Bienvenue à Gattaca : le nouveau monde sanitaire

L’enlisement sans fin dans la crise sanitaire rappelle de plus en plus les dystopies comme Bienvenue à Gattaca.

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Bienvenue à Gattaca : le nouveau monde sanitaire

Publié le 27 octobre 2021
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Par Olivier Maurice.

Pourquoi ne pas continuer un chantage quand celui-ci a extrêmement bien fonctionné ? C’est la question que doit se poser le gouvernement devant le peu d’engouement des Français à se faire injecter une troisième dose de vaccin anti-covid : pourquoi ne pas refaire le coup du chantage à la peur, à la maintenant traditionnelle amende à 135 euros et à la privation de chocolat qui ont si bien marché jusqu’à présent ?

Pourquoi ne pas refaire le coup du passe sanitaire ?

Dépité par le manque d’enthousiasme des Français à courir avec joie et entrain se faire piquer une troisième fois, le Premier ministre réfléchirait « à la possibilité de conditionner le passe sanitaire à l’injection d’une dose de rappel », entendant par là que la réflexion se situe sans aucun doute au niveau de l’évaluation des contraintes à la fois techniques et légales de la mise en place d’un système qui devrait alors forcément reposer sur la fameuse « éligibilité » à la troisième dose, éligibilité signifiant en l’occurrence triage entre les populations décrétées fragiles et les autres.

Anticonstitutionnellement

Un casse-tête juridique à l’horizon, ce critère discriminatoire ayant déjà été retoqué précédemment. Mais à défaut d’efficacité dans d’autres domaines, ce gouvernement a prouvé sa fabuleuse capacité à faire avaler n’importe quoi au Parlement, au Conseil d’État, au Conseil constitutionnel et aux autres institutions supposées servir de contrepouvoir, où à défaut, de garde-fou et de conscience.

Donc pourquoi pas ?

Une bonne occasion de faire passer le sacro-saint bien commun avant ces nauséabondes libertés individuelles. Une bonne occasion de faire société, dans un monde rongé par l’individualisme, le consumérisme et le matérialisme !

Allons-y ! En route pour le Nouveau Monde !

Qu’importe si les signaux se font de plus en plus clairs sur la relativité de la capacité des vaccins à endiguer les rebonds épidémiques, que ce soit en Israël, en Angleterre ou plus récemment à Singapour qui, vacciné à 85 %, a vu le flux d’infectés multiplié par dix en un mois, ainsi que malheureusement la même augmentation pour le nombre de décès.

Qu’importe s’il est maintenant clairement établi que la vaccination n’empêche nullement la transmission du virus. Qu’importe s’il est clair que le passe sanitaire permet aussi à des porteurs de se mêler à la population en toute impunité.

Qu’importe s’il faut surtout chercher parmi les populations les plus à risques, en particulier les plus âgés, les réfractaires au vaccin…

Qu’importe tout cela, en Absurdistan, nous ne sommes pas à une absurdité près, Surtout venant d’une équipe gouvernementale qui a largement perdu en crédibilité et de la part de qui une absurdité de plus n’apparaît nullement comme une surprise.

La République des médiocres

Mais s’il n’y avait que le gouvernement…

Avec un peu de recul, toute cette période depuis un an et demi ressemble à une immense fête débridée à laquelle se livreraient tout ce que ce pays compte d’esprits misérables et retors : pseudo-experts des réseaux sociaux, auditeurs anonymes auxquels on donne la parole, pseudo-spécialistes, adeptes du zèle réglementaire…

Toute cette dérive vers l’absurde semble coïncider avec une espèce de conjonction de planètes qui a fait se rencontrer les agendas les plus divergents dans une soupe boueuse de bas instincts et de mauvaise foi totale.

La peur, la jalousie, l’égoïsme, la mégalomanie, l’autoritarisme, la dénonciation, le manque de respect, la haine ont rempli nos quotidiens. Toutes les digues morales semblent bien avoir lâché en même temps.

Le tout bien arrosé de sophismes visqueux reconvertis en leçons de morale.

L’hypocondriaque est devenu médecin-chef.

L’aumône, la taxe et la dette forment désormais la Sainte Trinité économique qu’il convient de révérer et de louer à chacune de ses apparitions.

Les punitions avilissantes, les sévices fiscaux et les sermons infantilisants se succèdent et s’empilent les uns après les autres pour former un gigantesque mille-feuilles d’états d’urgence permanents et de mesures d’exception normales et ordinaires.

Toute la raison, la morale et l’esprit critique, toutes ces Lumières dont ce pays se targuait d’être le berceau ont fait place à la médiocrité des petits calculs et des petits arrangements.

Il ne reste plus aucune place au doute, seules demeurent les certitudes et leur lot de haine et de violence.

La liberté qu’il faut craindre

Nul besoin de grand remplacement pour détruire le pays. Celui-ci compte suffisamment de volontés obnubilées par la perspective de l’effacement de la liberté individuelle et surtout de son corollaire, la responsabilité, pour s’autodétruire tout seul dans la joie et l’allégresse.

Bienvenue dans un monde d’irresponsabilité, où l’État bienveillant et tout-puissant permettra aux heureux élus de jouir dans l’abondance saine et écoresponsable, et dans la plus totale insouciance.

La liberté selon Saint Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon : jouir du progrès bienveillant et infini.

La liberté selon Saint Jean-Jacques Rousseau : jouir sans entrave, sans avoir à craindre le regard des autres.

La liberté selon Saint Donatien Alphonse François de Sade : assumer pleinement que la nature humaine peut être irrémédiablement mauvaise et corrompue lorsqu’on la laisse jouir sans entrave…

La liberté selon Saint Joseph de Maistre : la liberté ? Un péché qu’il faut expier, parce que la nature humaine est irrémédiablement mauvaise et corrompue.

Ou encore, la liberté selon Emmanuel Macron : une liberté qui impliquerait des devoirs, parce que sans devoirs, la liberté n’est que libre cours à l’individualisme, à la nature humaine et à ses débordements.

La route vers la servitude

Non, la liberté n’implique pas des devoirs, la liberté implique des responsabilités.

La liberté n’est nullement conditionnée au jugement et à la contrainte morale dictée par une grande autorité régulatrice qui en fixerait les règles, en contrepartie de quoi chacun pourrait vivre dans une bulle où tout comportement moral ou immoral, vice ou vertu, paix ou violence, serait permis et protégé à condition qu’il ne dépasse pas les bornes et qu’il s’acquitte de ses devoirs envers la communauté… ou qu’il ne se fasse pas prendre.

Dans le temps, les devoirs envers l’État, envers la société, envers la communauté… ça s’appelaient la taille et la corvée.

Non, l’argument altruiste de devoir être vaccinés pour protéger les autres n’a aucun sens moral.

Surtout si la principale justification est celle d’obtenir ainsi le privilège de pouvoir jouir d’un bon repas entre amis à la terrasse d’un restaurant en toute sérénité.

Surtout si le principal argument est de retrouver une vie sociale qui a été justement restreinte par la peur des autres. Une vie sociale basée sur la peur des autres…

Avoir peur des autres n’est pas un argument moral. C’est compréhensible, c’est audible, mais cela reste un critère personnel pour lequel il est fondamentalement immoral d’en imputer la responsabilité aux autres plutôt qu’à soi-même.

Si vous avez peur des autres, cela ne relève pas de leur responsabilité mais bien de la vôtre.

Surtout, si vous avez peur des autres, ce n’est clairement pas l’État qui vous protégera, et ce pour une raison toute simple : parce que l’État, la société, la communauté : c’est les autres !

Bienvenue à Gattaca

Étape après étape, marche après marche, le pays s’enfonce de plus en plus loin dans la dystopie d’un monde schizophrénique : d’un côté, la promesse d’une issue libératrice et d’un Eden de sécurité et d’abondance, de l’autre côté, la réalité des petits arrangements avec les principes moraux et les destructions que ces écarts engendrent tout autour d’eux.

Il y a les personnels de santé mis au placard ou à la rue. Il y a les hausses de suicides chez les adolescents, l’augmentation des violences conjugales, des violences quotidiennes. Il y a l’augmentation des taxes. Il y a la haine entre pros et anti. Il y a l’inflation. Il y a les mesures inflationnistes pour faire oublier l’inflation…

Il y a cette escalade sans fin de mesures liberticides qui échouent toutes les unes après les autres, appelant alors d’autres mesures encore plus liberticides…

Bienvenue en 2022 : le soleil nous éclaire de ses beaux rayons verts et le maitre vous protège de son haut château. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Post-scriptum

Pour en revenir au passe sanitaire, à la troisième dose et au vaccin, il ne faut pas perdre de vue que des personnes ont travaillé d’arrachepied, nuit et jour pour délivrer les vaccins, vaccins qui sont d’incroyables outils qu’il conviendra à chacun de considérer selon ses propres critères.

Tous ces chercheurs, ces scientifiques, ces médecins, ces microbiologistes et tous les autres qui ont permis de fournir à la Terre entière une solution en un temps record et à un prix largement abordable… toutes ces personnes, ces hommes et ces femmes… ne sont nullement responsables de la médiocrité et de la malhonnêteté chronique affichées par ceux qui se drapent de vertu en faisant l’apologie d’un produit auquel ils ne comprennent absolument rien, dans le seul but de pousser leur petit agenda personnel et d’exhiber ce qu’ils considèrent être leur supériorité morale.

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  • Excellent article, merci !

  • D’accord avec cet article… à l’exception du Post-scriptum. Ceux qui fabriquent les vaccins ont TOUT à voir avec ceux qui ont pris les décisions qui en rendent l’injection de fait quasi obligatoire. Pourquoi les politiques ont-ils systématiquement fait barrage à tous les traitements précoces et bon marché ? Pourquoi ceux qui défendaient ces options thérapeutiques, qui ont parfaitement marché là où elles ont été mises en œuvre, ont-ils été impitoyablement écartés ?
    « Follow the money »… Si « l’affaire Covid » est l’histoire d’une prise de contrôle à caractère totalitaire des politiques sur l’ensemble de la société, elle est aussi l’histoire de l’avènement d’un très juteux business. Et en France plus que partout ailleurs, le capitalisme de connivence est une réalité incontournable.

    • « Follow the money » est intéressant mais fait oublier le plus important: « follow the power ».

    • cette crise aura au moins montré l’étendue de la corruption des politiques par les big pharma (jusqu’au Vatican).

    • Article presse locale ce matin:
      « Le molnupiravir a un intérêt s’il est donné très précocement dans la maladie »
      Pour le business, c’est mieux que l’HCQ d’un certain professeur marseillais!
      Attention: traitement à utiliser précocement ( et non quand le patient est déjà en réa!
      Tiens! ça me rappelle quelque chose?

    • pas d’accord défendre la liberté de prescrire EXIGE au préalable de modifier la position de l’ état par rapport à l’activité médicale.

      l’état peut TOUJOURS vous dire que son avis a été suggeré par des autorité médicale…

      étre médecin est accepté l’existence d’une autorité médicale , c’ets elle qui au final vous tamponne votre bon pour revendiquer le titre de médecin.

      vous devez exiger d’abord la fin de la notion d’exercice illégale de la médecine…

      ensuite on causera de big pharma..

      • et suivra le démantèlements de la sécu..
        et suivront des morts causés par des choix malheureux de gens..

        être pro sécu est CREER big pharma.. soit la connivence état industrie.
        être pro exercice illégal de la médecine a aussi des conséquences.

        • il suffit de regarder la loi supposé augmenter le revenu des agriculteurs en limitant les bénéf des supermarchés..

          qui aboutit au contraire.. follow the money impliquerait que cette loi aurait été inspirée par les supermarchés..

          ce n’est pas ce que j’ai constaté..
          non follow the money ne me convainc pas..

          c’est l’avidité de pouvoir du politique..

  • Trop d’arguments tuent l’argumentaire.
    On ne peut pas dans un même article, sauf à le faire paraître lui-même schizophrène, évoquer en même temps l’anticonstitutionnalité de l’incitation à la vaccination pour une certaine catégorie de population, et l’adaptation de la nécessité de cette vaccination aux différents contextes individuels.

  • « Non, la liberté n’implique pas des devoirs, la liberté implique des responsabilités. »
    Merci pour cet excellent article.
    Je ne peux m’empêcher de comparer la période actuelle avec l’apparition du sida.
    Cette maladie, dont on ne connaissait rien, était effrayante et mortelle à 100%.
    Pourtant, aucune liberté n’a été sacrifiée.
    Quelle dégringolade depuis lors !

    • Le SIDA est une maladie transmissible dans des conditions particulières, et non pas dans des activités banales pour le covid.

      • ces « conditions particulières » ont fait qu’il ne fallait surtout pas stigmatiser les malades et donc protéger le secret médical…

      • « Des conditions particulières »: autant dire des homos, des drogués, des prostituées, des infidèles etc. En gros des gens qui l’ont « bien mérité » et qui ne votent pas trop… Encore maintenant le SIDA est une stigmate sociale, il n’y a pas de solidarité envers ces gens.

        • Ce n’est pas ce que gillib a dit. Il dit que le sida ne s’attrape pas « par hasard », en discutant avec quelqu’un dans un café par exemple ou au bureau.
          Et vous pouvez vous en prémunir, le fameux « sortez couvert ».

      • Je sais bien que le mode de transmission du Covid n’a rien à voir avec celui du sida.
        Pour le sida, on a sensibilisé les personnes à risques, sans amputer les libertés de tous les Français.
        C’est exactement ce qu’on devrait faire avec le Covid. Je ne vois pas en quoi la prolongation du passe sanitaire va protéger les personnes non vaccinées !
        L’objectif, plus ou moins avoué, du passe sanitaire était que les Français se vaccinent. C’est fait, alors pourquoi maintenir ce dispositif ?
        Une fois de plus, Macron nous a menti !

  • «Bienvenue en 2022 : le soleil nous éclaire de ses beaux rayons verts et le maitre vous protège de son haut château. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.»

    Le maître fait ceci, le maître fait cela et gna gna gna.. Posez-vous la question pourquoi le maître agit ainsi et surtout pourquoi il peut le faire ! Sinon on s’enferme dans une sorte de rengaine qui pousse à l’indifférence.

  • Aucune preuve scientifique n’a été apportée à la protection du vaccin contre les formes graves. Les études des fabricants sont pour le moins discutables.
    Le virus évolue naturellement, avec ou sans vaccin, et devient inoffensif comme tous les autres.

    Marre de la propagande gouvernementale répétée avec suffisamment d’insistance pour convaincre les gens crédules et dociles.

    • Toutes les études scientifiques que j’ai lu montre une efficacité des vaccins contre les formes graves du covid. Dans le temps cette protection reste intacte, par contre la protection contre les formes mineures diminue. Une 3° dose est inutile.

      • Auriez-vous quelques références SVP ?
        Les rapports de HPE semblent en effet confirmer ce que vous dites (part des non vacc dans les décès restant stable entre début juillet et mi-septembre), mais j’ai aussi le net souvenir d’une journaliste de LCI affirmant que des études israélienne et britannique ont montré que l’efficacité des vaccins baisse fortement (de 90% à 30%) entre la semaine qui suit la vacc et 6 mois plus tard. Certes, je me méfie des journalistes affirmatifs dans cette affaire de Covid … mais si vous aviez une ou deux références, ça m’intéresse, merci.

  • Moi ça me rappelle « Equilibrium ».
    Une société entière qui prend une pilule empêchant de ressentir des émotions, sous prétexte qu’au moins sans émotions il n’y a pas de violence.
    Et les rares qui refusent la pilule et veulent juste ressentir et vivre normalement, on les traque sans pitié parce qu’ils représentent un danger pour le système.

  • Bonjour, il faudrait que quelqu’un d’intelligent et surtout compétent en épidémiologie, m’explique pourquoi cet Etat omnipotent va imposer une 3ème dose pour les personnes de 65 ans et +…donc, à – de 65 ans, tout va bien ?
    Quelle bande de guignols quand même, à rapprocher des propos tenus sur la non obligation de port du masque dans les meetings politiques par exemple.
    Il est vrai que la contradiction ne les gêne pas du tout, ces femmes et hommes de la caste royale ! cela me fait penser aux bouffons.

  • Le « bien commun » existe, mais comment pourrait-il être défini ailleurs qu’au niveau constitutionnel.

    Et surement pas par les activistes, les médias, les fonctionnaires, l’exécutif ou même le législatif.

    On a un réel problème démocratique dans nos « démocraties » au niveau de la santé, la science, la justice et l’éducation.

    • Le bien commun n’existe pas. C’est une fiction. C’est le biais de la DDHC qui constamment parle de liberté sauf.. Les individus sont souverains comme les états. A eux de vivre en bon entente avec leurs voisins. Pas besoin d’introduire la notion d’intérêt général. Comme dit Laplace; c’est une hypothese dont j’ai pu me passer.

      • Si vous préferez : « Si le bien commun existait … »

        Mais peut-on discuter de politique et de répulique « Res publica » sans croire à un minimum de « bien commun » ?

        Est-ce qu’un pur anarchiste aurait besoin d’étaler ou discuter ses points de vue ? Pour ma part, je trouve qu’on discute trop d’élections présidentielles sur CP : parce que c’est au niveau constitutionnel qu’il y a un problème.

  • Merci pour votre brillant réquisitoire. C’est exactement ce que je pense et je n’aurais pas pu l’écrire aussi bien que vous.

  • Les commentaires sont fermés.

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