Ces petits mystères qui ne font pas les gros titres

Certains petits mystères méritent mieux que des entrefilets dans une presse un peu trop oublieuse de sa première mission : informer.

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Ces petits mystères qui ne font pas les gros titres

Publié le 27 octobre 2021
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par h16

Finalement, la vie est pleine de mystères et ce ne sont – malheureusement – pas toujours ceux-là qui font les gros titres de l’actualité. C’est dommage tant les enquêtes sur ces mystères seraient très probablement passionnantes et aboutiraient à fournir bien des informations pertinentes à un public avide dans ces périodes trop remplies de fake news et autres complots crapoteux.

Prenez par exemple les vaccins et les contaminations : les études s’accumulent et montrent que cette mesure préventive présentée comme l’unique voie de salut pour l’actuelle pandémie… ne permet pas d’observer de lien entre contamination et taux de vaccination.

On comprend dès lors assez mal toute velléité d’une stratégie zéro-covid dans ce contexte, et encore plus mal l’idée devenue complètement idiote de soutenir mordicus un pass sanitaire qui, en définitive, ne garantit rien d’autre que l’obéissance aveugle du porteur. La pudeur des médias à évoquer l’inutilité du pass est clairement mystérieuse, tout comme leur timidité à rappeler que vacciné ou non, on peut être infecté et distribuer du virus dans les mêmes proportions

Un autre mystère qui ne semble guère préoccuper la presse grand public est l’étonnante occurrence récente de certaines pathologies parmi les jeunes du monde occidental.

Ainsi, sur les derniers mois, un fan du ballon rond a constaté l’accumulation étrange de quelques événements suffisamment étranges pour qu’il en compile une liste que je vous livre ici.

Un joueur de football du JSG (Hoher Hagen) de 17 ans doit être réanimé pendant le match à Hannoversch Münden, un joueur de l’ASV Baden s’évanouit sur le terrain et doit être réanimé en Basse-Autriche, un autre, Marvin Schumann, doit être réanimé après un arrêt cardiaque à Gifhorn, l’arbitre assistant lors d’un match de Kreisliga Augsburg à Emersacker s’évanouit avec des problèmes cardiaques, le footballeur Dylan Rich, 17 ans, meurt d’une crise cardiaque pendant un match en Angleterre, Kingsley Coman (25 ans) du FC Bayern München subit une opération cardiaque après une arythmie, un footballeur du FC Nantes (19 ans) subit un arrêt cardiaque en entraînement, le coach Dirk Splitsteser de SG Traktor Divitz décède sur le bord du terrain, Rune Coghe (18 ans) du club Eendracht Hooglede (en Belgique) subit une crise cardiaque pendant le match, pendant le match de qualification pour la Coupe du Monde féminine entre l’Allemagne et la Serbie à Chemnitz, une footballeuse anglaise doit être emmenée hors du terrain à cause de problèmes cardiaques, Dietmar Gladow, le manager de l’équipe de Thalheim (Bitterfeld) a une crise cardiaque mortelle avant le match, le coach de football Antonello Campo âgé de 53 ans s’évanouit et meurt en Sicile alors qu’il s’entraînait avec son équipe de jeunes, Anil Usta de la VfB Schwelm (Ennepetal) s’effondre sur le terrain suite à des problèmes cardiaques, Dimitri Liénard du FC Strasbourg s’évanouit avec des problèmes cardiaques pendant un match de Ligue 1, Diego Ferchaud (16 ans) de l’ASPTT Caen subit un arrêt cardiaque lors d’un match à Saint-Lô, Frédéric Lartillot, dans l’Ain, succombe à une crise cardiaque dans sa loge après un match amical, le footballeur belge Jente Van Genechten (25 ans) subit un arrêt cardiaque au cours d’un match de Coupe, le footballeur amateur belge Jens De Smet (27) de Maldegem subit une crise cardiaque et meurt à l’hôpital, un joueur de football de 13 ans du club Janus Nova de Saccolongo (Italie) s’évanouit sur la pelouse avec un arrêt cardiaque, Andrea Astolfi, directeur sportif de Calcio Orsago (Italie) subit une crise cardiaque et meurt à l’âge de 45 ans, Abou Ali (22 ans) footballeur danois, s’effondre lors d’un match, Samuel Kalu s’effondre après la sixième minute d’un match dans le stade Vélodrome, Fabrice N’Sakala (31 ans) s’effondre à la 70ème minute

Manifestement, le football occidental n’a jamais été aussi intensif et autant poussé dans leurs retranchements des hommes et des femmes pourtant jeunes. Nouvelle drogue des terrains de foot, désir d’une performance toujours plus grande, surmédiatisation soudaine de phénomènes banals ? Allez savoir ! Toujours est-il que pour ces footballeurs, nous sommes quelque peu au-dessus de l’occurrence normale de deux cas pour 100 000. Il conviendrait peut-être que certains s’emparent du sujet.

Du reste, on ne peut s’empêcher de noter que ces pathologies cardiaques se remarquent aussi dans d’autres sports, eux aussi atteints par cette épidémie de myocardites et autres maladies du muscle cardiaque : Francis Perron, joueur de football américain au Canada, décède d’un arrêt cardiaque. Avi Barot, un joueur de criquet, est subitement décédé à 29 ans

On s’interroge d’autant plus que, normalement, la crise cardiaque n’est pas à proprement parler ni une préoccupation ni un risque sévère pour des jeunes en bonne santé. Ce qui n’empêche pas de trouver des cas étonnants de ces pathologies spécifiques y compris chez des adolescents (ici, ici, ici, ici, ici).

Bien évidemment, tout ceci n’est qu’anecdotique : même si, les dates le montrent, le regroupement de ces événements sur un nombre restreint de semaines et sur une population relativement étroite (les jeunes sportifs) peut laisser croire à une étrange vague de problèmes cardiaques dans la population, l’accumulation de ces coupures de presse ne peut pas constituer un signal statistique quelconque. Cependant, cette triste loi des séries prend une autre tournure lorsqu’on se penche un peu sur les données de mortalités (toutes causes) de différents pays.

C’est pratique, ces données existent au niveau européen ou américain et permettent de comparer différentes années. Pour l’Europe, c’est Euromomo qui s’y colle et les petites courbes obtenues donnent ceci :

mortalité toutes causes europe 2021

Aux États-Unis, les données proviennent du CDC et de l’US Census et sont disponibles ici ce qui permet, en choisissant les mêmes rangs d’âges que ci-dessus, d’obtenir les courbes suivantes :

Si l’on doit dégager quelque chose des courbes précédentes, c’est que 2021 ne sera décidément pas une année de retour à la normale : manifestement, alors que nous disposons d’une solution pour endiguer le virus et protéger les populations, alors que les urgences ne sont plus saturées, cela ne se traduit pas par une moindre mortalité, au contraire. Alors que 2020 marquait l’année de la pandémie de coronavirus, que la population était donc « naïve » immunitairement parlant, qu’il n’existait – nous a-t-on expliqué partout – aucun traitement, et que personne n’avait alors la chance de disposer d’un vaccin, l’excès de mortalité observée n’est malgré tout pas parvenu à dépasser celui de 2021.

C’est étrange.

On pourra peut-être expliquer une partie de la surmortalité observée en 2021, dans les tranches de 20 à 60 ans, par le résultat néfaste des mauvaises prises en charge médicales et des pertes de chances que l’année 2020 aura provoquées. Après tout, le manque d’entraînement et d’activités sportives en 2020 explique peut-être l’observation quelque peu inhabituelle des maladies cardiaques diverses chez les sportifs jeunes de tous niveaux en 2021…

Il sera intéressant de voir si cette explication couvre aussi les excès de décès pour les tranches d’âges supérieures… Ou plutôt, leur absence :

Vraiment, c’est une situation étrange.

On regrettera que ces observations n’intéressent pas plus de monde.
—-
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  • « les études s’accumulent et montrent que cette mesure préventive présentée comme l’unique voie de salut pour l’actuelle pandémie… ne permet pas d’observer de lien entre contamination et taux de vaccination. »
    Les anglo-saxons appellent cela du Cherry Picking : Un lien vers un article qui traite d’une seule étude, dont les limites méthodologiques sont indiscutables, quand en fait, il suffit de faire une petite recherche pour trouver plein d’études qui montrent une efficacité, certes limitée, mais réelle néanmoins, des vaccins contre toute forme de contamination (et donc de rediffusion).

    https://journals.stfm.org/primer/2021/morley-2021-0035/
    https://www.mercurynews.com/2021/09/23/california-covid-divide-stark-correlation-between-counties-vaccination-and-case-rates/

    https://www.hotsr.com/news/2021/sep/16/covid-19-update-data-shows-correlation-between/

    https://www.nicematin.com/faits-divers/vaccination-contre-la-covid-19-et-transmission-du-virus-voici-ce-que-lon-sait-706440

    https://www.bienpublic.com/sante/2021/08/25/les-vaccins-pfizer-et-moderna-evitent-deux-tiers-des-contaminations-au-variant-delta

    « On comprend dès lors assez mal toute velléité d’une stratégie zéro-covid dans ce contexte »
    Les anglo-saxons appellent ça le « strawman fallacy ».
    Je n’ai jamais entendu de la part de ce gouvernement que l’objectif était le zéro covid. En fait, une connaissance élémentaire en épidémiologie suffit à comprendre que l’objectif dans la maitrise d’une pandémie n’est pas la recherche du zéro cas, mais la recherche de la diminution du taux effectif de reproduction en dessous de 1. Et cela, même un vaccin imparfait peut y contribuer.

    • Merci de ce rappel bienvenu. On rappellera aussi que la courbe de l’excess death US suit très exactement… la courbe des décès causés par le COVID. Et que la mortalité augmente… là où le taux de vaccination est le plus bas.

      Tout un chacun pourra vérifier cela ici
      https://www.usmortality.com/excess

      Pour les Etats-Unis en comparant avec ceci https://www.worldometers.info/coronavirus/country/us

      Et le détail par état est disponible sur worldometers.

      Il conviendrait de creuser sur la question des plus jeunes où il y a un écart à la tendance de 4.5% (To date, for the year 2021, United States reported 50,643 deaths of 0-24 ages. Expected deaths thus far, were 48,482. That is an increase/decrease of 2,161 deaths (4.5%). ). Mais c’est tellement plus vendeur de multiplier les sous-entendus plutôt que de chercher effectivement…

      • Si tant est qu’il faille encore, le répéter : De 2 à 3 fois plus de chances de mourir d’autre chose que le COVID pour les non vaccinés que pour les vaccinés d’après une nouvelle étude sur plusieurs millions de personnes. C’est fou quand même, après tous ces morts de la vaccination, que la mortalité, d’autre chose que le COVID, est largement supérieure quand on est pas vacciné. Cela s’explique assez bien par la science (l’article l’explique bien). Décidément ces morts de la vaccination sont bien cachés 😉

        Précisons que le constat est identique sur les 12-18 et 19-44. Plus de morts chez les non vaccinés que chez les vaccinés, n’en déplaise à certaines insinuations bien antivax qu’on peut lire même sur Contrepoints.

        Les curieux trouveront l’étude intégrale ici.

        Extrait de The Economist :

        Now a recent report from the Centres for Disease Control (CDC) in America has produced a novel, and even mysterious, reason to be glad for a covid-19 vaccination. The CDC data show that people vaccinated with the Pfizer or Moderna covid-19 jabs are one-third as likely to die of other causes too.

        The result is bewildering, all the more so for its scale. The CDC’s study started with the health records of more than 11m Americans. Researchers followed these people from December 2020 to July 2021, recording any deaths and their causes. During this period around 6m people in the cohort received jabs for covid-19. The researchers could then separate those who happened to die after having had their vaccinations from those who died unvaccinated.

        The report showed that, after removing any deaths associated with covid-19, and controlling for demographic factors such as age and sex, people who had been jabbed were far likelier to have survived. Those who had been double-jabbed with either Pfizer or Moderna vaccines had an average non-covid-related mortality rate of roughly 0.35 per 100 person-years—meaning that between three and four people would be expected to die out of 1,000 monitored for a year. For the unvaccinated, the mortality rate was more than three times as high, at 1.11 per 100 person-years. The pattern held across all races and ethnicities, and in most of the age groups, even as overall mortality rates changed.

    • « Je n’ai jamais entendu de la part de ce gouvernement que l’objectif était le zéro covid. »

      « Retour à la normale » et « reprendre notre vie d’avant » entre tant d’autres slogans gouvernementaux parlaient du zéro covid et tout le monde a compris « zéro covid ».
      Ça ne donne pas envie de lire le reste.
      .
      « la recherche de la diminution du taux effectif de reproduction en dessous de 1 »

      Avec un delta 8 fois plus virulent et 39% d’efficacité effective chez Pfizer, ce n’est pas encore gagné.
      Une centaine de doses peut-être ?
      « Ralentir » c’était pour donner le temps à Macron de flinguer ce qui marchait encore faire monter le médical en puissance, parce que les confinements, l’argent gratuit, le pass sont en train de faire des dégâts sanitaires, sociaux et économiques absolument désastreux.

    • une efficacité, certes limitée, mais réelle néanmoins, des vaccins contre toute forme de contamination (et donc de rediffusion)
      À supposer que ce soit le cas, cela justifierait-il les restrictions sans précédent de nos libertés, en particulier le pass sanitaire et la vaccination obligatoire dans pas mal de professions ?
      Votre sous-entendu est : oui.
      Ma position est : non, car c’est disproportionné et trop attentatoire aux libertés élémentaires – sans parler du fonctionnement du pays, quand on voit des soignants ou des pompiers « démissionnés » …

      Nous sommes sur un site libéral (Contrepoints est un journal en ligne qui couvre l’actualité sous l’angle libéral.), donc cela devrait aller sans dire, mais j’ai l’impression que ça va mieux en le disant.

    • D’habitude, j’apprécie les analyses de h16, mais là je suis un peu circonspect.
      J’ai un peu de mal avec les courbes du site Euromomo qui me laissent perplexe. Le site de l’Insee donne des infos intéressantes sur la mortalité en 2019, 2020 et 2021 ici: https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854
      En bas de la page, on voit que jusqu’en septembre dernier, la mortalité des moins de 50 ans est plus faible en 2020 et 2021 qu’en 2019. Dans cette catégorie de personnes peu fragiles face au virus, les restrictions de liberté ont induit une baisse de la mortalité. Il sera intéressant de voir ce que donnent ces mêmes graphiques à leur mise à jour avec les données d’octobre. Mais je doute que les sous-entendus de h16 soient confirmés.

      • Ces courbes de l’INSEE, ce sont les décès bruts. Ce critère n’est pas suffisant, c’est le taux de mortalité qu’il faut voir (nb de décès/ nb de personnes présentes).

        « les restrictions de liberté ont induit une baisse de la mortalité. » : non, mêmes chiffres qu’en 2019 pour les 25-49 ans, peu ou prou. Et pour les moins de 25 ans, vu la baisse importante de natalité depuis plusieurs années, c’est peut-être tout simplement l’explication (on revient au point précédent : c’est le taux de mortalité qui compte).

        • -4,5% de mortalité de janvier à mai 2021 chez les 25-49 !
          Pour les -25 ans, la baisse de natalité ne peut pas expliquer -10 à 15% de mortalité d’une année sur l’autre !!
          Dans cette catégorie d’âge, la question est comment expliquer le retour à une mortalité équivalente à celle de 2019 depuis juin alors qu’elle était à -12% de janvier à mai ?
          Est-ce le retour à une activité normale (dont la reprise de la pratique du sport ?), la vaccination qui cause des myocardites, ou encore une simple variabilité statistique ? Je pense que personne ne peut répondre avec certitude.

          • La baisse de natalité n’explique rien du tout, vu qu’il s’agit d’un nombre décès relatifs à la population.
            Par contre le fait que 60% des décès des jeunes soit d’origine accidentel (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2386052) explique très probablement l’impact du confinement.

          • Je n’analyse pas ce genre de données trop incomplètes, pour ma part. -25% de mortalité sur un chiffre probablement très faible, ce n’est pas *forcément* significatif.

            En fait, je suis d’accord avec votre dernier §.

            Dans les courbes présentées par h 16, les courbes américaines sont déjà meilleurs que les européennes, puisqu’on a un % en plus des chiffres bruts.

        • Je prend toujours les données bruts. Le site euromomo, European mortality monitoring activity, est un site qui permet de comparer les différents pays en neutralisant les effets saisonniers.
          C’est un site pour comparer les pays avec le Z-Score, mais pas pour calculer la surmortalité dans le temps, puisque, d’apres ce que j’ai lu des méthodes, la moyenne est calculé sur les 5 dernières années, la surmortalité étant un multiple de l’écart type (valeur de dispersion).
          L’euromomo ne prend pas en compte l’effet boomers qui est massif pour les 75 ans. Pour les 15-45 ans on sait qu’il y a eu une sousmortalité en 2020 (accidents circulation inférieurs) et la surmortalité de 2021 est peut être due à un retour à la normale en 2021. Sur le site Euromomo on voit que la surmortalité générale est centré sur le début de l’année (onglet weekly et non cumulated comme indiqué par h16). Pour les 15-44ans bien malin qui peut voir une tendance, surtout quand on prend les chiffres bruts et non plus le Z-score (number vs Z-score), il y a 80 morts en plus sur 1483 dans toute l’Europe. Pooled number of deaths by age group montre aucune tendance en chiffres bruts.
          C’est tout le probleme avec des indices fabriqués on s’eloigne de la réalité et la courbe des 15-45ans reste dans les limites du bruit de fond.
          En 1985 je travaillais au CTS et à mon arrivée il y avait 2 seropositifs, 3 ans plus tard il y en avait 4. On peut dire qu’il y a eu une explosion des cas, un doublement..

          • C’est pour cette raison que j’apprécie le travail de Pierre Chaillot, qui à partir des données brutes entre dans les détails, catégorie d’âge par catégorie d’âge. Je ne connais personne (à part Toubiana, qui d’ailleurs a travaillé avec Chaillot) qui ait fait un travail aussi poussé – sensiblement plus poussé que l’INSEE par exemple.
            Travaux qui ont été rejetés avant même de pouvoir être soumis à relecture par les pairs, nous vivons une époque formidable.

    • Vous opposez à une étude publiée dans une revue scientifique à comité de revue par des pairs à… Nice-Matin! Laissez-moi rire de vous!

      Source: Subramanian, S.V., Kumar, A. Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States. Eur J Epidemiol (2021). https://doi.org/10.1007/s10654-021-00808-7

  • D’un autre côté, il vaut mieux que les journalistes médiocres ne s’y intéressent pas, plutôt qu’ils nous pondent encore une énormité supplémentaire du style ‘Augmentation du nombre de morts en raison du changement climatique »

  • Mais qu’attendre d’autre des pitres lamentables qui prétendent nous gouverner?
    Des chèques ceci, des chèques cela.
    Le grand Charles était lui vraiment grand, au propre comme au figuré.
    Ce sont des minables, du polytocard aux journaleux de mes deux.
    Pas envie de rire, ils me donnent la nausée avec leurs dégueulis permanents.

  • Lu dans la presse locale ( 71)
    « Le molnupiravir a un intérêt s’il est donné très précocement dans la maladie »

    Après avoir refusé le traitement précoce du covid proposé par le Pr. RAOULT, voilà que l’on découvre un produit de traitement précoce élaboré par Merck, et sans doute beaucoup plus coûteux/rentable? que l’HCQ! Et on va nous soutenir qu’il n’y a aucun intérêt financier là-dessous?

    • Et bien, vite, je cours me faire vacciner sinon ils vont m’obliger à avaler leur pillule, et après tout , une crise cardiaque, c’est une belle mort, je ne veux pas risquer de voir des ailes me pousser dans le dos.
      Incroyable, ils continuent sans aucune honte et sans obstacles.

  • Très curieux mais pas tant que ca, dans le sport le dopage est généralisé. Ça ne peut pas être les vaccins….. Des milliards de doses, pas des milliards de crises cardiaques…normal, tout le monde ne fait pas de sport, la prudence voudrait qu’après sa piqûre une petite visite chez un cardiologue ne serait pas superflue… Et un IRM pour être sûr avant de reprendre l’entraînement.

    • Faut arrêter avec le dopage! Dans le passé on avait aucun moyen de détecter dans les urines les produits utilisés. Avec le progrès technique c’est terminé. De nos jours on peut analyser et obtenir la composition chimique exacte de n’importe quel produit. Et les contrôles antidopages sont systématiques dans certaines disciplines, comme l’athlétisme, ainsi que les suspensions rapportées par la presse permettent de le constater.
      Ces morts subites sont dues à des faiblesses cardiaques insoupçonnées à cause de la jeunesse des personnes concernées, puisque on ne peut les détecter!

    • Du coup des milliards de visites chez le cardio, des milliards d’IRM… Vous voulez encombrer les hôpitaux?

  • La fermeture des salles de sport favorise l’obésité et autres problèmes cardiaques chez les non-professionnels. Depuis que le masque cache les jolis visages, on remarque bien plus de jolies bedaines, vous ne trouvez pas ?

    • On ne devient pas obèse en quelques mois. La fermeture des salles de sport n’empêche pas d’aller courir dehors. En revanche, les non vaccinés ne peuvent plus aller jouer au tennis, au golf, au foot, au hand, etc.

      • On peut devenir obèse en quelques mois sous réserve d’être déjà en surpoids. Sachant que près de la majorité de la population européenne est en surpoids … CQFD.

        « Courir dehors » est certainement l’activité physique la moins bénéfique.

  • mais surtout..c’est à la charge du sauveur autoproclamé de prouver qu’il a sauvé qui que ce soit..

    pas d’inquiétude…si quelque données que ce soient voient un mieux c’est grace à lui et et si c’est pire c’est à cause de nous..

  • Ces courbes m’attristent beaucoup… Elles arrivent plus tôt que je ne le pensais et c’est plus marqué que ce à quoi je m’attendais. S’il y a vraiment un loup derrière les vaccins, ça ne fera qu’empirer.

    Je crois bien que nous avons exposé à la mort ou à des complications de santé des gens qui n’auraient rien eu et qu’ils sont plus nombreux que les gens qui ont été réellement sauvés. Je n’ai pas fait les calculs mais ce genre de situation est à la fois explicable mathématiquement et tout à fait contre-intuitive. Avec son hystérie sanitaire, le gouvernement est allé droit dedans.

    • « Je n’ai pas fait les calculs »…
      Pourquoi donc ne les avez-vous pas faits, alors que s’ils confirmaient votre impression, ils donneraient un poids incomparable à votre commentaire ?

      • Certainement parce que les données ne sont pas facilement disponibles…
        Ou bien que si il y avait quelque chose les agences de santé qui suivent ces données auraient déjà rendu publique l’information.

      • Parce que même si c’est dans mes cordes, ce n’est pas mon métier, ce n’est pas ce que l’on attends de moi, je n’ai ni le temps ni la tête à cela et que le ratio poids à un commentaire sur le web / énergie investie est, comme on dit dans le jargon, « pas glop » 🙂

        Je peux par contre expliquer sur un exemple imaginaire ; il faut juste comprendre le phénomène. Que voici:

        Pour un vaccin:
        – efficace à 95%
        – sans effets secondaires 99% du temps
        – face à un virus qui contamine 1 personne sur 1000
        on aura par tranche de 100.000 personnes:
        – 95 personnes contaminées correctement protégées
        – 5 contaminées qui tomberont malades
        – 1000 personnes qui développeront des effets secondaires

        C’est contre-intuitif mais voilà l’explication. Disons que le vaccin est efficace à 95%. Les gens s’arrêtent là car ça semble suffisant: 95% paraît être un bon chiffre. Mais il faut déployer les phrases complètes pour se rendre compte. Voici pourquoi:

        Vaccin efficace à 95%
        =
        sur une personne >contaminéecontaminées< et vaccinées, 95 seront protégées, 5 tomberont malades.

        Pour être sûr de faire passer devant soi 100 personnes contaminées, on fait passer une population lambda "suffisamment" grande, la taille idoine dépendant de la force de la contamination.

        Disons 1 contaminé pour 1000. Donc:

        Etre sûr de faire passer 100 personnes contaminées
        =
        faire passer 100 * 1000 = 100.000 personnes lambda

        On ne sait pas qui est qui donc on vaccine à tour de bras. Intervient la force d'occurrence des effets secondaires. Disons qu'ils arrivent dans 1% des cas (dit autrement, le vaccin est sans problème 99% du temps ; là aussi, ça paraît bien). Donc:

        faire passer et vacciner 100.000 personnes lambda
        =
        des effets secondaires sur 1% * 100.000 = 0,01 * 100.000 = 1000 personnes

        Toute la question est alors de savoir si ça vaut le coup d'exposer 1000 personnes à des problèmes de santé pour en protéger 95. Si les effets secondaires consistent en un petit coup de fatigue passagère et quelques mots de tête, y a pas photo.

        Mais si les effets secondaires sont plutôt le développement de cancers, de maladies auto-immunes, de défaillances d'organes (comme ici le cœur, apparemment) et d'autres saloperies, alors ce n'est pas la bonne décision.

        • Vous croyez réinventer le rapport bénéfices/risques … Rassurez-vous, c’est la première chose que regarde un évaluateur.

          • Mon calcul n’est que l’application concrète et intelligible des probabilités conditionnelles que j’ai vu au lycée. Je ne me crois pas en train de réinventer quoique ce soit, au contraire.

            Si vous voulez voir des gens se piquer d’inventer quelque chose, regardez les apprentis-sorciers politiciens gérer une crise qui n’existe plus.

            En outre, je n’expose pas un rapport bénéfices/risques (i.e. du concret / du possible) mais bien un rapport bénéfices/coûts, soit du concret contre du concret.

            Et je dis que, dans mon exemple hypothétique, le très concret bénéfice, c’est 95 personnes protégées contre le très concret coût de 1000 personnes avec des effets secondaires. Ce n’est pas « il pourrait y avoir jusqu’à 1000 personnes avec des effets secondaires pour protéger 95 personnes », c’est « il y A 1000 personnes avec des effets secondaires ».

            Et si ça veut dire cancer, maladie auto-immune ou crise cardiaque, alors on a tué plus de personnes qu’on en a sauvé et on a tué plus dans la génération des jeunes qu’on a sauvé de vieux.

        • Et en termes de probabilité individuelle de tomber malade ? Avec une efficacité de 95%, votre probabilité individuelle est divisée par 20. Donc effectivement ça devrait être simple, la probabilité d’un effet secondaire est-elle supérieure au vingtième de la probabilité de développer la maladie ?
          Mais tout le problème est dans le flou des expressions « tomber malade » ou « être victime d’un effet secondaire ». Sans parler des variables à effet de seuil comme la saturation hospitalière. Et sans parler de la formulation des effets secondaires dont la rareté ne permet pas de les mesurer en termes d’aggravation réelle ou de simple manifestation d’un risque latent et qui sont toujours présentés comme des risques totalement dus à la vaccination.
          La grande question reste le risque précis dans chacun des deux scénarios. Quand vous voyagez dans un avion, la compagnie d’assurance sait précisément quelle différence de risque il y a entre voyager et rester à la maison. Les Etats ont des motifs inavouables pour ne pas publier l’équivalent pour la vaccination, mais quel est donc le motif qui empêche les individus de tenter d’y répondre ?

          • Oui, en effet, il y a plein de phases et à chaque fois un ratio inconnu qui joue: d’abord combien de chances d’être contaminé puis après combien de chances de tomber malade puis après combien de chances que la maladie prenne une forme grave et enfin combien de chances d’en mourir.

            Notez que, ratio après ratio, la probabilité de mourir devient de plus en plus faible. Plus haut, j’ai comparé le nombre de gens protégés contre le nombre de gens exposés à des effets secondaires, et le vaccin hypothétiquement efficace à 95% et sans effets secondaires 99% du temps était pas fou. Si on fait le rapport nombre de gens sauvés de la mort contre nombre de gens exposés, ça devient insupportable.

            Mais, encore une fois, si les effets secondaires sont bénins et éphémères, ça n’a pas d’importance. On n’est pas dans ce cas-là aujourd’hui, malheureusement.

            Individuellement, vous avez parfaitement raison, en même temps que totalement tort 🙂 Les chiffres sont clairs et votre calcul correct. Mais, quand on décide à son échelle individuelle, on a un luxe que l’Etat ne pourra jamais avoir: on peut prendre des décisions très spécifiques car très adaptées.

            Dans mon cas, je ne suis pas vacciné et peu m’importe les chiffres: vu mon âge, il est très improbable que je tombe gravement malade et vu ma vie, il est assez improbable que je sois contaminé. Je n’ai donc pas besoin du vaccin.

          • @MichelO
            Bonjour,
            – je ne suis pas « vacciné » ;
            – je travaille avec plusieurs dizaines de personnes qui, elles, le sont ;
            – nous portons TOUS le masque à l’intérieur ;
            – nous faisons TOUS attention aux « gestes barrières » règlementaires.
            Pourquoi diable !? Si les « vaccinés » ne risquent rien grâce aux 95% d’efficacité du « vaccin », pourquoi tout ce sinistre cirque ?
            Les « vaccinés » peuvent contracter le Covid et le refiler, tout comme moi. Alors où diable est l’efficacité de ce truc qu’on nous vend comme l’Alpha et l’Omega depuis le début de l’an dernier ?
            D’après Santé Publique France, nous en sommes à 117 763 décès sur 7 170 782 cas confirmés depuis le 31/12/2019 (22 mois, presque 2 ans !). D’ailleurs, ce n’est plus une « pandémie » : Santé Publique France la décrit comme « épidémie » sur son site.
            10,7% de la population française ont été « cas confirmés ». (7 170 782 ‘cas’)
            Le taux de létalité de cette maladie en France est de : 1,64% (vs 2,03% dans le monde).
            Son taux de mortalité est de : 0,17% (vs 0,07% dans le monde).

            « Avec une efficacité de 95%, votre probabilité individuelle est divisée par 20. »
            97% des habitants de cette planète n’ont pas été affectés par cette maladie (244 116 050 cas confirmés dans le monde, toujours S.P.F).
            L’immunité collective est déjà en place et elle est même supérieure à l’efficacité proclamée du « vaccin ».
            De plus, le gouvernement ne communique plus sur l’efficacité, mais sur les effets réducteurs sur les « formes graves ».

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