Covid : la technocratie en folie

OPINION : la gestion du covid suit une approche technocratique qui manque singulièrement de logique et est très coûteuse.

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Covid : la technocratie en folie

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 octobre 2021
- A +

Par Denis Dupuy.

Quand en février 2020 je proposais à mes patients un test PCR premier jet, ils ouvraient largement les mires… Une Pécé quoi, docteur ? Aujourd’hui, ils maitrisent et font, à l’occasion, quelques remarques plutôt futées : à mon tour d’écarquiller et d’apprendre.

Soyons clairs : avant cette épidémie covid, l’expérience, à mon sens, n’avait jamais été menée. Même à l’époque sinistre du SIDA, qui nous terrorisait alors qu’on voyait partir, désemparés, de jeunes patients faméliques, seule la population à risque était testée. Dire qu’en si peu de temps, hépatite C, Sida et bientôt paludisme, sont passés dans le club des infections mineures…

Covid : une expérience jamais vue

Cette fois, aucun Français n’a échappé au dépistage et certains ont sombré dans la gourmandise. Il faut avouer : c’était open bar… Le mal justifiait-il de dilapider des milliards, de submerger les laboratoires de biologie et de terroriser les citoyens ?

Rappelons que la covid a tué principalement de vieux messieurs octogénaires au bout du bout. Une épidémie humaine dure en général deux ans (on observe cela de la grippe russe de 1895 à la grippe russe de 1977 en passant par l’espagnole et l’asiatique). Chaque variant aux dénominations exotiques n’est jamais qu’une forme dégradée d’un virus qui tente d’échapper aux voraces anticorps humains, lesquels remporteront la partie.

L’expérimentation menée actuellement, tester massivement, est enthousiasmante et nous apportera des publications, mais la science évolue à petits pas, un coup en avant, un coup en arrière. La vérité d’aujourd’hui peut être remise en question dans la semaine et la demi-vie des connaissances médicales est de 5 ans. Un chercheur peut se tromper, ce qui ne disqualifie aucunement ses travaux. La définition d’un énoncé scientifique est précisément d’être falsifiable, ou réfutable, selon Popper. Le consensus n’a pas sa place en sciences : suivez mon regard… Exiger du chercheur une exactitude de chaque instant est une illusion. C’est pourtant ce qu’ont imposé dirigeants et médias.

Les données issues des PCR, elles, ont été introduites dans les logiciels de simulation de répartition des épidémies par compartiments, issus d’ancêtres qui prévoyaient des millions de morts de l’encéphalite bovine dans les années 1990. Ils ont systématiquement failli. Comme les logiciels du GIEC, supposés prédire le climat en 2050… Cette énormité, maitriser le climat futur, qui devrait faire se bidonner les générations futures, convainc pourtant nos décideurs qui fondent leurs politiques sur des fadaises. Ces prometteurs systèmes sont entravés par des erreurs systémiques. Les résultats, relevant pour l’instant du hasard, doivent être considérés avec prudence.

Dans cet article, un ingénieur éminent spécialiste de la question nous explique pourquoi. Les logiciels de simulation véritablement efficaces sont employés avec succès dans quelques domaines limités et précis, ainsi l’étude de la résistance mécanique de structures. Climat et immunologie ne remplissent aucunement les conditions nécessaires.

L’omniprésence des technocrates

Deuxième puissante source de catastrophes dans cette crise, la technocratie et son univers de gestionnaires. Les fonctionnaires qui y sévissent sont persuadés de pouvoir maitriser n’importe quelle situation : n’ont-ils pas passé les épreuves de dossier de l’ENA avec succès ? Ils se sont faits médecins avec le succès que l’on a pu observer. Ils ont exigé des réponses immédiates à des questions précisément sans réponse connue. Face à eux, hélas, entre vanité et ivresse de toute-puissance, des confrères se sont un peu laissés aller.

Ils papillonnent encore de plateau en plateau, affirmant que les vagues n’en finiront jamais, que les vaccinations devront se succéder et qu’il faudra se résoudre à les écouter. Pourtant, ils se prennent régulièrement les pieds dans le tapis, écornant l’image de la médecine en répandant leurs âneries sans avancer la moindre preuve. Pour des raisons éthiques, je fais précisément l’inverse. Je rassure, mais si j’envisage un danger et l’annonce de catastrophes, je m’appuie sur des preuves. Le conseil de l’ordre se montre impitoyable avec les confrères hétérodoxes. Si je ne partage pas toujours leurs avis, ils ne font qu’exercer leur liberté de penser et de dire. Pourtant, ce sont les Cassandre qui passent entre les mailles.

Forts de ces réponses hasardeuses dans des domaines qui leur sont inconnus, nos technocrates pondent leurs fameuses solutions, commerces indispensables, horaires de sortie et autres délires qui devraient enrichir la littérature comique pour de longues années. Les victimes, économiques entre autres, trouvent cela moins plaisant. J’ai hâte de disposer des chiffres définitifs : la comparaison avec les nations d’inconscients ignorant passe, masques et contraintes ne sera guère flatteuse pour la fonction publique française.

Un gâchis d’argent

Elles compteront autant de victimes du covid, mais n’auront pas été ruinées, surendettées et poussées à la révolte. Six milliards d’euros de PCR : imaginez le nombre d’IRM dans un pays où l’attente pour cet examen irremplaçable est de deux mois, cancer ou pas. Quant aux TEP et aux innovations… Un phénoménal gâchis… La douloureuse va nous faire durablement souffrir. Impôts et contre-impôts, voilà le programme dans ce pays qui ne connait rien d’autre et creuse sa tombe un peu plus à chaque nouvelle taxe. Et cerise sur le gâteau, le pouvoir n’oublie pas que l’impôt, supposé financer des projets collectifs, est une arme punitive.

C’est l’occasion de petites leçons de vertu, précieuses en période préélectorale. La politique évolue selon des principes assez simples : diviser la population en deux camps, celui des amis et celui des autres et dégommer les autres. Les non-vaccinés sont les proscrits de l’époque : ils devront casquer pour les PCR qui leur seront exigés. Vacciné depuis février contre la covid et le complot, je me sais potentiellement infectant puisque le vaccin n’est pas stérilisant. Médicalement, le passe n’a aucun sens. Le fils d’un professeur de médecine du CHU voisin pourrait en attester. Il s’est marié récemment en présence de confrères, famille et amis vaccinés comme il se doit.

Une absence de logique dans la gestion du covid

Quelques jours plus tard, toute l’assemblée des fêtards traquait bonnes et mauvaises odeurs, évanouies. Cluster… Entretemps, bien sûr, les médecins ont vaqué à leurs obligations professionnelles. Le passe ne s’appuie aucunement sur des données scientifiques mais sur des critères politiques. Je suppose que le pouvoir y gagne quelques voix, mais je pense qu’il s’en aliène bien d’autres. Et que penser de la dernière lubie en date, passe payant pour certains, dans une nation qui refuse d’imposer un examen médical à des vieillards, à l’occasion semi-déments, à même de prendre le volant de leurs voitures ou qui s’interdit tout questionnaire « discriminant » avant un don de sang potentiellement contaminant ?

Toutes ces merveilleuses mesures ont conduit à ces éléments que je rappelle souvent : 150 interventions en moyenne annulées pour un covid en service de réanimation, 200 000 coloscopies en moins en 2020, des conisations en chute libre, 3 à 5 % de morbi mortalité supplémentaire par spécialité, une profession médicale à genoux et surtout, drame étonnamment peu abordé par les médias, la démission de tant d’infirmières que des programmes sont annulés chaque semaine en France. Une surveillante me confiait récemment être pessimiste, dans un pays où la durée d’exercice des infirmières est passée de 7 à 5 ans. Même les plus jeunes songent à changer de métier. Pour le moment, beaucoup sont en pause, épuisées et indécises et quand on les contacte, en manque de personnel, elles disent qu’elles verront, qu’elles attendent, qu’il faut voir… Que se passera-t-il ?

On va tourner la page, bien sûr, et bientôt. Les mesures débiles disparaitront. Le président n’est pas connu pour son courage. Il s’adapte. Si tous les pays aux alentours relâchent la pression, il en fera de même. Comme son administration, il n’a pas de conviction réelle, de vision, juste quelques repères de gauche gnangnans. Vous savez « on ne doit pas discriminer », en général, mais en même temps, on doit discriminer les non-vaccinés.

C’est ce qui sépare, en philo, l’éthique de la morale. Clemenceau avait son humour, Paul Reynaud sa vivacité d’esprit, Pompidou sa culture. Pour Macron, on espérait un chef : on a eu un technocrate, froid comme un tableur. Voilà ce qui fait défaut, finalement, une direction vers laquelle tourner nos âmes. Si l’idéal ici-bas est de remplir des cases et de se soumettre à des simulations, il va être terne, le futur.
Comment ? J’entends que le passe serait prolongé jusqu’à l’été 2022 ? Essayez, les gars : j’ai sous la pogne deux années de frustration à solder…

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  • Excellent article merci !

  • parce qu’il y a eu le choix et la volonté je crois authentique de briser l’épidémie sinon d’agir sur sa dynamique … donc pas seulement s’occuper du malade et le soigner.. donc tester les asymptomatiques au départ faisait un peu de sens … on savait pas trop, enfants contaminants ou non, asymptomatiques, virus tenace ou pas..

    et ensuite l’arrogance et garder la face, se légitimer comme « gestionnaire » par une « infaillibilité ».

    à chaque mesure, autrement dit à chaque dépense, le but était fumeux… d’où des revirements à 180°..

    je suis un gars primaire, macron aurait dû annoncer qu’il ne se représenterait pas.. sinon la suspicion qu’il utilise la crise pour des visées électoralistes est légitime. d’autant que faire un bilan de l’action du gouvernement n’est pas simple du tout!!!!!

    • tromper est mal , se tromper est humain.. mais distinguer si l’erreur est volontaire ou non tient du procès d’intention.
      seralini est il honnête? au point de vue scientifique je m’en tape, il tout faux.. plus exactement son travail est de nulle valeur… sa crédibilité scientifique diminuée va le pousser à se contenter de faire de la science citoyenne synonyme de MAUVAISE science..

      macron est il honnête? mon opinion se reflètera dans mon vote..
      et en gros je m’en fous, mais j’ai constaté que macron est un ambigu…qui n’est pas dérangé par l’idée d’être juge et partie…la simple possibilité qu’il ait agi malhonnêtement suffit donc à l’ecarter à priori…

  • Je rappelle ici que la pénurie de masques est de la responsabilité directe de Salomon et Véran. Je rappelle aussi que ce sont des socialistes tout comme Martin Hirsch, directeur de l’APHP, est responsable d’une forte anomalie sur les décès en région parisienne.
    La Justice passera-t-elle?

    • responsable n’est pas coupable.. et j’ai menti dans l’interet collectif.

      normalement… vous devriez avoir un type qui pose la question , mais n’avez vous pas voulu de toute vos force DEVENIR responsable…en mettant en avant des compétences supérieures???

      quelle est la raison pour laquelle vous vous êtes cous même investi de cette « responsabilité »?????????????????????????????????????????????????????????

    • La justice n’a pas de raison de s’occuper des erreurs de jugement des ministres et autres. Tout le monde a le droit de se tromper… Pour les masques, inutiles pour se protéger mais indispensables pour faire prendre conscience du danger.

      • mais si vous voulez juger une personne vous devez à tout le moins être capable de citer la loi qu’il a violé:!! et que la loi soit juste ; idiote ou non n’est pas le sujet…
        donc quelle loi a violé macron????

        alors…

        donc quoi, vous l’accusez d’avoir tué des français…

        TOUTES les mesures politique prises dans l’interet commun font ça…

        parfois elles en sauvent plus qu’elles en tuent..

        vous acceptez qu’un politique s’accopue d’un problème qui ne le concerne pas…

        c’est foutu..

        le vrai débat serait mais pourquoi sommes nous dans une situation exceptionnelle , la légèreté avec laquelle les libertés sont suspendues est inacceptable.

      • quelle loi bafouée?

  • En tout cas ils ont bien mené leur barque, pas de gilets jaunes en vu, calme plat, les français sont anesthésiés, même le’prix de l’essence ne les émeut pas.

    • L’ébullition est un processus progressif. Ce pouvoir pervers, incompétent et malhabile a des effets calorifiques insoupçonnés…

    • La stratégie du choc. Le pouvoir peut désormais faire passer tout ce qu’il veut. Non seulement la population est majoritairement anesthésiée, mais elle est pris dans l’engrenage de sa propre soumission. À ce stade, protester reviendrait à reconnaître qu’elle s’est faite berner, qu’elle a été lâche et stupide. Or la nature humaine est ainsi faite que la plupart des gens sont prêts à faire n’importe quoi pour éviter d’avoir à assumer la responsabilité de leur bêtise.

    • se refarcir des gilets jaunes merci bien…

      c’est à dire juste fédérer les je suis pas contents.. ou il faut faire payer les autres merci bien!!!!

      ah oui vous parlez sans doute des vrais gilets jaunes à distinguer des faux gilets jaunes..

  • Merci pour cet excellent article.

  • Non seulement le praticien n’est plus libre de prescrire, il n’est même plus libre d’exprimer des doutes sur les « recommandations » de la hiérarchie pourtant si souvent contredites par les faits.
    N’est-il pas temps de dissoudre ce Conseil de l’Ordre qui depuis 75 ans tolère et condamne à tort et à travers ?

    • eux l’ordre? pour différentes raisons , vous aurez plusieurs ordres à la place..
      parce que prescrire quelque chose de nouveau est un acte risqué. et se tenir au courant demande trop de temps..
      donc le médecin va naturellement déléguer la « validation » d’un traitement à des gens qui ont le temps pour ça;.. trop grande es t la responsabilité..

      mais la question de la notion l’exercice illégal de la médecine….

      La médecine basée sur la preuve sur des populations dite scientifique est collectivement efficace.. mais la question est a t on le droit de l’imposer comme seule acceptable?
      il ya une amplification « scientiste » par la collectivisation des frais de santé qui fait chercher un truc efficace collectivement..ce qu’est la médecine dite scientifique.
      normalement une décharge signer par un individu responsable devrait suffire pour lui laisser faire traiter son cancer à ses frais à l’urine d’orang outang…

    • Ah mais la secte des adorateurs du Maréchal Pétain a encore de beaux jours devant elle

      • il faut argumenter, comme dirai t l »autre hirler a fait des autoroutes et la volkswagen…

        que ce soit Pétain qui l’a fait…. c’est intéressant de le rappeler mais ça ne dit rien sur le fond..
        si vous avez une sécu une collectivisation vous avez NEVCESSAIREMENT une médecine où l’individu ne peut pas choisir la façon dont il se soigne. car ce n’est plus lui qui paye directement.
        on a eu « de la chance en terme d’efficacité collective » que l’etat soit pro science…

  • Bravo pour cet article… qui succède à des dizaines, des centaines d’autres publiés un peu partout depuis des mois. Sans que rien ne change.
    On a dépassé depuis longtemps le cap de l’incompétence, de la lourdeur technocratique. Ceux qui ont mené et maintenu cette « politique de gestion de la crise » sont des criminels. Il n’y à aucun autre mot.

    • Nous avons en effet des dirigeants adorateurs de la Chine. La France et l’Italie avec leur passe sanitaire qui viendra reproduire le crédit social chinois, le Canada avec Justin Trudeau qui se montre un admirateur de la Chine, l’Australie dont le chef de l’armée semble déterminer à vacciner chaque personne du pays, quitte à employer la force

      Il paraît que Rocard disait qu’il fallait toujours privilégier la connerie humaine au complot. Vu l’avalanche de conneries qui pullule depuis 18 mois, nous n’avons plus le choix. Soit nous revoyons notre estime de l’intelligence humaine, soit nous ne le faisons pas

  • Merci pour votre excellent article. Remarquable !

  • « Exiger du chercheur une exactitude de chaque instant est une illusion. C’est pourtant ce qu’ont imposé dirigeants et médias. » Et oui ! Car les scientifiques se doivent de présenter l’incertitude du résultat avec le résultat en lui-même. On apprend cela au lycée, et on repasse une couche et un vernis en classe préparatoire (scientifique du moins). Combien ai-je vu, dans mes premières copies et celles de mes camarades, de points négatifs pour absence d’incertitude ou d’intervalle de confiance? Des centaines. Mais ça a fini par rentrer… Puis force est de constater que ça a aussi fini par sortir de l’autre oreille, pour certains. Ou bien cela n’est justement pas arrivé jusqu’aux oreilles de nos pondeurs d’articles subventionnés…

    • Mais le doute n’est pas vendeur. Pour un scientifique pour devenir populaire (déjà c’est une envie anormale), il faut mieux assener des certitudes, encore plus quand on veut cacher ses doutes.
      Car l’autorité du scientifique rassure, car on se débarrasse de sa responsabilité. A la question « dites moi ce que je dois faire », la réponse « non » n’est en général pas appréciée.

  • La comparaison avec l’Asie est sans équivoque.

    Article qui remet les pendules à l’heure.

  • « Pour Macron, on espérait un chef : on a eu un technocrate, froid comme un tableur. »

    Son Excelence : le Président Macron

    • Macron, en tant que président de la génération Excel, il est logique qu’il voit la France et les Français mis dans des cellules.

  • Les commentaires sont fermés.

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