Vague delta et passe sanitaire : les enseignements

La vaccination libre a produit l’essentiel de la contribution du vaccin à la réduction de la mortalité, une division des décès de cinq à huit par rapport aux deux premières vagues.

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Vague delta et passe sanitaire : les enseignements

Publié le 13 septembre 2021
- A +

Par Hadrien Gournay.

Instauré malgré les promesses contraires dans un contexte de crainte médiatique de submersion des hôpitaux par la vague delta, le passe sanitaire est un simple outil technique de lutte contre l’épidémie pour les uns, une atteinte grave aux libertés pour les autres.

Pour savoir si son intérêt sanitaire dépassait les contraintes subies par la population, j’ai recouru aux données les plus immédiatement disponibles. Il suffit de taper coronavirus France sur Google pour avoir accès à toutes les informations utiles (nombre de cas, décès, hospitalisation, vaccination). De même pour tout pays.  Je précise utiliser à chaque fois pour une date donnée la moyenne sur 7 jours correspondante.

De cette manière, nous mesurerons la gravité de la vague delta et l’utilité du pass sanitaire.

Une vague delta moins redoutable que prévu en Europe de l’Ouest

La plupart des médias avaient anticipé une vague delta assez redoutable.

Selon le journal Le Figaro du 7 juillet :

Une projection de l’Institut Pasteur envisage […], un nombre d’admissions à l’hôpital de 2500 personnes par jour.

Selon le quotidien Le Parisien du 13 juillet :

De nouvelles modélisations projettent un pic d’hospitalisations quotidiennes très élevé début septembre. Mais certaines mesures pourraient en limiter fortement l’ampleur.

Le 23 juillet LCI s’interrogeait :

Se dirige-t-on tout droit vers la saturation des hôpitaux ?

et reprenait une déclaration d’Olivier Véran :

Toutes les modélisations sont concordantes, elles nous prévoient un pic épidémique à la fin de l’été qui viendrait encombrer nos services hospitaliers si rien n’est fait.

Le même jour, la même chaine d’information évoquait « 50 000 à 150 000 cas par jour« .

Le 25 juillet Le Figaro interrogeait un directeur d’ARS et alertait sur « un risque majeur pour les hôpitaux ».

Qu’en a-t-il été de ces projections dans la réalité ?

Certains pays ont connu leur pic de contamination et de décès quand d’autres ont seulement atteint le pic de cas

Ils ont connu le pic de contamination en juillet et le pic de décès en août

Quatre de nos voisins ont atteint leur pic de contamination fin juillet et de décès début août. Nous avons nous même atteint le pic de cas le 16 août et le pic de décès le 29 août. Ramenés à la population française, le nombre de décès va de 27 pour les Pays-Bas à 120 pour nous. Alors que le nombre des contaminations semble assez proche des autres vagues, notamment pour le Royaume-Uni, le pic des décès est très inférieur.

Ils ont atteint le pic de cas mais pas le pic de décès

Pour ceux de nos voisins qui n’ont pas atteint le pic de décès, le nombre de décès prévisibles ramené à la population française irait de 28 à 68. La France fait moins bien que tous ses voisins.

Une vague inférieure aux précédentes

Dans tous ces pays ni le pic de décès pour ceux qui l’ont atteint, ni la vitesse de progression du virus pour les autres, ne correspondent aux prévisions pessimistes abondamment relayées par les médias. En France, l’observation des contaminations suggère que la quatrième vague a débuté le 28 juin et atteint son pic le 16 août après 49 jours. La durée de la vague serait donc de 100 jours en tenant compte de la phase descendante. Le taux de décès quotidien de l’ensemble de la vague est bien évidemment inférieur à son pic. En prenant tous les sept jours une moyenne des décès du début de la vague à son pic, on peut estimer le nombre de décès quotidien de la phase ascendante de la vague à 63,5 par jour.

Non seulement la vague delta ne peut se comparer aux précédentes mais son taux de décès journalier est également inférieur à celui d’une grippe. Cette dernière tue en moyenne entre huit et dix mille personnes chaque hiver selon santé publique France. Les chiffres se rapprochent également de ceux de la pneumonie qui faisait 12 000 morts en 2017 soit approximativement 33 décès par jour.

Le défenseur du passe sanitaire pourrait rétorquer que sa mise en place explique ces chiffres rassurants. Par exemple, Olivier Veran annonçait un pic épidémique à la fin de l’été « si rien n’est fait ». Or quelque chose a été fait puisque le pass a été instauré

Qu’en penser ?

Effets du passe sanitaire

Selon ses défenseurs le pass réduit la mortalité épidémique de deux manières. Il incite les gens à se vacciner et écarte les personnes contagieuses des lieux propices à la contamination.

Pourquoi alors avons-nous eu plus de décès que nos voisins qui n’ont pas adopté cet instrument ?

Comparaison avec nos voisins

Ni l’Espagne, ni le Royaume-Uni n’y ont eu recours. Les Pays-Bas ont pris la décision peu avant le pic de contamination, il n’a donc pu produire d’effets. Au Portugal, il s’appliquait uniquement le week-end.

Cela ne signifie pas que le passe n’a aucune efficacité mais que d’autres variables prédominent. Comment expliquer que le passe ne nous a pas permis de faire mieux que nos voisins ?

Un simple rattrapage

Tout d’abord notre performance a seulement amorcé un rattrapage. Un partisan du passe pourrait à bon droit rappeler que la relation à prendre en compte est entre le taux de mortalité d’une période et tous les vaccinés et non les seuls vaccinés de cette période. De ce point de vue, nous étions plutôt en retard au moment des annonces. Cependant, les vagues deltas étant plus précoces dans les autres pays, il faudrait tenir compte des taux de vaccination antérieurs pour eux. Avec ce critère, la France obtiendrait la deuxième place derrière le Royaume-Uni.

Mais alors, si la France a amorcé un rattrapage a-t-elle évité que la situation ne soit largement pire ? Le pass aurait-il joué son rôle ? Il semble que non en raison d’effets trop tardifs.

Des effets trop tardifs

Les deux aspects du pass ont eu des effets trop tardifs pour réellement impacter la vague delta. L’éloignement des personnes contagieuses n’a pu produire ses effets avant le 9 août. Il s’agit de l’entrée en application du pass. A cette date l’inflexion de la courbe avait commencé, montrant que nous nous rapprochions du pic des contaminations.

Cela peut paraitre plus étonnant dans le cas de l’incitation à la vaccination. Il n’est pas toujours nécessaire qu’une mesure soit en vigueur pour produire des effets. Les nombreuses prises de rendez-vous suivant son discours ne montrent-elles pas l’impact des annonces du 9 juillet d’Emmanuel Macron ?

Incitation à la vaccination

L’évolution du taux de vaccination a été le suivant (graphique) :

  • 9 juin…………….  44 vaccinés dont 20,1 avec deux doses
  • 9 juillet………….  53,6 dont 37,1 avec deux doses (+ 9,6 et + 17)
  • 9 août……………. 67,3 dont 50,9 avec deux doses (+ 13,7 et + 13,8)
  • 2 septembre…… 72,7 dont 61 avec deux doses (+ 5,4 et + 10,1)

Au total, sur la base de la comparaison du mois précédent les annonces avec le mois suivant, la baisse des secondes doses a compensé la hausse des premières doses. Certes, le fait d’engager quelqu’un dans la vaccination importe plus. Ceci dit, l’effet définitif des annonces reste incertain sur ce plan. Peut-être ont-elles accéléré le processus de vaccination des moins pressés tout en en radicalisant d’autres dans leur refus.

Retenons un chiffre Macronien de 4,1 % de vaccinés supplémentaires, soit 2 700 000 français.

Un faible effet sur les décès

Il reste que les annonces n’ont sans doute réduit que de manière très marginale les décès. Tout d’abord, le pic de cas a eu lieu le 16 août, 5 bonnes semaines après les annonces mais les « vaccinés Macron » ne se sont pas tous vaccinés le premier jour, n’ont pu recevoir souvent qu’une seule dose et l’effet de chaque dose réclame un délai. Imaginons deux vaccinés recevant chacun une première dose, l’un dans la première moitié des cinq semaines, l’autre dans la seconde. Le premier aura une protection de 60 % dans la seconde moitié, l’autre à la toute fin. Cela donne au total un effet de protection de 15 %.

A partir de là il est possible d’estimer le nombre de décès évités par les incitations à la vaccination. Les non vaccinés représentant 78 % des décès, il est possible d’estimer le nombre de décès quotidien de non vaccinés à 49 (63 x 78 %). Le nombre de non vaccinés pendant la phase ascendante de la vague pourrait être estimé à 26 800 000, soit 40 % de la population. Ce chiffre résulte d’une moyenne entre le taux de vaccination du 9 juillet et du 9 août. Nous obtenons ainsi un ratio quotidien de décès par non vaccinés de 1/547 000. Ainsi en ayant incité 2 700 000 personnes à se faire vacciner Emmanuel Macron aurait évité 4,9 décès quotidien en cas d’efficacité totale et immédiate du vaccin. En tenant compte du taux d’efficacité de 15 % estimé tout à l’heure, nous concluons que 0,7 décès par jour auraient été évités.

Un élément est cependant susceptible d’accroitre l’effet des annonces présidentielles. En leur absence, l’augmentation du nombre de cas pourrait être proportionnellement plus important que le nombre de non vaccinés supplémentaires.

Enfin, notre stratégie vaccinale explique nos mauvais résultats comparatifs.

Mauvaise stratégie vaccinale

Nous avons essentiellement concentré les progrès de la vaccination sur les jeunes, catégorie moins susceptible de développer des formes graves, réduisant d’autant les bénéfices de la vaccination sur la réduction de la mortalité.

Au total, retenons que la vaccination libre a produit l’essentiel de la contribution du vaccin à la réduction de la mortalité, une division des décès de cinq à huit par rapport aux deux premières vagues.

 

 

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  • 1. Les 2 premières vagues ? Non, les 3 premières
    2. Cette vague n’en était pas une. Il s’agissait d’un changement de plateau : passage d’un variant peu contagieux à un variant plus contagieux
    3. Les vagues du covid, en pays tempérés, sont automnales et printanières
    4. Il n’y a pas eu le tsunami annoncé en raison des points 2 et 3. Cette annonce de Veran était mensongère, elle n’avait qu’un but : justifier pass et vaccination quasi-obligatoire
    5. Dès lors, s’interroger sur le lien entre la gravité de cette fausse vague et la vaccination est vain

    • je dois dire que je ne pensais pas à une vague estivale surtout en terme de décès, ‘qu’aurait été le delta si il état arrivé à un autre moment, seule façon de le « comparer » aux précédents variants ???) .. mais plus généralement je ne sais comparer que des ordres de grandeurs…supposer que les pays seraient comparables en termes épidémiques « si rien n’etait fait » demande trop pour moi. on voit AUSSI des différences entre régions françaises..explique t on bien la saisonnalité de la grippe???

      j’ajoute que les décès par grippes varient fortement entre pays européens.. pourquoi???

      le gouvernement fait reposer la justification de ses mesures sur des modèles.. je n’ai pas été voir de façon systématique si ces modèles « marchent » et « comment »..il semble que ce serait necessaire.. on doit aller voir le retour d’experience sur la modélisation… car sans modélisation fiable..

      si ls marchent le gouvernement ne peut pas être surpris….si ils ne marchent pas..

      il faut déjà pour prévoir ce que va faire un variant avoir une idée du variant.. létalité contagion..or à chaque fois..

      et on ne fait rien n’est pas réductible à le gouvernement ne prend aucune mesure… les gens ne se comportent pas de façon similaires entre pays..

      il me faut beaucoup plus qu’un article je crois..

      • La vaccination estivale n’a pas eu un énorme impact en termes sanitaires (=encombrement hospitalier) car elle a surtout concerné des adultes jeunes, les plus pénalisés par l’absence de terrasses, de cinéma, de parcs de loisirs, toutes choses interdites sans pass.
        Je suis plus inquiet par la prochaine éventuelle vague automnale si nos aînés ne sont pas vaccinés à 100 %…

        • certes …les mesures depuis le départ on surtout emmerdé les gens jeunes..

          écoutez une personne agée non vaccinée .si il s’agit de son choix, ça ne me concerne pas… je sais que « ça devrait » puisque qu’elle peut enconcombrer mon zopital..ou mon médecin..not bien commun géré au petits oignons par nos chefs éclairés.. qui bien entendu ne DOIVENT pas tenir compte de ce que veulent les gens..

          pourquoi d’ailleurs admet on encore obèses alcooliques et fumeurs dans nos hôpitaux, racistes, antisémites, sexistes..!!! quelle honte.. fuck their freedom!!!

          • C’est vrai, ça. Alors que si on avait un peu plus de pouvoir, il serait si facile d’envoyer quelques jeunes soignants non-vaccinés chez eux les traiter et le problème avec 🙂

    • Le virus n’est pas saisonnier… on le sait depuis longtemps

  • PS : discours du président le 12 juillet et pas le 9

  • Pourquoi se casser la tête à essayer d’évaluer l’impact du pass sur les décès ? Il suffit d’aller sur le site de l’Insee pour constater que la mortalité toutes causes confondues est revenue à la normale depuis le mois de mai. Il n’y a que les fous furieux aux manettes du pays pour penser qu’elle allait repartir à la hausse alors que le taux de vaccination était déjà proche de 80% à mi-juillet chez les plus de 65 ans.
    Ce pass de la honte a surtout eu pour effet de booster la vaccination chez les -50 ans alors qu’ils ont très peu de risques de faire une forme grave et à fortiori de décéder et qu’il aurait mieux valu se concentrer sur la vaccination des +65 ans.

  • Le principal effet du pass est statistique. Il a permis de moins tester les personnes vaccinées et de sur-tester les non vaccinées – y compris à l’hôpital. Une personne de ma connaissance atteinte de leucémie est décédée en début d’année « du Covid » parce que testée positive à son arrivée à l’hôpital, aujourd’hui, à condition d’être vaccinée, elle n’aurait pas été testée et serait morte.,, de leucémie.
    Ce biais vient encore diminuer fortement l’efficacité du pass. Celui-ci n’est pas un outil sanitaire, mais un outil politique. Son but est de scinder la population entre les « bons » qui suivent les ordres du pouvoir et les « méchants » rebelles qui doivent être punis.
    Merci également à Hadrien Gournay de ne pas avoir repris l’argument du pouvoir selon lequel « les vaccinés contaminent moins ». Cet argument était pourtant central dans la mise en place du pass. Fondé sur une étude mathématique bidon (Bosetti et al.) démontée depuis par plusieurs études cliniques, il rejoint la longue liste des mensonges d’Etat qui ont émaillé la « gestion » de cette crise Covid.

  • Le pass n’incite en réalité que les jeunes sorteurs des villes à se faire vacciner, pas les personnes à risque.

    Sinon, si on regarde les chiffres israeliens, en comparant le rapport vaccinés/non-vaccinés des hospitalisées, on peut conclure que le risque d’être hospitalisé est réduit de 89% (moyenne pour toutes catégories) son taux de vaccination ; a réduit de 75/80% ses hospitalisations, mais si on compare avec les vagues précédentes, on peut considérer que sans vaccination, les hospitalisations auraient été bien plus fortes, avec un taux double par rapport aux autres variants.
    Mais bon, si le vaccin fonctionne aussi bien et vu le taux de vaccinations, il n’y a pas de raison de le rendre obligatoire, ni même, d’avoir un pass.

  • celui qui vit meurt… plus ou moins vite…
    raoult a raison et tort…

    le covid a bien un effet sur la longévité… ça tue des mêmes causes..mais plus vite..

    moins vrai pour le delta d’ailleurs..

  • Analyse intéressante mais en effet il faut comparer le comparable : les gains en vaccination du pass ayant été essentiellement obtenus sur les moins de 50 ans (et on dira même les moins de 30 ans)… qui de toutes façon ne pouvaient, pour nombre d’entre eux, pas être vaccinés avant (normalement, parce qu’il semble que beaucoup de « vaccinateurs » ont un sens de l’éthique et du respect des règles assez vague et vaccinaient déjà des tas d’ados avant que ça ne soit légal, et vaccinent désormais plein de moins de 12 ans…).

    Ces moins de 50 ans ne représentent grosso modo qu’un petit pour-cent des décès (à la fin mai, alors qu’ils n’ont été que peu vaccinés alors, contrairement aux « aînés »). Moins de 1300 décès de moins de 50 ans alors, y compris les obèses morbides, diabétiques lourds, hypertendus, avec un cancer agressif, etc.) Augmenter la couverture vaccinale chez eux n’a donc qu’un effet modéré pour être gentil.

    Par ailleurs il est étonnant de voir qu’en France, les chiffres officiels (utilisés ici, logiquement sinon on aurait dit « vilain complotiste ») sont assez différents de ceux qu’on trouve dans d’autres pays. J’ai ainsi vu récemment passer un document Israélien détaillant par classe d’âge le pourcentage de vaccinés testés positifs pour covid vs. le pourcentage de vaccinés tout court dans la dite classe d’âge… Chez les moins de 75 ans le pourcentage de vaccinés positifs est plus élevé que le taux de vaccination dans la dite tranche d’âge.
    Comme d’après Raoult et d’autres, l’effet réel de « protection contre les formes graves » est presque impossible à détecter dans les données quand on prend ça sous forme de cohortes de « testés positifs » qu’on suit longitudinalement, on en arrive à se dire que le pass n’a eu que trois effets notables!
    – 1° Éclater encore plus la société Française (qui en avait bien besoin) en dressant les anti-pass contre les pro-vaccins qui n’ont pas bien compris de quoi on parlait et réciproquement !
    – 2° Violenter, sous les vivas d’une bonne partie de la population (cf. 1°), les droits les plus élémentaires de tous et forcer par la loi un paquet de gens à violer la loi (cf. refus de vente, licenciements pour raisons de santé, etc.)
    – 3° Mettre en place les base techniques et « d’acceptabilité sociale » d’un système de contrôle généralisé de la population…

    A priori l’objectifs du bousin c’était le point 3 et permettre au gouvernement de frimer face à d’autres gouvernements sur le « succès de la stratégie vaccinale » (si on regarde sur la population entière c’est fort… Mais si on regarde sur les âges les plus à risque, on est assez nuls, chut ! faut pas le dire).

  • Ce sont les mêmes qu’hier aussi et surtout parce qu’on n’a pas vaccinés à fond les personnes à risques. Ils sont moins nombreux en pourcentage à être vaccinés que nos jeunes !
    Je prends l’expression de Raoult pour une nouvelle illustration de l’incompétence de notre gouvernement, qui s’est échiné à vacciner les personnes ne risquant rien pour faire du chiffre (il est plus facile de pousser les jeunes à la vaccination que d’aller chercher et convaincre les plus âgés).
    Il pourra bientôt s’enorgueillir d’avoir le plus fort taux de vaccination du monde… mais également un nombre de décès plus élevé que dans le reste du monde (mais ce chiffre-là ne sera pas communiqué par les médias).

  • C’est l’approche de l’immunité collective qui fait que l’épidémie régresse. Le pic de la 4ème vague est très faiblement lié aux mesures du gvt. A noter on ne parle plus du Brésil car l’épidémie reflue depuis trois mois avec l’immunité collective. A Manaus, très touchée en janvier, plus rien depuis des mois. La politique n’est pas pour grand chose…

  • Les commentaires sont fermés.

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