un compte en banque si on fait parti de certaines listes.

  • Ça fait peur comme la caste gouvernementale est en train de mettre la main sur tout. Avec arrogance et mépris non dissimulés, alors que ce sont des bons à rien !

  • Personnellement j’ai toujours eu le porte feuille troué, beaucoup de mal à tenir un budget.. Depuis un an je fais le maximum en cash : c’est le meilleur moyen de contrôler ce que je dépense, en espèces sonnantes et trébuchantes. On sent beaucoup plus le paiement qu’avec une CB !

  • Le cash et la fraude ? Sans doute. Mais on pourrait dire « black is beautiful » . En effet, la possibilité de transactions en espèces de manière limitée permet une activité économique plus fluide, plus dynamique, plus simple. Au delà du principe de liberté, il y a aussi l’efficacité, plus on serre les boulons, plus la machine se bloque, un principe mécanique tout à fait applicable à l’économie.

  • Finalement c’est « écologiquement compréhensible » ; a force de créer de la monnaie ex-nihilo pour compenser la baisse du niveau de vie, conséquence de la destruction des filières énergétiques ; il ne faudrait pas, qu’heureux bénéficiaires de cette politique, nous finissions par aller au distributeur automatique chercher notre allocation sous forme d’une brouette de billet que nous brûlerions avec profit dans un antique poêle !

  •  » le cash est constitué majoritairement des billets de banques qui sont du papier issu de la transformation du bois et donc des arbres.  »

    Mode pinailleur « On »:

    Les billets de banque sont fait à base de fibres textiles (coton, lin, sisal, chanvre);
    aucun arbre n’a été abattu pour le processus…

    Mode pinailleur « Off »

  • Certaines villes utilisent déjà de la monnaie locale dans le cadre du développement durable pour inciter à consommer local. Donc, plus de cash d’état, mais un cash local. Pour résumé ils perdront peut-être encore plus la main, là où ils pensaient la prendre.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Dès qu’il s’agit du Brexit, cet affront fait à l’Union européenne, la pensée désidérative ou wishful thinking décide dans la plupart des rédactions de l’angle des articles et de la titraille.

Tout se passe comme si la ligne éditoriale dépendait de croyances basées sur ce qui est agréable à imaginer pour un globaliste opposé par principe aux nations libres, plutôt que sur des faits réels, vérifiables ou rationnels. À la moindre occasion, les politiques et les médias mainstream voient poindre la fin du Brexit. Mais la Grande-Bretagne ne ... Poursuivre la lecture

Par Jess Gill.

 

En Grande-Bretagne, le Telegraph et la journaliste Isabel Oakeshott ont obtenu quelque 100 000 messages Whatsapp dénonçant le ministre de la Santé de l'époque, Matt Hancock, et d'autres ministres du gouvernement au plus fort de la pandémie de Covid-19.

Ces fuites, surnommées les lockdown files, ont révélé que les responsables politiques n'étaient pas des dirigeants omniscients qui "suivaient la science" afin de protéger la population mais qu'ils étaient en fait intéressés et trop souvent désemparés.<... Poursuivre la lecture

Matt Hancock, le ministre de la Santé britannique, espérait redorer son blason auprès du public après une sordide histoire de liaison extraconjugale en programmant un livre sur son expérience de la gestion de la pandémie. Pour ce faire, M. Hancock engage la journaliste Isabel Oakeshott à qui il transmet plus de 100 000 messages whatsapp échangés entre ministres, politiques et scientifiques au sommet de l’État britannique.

🇬🇧Le ministre de la santé Hancock pris en plein mensonge "Le nouveau variant est hors de contr... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles