par h16
En ce lundi de célébration de la Toussaint, on aura un plaisir… mitigé à découvrir un énième avatar de ce que le journalisme à la française produit actuellement : alors que Pfizer et Moderna font actuellement des pieds et des mains pour obtenir une autorisation de mise sur le marché de leurs produits pour les enfants de moins de 12 ans, une équipe de « décodeurs » de la rédaction sur-subventionnée du journal Le Monde s’est demandé s’il était nécessaire d’en arriver là.
Et il est vrai que la question mérite d’être posée, de façon insistante même, tant les données actuelles laissent perplexe sur l’utilité de la démarche d’un traitement d’ampleur pour les jeunes.
D’une part, il y a l’observation clairement admise de tous que le coronavirus ne rend pas malade la population en question : s’ils peuvent éventuellement être porteurs du virus, les enfants ne développent pas (ou très très peu) de symptômes. Sur l’ensemble du pays, on ne recense que seize enfants (de moins de 18 ans) décédés depuis le début de la pandémie et quinze avaient des comorbidités indiquant assez clairement que le virus fut un facteur ajouté aux raisons de leur décès. Par comparaison, la grippe (influenza) fait chaque année davantage de morts chez les enfants (8 enfants sur 1 million succombent à la grippe, soit en France 84 décès par an associés à la grippe parmi les enfants de moins de 14 ans).
D’autre part, il est aussi admis de façon maintenant non polémique que les produits proposés par Pfizer, Moderna et les autres ne garantissent en rien la non-infection des patients : non seulement il reste possible de contracter la maladie et de développer des symptômes, mais il apparaît que la charge virale des vaccinés n’est pas significativement différente de celle des non-vaccinés (on pourra se reporter aux déclarations gênées du Dr. Fauci à ce sujet). Dans une étude récente, The Lancet aboutit d’ailleurs à la conclusion que les personnes vaccinées et infectées ont finalement une charge virale similaire à celle des personnes non vaccinées.
Dans ce cas-là, on saisit mal l’importance de vouloir absolument s’occuper des enfants, notamment si l’on se rappelle que ces derniers, en pleine croissance, n’ont pas les mêmes comportements biologiques que les adultes et que leurs réactions immunitaires sont aussi plus vives que celles des adultes (et à plus forte raison, que les adultes âgés, cibles initiales de ces traitements expérimentaux).
Avec ces constats, l’article du Monde s’interroge sur la pertinence de l’extension des traitements Pfizer et Moderna aux enfants : pour les décodeurs, peut-être pourrait-on par ce truchement atteindre (enfin ?) une immunité collective, quand bien même la communauté scientifique explique assez simplement pourquoi elle est devenue largement chimérique…
Et sinon, l’article évoque rapidement la notion de bénéfice individuel avant d’admettre que, bon, hem, ce n’est en réalité pas statistiquement significatif au vu du nombre de cas déjà fort peu élevé de maladies évitées…
Au final, avec des « risques pour cette classe d’âge quasi nuls » (comme le résume Christèle Gras-Le Guen dans l’article) et une immunité collective impossible à atteindre, il ne reste aucun argument vraiment solide pour justifier de s’occuper ainsi des enfants : au contraire d’autres maladies (polio, diphtérie, etc.) contre lesquelles ils sont tous déjà largement vaccinés et qui les touchaient et tuaient jadis en vastes proportions, le traitement des enfants contre la covid semble aussi inutile que coûteux.
En définitive, ce morceau de bravoure journalistique parvient malgré tout à conclure que le bénéfice du traitement n’est pas établi et il aurait pu s’arrêter sur cette conclusion.
Et là, c’est le drame : alors que la dernière ligne droite vers un point final était quasiment assurée déboule à ce moment une citation de Catherine Hill, épidémiologiste et biostatisticienne à l’Institut Gustave-Roussy. Pour elle, le bénéfice d’une vaccination serait malgré tout collectif et porterait sur la circulation du virus. Quant aux éventuels effets secondaires, bah, il faudrait s’en accommoder :
Oui, vous avez bien lu : afin de très hypothétiquement réduire la circulation d’un virus ne causant à peu près aucun risque de forme grave chez les enfants, et qui ne doit plus en causer chez les adultes vaccinés (c’est l’idée du vaccin, je vous le rappelle), il faudrait donc pousser à l’inoculer aux jeunes quitte à déclencher de graves cardiopathies chez certains d’entre eux…
Lorsqu’on factorise le fait que ces péricardites et ces myocardites, aussi rares soient-elles, nécessitent des traitements et un suivi à vie (soit plus de 70 ans à vivre pour ces enfants compte tenu de l’espérance de vie actuelle en France), on se demande exactement où est le bénéfice, même collectif, de cet exercice de pensée macabre. Collectivement, il est difficile d’imaginer que le coût de traitement de ces « quelques » enfants, que l’impact psychologique sur eux et leurs parents de cette malencontreuse occurrence et que les séquelles seront considérés comme acceptables.
Du reste, il suffit que quelques enfants décèdent de ce genre d’opérations mal calibrées pour que s’effondre immédiatement ce fameux bénéfice collectif dont on oublie qu’il n’a jamais été nécessaire pour faire valoir l’intérêt des autres vaccins : jusqu’en 2020, on ne se vaccinait que pour se protéger soi-même, le calcul étant logiquement toujours fait de façon personnelle.
De surcroît, la désinvolture avec laquelle le collectif est placé avant l’individu (quand bien même absolument rien de certain n’est établi) et une dose assez incroyable de cynisme atteignent leur apogée lorsque la frétillante scientifique ponctue sa remarque par « à condition que la population comprenne l’enjeu et accepte cette vaccination » : eh oui, finalement, moyennant une bonne compréhension de la part des bestiaux pas toujours trop fins, quelques uns de leurs enfants décédés d’une crise cardiaque ou malades du cœur à vie, ça le fait, c’est pour le collectif, la bonne cause, une circulation moins forte, et tout le tralala.
Une question vient à l’esprit : Catherine Hill a-t-elle des petits-enfants de moins de 12 ans ? Est-elle prête à courir le risque, claironné comme infime, pour eux ? Et si ça tourne mal, devra-t-elle se contenter d’un « merci de votre sacrifice » ?
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Sur le web
Merci H16 pour cet article saignant. Je trouve totalement délirant ces propositions de prendre des risques pour les enfants, alors que le bénéfice attendu est nul! Donc même collectivement, c’est du suicide. Je suis déjà furieux d’avoir du vacciner mes ados, alors que pour eux le COVID de guérit avec de l’azythromicine en 2j…
Et en plus, dans l’hypothétique tragédie pour ses petits enfants, elle, Catherine Hill, scientifique, ne pourrait se retourner contre personne : l’Etat et les laboratoires étant exclus de toutes responsabilités en cas de tragédie. Peut-être ne voit-elle pas que la population récalcitrante « comprend les enjeux » justement.
L’art et la manière de trouver toujours le scientifique qui va bien, scientifiques toujours intégres et honnêtes….. Jamais touché un rond d’un labo.
Parlez en aux allemands. Des enfants non vaccinés, 7 mois de lock-down et les cliniques pédiatriques sont débordées.
Il est grand temps d’enlever les chapeaux en aluminium.
Vous répondez vous même à votre remarque. Sept mois de confinement, actuellement on assiste à plusieurs épidémies au sein des pays développés (bronchiolite en France, super-rhume dans les pays nordiques) à cause d’un manque d’interaction sociale depuis 2 ans, les défenses immunitaires sont devenues fainéantes. Les hôpitaux se remplissent car 1 – il manque de personnels et 2 – des maladies autrefois bénignes mettent KO des bien portants.
Argumentaire creux et sans justifications, je vous conseille de vous reporter aux données scientifiques de décès qui sont accessibles à tous, vous constaterez que le vaccin est inutile pour les enfants. Périodes : 2020-03-18…2021-10-31, 10 décès pour les 0-9 ans, 15 décès pour les 10-19 ans, 101 décès pour les 20-29 ans. (source https://geodes.santepubliquefrance.fr/#c=indicator&view=map1) tapez covid, données hospitalières.
Si on suit votre raisonnement, il faudrait interdire la circulation routière qui tue beaucoup plus de personnes (pietons, motos, vélos, voitures, camions).
Un seul conseil me semble avisé INFORMEZ VOUS à la source.
@7827
Bonsoir,
Merci pour le lien.
En France, à ce jour, il y a 5 enfants (de 0 à 19 ans) en soins critiques (SR/Si/SC) relatifs au Covid.
Sources ?
Le jour où les « décodeurs » du Monde enquêteront sur les conflits d’intérêts, manifestement pas piqués des hannetons, ou devrais-je dire, pour paraphraser N. Sarkozy : « décomplexés », autour de cette affaire du vaccin (et plus généralement des traitements) ; et aussi, tant qu’à faire, des conflits d’intérêts touchant les journalistes – par qui sont-ils financés ? – , y compris eux-mêmes tant qu’à faire, alors peut-être que je les croirai sur parole. Pas avant.
Le plus flagrant est à la tête de l’état. Les scientifiques, bah, c’est de notoriété publique dans un pays qui n’aime pas les chercheurs, faut bien vivre, reste le cas veran, normalement non et pourtant mais ce n’est qu’un exécutant, un fusible…. Les journalistes, les bonnes places sont rares.
» les journalistes – par qui sont-ils financés »
C’est plus simple: leurs journaux sont subventionnés, ils ne peuvent pas vraiment aller dans le sens contraire des pouvoirs publics (servitude pas franchement volontaire).
Donc, soit ils relaient les opinions majoritaires en s’appuyant sur afpfactuel par exemple, ou plus simplement, ils occultent les faits ou interrogations qui peuvent se poser.
La décence m’autorise t-elle à traiter C. Hill (et l’Immonde par la même occasion) du nom que Hidalgo a traité Zemmour ? Guignol !
Oui, c’est un raisonnement qui semble totalement aberrant !
Cher H16
D’abord, merci pour cet article, à mon sens prestigieux, car il fallait l’oser.
Puis ma position, qui ne m’attirera pas que des « +1 » ! M’en fous.
Gosse de pauvre, arrivé à un statut aisé grâce à ce qui fut « L’Ecole de la République », formé ensuite par mon travail dans le contexte des dures certitudes des Etats totalitaires, je demeure libéral, bien que marqué (en fait positivement) par ces années de totalitarisme que je considère comme « hors du temps ».
Je suis vieux, et donc hors d’atteinte du temps présent.
Mais pour ces (ir)responsables politiques dont vous parlez, je souhaite le rétablissement d’une peine que Mitterrand, en bon fa.ciste de gauche, a aboli contre l’avis de la majorité des Français.
Qu’il crèv.nt, puisqu’ils veulent toucher à mes petits enfants. Avec une peine appliquée lentement et durement, si cela était possible.
Que le même sort soit réservé à ces individus qui menacent de fait mes petites filles, qui mettent des pans entiers de mon pays hors des lois de la République, mais avec auparavant l’opération chirurgicale pratiquée à vif, celles que leurs ancêtres effectuaient sur nos pauvres soldats du contingent entre 1958 et 1962, dont plusieurs de mes copains morts de façon sordide.
Je sais, je suis en cela loin du libéralisme ; mais la vie m’a appris que celui qui ne se défend pas, et ne rend pas coup pour coup, est un mouton.
Le libéralisme, à mon sens, ce n’est pas, par souci du respect d’autrui, de permettre à cet autrui de vous bais.r.
Votre colère est bien compréhensible, tant le délire sanitaire va loin et ne se préoccupe même plus des chiffres, tout en admettant sa nocivité probable.
Vous avez raison avec votre conclusion et le libéralisme consiste entre autres à défendre des modes de fonctionnement où les gens qui décident doivent prendre leurs responsabilités, et comprendre la méfiance qu’ils inspireraient si leurs décisions ne les concernaient pas.
Au-delà de ramener la peine capitale (proposition qui me convient mais je la veux rapide et indolore, pour marquer son caractère fondamental: l’éjection de l’existence d’une personne qui a gravement brisé le contrat social – cette éjection étant totalement opposée à l’idéologie ambiante qui souhaite garder au sein de la société tout ceux qui ont causé des maux irréparables), il faut reconnaître qu’il y aurait bien d’autres choses à remettre à l’endroit pour empêcher ce genre d’individus de faire n’importe quoi…
Le boulot me paraît ardu car ils se permettent même de réviser les règles du jeu en même temps qu’il se déroule.
Excellent article, merci.
Ce qu’on entend est proprement délirant : les labo disent que le vaccin est efficace car les enfants développent des anticorps. Et alors ? Ces mêmes enfants développeront les mêmes anticorps face au virus lui-même.
La question est : à quel point le vaccin réduit-il le risque de forme grave dans leur classe d’âge ? Sachant que le nombre de formes graves chez eux est déjà extrêmement faible, ça ne peut pas être bien élevé. Ça ne peut donc pas justifier une campagne massive, mais juste dirigée vers ceux « à risques », puisque chez eux aussi ce sont des profils précis qui font ces formes graves.
Ce que dit Catherine Hill est glaçant, révoltant.
J’aime bien la dernière photo, on dirait h16 enfant, non ? C’est peut-être le masque qui fait la ressemblance ?
Un élément de réponse à votre question : https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/70/wr/pdfs/mm7027e2-H.pdf
Merci bien MichelO, mais ma question portait sur les 5-11 ans , et votre document commence à 12 ans.
Le nombre de myocardites me paraît en tout cas très élevé, rapporté aux chiffres des hospitalisations en soins intensifs et décès.
587 cas sur 50.000.000 vaccinés entre 12 et 29 ans.
Le chiffre semble assez clair.
Pour prendre un exemple qui vous est chère : la circulation routière en France.
En 1972 19000 tués.
En 2019 3700 tués
Des mesures ont été prises pour avoir moins de mort alors que le nombre de véhicules augmente. Elles ne font pas plaisir à tout le monde j’en conviens.
Par ailleurs si je reprends votre argumentations en France on a 3700 morts pour 65 millions d’habitants.
Bon je ne vais pas arrêter de rouler en voiture. Je fais parti de ceux qui aura des pneus neige cet hiver.
Et parmi cette tranche d’âge, peut-être que quasiment aucun individu, surtout parmi les enfants, ne serait mort du Covid. Le nombre absolu ne signifie rien, il faut le rapporter aux bénéfices et aux risques du vaccin.
Je suis assez d’accord avec vous. En tout cas, il ne semble pas y avoir la différence d’ordre de grandeur qui emporterait la décision. En revanche, il faudrait savoir si les myocardites et autres sont instillées par le vaccin, ou simplement révélées alors qu’elles se seraient déclarées plus tard de toute façon. Ensuite aussi, il faudrait considérer les enfants dans les familles, et le risque que l’enfant contamine un parent ou un grand-parent. Que ce risque ne soit pas évalué, même grossièrement, est incompréhensible après 2 ans de pandémie. Surtout avec le nombre de vieux morts de ne pas avoir vu quiconque dont leurs petits enfants, et sans doute aussi ceux qui sont morts de les avoir vus sans les précautions adéquates.
L’étude mise en lien, très intéressante au demeurant, merci MichelO, fait l’hypothèse que les vaccins sont efficaces à 95%. Vraiment ??
Il me semble qu’il y a deux définitions possibles de l’efficacité, l’une par rapport à une contamination par le virus, l’autre par rapport à une atteinte par le virus requérant des soins médicaux. Les baisses d’efficacité avec le variant delta seraient surtout de la première espèce, et les chiffres d’hospitalisation toujours compatibles avec une efficacité de 95% selon la seconde définition. Mais là, pas de références sérieuses, si vous en trouvez, merci de les communiquer.
En fait, on a quelque part l’impression de revenir 25 siècles en arrière. Les Grecs avaient créé la philosophie et la logique pour lutter contre les Sophistes et leurs raisonnements spécieux et trompeurs.
Les Sophistes sont revenus en force, la logique n’existe plus, le bon sens est une espèce en voie de disparition et la manipulation grossière triomphe.
Qui seront les Philosophes du 21ème siècle qui nous débarrasseront (au moins intellectuellement à défaut de mieux…) de cette engeance ?
Sans remonter à l’Antiquité, nos « progressistes » nous ont fait sauter un siècle… en arrière. Leur philosophie : « Tout par l’Etat, rien sans l’Etat, rien contre l’Etat ». Mussolini 1921.
« Paris vaut bien une messe »
J’ai peur que l’idée de base des journalistes et « experts » (plus médiatiques que journalistes ou experts) est que : tordre le cou aux réfractaires vaut bien la vie de quelques enfants.
pour une fois qu’on explique pourquoi il faut vacciner les enfants…
et moi toujours pas comprendre l’interet..
comment imaginer que ces crapules, je ne vois pas d’autre mot pour qualifier ces gens, ont réussi à faire des essais sur des gosses?
qui sont ces parents qui ont autorisé ces injections ,surement rémunérées sur leurs gosses.
qui , au niveau des autorités a permis ces expériences?
a quel niveau de corruption en sont-ils arrivés?
L’OMS réclame 35 milliards $ pour vacciner le monde, alors que l’on sait qu’il n’y a aucune chance d’arriver à une immunité collective, et que certains pays « pauvres » s’en sortent pas mal avec des pilules à 2 balles
cela devient tellement gros que cela ne peut que finir en scandale monumental
Et Mr. Kaume ce matin qui continue son laius , pour vous protéger,il faut se vacciner, il vient d-où lui, de Mars?
Entièrement d’accord, qui sont ces parents ? À quel point d’endoctrinement sont-ils arrivés ! Et effectivement ce docteur et tous les autres, spots publicitaires compris, qui continuent de nous polluer le cerveau sont insupportables.
Donc, selon vous, aucun essai médical ne devrait porter sur des enfants, et donc seules les personnes majeures et aptes à choisir devraient recevoir des traitements. Les enfants peuvent crever…
Selon moi, oui, à l’exception d’un titre compassionnel (cas d’enfants condamnés pour lesquels un essai médical peut leur donner une chance), et dans le cas d’un vaccin, d’enfants à très haut risque de mourir de la maladie en question.
Pour le covid, je pense peut être à la mucoviscidose?
Et pourquoi en ce qui concerne les enfants, les ratios bénéfice/risque ne mériteraient-ils pas la même considération que pour les autres ?
Votre position me rappelle la mère ultra-protectrice de l’Arrache-coeur, de Boris Vian.
Justement, les enfants ne crèvent pas du Covid…
Ma question portait sur les essais médicaux en général. Pourquoi la ramener au covid ?
@joletaxi
Bonsoir,
+1
La loi française interdit les rémunérations de tests sur des humains.
La loi française interdit le tripatouillage du génome humain.
La loi française consacre l’inviolabilité du corps humain (sauf exceptions fort pratiques bien sûr).
La loi française demande un consentement avant une quelconque injection.
Des crapules dans le monde médical ?
Faites-vous allusion
– aux communications tapageuse sur des médicaments n’ayant pas fait leur preuve ?
– au test de médicaments sans informer les patients ?
– au professeur de médecine capable de publier un article tous les 5 jours ?
– aux prédictions
– aux multiples prédictions tombant toujours à côté décernées par » le plus grand spécialiste »?
https://www.leprogres.fr/sante/2021/09/09/le-risque-de-myocardite-est-bien-plus-eleve-en-contractant-le-covid-qu-en-se-faisant-vacciner
Et… ?
Même si le risque n’est pas important, celui posé par le COVID non plus. Et décider pour les jeunes (leur offrir le choix, libre, à eux et leurs parents, m’irait bien mieux) que ce risque est négligeable alors que celui posé par la maladie l’est également, c’est moralement indéfendable.
Déjà la contrainte ou le chantage pour le vaccin est une horreur, mais le faire sur des enfants ? Et sans qu’il y ait bénéfice statistiquement mesurable ?
Parce que le risque de la grippe est, comme noté dans l’article, nettement plus fort. Je suppose que dès l’année prochaine on vaccinera de force les moins de 20 ans contre cette maladie… Et n’oublions pas d’autres maladies pour lesquelles il y a un vaccin efficace et disponible. Genre la rage. Vaccinons les enfants de force contre la rage, ça sera bien puisqu’il est évident que la rage (mortelle à quasi 100% une fois qu’elle se développe) est pire que le vaccin (certes douloureux et requérant plusieurs injections en plusieurs sites, mais qui n’a que bien moins d’effets secondaires négatifs que ceux contre le COVID -dont pourtant il est pratiquement interdit de parler sauf en les minimisant)…
Et ??
Sans entrer dans le débat sur ce qui doit être imposé ou non, l’effet de la vaccination de masse des jeunes est globalement positif pour eux même si c’est a la marge.
Il n’y a donc pas de « sacrifice » des enfants pour les anciennes générations.
La contrainte sur le vaccin est négligeable par rapport au pass sanitaire, confinement, et autres joyeusetés actuelles.
Si vous lisez l’étude, vous verrez qu’elle fait l’hypothèse que la vaccination est efficace à 95%. Ce chiffre paraît grossièrement exagéré.
pourquoi vacciner les jeunes..que doit on en attendre en terme « épidémique »..
quand on oblige ou interdit ..il faut avoir du grain à moudre..
quand c’est du « on pense que » on le dit.. c’est un pari collectif..et ce n’est plus vraiment de la science..
Vous avez du toupet.. Le vaccin est un acte médical qui nécessite le consentement. Le confinement (stay-at-home) est une invention de certains pays qui ont suivi l’exemple de la Chine et que déconseille l’OMS. Enfin le pass sanitaire devait être réservé pour les voyages à l’étranger.
La vaccination des jeunes n’a aucun intérêt pour le collectivité puisque que la vaccination n’empêche pas l’épidémie. Si un jeune décide de se vacciner, c’est sa volonté.
C’est le gouvernement qui brutalise les français sans aucune raison scientifique.
À supposer que les chiffres fournis par cette étude du CDC soient justes – une seule étude, ce n’est pas suffisant pour conclure – , elle ne parle pas d’une chose fondamentale : tous les jeunes n’attraperont pas le Covid. Si seulement 10% d’entre eux l’attrapent, cela réduit le risque d’un facteur 10. Si c’est 5%, d’un facteur 20.
Par ailleurs, l’étude israélienne – une seule étude, là encore – qui évalue l’accroissement du risque de faire une myocardite pour les vaccinés Pfizer à 3,2 ne distingue pas en fonction des âges. Cela peut être plus élevé chez les jeunes (ce qui au passage a été dit plus d’une fois par des scientifiques).
Ajoutons que le risque de myocardite n’est pas le seul risque causé par les vaccins. Et que par définition nous ne connaissons pas les effets à long terme des vaccins à ARNm.
Cela pour dire qu’il n’est pas raisonnable de s’appuyer seulement sur cette étude pour conclure qu’il faut obliger les jeunes à se faire vacciner. D’autant qu’une obligation ne pourrait avoir pour justification éventuelle qu’une baisse des contaminations entraînée par les vaccins, ce qui n’est pas vraiment démontré aujourd’hui. (il y a des études allant dans les deux sens)
Merci de ce rappel…
Encore une fois on va m’accuser d’être « anti-vieux » ou je ne sais quoi, mais je ne peux m’empêcher de constater que des gens qui n’ont plus d’enfants jeunes ou n’en n’ont jamais eu et en âge d’avoir « peur du COVID » avec raison (ou du moins plus de raisons que le reste de la population) décident de sacrifier les plus jeunes (d’abord les actifs et leur activité dans les confinements, puis les jeunes adultes et leurs loisirs dans le chantage au pass sanitaire, et maintenant les enfants via une vaccination qui comme Hill le reconnaît ouvertement « ne sert à rien pour eux, sera nuisible à un petit -mais non négligeable- d’entre eux… mais pourrait peut-être être utile pour la génération des plus de 70 ans »…
Un tel égoïsme est difficilement concevable. Mais il est difficile de comprendre les chose autrement qu’ainsi : les « vieux » et ceux pour qui ils votent, ont dans cette « pandémie » flingué ou laissé flinguer l’avenir des générations suivantes.
Et ils osent au même moment parler de « préserver l’avenir » avec des politiques « climatiques » qui ne sont jamais qu’interdictions et surtout taxes (dont on voit mal comment elle pourraient faire grand chose d’autres que d’enrichir l’État et ses larbins, mais c’est pas grave la « crise » n’étant qu’une vue de l’esprit ici !).
Eh oui…
Dans la mythologie grecque, Cronos dévorait ses enfants pour éviter que l’un d’eux ne prenne un jour sa place.
Jusqu’au jour où son fils Zeus a décidé que ça suffisait, s’est révolté et a tué son père.
Il serait temps qu’on applique ce traitement à ceux qui veulent « vacciner » les enfants pour préserver les vieux.
En tant que sénior, je me permets de faire part de mon ressenti.
Il n’y a pas plus de vieux que de jeunes qui ont peur de la maladie. Comme disait Brassens, « le temps ne fait rien à l’affaire ».
Je connais des vieux, qui comme moi, sont contre le passe sanitaire et la vaccination obligatoire.
J’en connais de beaucoup plus jeunes qui gobent tout ce qu’on leur dit sans broncher.
Je pense même que les plus jeunes, de part leur statut d’hyper consommateur, sont beaucoup plus réceptifs à la publicité, donc à la propagande gouvernementale.
Catherine Hill, comme beaucoup de ses confrères, a bien mérité un peu de repos.
Si elle ne le fait pas pour elle, le bénéfice sera évident pour la collectivité !
Tous ces pseudo experts raisonnent comme des vétérinaires.
Ce qui s’applique sans problème aux élevages intensifs ne fonctionne pas forcément pour une humanité qui a encore quelques libertés.
Ne pas oublier que pour les animaux, un outil très utile existe pour les maladies graves ou conséquences fâcheuses de traitement: l’euthanasie. Le problème des enfants handicapés pendant 70 ans ne se pose donc pas…
@Jean-Paul
Bonsoir,
« Tous ces pseudo experts raisonnent comme des vétérinaires. »
Je vous laisse vous souvenir comment l’Etat français et quelques autres ont « traité » les cas de « vaches folles » et la grippe aviaire.
« la collectivité » : autrement dit, le troupeau.
Il existe aujourd’hui un vaccin obligatoire qui est fait non pour se protéger soi-même, mais pour protéger autrui : la rubéole, bénigne en général mais très dangereuse pour les femmes enceintes.
Ce qui n’enlève rien au côté délirant de ce que dit cette dame…
Evidemment, on ne vaccine pas pour vacciner car il faut d’abord au cas par cas évaluer l’intérêt de tel ou tel vaccin. Protéger les femmes enceintes est un objectif parfaitement légitime pour qu’elles n’engendrent pas des monstres. Vacciner tous les jeunes avec des ARNm sans être sûrs que certains d’entre eux ne développeront pas de pathologies monstrueuses, c’est du suicide!
« Les péricardites nécessitent un traitement et un suivi à vie. »
Elles se soignent avec 2000 à 3000 mg selon l’âge d’aspirine par jour pendant trois jours et après c’est oublié !
Ça décrédibilise le reste de l’article et c’est dommage car il y a quelques remarques pertinentes.
J’avoue que je suis surpris de h16 d’avoir raté ce fait. Il est très rare qu’une péricardite devienne chronique et, dans ce cas, cela est souvent lié à d’autres interventions (chirurgie cardiaque, radiothérapie, etc.).
Comme vous le dite, la majorité des péricardites se soignent avec du repose de la prise de paracétamol, voire dans certains cas extrême une chirurgie est nécessaire.
(alors, avant qu’on ne me réponde cet argument qui n’en est pas un, j’ai un enfant de 4 mois et si je pouvais le faire vacciner contre le COVID je le ferais).
Juste pour info, il n’y a pas que le risque de développer une péricardite, avec ces vaccins. On a « juste » proportionnellement 20 à 100 fois plus d’effets secondaires signalés (tous confondus) que sur les vaccins habituels, selon par exemple le VAERS américain.
Sauf que l’article parle quasi exclusivement de de péricardite et de myocardite, d’où mon commentaire.
Pour le VAERS américain, le CDC lui-même a averti de faire attention aux données présentes dedans car ces dernières peuvent avoir été saisies par le fabricant, les prestataires de santé et le public, sans contrôle. Concrètement tout le monde peut saisir des données et ces dernières ne sont pas vérifiées ou cohérentes (par exemple : on retrouve des individus morts par balle après vaccination).
Le lien de le CDC : https://wonder.cdc.gov/vaers.html
La VAERS a pour but de permettre de faire émerger un signal d’alerte qui sera ensuite étudié par le CDC via d’autres outils/programmes (VASD : Vaccine Safety Datalink ou le CISA : Clinical Immunization Safety Assessment). Ces études ont pour but, là, de vérifier le lien de causalité entre les évènements reportés et les vaccins concernés.
En conclusion, utiliser uniquement le VAERS pour dire que les vaccins COVID ont plus d’effet secondaire que les autres vaccins, ne me semble pas pertinent.
J’ajoute encore, comme dit dans mon premier commentaire, que je suis surpris de la part de h16 d’avoir raté le fait que les péricardites/myocardites entraînent des traitements/suivis à vie, alors que l’information est facilement accessible.
Tout à fait. Contrepoints l’a bien expliqué d’ailleurs, ici mais aussi là (spécifiquement sur VAERS). Attention, c’est de l’autopromotion 😉
Exact ! Je n’avais pas lu ces articles =)
Une boomeuse
Mais voyons, le vaccin peut aussi provoquer caillots et thromboses. Aucun doute donc, il peut arrêter la circulation.
Bonjour,
J’ai transmis cet article à une connaissance médecin et voici sa réponse : « C est du grand n’importe quoi…suivi à vie pour pericardites et myocardites, alors que c est de l’ordre de l’exception.
Bref un argumentaire fondé sur une méconnaissance de cette pathologie qui amène à des conclusions complètement erronées. »
Pour une fois sur le COVID, je vous totalement d’accord avec h16
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