Covid-19 : allégez les contraintes M. le Président !

Il devient urgent de mettre fin au dangereux contrôle social qui se répand dans notre société comme un poison à cause des mesures covid.

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Covid-19 : allégez les contraintes M. le Président !

Publié le 18 septembre 2021
- A +

Par Nathalie MP Meyer.

Décidément, en matière de covid, Emmanuel Macron et son gouvernement s’y entendent pour souffler perpétuellement le chaud et le froid.

Dans un récent échange avec des passants qui s’est tenu au moment où l’on apprenait que le taux d’incidence de l’épidémie était repassé sous la barre des 100 cas par semaine pour 100 000 habitants au niveau national (92 au 13 septembre), le président de la République avait à peine évoqué la possibilité « d’alléger un peu les contraintes » dans certains départements (on pense immédiatement au pass sanitaire) que ses services nous invitaient promptement à ne surtout pas « surinterpréter » ses propos.

Excellente mise en garde. Après tout, il y a seulement deux semaines, son ministre de la Santé et lui-même se roulaient dans le fanatisme sanitaire le plus absolu en envisageant tout à l’inverse de prolonger le pass sanitaire au-delà de la date de fin actuellement fixée au 15 novembre 2021 « si le covid ne disparaissait pas de nos vies ». 

Et puis rappelons-nous. Emmanuel Macron n’avait-il pas promis à l’ouverture de la campagne de vaccination que le vaccin ne serait pas obligatoire ? « Je l’ai dit, je le répète » avait-il alors tweeté, comme s’il s’agaçait qu’on lui repose éternellement une question à laquelle il avait donné une réponse définitive. N’avait-il pas promis ensuite que le pass sanitaire ne serait « jamais » un outil de discrimination entre les Français et qu’il ne concernerait pas les actes de la vie quotidienne ?

Résultat, le 12 juillet dernier, il annonçait l’instauration à compter du 9 août d’un pass sanitaire dans les lieux accueillant plus de 50 personnes, rendant de fait la vaccination indispensable pour accéder aux lieux de la vie quotidienne comme les transports, les cinémas, les musées, les théâtres, les salles de concert et les restaurants, terrasses comprises.

Revirements, reniements, activisme sanitaire fébrile et désordonné d’un gouvernement qui ne sait pas où il va mais veut absolument garder la main sur tout ? Que nenni ! Seul le pragmatisme le mieux informé des réalités du terrain guide l’action du gouvernement ! « On va faire ça comme d’habitude, avec pragmatisme » a complaisamment expliqué Emmanuel Macron aux passants mentionnés ci-dessus à propos d’un possible allègement des contraintes. On se retient pour ne pas rire.

Mais ne nous y trompons pas. Si, par exemple, certains centres commerciaux de plus de 20 000 m2 ont été exclus du dispositif la semaine dernière, n’y voyons nullement l’effet du « pragmatisme » éclairé dont le gouvernement se flatte mais une reculade totalement imprévue dictée par les décisions difficilement négligeables de suspension du pass sanitaire prises par plusieurs tribunaux administratifs.

Comme il n’était pas question pour le gouvernement de dire qu’il s’inclinait devant les plaintes déposées par les citoyens, il a trouvé un critère « pragmatique » de levée de la contrainte : que le taux d’incidence du département d’implantation du centre commercial soit inférieur à 200 cas par semaine pour 100 000 habitants et en décroissance continue depuis au moins sept jours.

Une baisse des cas covid

Maintenant que le taux d’incidence se situe largement sous les 200 cas voire aux alentours de 100 dans presque toute la France (sauf Bouches-du-Rhône, Guadeloupe, Martinique et Guyane) ne serait-il pas temps d’abandonner toutes les mesures d’exception et de s’en remettre à la responsabilité des citoyens ? Mais bref. Les critères changent en permanence et n’ont d’autre raison d’être que de justifier a posteriori les décisions gouvernementales.

Pendant ce temps, de l’autre côté de la Manche, le gouvernement de Boris Johnson a décidé de ne pas instaurer de pass sanitaire en Angleterre.

Constatant que le taux de vaccination de la population était déjà très élevé et confessant qu’il n’était guère partisan de demander aux gens leurs papiers pour accomplir les actes les plus simples du quotidien, le ministre de la Santé britannique a souligné aussi combien il était préférable de s’en tenir aux réalités de terrain sur le plan sanitaire comme sur le plan économique plutôt que de faire les choses pour le plaisir de les faire ou pour s’aligner sur les décisions des autres :


Or si le Royaume-Uni est largement vacciné, c’est aussi le cas de la France qui, après un démarrage laborieux, se paie même le luxe de dépasser son voisin insulaire d’une courte tête :

COVIDDans ce graphe du site Our World in Data, les chiffres France sont arrêtés au 14 sept 2021.

D’après les données du gouvernement au 14 septembre 2021 reprises par le site covidtracker74,1 % des Français ont reçu au moins une dose de vaccin et 70,1 % ont reçu toutes les doses requises (graphique de gauche). Si, plus logiquement, on ne considère que la population éligible, c’est-à-dire les personnes âgées de 12 ans et plus, ces taux montent à 86,1 % et 81,4 % respectivement (graphique de droite) :

    COVIDCOVID

Et finalement, si l’on ne considère que la population majeure, on arrive même à un taux de 83,8 % de personnes complètement vaccinées :

Un discours médiatique liberticide

Malgré cela, on trouve des commentateurs pour se lamenter que le nombre de primo-vaccinations quotidiennes soit en baisse constante depuis plusieurs semaines, de l’ordre de 60 000 actuellement contre 370 000 au cœur de l’été. Je ne voudrais pas trop les chagriner, mais peut-être devraient-ils se préparer à l’idée qu’un jour assez prochain, la campagne de vaccination anti-covid va prendre fin. S’imaginer qu’on pourrait atteindre une couverture de 100 % n’est pas seulement illusoire ; cela témoigne d’un absolutisme vaccinal aussi politiquement rigide que sanitairement inutile.

Et pourtant, tout se passe comme si Emmanuel Macron voulait absolument supplanter tous ses pairs. La vaccination avait mal démarré ? L’Allemagne, le Royaume-Uni, Israël étaient déjà loin devant quand la France n’avait même pas commencé ? Il ne serait pas dit que la France resterait longtemps le vilain petit canard de la classe. La patrie des droits de l’Homme sera la patrie de la vaccination… et tant pis s’il faut sortir la contrainte du pass sanitaire pour cela.

Et de se donner des objectifs dignes d’un lourd plan quinquennal – tant de centres de vaccination ouverts, tant de soignants dédiés à la tâche, tant de primo-injections réalisées par jour, tant de vaccinés à telle date, etc. – avec une véhémence qui donne fâcheusement l’impression que la réalisation du chiffre importe davantage que l’objectif sanitaire lui-même et bien plus que la sortie de l’état d’exception qui continue à entraver profondément nos libertés individuelles et économiques alors même que la pandémie régresse.

Le plus désolant dans cette affaire, c’est que bien rares sont les personnes qui pensent encore que les libertés individuelles et économiques sont précieuses. Mieux, c’est-à-dire en fait pire, il se trouve même des Grandes Gueules médiatiques suffisamment indifférentes aux contraintes qu’elles font peser sur les autres pour s’opposer à la levée du pass sanitaire, non pas parce que la pandémie redoublerait de virulence, mais au motif très politique et fort peu sanitaire que cela donnerait raison… aux antivax !

 


Mais à ce compte-là, on n’en sortira jamais ! Et du reste, quelle étroitesse d’esprit que de croire que l’opposition au pass sanitaire se limite aux antivax !

Je suis pour ma part vaccinée deux fois depuis longtemps et ce genre de raisonnement tordu tout empreint d’un misérable petit autoritarisme malheureusement fort répandu tombe à pic pour me convaincre plus que jamais qu’il devient urgentissime de mettre fin au dangereux contrôle social qui se répand dans notre société comme un poison à la faveur du pass sanitaire.

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  • Entretien avec mon médecin à l’occasion d’un test de dépistage Covid.
    Moi : y a-t’il une chance que je meure du Covid ?
    Lui : très peu voire pas du tout à votre âge et vu votre situation de santé générale. Mais vous pourriez avoir besoin d’aide respiratoire, vous pourriez souffrir d’un covid long, de complications, etc
    Moi : y a-t’il une chance que je meure du vaccin ?
    Lui : le taux d’effets secondaires de ces vaccins est très proche de celui d’autres vaccins. On peut aussi mourir en prenant des médicaments comme on peut mourir de ce vaccin.
    Moi : si je me fais vacciner, est-ce que je ne serais pas contagieux si j’attrapais le virus ?
    Lui : non, mais il semblerait que vous le seriez moins que sans le vaccin, encore que ce n’est pas sûr.
    Conclusion : en me faisant vacciner, je risque de mourir, pour éviter une éventuelle maladie, sans bénéfice notable pour mes proches.
    Mais pourquoi donc irais-je me faire vacciner ??

    • Changez de médecin.

      Si vous avez 40 ans vous avez
      +/- 1 a 2 malchance sur 1 000 de mourir en cas de test covid +
      +/- 1 malchance sur 200 000 de mourir après avoir été vacciné, sachant que sans vaccination cette probabilité est du même ordre de grandeur.

      Vous êtes +/- 2* moins contagieux si vous attrapez le covid en tant que vacciné mais surtout vous avez au minimum 5 fois de moins de chance de l’attraper. Donc vous êtes 10 fois moins contagieux ce qui est loin d’être négligeable.

      • Je précise que mon médecin était très remonté contre moi et m’encourageait vivement à me faire vacciner.
        Ses arguments ne m’ont cependant pas convaincu.
        En revanche je ne demande qu’à me laisser convaincre.
        Pouvez-vous m’indiquer les sources des chiffres que vous avancez ?

      • Si vous aviez des actions, vous sauriez qu’à chaque instant dans un marché libre, il y a exactement autant de chances que le cours monte que de chances qu’il baisse. Et de même pour les effets futurs et encore inconnus d’une substance, il y a exactement autant de chances qu’ils soient bénéfiques que maléfiques. C’est la définition même d’ « inconnus » qui le veut. Et ça n’est pas la peine de compenser votre ignorance par l’insulte à vos interlocuteurs, ça, l’expérience a montré que c’était plutôt contre-productif.

        • L’état de santé de ma personne, du moins ce qu’on en sait, est intervenu dans mon évaluation des risques respectifs vaccination / non vaccination, et j’ai choisi de me faire vacciner. Je n’aurais pas du tout apprécié que l’Etat cherche à influencer mon choix, et je suis donc fermement opposé au pass sanitaire, par principe bien qu’il ne me pénalise pas personnellement. Pas plus que je n’apprécie que vous contestiez mes raisons et mon choix, avec le même manque de respect et de courtoisie que nos gouvernants.

          • Modération : merci de garder un ton correct

            • Alors je reprends :
              L’état de santé de la personne, du moins ce qu’on en sait, doit intervenir dans son évaluation des risques respectifs vaccination / non vaccination. L’Etat n’a pas à chercher à influencer son choix, et on doit donc être fermement opposé au pass sanitaire, par principe. Pas plus que les prédictions sur ce que serait le futur ne doivent guider ce choix, et d’ailleurs elles sont formulées avec le même manque de respect et de courtoisie que ce dont font preuve nos gouvernants.

      • Bonjour Wisha.
        C’est pourtant simple.
        Si vous vous ne vaccinez pas, vous risquez de mourir du COVID, c’est votre choix qui ne regarde que vous et pas Macron (Consentement libre et éclairé du malade, blabla).
        Si vous n’êtes pas vacciné et que vous contaminez quelqu’un d’autre, soit il est vacciné et il ne risque plus grand chose, soit il n’est pas vacciné et c’est son choix aussi.
        On parle de principes fondamentaux, qui sont les libertés individuelles (les droits de l’homme, une paille), le consentement du malade, et le secret médical.
        Pour une personne de 40 ans, le vaccin n’apporte rien, pour un risque négligeable.
        Il serait plus malin d’obtenir une meilleur couverture des seniors, plutôt que de piétiner la population française, mais j’ai l’impression qu’ils aiment cela et qu’ils en redemandent.

        • « soit il est vacciné et il ne risque plus grand chose »
          Même si son risque a été divisé par 10, il n’y a pas à se désintéresser de le réduire encore.
          « soit il n’est pas vacciné et c’est son choix »
          S’agit-il d’un choix véritable et éclairé ? Si oui, d’accord avec vous, mais si non ?
          Je le dis plus bas, vous comparez « n’apporte rien » et « risque négligeable », ça peut être interprété dans n’importe quel sens, vous devriez donner des évaluations des avantages et des risques, y-compris le risque de contaminer un proche ou un inconnu, vacciné ou pas.

          • « Même si son risque a été divisé par 10, »
            Là on retombe dans l’idée du zéro covid. On est dans un monde du zéro mort. Le quoi qu’il en coûte.
            Il y a un moment où il faut se demander si le jeu en vaut la chandelle. Viser le zéro covid et basculer dans un système totalitaire

            • Parce que à la prochaine épidémie de grippe (qui font 10K à 20K de morts chaque hiver), il n’y a pas de raison de tout refermer. Puisque pour vous un risque 5 fois inferieur à une grippe standard nécessite de violer les droits individuels.

              • Mais non ! On vous demande de chiffrer ! Pas de refuser le jeu en prétextant qu’il n’en vaut pas la chandelle par principe. Si en se touchant le coude plutôt qu’en se faisant la bise, on fait passer le nombre de morts de la prochaine épidémie de grippe à 5-10K plutôt que 10-20K, vous êtes bien d’accord pour cesser de se faire la bise, non ? Parce que vous faites la comparaison sur des avantages et des risques qui seront relativement précisément évalués, la diminution du risque et la diminution de la convivialité. Sans cette évaluation, ON NE PEUT PAS LUTTER contre les mesures totalitaires, parce que justement on ne peut pas définir de situation intermédiaire acceptable autre que le zéro-covid, et toute mesure respectueuse des libertés devient facile à déclarer insuffisante par les ennemis de nos libertés.
                Et encore une fois, les risques se mesurent en probabilités d’événement grave dans une période donnée, pas en relatif par rapport à un autre type d’événement grave.
                Enfin, pourquoi m’accusez-vous de vouloir violer les droits individuels ? Parce que j’essaie de trouver des méthodes plus subtiles pour les défendre que la protestation au degré zéro ?

                • Quand on se fait la bise, on échange des virus, et c’est très bon pour nous. Vous êtes peut être d’accord avec Attal lorsqu’il dit : »dans un monde idéal il n’y aurait pas de virus »?

                  • J’ai écrit « Si en se touchant le coude plutôt qu’en se faisant la bise, on fait baisser le nombre de morts… », ça s’appelle une hypothèse, pour illustrer un raisonnement. C’est comme ça qu’on fait en science, plutôt que d’accuser sans raison autre qu’une vindicativité exacerbée les gens de soutenir les têtes à claques du gouvernement.

        • Je parlais d’un proche. La première raison égoïste de se faire vacciner et qu’il doit être très difficile de se regarder dans les yeux si on a contaminé père ou mère (qui avait fait le choix libre et éclairé* de ne pas se vacciner) et qu’il/elle y est resté.

          * Et je ne parle pas du cas bien pire ou ce même choix aurait été guidé par une discussion familiale.

    • Vos questions sont mal posées (au sens mathématique). Il faut demander quel est, dans chacune des configurations et compte-tenu des informations disponibles, votre risque de décéder dans l’année et quel est celui d’une grave impotence. Alors, vous aurez des éléments de comparaison objectifs. Sinon, vous comparez « faible » avec « non nul », et suivant la manière dont vous aurez posé la question, vous considérerez que « faible » est largement préférable à « non nul » ou exactement l’inverse.

      • Absolument d’accord, seulement les chiffres sont difficiles à obtenir ou à interpréter. Je crois que ce n’est pas une si mauvaise idée de parler de « faible » et « non-nul », qui montre que le risque reste très bas dans les deux cas.
        Ma question reste valable : est-ce que cela vaut la peine de se faire vacciner pour convertir un risque faible, qui pourrait dans mon cas (âge, état de santé, mode de vie) se révéler un risque vraiment très bas, en un risque non-nul, sachant que cela encourage les autorités à vacciner les enfants, pour qui le bénéfice / risque est franchement loin d’être évident ?

        • On a tout lieu de croire que la balance b/r est négative pour les enfants. h 16 a fait un article là-dessus récemment (sur son blog), et des statisticiens comme Pierre Chaillot ou le médecin Selingman ont abouti aux mêmes conclusions, à partir des chiffres de mortalité générale.

        • Il reste souhaitable de donner les risques en probabilité par million, par exemple, sur une année. Ce qui encourage les autorités à faire n’importe quoi, ce sont d’abord les imprécisions du vocabulaire non-chiffré. Si nous avions un système d’assurance santé qui soit un véritable système d’assurance, les préconisations seraient fondées sur ce genre de chiffres, comme en fiabilité dans les autres domaines. Imaginez que vous soyez dans un groupe de travail de l’ISO chargé de rédiger des préconisations ou des normes de sécurité. Comment faire sans probabilités ?

          • Et ça évite aussi le médecin qui affirme qu’il sait mieux que vous quel choix faire, parce qu’il est médecin et pas vous, et qui peut se retrouver tenté de ne pas s’assurer qu’il sait en effet au mieux, surtout qu’il est un peu débordé.

          • MichelO
            Commentaire intéressant, merci. Oui c’est largement préférable d’avoir des chiffres. Seulement, les chiffres fiables sont très difficiles à obtenir. Par exemple, combien de morts du Covid ont suivi un traitement ambulatoire, et combien sont juste restés à la maison avec du doliprane ? Je ne serais pas étonné d’apprendre que beaucoup des morts du covid sont arrivés à l’hôpital trop tard, parce que pas soignés avant que leur saturation en oxygène ne baisse sans qu’ils s’en soit apercu.
            Seulement, ces chiffres ne sont pas disponibles.
            Des probabilités aussi basses (0.1% ou 0.2%) sont vraiment trop faibles pour en tirer des conclusions !

            • Bonjour Liberté du Peuple,
              Les chiffres qu’on parvient à obtenir sont toujours bien plus exploitables qu’on ne l’imagine, s’ils sont accompagnés des descriptions précises de leur mode de calcul. Cela n’empêche pas qu’il faudrait effectivement des efforts de collecte, avec des spécifications précises également, se reposer sur les remontées de l’administration hospitalière n’est pas optimal…
              Quant aux probabilités faibles, c’est la règle en fiabilité, et on sait les évaluer, évaluer les incertitudes associées, et en tirer des recommandations. Par exemple, pour les structures, on vise des probabilités centennales, millennales ou dix-millennales, soit 1%, 0.1% ou 0.01% suivant que les conséquences sont simplement la ruine de la structure sans blessés ni pollution (à 1%), ou (à 0.01%) qu’on a des morts d’hommes. Et si vous êtes assureur de 100000 structures, vous aurez environ 10 sinistres mortels par an, il est impératif que vous ayez correctement évalué les probabilités faibles, sinon soit vous faites faillite, soit vos concurrents vous piquent les clients.

    • votre médecin doit vous dire en premier lieu
      j’en sais foutre rien car les CAUSES sont inconnues…
      par contre…si j’ assimile les statistiques sur faites des groupes comme des probabilités…

      ça signifie que les probabilités qu’il vous donne n’en étant pas, il peut vous dire le contraire le lendemain…sur vos risque de mourir…

      L’âge n’est pas un facteur de risque, le covid ne vous demande pas votre date de naissance on suppose que les gens « s’affaiblissent » de diverses façons avec l’âge.. c’ets pas faux, mais pas pareil pour tout le monde et pas absolument vrai..
      par ailleurs , pour un groupe, disons les hommes de 40 ans sans morbidité, à faible risque global on peut découvrir un sous classe, les hommes de 40 ans sans morbidité qui portent souvent des tongs avec un nombre de morts plus élevé.. votre médecin vous demandera alors ..portez vous des tongs?

      la v raie réponse est j’en sais rien MAIS etc…

    • La question des liens/conflits d’intérêts de VOTRE médecin se pose. De même que la question de ses sources d’information (cela peut être lié au point précédent), voire de ses idées « politiques » (est-il un collectiviste, qui cherche à réduire le nombre de victimes totales, tant pis si des gens bien-portants doivent payer, parfois de leur vie, pour des gens vulnérables adeptes du risque zéro et peu désireux de faire trop d’efforts pour se protéger eux-mêmes), s’il est à ce point acharné en faveur de la vaccination Covid.

  •  » allégez les contraintes « …il n’y a qu’une seule raison : les élections approchent et macron veut éviter le vote sanction qui lui pend au nez sur sa minable gestion de la crise sanitaire et sa façon brutale d’imposer le vaccin  » non obligatoire  » qu’il disait ; lui et sa clique peuvent bien claironner ce qu’ils veulent : il y a ceux qui se sont fait vaccinés par peur du virus , et ceux qui l’ont fait par obligation pure et simple ; et ceux là se comptent par millions ;

  • Comme vous je suis vacciné mais je suis résolument contre ce passe sanitaire et toutes ces mesures liberticides prises depuis 18 mois.
    Je n’ai toujours pas digéré les attestations débiles pour aller courir 1H à 1 km de mon domicile !
    Je n’ai pas plus digéré les attestations pour faire du vélo à 10 km de chez moi et à au moins 10 m devant ma partenaire !
    Comme vous, je me sens bien seul quand j’évoque toutes ces vexations et je suis très inquiet de la docilité de notre société.
    Je suis pourtant loin d’être un révolutionnaire, il m’est même arrivé de voter Bayrou !
    J’ai 62 ans et je n’aurais jamais imaginé être considéré comme un demeuré irresponsable par un pouvoir réputé libéral.
    Je n’oublie rien et je ferai tout pour que Macron ne soit pas réélu.

    • Vous ferez tout pour que Macron ne soit pas réélu ? C’est-à-dire ? Vous voteriez Le Pen ou Mélenchon contre lui dans un hypothétique 2eme tour de présidentielle ? Moi pas.

      • C’est amusant je me posais la question ce matin. Et en dehors de l’idée reçue politique et médiatique je me suis demandé avec honnêteté ce que Mélanchon ou Le Pen feraient réellement de pire que Macron, sinon au niveau de l’affichage…

        Et j’en ai conclu que oui, si un second tour Macron-Le Pen ou Macron Mélanchon devait avoir lieu, je briserai ma politique de vote blanc et je voterai pour l’opposant à « notre bon maître ».

        Mais c’est un peu pénible à admettre, et ça « piquera » un peu. Seulement c’est objectivement mieux, pour moi, d’avoir une Marine ou un Méluche président (bloqué par de nombreux contre-pouvoirs) qu’un « Manu le moderne » en roue libre et sans aucune opposition institutionnelle, bureaucratique ou médiatique.

        Donnez nous Calvin Coolidge !

    • Tout pour que Macron ne soit pas réélu, ça soulage, mais ça ne résout rien, le suivant, même s’il finit par être différent, ne s’annonce pas plus prometteur.

      • Au moins on aurait le soulagement d’avoir mis E. Macron à la porte, même si le suivant ne vaut pas mieux.

        Seul un deuxième tour opposant Macron à un candidat de gauche me ferait voter Macron.

      • Le truc c’est pas « qui sera le suivant » mais quel message le suivant, et les autres pourraient recevoir. Vider les « mauvais » avec une bonne tape sur la main, même si c’est pour avoir un nouveau mauvais après (et le vider lui aussi) ça donne
        1° la punition pour l’échec que soi disant notre système inclut (et qui est la raison théorique pour laquelle il y a une immunité pour ces gens).
        2° L’idée au suivant que s’il ne veut pas avoir le même problème, il faudrait qu’il réfléchisse un peu à ce que veut vraiment le peuple (supposé souverain) et qu’il s’y plie au lieu de chercher à faire plier a volonté du peuple parce que lui, individu élu, sait tout !

    • Pareil, je ne m’abstiendrai plus au 2nd tour.

  • non monsieur le président augmentez les « contraintes » sur l’état..

  • Que vous ayez fait le choix de ne pas être vacciné est tout à fait respectable. Que vous ayez cherché ensuite à renforcer votre conviction que tout était la faute des autres et que vous n’aviez aucune responsabilité là-dedans, au lieu de vous informer avec un esprit ouvert, l’est beaucoup moins.

    • En revanche, si vous êtes soignant, pour être respectable vous auriez dû démissionner quand vous avez choisi de ne pas être vacciné.

      • « tout le monde le sait un vacciné contamine aussi les autres. »
        Oui, mais nettement moins qu’un non-vacciné.

        • En fait c’est pas si clair. Un vacciné qui a la maladie a la même charge virale (et donc est aussi contagieux) qu’un non vacciné ayant la maladie. Mais ayant moins de symptômes (si l’on en croit les chiffres officiels et le discours des labos) il est plus probable qu’il expose les autres (en plus beaucoup de vaccinés se croient, comme avec un vaccin classique, immunisés et donc n’ont pas même idée qu’ils peuvent porter le virus et le répandre).
          Un non vacciné qui a la maladie a plus de chances d’être testé (tant qu’il y a des tests gratuits, au moins) et donc isolé, d’être symptomatique et donc de s’isoler.

          In fin, en population et non sur la base de calculs un peu bidon, il est fort probable que, si on voulait bien le mesurer réellement, les vaccinés soient les vecteurs principaux de l’épidémie depuis un moment déjà (ce qui explique peut-être aussi pourquoi des pays très vaccinés, très rapidement, et qui n’avaient quasi pas de cas avant ont eu, et ont toujours, des gros problèmes APRÈS leur campagne de vaccination cf la Mongolie ou les Seychelles).

        • Sauf qu’on ne demande plus aux vaccinés de se tester. Ils sont donc potentiellement contaminés et contaminants sans aucune vérification. Un EHPAD près de chez moi : la moitié des résidents covid (tous vaccinés) ainsi qu’une bonne partie des soignants (vaccinés aussi). Tout est parti d’un visiteur vacciné mais non testé.
          Du coup, ces pauvres anciens isolés dans leur chambre.
          A l’heure actuelle, aucune étude sérieuse ne démontre que la vaccination a un effet significatif sur la non-contamination

          • L’étude porte sur le cercle restreint et sans gestes barrières du foyer familial. La même étude dans les cinémas où les entreprises serait intéressante. Pourquoi avoir choisi le cercle familial ? Peut-être parce qu’elle permet d’arriver à la conclusion qui sera largement diffusée, sans rappel des conditions. Or les conditions d’une étude sont primordiales.

            • Il y a en effet souvent un biais dans le choix des conditions d’étude, mais a) ça ne remet pas en question les résultats de l’étude, et b) ce biais est TOUJOURS, dans les centaines d’études que j’ai vues, un biais de « paresse » et non en vue d’obtenir des conclusions souhaitées à priori. Un biais de « paresse », parce que les efforts pour obtenir des résultats avec un intervalle de confiance correct dans les situations alternatives (par exemple les cinémas ou les entreprises que vous suggérez, ou les boites de nuit) seraient démesurés et très probablement infructueux. En revanche, chaque scientifique sait que si dans cette situation alternative, il parvenait rigoureusement à des résultats remettant en doute les conclusions de l’étude « paresseuse », ce serait pour lui la gloire et une grande carrière assurées, et c’est une profonde motivation.
              Si vous voulez des résultats dans d’autres situations, financez des stages et des thèses de chercheurs sur ces sujets, ou incitez ceux qui en ont les moyens à en financer. Cependant, en l’occurrence, il vous faudrait une bonne raison de penser que les contacts hors du cercle familial sont plus importants que ceux à l’intérieur de ce cercle dans la contamination, si vous en avez une, merci de la communiquer.

  • Allégez les contraintes…. Elles vont plutôt être accentuées, en plus du covid il y a la pollution, le chgt climatique et l’écologie en générale qui ne peut donner lieu qu’a des contraintes à n’en plus finir et toutes très amusantes, parcequ’il vaut mieux en rire qu’en pleurer.

  • C’est votre choix et vous avez tout a fait raison de suivre vos convictions.
    Et effectivement il n’y a aucune raison de vous imposer un choix.
    Heureusement pour vous vous êtes très fortement protègé contre le covid par le choix de ce ceux qui ont préféré se faire vacciner (spontanément ou suite à une incitation ce qui ne change rien). Ceux que vous méprisez copieusement vu vos commentaires.

    La question qui se pose est celle de la responsabilité de ceux qui écrivent des articles alarmants, scientifiquement très pauvre si par malheur vous aviez des séquelles graves suite au covid.
    De même si vous transmettez cette maladie a un de vos proche fragile quel est vôtre responsabilité et indirectement celle des auteurs des articles qui vous ont convaincu de ne pas vous vacciner ?
    Vous faite un amalgame entre un gouvernement qui a mal géré une crise et un traitement de porté international qui est recommandé sur toute la plage politique de la Chine aux États-Unis. Notre gouvernement ne fait que proposer a ses citoyens la meilleure solution au vue des connaissances actuelles. Aussi catastrophique qu’ai été sa gestion de la crise, il est dans son rôle lorsqu’il défend la vaccination. Et quelque soit votre bord politique vous devriez être conscient du rapport bénéfice risque pour faire votre choix.
    Je suis fan des articles économiques de contrepoint mais les articles sur le covid sont définitivement biaisé par un aspect politique en reniant le côté scientifique qui est apolitique.

    • En gros, quand on confirme ce que vous voudriez penser, on est impartial, et quand on donne des informations qui le remettent en doute, on est un infâme influençable méritant toutes les insultes possibles.

    • Décidément vous ne comprenez pas.
      Contrepoints n’est pas antivax, CP défend les libertés individuelles qui ont été piétinées depuis plus d’un an.
      N Meyer demande d’alléger les contraintes, en particulier le pass sanitaire qui ne sert à rien.
      On est sur un site libéral, les gens sont libres de faire de mauvais choix. On ne va pas décider à leur place.

      • C’est vous qui ne comprenez pas. Défendre les libertés individuelles piétinées est louable, mais le faire en reniant les aspects scientifiques et en justifiant toutes ces erreurs par la noblesse de la cause, ça n’est pas défendre les libertés.

        • La science c’est l’observation d’abord, la théorie après. Ce que vous appelez la science, à la suite des politiciens, des médias et des médecins (qui d’ailleurs, avant de se draper, à la télé dans le « manteau de la science » rappelaient plutôt que la médecine est un art) où la théorie vient d’abord et ensuite on torture les données pour qu’elle collent, c’était jusqu’à peu plutôt appelé du Lyssenkisme.

        • Je ne renie rien en tout cas rien de scientifique.
          C’est plutot le gouvernement qui navigue à vue.

        • en reniant les aspects scientifiques

          Prouvez-le.

          • Les aspects scientifiques, c’est accepter de fournir un chiffrage du risque. Gillib m’a accusé quand je lui ai demandé ce chiffrage de soutenir le viol des libertés. Ca m’a un peu énervé.

            • Je n’aime pas du tout, mais alors pas du tout, qu’au lieu de me préciser scientifiquement l’intensité du risque on décide à ma place qu’il est forcément négligeable, puisque pour le pallier les gouvernants prendraient des mesures attentatoires aux libertés.

              • Le problème c’est que vous parlez beaucoup de risque… Comment le définissez vous ? Comment le quantifiez vous ? Dans le « domaine » qui m’est proche, il n’y a même pas de consensus sur ce qu’est le risque et les mesures (ou autres quantifications) mathématiques ainsi que les propriétés attachées qui sont adéquates.
                Vous voudriez que le gouvernement vous donne une quantification du risque ? Mais il n’y a pas un gus là bas qui soit même en mesure de comprendre le papier séminal de Artzner et al. (1999) pour ne rien dire de comprendre en quoi ça marche mal.

                Une distribution des chances ? A minima ça serait mieux mais vu comme les gens (y compris épidémiologistes) galèrent déjà avec la normale, les trucs type GEV qui seraient utiles ici je préfère ne même pas penser à ce qu’ils en feraient.

                • Si c’est à moi que vous vous adressez, ne perdez pas votre temps, je ne tiens plus compte de vos commentaires depuis que vous m’avez avancé des données erronées sans vous excuser. Si c’est aux autres commentateurs, vous feriez bien d’expliciter des termes comme GEV, tout le monde n’a pas une expérience internationale et quelques professeurs étrangers en statistiques des extrêmes comme amis…

    • la protection « de masse » de la vaccination est un artefact théorique de modèles épidémiologiques simplistes. Empiriquement pas franchement un effet observé.

      Sinon, expliquez nous comment nous faisons (dans les pays développés et très vaccinés) pour avoir une dynamique épidémique comparable ou pire en 2021 qu’en 2020 ? Le « fameux Delta » ? Il semble en fait avoir un peu plus de capacité de contagion mais être nettement moins virulent (sur les non-vaccinés comme sur les vaccinés) que les variants précédents… Alors que se passe-t-il avec cette « protection par les vaccinés » ? Elle n’a pas l’air bien efficace.

    • Notre gouvernement ne fait que proposer a ses citoyens la meilleure solution au vue des connaissances actuelles

      C’est faux : il l’impose. Confondre proposer et imposer, il y a un problème…

  • Quand on a donné un doigt à l’Etat, il ne faut pas s’étonner qu’il prenne un bras. Et pire qu’il veuille le garder pour toujours (euh, « tant que le virus est présent dans nos vies » c’est dit de façon plus sibylline mais ça veut dire la même chose).

    Surtout un Etat dont les membres sont fonctionnaires ou politiciens à vie. Il n’y a aucune raison objective pour qu’il se déprenne du pouvoir qu’il a arraché, par la peur ou autre, au peuple théoriquement souverain. Le seul truc qui pourrait lui faire lâcher la proie c’est la peur, là aussi. Peur de perdre leurs avantages, peur d’une crise durable, peur d’une révolution.

    Mais le syndrome de Stockholm est en marche et une part importante de la population est « contente » de ces privations de liberté qui, pense-t-elle, lui donne de la sécurité, ou est « pour le bien de tous ». Les « anti-pass », « pro-liberté », « anti-mesures drastiques » sont en très grande partie (quoi qu’en disent les médias) des gens bien propres sur eux, des pères et mères de famille responsables et éduqués et donc la révolution c’est très loin. Reste la crise… Mais nos politiciens n’ont pas la moindre idée de comment marche l’économie, s’il en ont entendu parler c’est uniquement dans une optique « macro », Keynésienne à mort et l’inflation qui vient (qui est là), les pénuries, les déséquilibres du marché de l’emploi, ne les inquiètent pas : « il suffira d’imprimer plus de billets »…

  • « Je ne voudrais pas trop les chagriner, mais peut-être devraient-ils se préparer à l’idée qu’un jour assez prochain, la campagne de vaccination anti-covid va prendre fin. » nous dit L auteur de l article.
    J aimerais pouvoir partager cet optimisme MAIS… la France a commandé plus de 100 millions de doses pour 2022! Pour en faire quoi ?
    La folie n est pas prêt de s arrêter.
    Dans moins d un mois il faudra un pass sanitaire à tous les travailleurs italiens du public comme du privé, juste pour pouvoir gagner leur vie. Info bien évidemment non relayée par les médias francais.
    La tendance lourde se confirme donc même si, pour qu elle passe mieux, on doit nous faire avaler par petits bouts cette très grosse pilule.

    • Si l’Australie peut annuler une commande sous-marins, la France peut annuler une commande de doses.

      • Certes, mais l’Australie remplace la commande Française par une autre à l’Oncle Sam : elle est donc soutenue et bénéficie de l’aide des US même si elle perd la sympathie de la France. Si on supprime des commandes de doses Astra Zeneca, no problem, les Anglais et Suédois sont d’un poids géopolitique modéré… Si on annule une commande de doses Pfizer ou Moderna, là c’est les US et je ne suis pas sur que nos bons maîtres oseraient aller dans ce sens. Surtout que le locataire de la Maison Blanche est du « camp du bien » et donc, même ici soutenu par la presse (malgré ses « grandes réussites » en Afghanistan ou en termes de gestion des clandestins sur la frontière sud, ou de l’économie et l’inflation ou… )

        • Et puis annuler les commandes serait « donner raison aux anti-vax », dernier argument stupide des syndrome-Stockholm fiers d’eux pour ne surtout rien changer.

  • Et pourquoi pas annuler la commande ? Ce serait un prêté pour un rendu vis à vis des US. Et ça épargnerait notre jeunesse.( Pour mémoire 0% des morts COVID chez les moins de 45 ans pour L instant. On ne peut pas en dire autant des effets secondaires du vaccin.)
    Ceci dit ces commandes sont faites au niveau européen. Peut être donc pas si facile de s en dégager…
    Et puis Macron a lui même indiqué ne pas vouloir être le nouveau Roselyne Bachelot. On doit malheureusement comprendre que ces doses vont bel et bien être injectées jusqu’à épuisement des stocks.

  • J’ai vu ce témoignage d’une doctoresse obligée d’arrêter la médecine parce qu’elle refuse le vaccin vu qu’elle a eu le Covid et qu’elle a encore un max d’anti-corps.
    On refuse le pass sanitaire à ces personnes-là ?! Où est la logique ? Faut pas s’étonner après que des gens rejettent ce pass dont tout démontre clairement que le seul but est de passer les doses et qu’il n’y a là plus grand chose de sanitaire.

  • La question des conflits d’intérêts est centrale, et pourtant rarement évoquée. Quand des vaccins sont rendus obligatoires (ou quasi, via le pass sanitaire) et que dans le même temps, les fournisseurs de ces vaccins s’enrichissent considérablement – facile à vérifier, voir l’évolution du cours de bourse de Pfizer ou Moderna, par exemple – il y a ce qu’on appelle constitution d’une clientèle captive, et cela ressemble comme deux gouttes d’eau à du capitalisme de connivence, autrement dit à de la corruption.
    En plus, pour une maladie qui ne tue jamais que des personnes âgées, déjà malades pour la plupart, et qui seraient pour la grande majorité décédées des complications des virus hivernaux classiques en l’absence de Covid, les statistiques de mortalité générale le montrent, en tout cas dans certains pays ayant géré l’épidémie moins mal que la France comme l’Allemagne, le Danemark et quelques autres.
    Le risque zéro n’existe pas. Soigner les gens (laisser les docs le faire !), leur laisser la LIBERTÉ de se vacciner ou non et d’une façon générale laisser un maximum de libertés aux gens aurait largement suffi à réduire les risques et les décès de façon très sensible.
    Mais non, à l’évidence beaucoup de gouvernements et de politiciens y ont vu une aubaine pour accroître considérablement leurs pouvoirs (et leur longévité au pouvoir), en habituant les citoyens au contrôle permanent.
    Ils gagnent sur les deux tableaux : financier, et politique. Au détriment des libertés des citoyens.

    • Hélas non. La liberté ne suffit pas, il faudrait au moins aussi le sens de la responsabilité et une information loyale et comprise de tous. Et un respect d’autrui, dont je croyais jusqu’à présent qu’il était aussi compris dans la définition de le liberté.
      Il y a un impératif pour réduire les risques, au-delà de laisser les gens choisir, c’est fournir la meilleure information possible à chacun pour que ces choix soient éclairés. Affirmer que le capitalisme est forcément de connivence, que les docs sont eux omniscients et désintéressés, que quelques mois de vie supplémentaires pour les vieux sont une broutille, et que ne rien faire aurait suffi, ça n’est pas l’information éclairante qui devrait accompagner la liberté. Ca n’est pas une alternative crédible à l’autoritarisme gouvernemental, alors que ce ne sont pourtant pas les alternatives qui devraient manquer.

      • Vous êtes perdu pour la cause libérale. Vous avez basculé du coté obscur de la dialectique, ‘la liberté mais..’
        Il n’est pas impératif de réduire les risques. Il est impératif de réduire les pouvoirs de l’état.
        C’est la peur qui vous fait perdre la raison.
        Vous n’êtes plus une alternative crédible à l’autoritarisme gouvernemental.
        C’est dans les crises qu’on voit les partenaires les plus fiables.
        Vous êtes un libéral de papier.

        • Réfléchissez, si je suis perdu pour la cause libérale, c’est vous, personnellement, par vos commentaires ici, qui m’avez fait évoluer dans ce sens.
          Heureusement que je connais d’autres libéraux plus conviviaux qui eux me soutiennent…

      • La responsabilité est comprise dans la vraie liberté individuelle. Pour que cela marche, et qu’on ne bascule pas dans une société libertaire/anarchique, qui consacrerait la loi du plus fort, il faut une Justice, laquelle sanctionne les comportements déviants, parce qu’attentatoires aux droits fondamentaux des gens : la vie, la propriété, la liberté d’aller et venir et toutes les libertés fondamentales. Quelqu’un a dit que les droits de l’Homme, ce sont les Dix Commandements en version laïque.
        Si on a une Justice digne de ce nom, la responsabilité individuelle sanctionnera (en bien ou en mal) la liberté individuelle. Si on ne cause pas de tort à autrui, on récolte les fruits de ses actes – au travail, chez soi, en tous domaines – en bien ou en mal. Et si on cause du tort à autrui, la Justice est là pour faire assumer à cette personne ses responsabilités, à savoir les conséquences négatives d’une liberté mal exercée.

        Partant de là, il n’est même pas besoin, dans une société saine, de « fournir la meilleure information possible à chacun pour que ces choix soient éclairés ». Cela se fait naturellement : les médias, les docs, tout un chacun, le fait à son niveau. Pas besoin d’une intervention supérieure (étatique ?) pour cela.

        Le capitalisme n’est évidemment pas « forcément » de connivence ; mais il risque fort de l’être dès lors que l’État intervient en tant que force de coercition (c’est le cas en temps de vaccination obligatoire), c’est très différent ! C’est l’intervention de l’État qui change tout.

        « quelques mois de vie supplémentaires pour les vieux sont une broutille » : je n’ai jamais dit ça, preuve que vous comprenez mal ce qu’on vous dit. Si j’insiste tant – et beaucoup d’autres que moi ! – pour dire qu’il faut laisser les docs soigner, croyez-vous que c’est parce que je me fiche de ces personnes fragiles ?
        Si j’utilise cet argument, c’est uniquement en comparaison des mesures extrêmes prises, lesquelles font plus de mal que de bien, y compris – et même avant tout – en termes de vies détruites, à moyen/long termes.

        Désolé, mais vous avez faux sur toute la ligne. La liberté est la meilleure – ou la moins mauvaise – solution, y compris face à une épidémie comme celle du Covid.

        •  » Cela se fait naturellement : les médias, les docs, tout un chacun, le fait à son niveau ».
          Vous êtes un doux rêveur utopiste, vous aussi.
          Je dis « non, la liberté est nécessaire mais ne suffit pas, il y a trop de choses qui ne s’arrangent pas toutes seules. ». Et désolé, vous n’avez en rien démontré, avec vos docs idéaux et vos informations merveilleuses, que j’aurais faux.

          • Modération : merci de rester courtois

            • On est dans; « le liberté mais.. pas trop », « la liberté.. sauf aux cons », « la liberté.. si cela va dans mon sens ».
              Les gens ont le droit de se tromper, s’ils se trompent ce sera moins toxique, moins massif que l’état. Et quand l’état se trompe, il ne change jamais d’avis. L’état n’a jamais tort.

            • Désolé, je l’ai déjà écrit, je n’ai pas l’éloquence qui remplacerait, pour vous, les bonnes idées.

          • Monsieur ne me lit plus.
            Je devrais faire pareil, chacun de ses posts depuis près de deux ans donnent des entorses aux yeux, il se croit peut être encore libéral mais clairement un libéral qui serait bien à son aise sur les forums de Libé (oui, c’est la même racine pour le mot, non c’est pas les mêmes idées, du tout).
            C’est triste de perdre ainsi un homme qui fut souvent intéressant… Une victime de plus du COVID.

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