Le mouvement woke : derrière l’indigence de la pensée, le totalitarisme

Les projets woke conduisent à une coercition étatique sans précédent que le seul mot qui convienne pour qualifier cette promesse d’avenir est : totalitarisme.

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Le mouvement woke : derrière l’indigence de la pensée, le totalitarisme

Publié le 27 septembre 2021
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Par Patrick Aulnas.

La radicalité politique a le vent en poupe. Les extrémistes d’aujourd’hui ne veulent plus de ce qualificatif dépréciatif. Le mot radical permet de laisser entendre aux insatisfaits que le changement sera profond. La politique ne pouvant pas grand-chose à elle seule, cette radicalité n’est qu’une illusion pour esprit manipulable. Mais la manipulation a pris une ampleur inédite avec internet.

Comme Janus, la radicalité a deux visages. Celui de l’extrême gauche regarde vers un avenir imaginaire et totalitaire (le wokisme), celui de l’extrême droite vers un passé mythifié (le souverainisme). Nous nous en tiendrons à la gauche radicale.

Le mouvement woke

À l’extrême gauche se situent l’intersectionnalité, le radicalisme, le décolonialisme, l’écologisme radical et le féminisme lui-même radical. Le terme anglo-saxon woke (du verbe to wake, se réveiller) est de plus en plus utilisé pour appréhender globalement cette nouvelle extrême gauche.

Comme toute extrême gauche qui se respecte, celle-ci explore notre réalité sociale en y cherchant les injustices. Selon la doxa en vigueur, elles sont cautionnées par les pouvoirs en place, qu’il s’agit donc de combattre. Les luttes politiques, voire révolutionnaires, sont un mantra de l’extrême gauche qui permet à ses recrues de donner un sens à leur vie.

Des mouvements politiques comme La France insoumise, Ensemble, Indigènes de la République, Europe Écologie Les Verts se rattachent en tout ou partie à cet amalgame contestataire. Les porte-paroles du la mouvance woke sont très peu connus du grand public. Citons Danièle Obono (LFI) ou Sandrine Rousseau (EELV) parmi les plus médiatiques.

Cette gauche radicale se place à l’échelle planétaire puisque la mondialisation l’impose. Ses réflexions plutôt fragiles proviennent d’universitaires occidentaux qui considèrent l’Occident dominateur comme l’ennemi à combattre. La domination est jugée complète et d’autant plus insupportable : scientifique, technique, économique, militaire. À l’intérieur des sociétés occidentales, l’analyse woke oppose dominés et dominants.

Il existe plusieurs types de dominations.

Les « racisés », immigrés venant en général des anciennes colonies occidentales, sont dominés par les Blancs. Nous sommes donc racistes sans le savoir. Ce racisme provient de relents encore actifs du colonialisme, qui plaçait les colonisés en situation inférieure.

Les femmes sont dominées par les hommes car le patriarcat subsiste malgré l’égalité juridique hommes-femmes. Le « mâle blanc » en situation de pouvoir (cadre, dirigeant) est le dominateur type. Les femmes voilées provenant de l’immigration doivent impérativement être défendues car elles appartiennent à maints égards à la catégorie des dominées.

Le djihad islamique est une révolte des dominés contre les abominables dominateurs occidentaux. On a souvent utilisé le terme islamogauchisme.

Il faut ajouter à ce fatras un écologisme radical promettant le jardin d’Eden par la décroissance économique et la contrainte juridique.

Une pensée woke indigente

Ces quelques éléments de la nouvelle approche de la gauche radicale permettent d’appréhender ses simplismes. L’opposition dominants-dominés a remplacé l’ancienne opposition bourgeoisie-prolétariat de l’idéologie marxiste. Mais alors que Marx fondait ses réflexions sur une analyse économique approfondie de la société du XIXe siècle (Le Capital, critique de l’économie politique), le wokisme n’est qu’un agrégat d’observations sociologiques éparses exploitées par des activistes politiques.

Il n’y a pas d’idéologie woke car les idéologies sont mortes. Marx et Engels avaient une vision globale de l’histoire de l’humanité, très naïve vue du XXIe siècle, mais puissante vue du XIXe. Rien de tel aujourd’hui. Les petits universitaires qui ont élaboré les nouveaux thèmes de l’extrême-gauche resteront de petits universitaires sans envergure intellectuelle.

Il est totalement exclu que le wokisme débouche historiquement sur des réalités géopolitiques comme l’URSS, la Chine communiste, la guerre du Vietnam, pour ne citer que quelques exemples. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette pensée indigente a toutes les chances de rester marginale.

Une action promise à l’échec

En vérité, la gauche radicale actuelle reprend les recettes politiques en vigueur depuis le XIXe siècle. La principale est fondée sur l’envie, la convoitise. Dès que la croissance économique est devenue significative au début du XIXe siècle, le socialisme est né. Frédéric Bastiat l’indique souvent dans ses écrits. Le socialisme consiste à utiliser le pouvoir politique pour effectuer la redistribution des richesses.

Dans les démocraties, l’accession au pouvoir des socialistes repose sur une communication politique simple : « si vous m’élisez, j’utiliserai la violence légale pour prendre aux possédants et vous redistribuer cette manne ». Cette approche du politique a remarquablement fonctionné puisque les prélèvements obligatoires oscillent désormais entre 30 et 50 % du PIB dans les démocraties occidentales avec une progression constante des dépenses sociales.

La pseudo-idéologie intersectionnelle généralise le principe de l’action politique basée sur la convoitise. Elle propose une société très égalitaire obtenue par la coercition étatique, un multiculturalisme général, un écologisme radical et un égalitarisme hommes-femmes obsessionnel.

En simplifiant, le message est le suivant : « si vous m’élisez, les dominants historiques qui détiennent le pouvoir en seront chassés et c’est vous, dominés, qui serez au pouvoir par mon intermédiaire ». Mais alors que l’électorat visé par les socialistes était déterminable presque quantitativement (« je suis pauvre, donc j’obtiendrai davantage des socialistes »), le public visé par le wokisme est totalement hétéroclite.

On voit immédiatement que cela ne fonctionnera pas. Jouer sur la rapacité financière de l’être humain permet de déclencher un réflexe élémentaire : « si je vote pour elle ou lui, j’aurai plus d’argent ». C’est le socialisme. Mais instrumentaliser le goût du pouvoir ou même l’avènement du multiculturalisme, voire l’idyllique société écologiste, est beaucoup plus difficile. En touchant à des éléments non quantifiables, très vaporeux, la crédibilité de la promesse politicienne devient faible.

Totalitarisme

Le capitalisme et le socialisme ont construit le monde occidental actuel, le premier par sa propension à l’innovation et son efficacité productive, le second par son tropisme égalitariste aboutissant à un interventionnisme public généralisé, en particulier en Europe.

La gauche radicale actuelle pourrait instiller le doute et le découragement dans la jeunesse, mais elle ne construira rien, du moins, espérons-le. Ses projets conduisent à une coercition étatique sans précédent et à une telle densité légale et réglementaire que le seul mot qui convienne pour qualifier cette promesse d’avenir est : totalitarisme.

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  • Appréciable article, lequel suscite en moi deux remarques.

    L’une est plus une (réelle) interrogation qu’un avis.
    Vous citez deux égéries de ce courant de pensée et d’action (D. Obono et S. Rousseau). Est-ce un hasard ou une constante ? En d’autres termes, ce mouvement est-il majoritairement féminin ? Si oui, je crains le pire ; car depuis l’antiquité les harpies («invulnérables et caquetantes») sont insatiables (revoir l’Enéide / pas difficile : citée dans Wikipedia).
    Si tel est le cas, ma seconde remarque prend tout son sens.

    Vous n’avez pas connu le stalinisme, Patrick. Moi si.
    Et là je suis en totale contradiction avec votre propos : « On voit immédiatement que cela ne fonctionnera pas ». Vous n’imaginez pas les irréalismes que le totalitarisme de gauche fait accepter et croire comme vérité à toute une foule amenée à une démence totale, laquelle se traduit dans l’action (Gustave le Bon analysait fort bien cet irréalisme des masses).
    A l’inverse du totalitarisme de droite, basé sur la logique (contestable généralement, mais là n’est pas le propos), le totalitarisme de gauche est lié à l’absence de logique, aux croyances, aux délires de l’imaginaire. Lorsqu’en plus il est porté par des harpies c’est toute une société qui est en danger de mort.

    • NB. Je précise que je ne confond pas les femmes et les harpies… Pas de misogynie primaire ! Au contraire…

    • Je partage vos inquiétudes. D’abord parce que les foules sont irrationnelles, comme vous le dites. Ensuite parce que « l’affaire Covid » a montré qu’elles pouvaient accepter n’importe quoi pourvu qu’on les soumette à une dose suffisante de propagande – et cette leçon a été bien intégrée par les extrémistes de tout bord. Enfin parce que le « wokisme » fait florès surtout dans des milieux privilégiés. C’est l’arme intellectuelle qui permet à des bourgeois de se prendre pour des révolutionnaires. Avec le soutien de puissants relais financiers qui y voient l’occasion d’accroître leur mainmise (Open Society, etc.), ils peuvent se montrer très dangereux.

      • « C’est l’arme intellectuelle qui permet à des bourgeois de se prendre pour des révolutionnaires.  »

        Pour le bobo gauchisant, c’est également le moyen « d’expier » ou « d’absoudre » plus ou moins consciemment une certaine aisance financière.
        Aisance financière que la propagande prégnante des médias et de l’Ednat lui a fait intégrer qu’elle venait « forcément » de l’exploitation de pauvres en prenant une plus grosse part du gâteau nationale des richesses.
        Car n’oublions pas que l’indigence des connaissances économiques en France fait voir la richesse du pays comme un gâteau fixe dont les plus grosses parts se créent obligatoirement aux dépens des plus petites…

        Tout se tient. C’est donc également pour cela que ce n’est pas près de changer, en France tout du moins.

    • On peut ajouter que le mouvement woke a le comportement politique des fascistes : obtenir des gains politiques via la violence physique pour imposer ses idées et empêcher toute contestation. Et en même temps, cette violence permet de profiter des faiblesses des autorités pour placer ses pions
      C’est ainsi qu’ils dominent les campus universitaires aux USA et c’est de cette façon que les mouvements fascistes ont pris le pouvoir en Italie et en Allemagne.
      Le mouvement wokiste allie le pire des systèmes totalitaires : le pire du communisme et le pire du fascisme.

  • le problème du wokisme est d’avoir trop de tables à renverser..

    donc les tendances du wokisme vont se bouffer les unes les autres..sinon l’exercice du pouvoir est impossible dans le cadre de la « pensée wokiste ».. sauf peut être via l’emergence d’une personnalité unique qui se fait juge .

    de plus le wokisme change..ce n’est pas le blanc, mais les valeurs de la sociétés occidentale qui font la whiteness..ponctualité, famille, travail ,éducation…logique … ce qui permet d’ontenrir le soutien de jeune mâle blanc , ou de s’attaquer aux opprimés qui ont réussi ou qui les combattent..qui sont blancs sans le savoir.. beaucoup d’asiatiques sont plus blancs que blancs par exemple.. et homme ou femme devient une opinion.

    mais le wokisme est surtout à mes yeux l’illustration du GOUFFRE qui existe entre certaines élites et le reste de la société…
    le wokisme subsite car les médias maintiennent un narratif positif à son endroit.

    la majeure partie médias cachent essentiellement les absurdités wokistes.. pour se focaliser sur les inégalités.. ou acceptent simplement de reprendre la sémantique..

    birthing person peut être un homme .. ».les antifa combattent le fascime », un transexuel est une femme à part entière..

    mais bien entendu cela soulève les vraies questions.. comment se fait il que certaines universités accueillent des étudiants???? comment se fait il que les gens prêtent une attention aux médias existants..
    quel parent voudra payer pour envoyer son enfant apprendre qu’il est soit un oppresseur soit une victime.. ce n’est pas un hasard si une des proposition est l’annulation de la dette étudiante…ou la gratuité de l’enseignement. et de l’autre la censure et la demande « d’officialisation » des informations, concret de fake news.. ( la fake new est définie par l’intentionet non la véracité!!)

    avoir un narratif est « normal » pour un média, sinon inévitable.. mais beaucoup de journalistes semblent ignorer qu’il ne sont pas « neutres » par la simple grâce de leur carte de presse…mais par leur attention scrupuleuse à l’autocritique..

    il faut croire les scientifiques et il faut croire les journalistes en somme..

    • « il faut croire les scientifiques et il faut croire les journalistes en somme »

      Il faut croire ce qu’on comprend et douter du reste, autrement dit résister à la propagande et aux arguments d’autorité.
      Mais c’est en contradiction avec le théorème de Jules Caesar qui fait le bonheur des despotes: « l’homme croit ce qu’il désire ».

    • Le wokisme n’a pas nécessairement la vocation de diriger, c’est plus une idéologie de destruction. Mais certains savent la rédiriger pour leur propre compte.
      L’on pense à tour que la raison est naturelle, elle ne l’est pas tant que ça, s’il est plus payant dans la société de mentir, tricher, voler alors la raison ne sert à rien pour quelqu’un qui veut du pouvoir. Une fois la destruction accompli il n’y a pas de retour possible. Les sociétés qui cèdent au wokisme ou toutes idéologies annexes ne s’en remettent pas.

    • « Il faut croire les scientifiques et il faut croire les journalistes, en somme… »

      En fait le « il faut croire les scientifiques » (ou « la science ») c’est une invention de journalistes. La science n’a pas besoin qu’on croit en elle. Pour paraphraser Philip K. Dick, c’est ce qui reste quand on ne croit plus en rien. Et le scientifique, comme tout humain est faillible, biaisé, et dans l’erreur. Il ne faut surtout pas le croire.

      Reste « croire les journalistes » et ça, c’est le credo de notre époque dans les milieux de demi-habiles. Le « peuple » ne les écoute même pas, l’élite intellectuel (les vrais « savants » ou habiles) savent qu’ils babillent des inepties. Restent ces classes moyennes qui se voudraient supérieures, ces diplômés de second cycle universitaire, de petites grandes écoles… Qui voudraient être du premier cercle et pensent qu’en répétant les inepties entendues à la télé et répétés par certains universitaires médiatiques ils seront au moins confondus avec un des « sachants ». Les politiciens sont, hélas, par construction, l’avant garde de ces classes de demi-habiles rêvant avec les media.

    • Le danger, c’est que les différentes factions « woke » ne commencent à se manger les unes les autres que lorsqu’elles auront liquidé leur ennemi commun : le mâle occidental.

      Il y a peu de choses aussi fédératrices qu’un ennemi commun.

  • Bonjour.
    J’ai lu l’article avec intérêt (bien que n’étant pas d’obédience libérale moi-même) mais une chose m’intrigue : comment le mouvement « woke » s’y est-il pris pour se retrouver classé à l’extrême gauche ?
    La réponse la plus évidente semble être que ses partisans s’en réclament. Néanmoins, j’observe que les mouvements d’extrême gauche « historiques » comme Lutte Ouvrière en France s’en tiennent résolument éloigné.
    À ma connaissance, le propos de Marx est avant tout économique. Il n’a jamais eu vocation à devenir un couteau suisse pour justifier toutes les luttes possibles et imaginables. On pourra objecter qu’il (le « wokisme ») se revendique de philosophes français classés proches de l’extrême gauche mais… quand on les lit attentivement, on constate qu’eux-mêmes avaient averti contre de telles dérives.
    Personnellement, mais c’est une simple hypothèse, j’y vois surtout l’aboutissement de notre « américanisation ». Dans ce pays où les alternatives économiques entre les grands partis sont anecdotiques (même si elles tendent, au moins en apparence, à s’éloigner) et où la culture politique reste extrêmement embryonnaire, le terrain de la lutte sociale s’est déplacé sur le plan sociétal. On notera d’ailleurs avec un certain intérêt qu’un grand nombre d’avocats du « wokisme » en France, parmi les plus hallucinés, reconnaissent avoir fait des « stages » aux États-Unis…

    • ma majeure partie d’entre nous, et la majeure partie de moi, n’accorde pas une attention très soutenue à la définition de gauche et droite..ce n’ets pas un hasard si l’accusation de faskiste vaut aussi pour les antifaskistes..
      l’espace où je situe les gens est celui des libertés.. vus selon certains angles extreme gauche et extreme droite sont distincts… vus sous d’autres ils se rejoignent tout à fait..

      si on veut faire société ..il faut se mettre d’accord sur ce qui est juste ou pas;..

  • Je ne suis pas certaine de partager votre optimiste. Des pensées indigentes ont déjà prospéré et continuent d’ailleurs à le faire.

    • ici c’est pire ce n’est pas simplement inepte, ce qui ne conduit qu’à l’echec à atteindre l’objectif qu’onprétend avoir .. c’est invivable..

  • Il y a le centrisme radical aussi : celui qui consiste à faire une moyenne ou médiane des avis sur une mesure pour être sûr d’être réélu, même si le résultat de la mesure n’a aucun sens. Donc déjà ça met en doute sérieusement le fait que le radicalisme soit de droite ou de gauche…

  • Je ne suis pas certain de partager intégralement les vues de cet article.
    Oui, en effet, la pensée wookiste est extrêmement indigente.
    Mais non, elle n’est pas forcément condamnée à être marginale politiquement.
    M Aulnas sous-estime certains aspects du fonctionnement de la politique. Il suffit de regarder comment, la pensée wookiste domine les campus américains. Beaucoup d’étudiants n’adhèrent pas forcément à cette pensée mais la violence des wookes actifs et la lâcheté des directions font que les wookes tiennent les rennes du pouvoir.
    On est dans un processus typiquement fasciste, qui combine intimidation par la violence et adhésion forcée de la masse ainsi que des autorités.
    Pour rappel, c’est par la lâcheté du pouvoir italien que Mussolini a obtenu le poste de premier ministre comme pour le moustachu qui, après des années de violence politique est parvenu au poste de chancelier par la lâcheté d’Hindenburg.
    Le risque n’est pas nul, qu’exerçant la violence politique de la même façon, les wookes obtiennent des gains politiques et une parti du pouvoir politique

    • « la pensée wookiste domine les campus américains »

      Cheveux long, idées courtes. Moi aussi je voulais refaire le monde à 20 ans. (Les bourgeois c’est comme les cochons…)

      Je ne suis pas sur d’avoir les idées beaucoup plus longues aujourd’hui, mais je me demande si le mouvement woke ne fournit pas les idiots utiles à d’autres idéologues.

  • « Les femmes voilées provenant de l’immigration doivent impérativement être défendues  »

    Ah non, vraiment pas!
    Car les wokes brandissent la fameuse « exception culturelle » qu’il faut respecter dans ce cas. Les femmes voilés peuvent bien souvent aller se faire voir, nos féministes de combat préférant viser des cibles moins risquées…

  • En gros, tout ce que Zemmour annonce depuis 2014 au moins, dans son « Suicide français ».

    À l’époque, on l’avait traité de cinglé. Même moi, je m’étais demandé s’il n’allait pas trop loin. En fait, il était visionnaire.

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